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L'Amérique D'abord: La Vision de Donald J. Trump Pour une Nation plus Forte
L'Amérique D'abord: La Vision de Donald J. Trump Pour une Nation plus Forte
L'Amérique D'abord: La Vision de Donald J. Trump Pour une Nation plus Forte
Livre électronique322 pages4 heures

L'Amérique D'abord: La Vision de Donald J. Trump Pour une Nation plus Forte

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À propos de ce livre électronique

"L'Amérique d'abord : La vision de Donald J. Trump pour une nation plus forte" offre un aperçu approfondi de la philosophie politique qui a façonné l'une des présidences les plus polarisantes de l'histoire moderne américaine. Cette exploration complète de la doctrine "L'Amérique d'abord" de Donald J. Trump examine comment cette

LangueFrançais
ÉditeurRWG Publishing
Date de sortie28 févr. 2025
ISBN9798348572471
L'Amérique D'abord: La Vision de Donald J. Trump Pour une Nation plus Forte
Auteur

Bill Vincent

Diving deep into the realms of spiritual awakening, Bill Vincent embodies a connection with the Supernatural that spans over three decades. With a robust prophetic anointing, he has dedicated his life to ministry, serving as a guiding light and a pillar of strength in Revival Waves of Glory Ministries.Bill Vincent is not just a Minister but a prolific Author, contributing to the spiritual enlightenment of many through his diverse range of writings and teachings. His work encompasses themes of deliverance, fostering the presence of God, and shaping Apostolic, cutting-edge Church structure. His insights are drawn from a wellspring of experience, steeped in Revival, and fine-tuned by a profound Spiritual Sensitivity.In his relentless pursuit of God's Presence and his commitment to sustaining Revival, Bill focuses primarily on inviting divine encounters and maintaining a spiritual atmosphere ripe for transformation. His extensive library of over 300 books serves as a beacon of hope, guiding countless individuals in overcoming the shackles of Satan and embracing the light of God.Revival Waves of Glory Ministries is not your typical church - it's a prophetic ministry, a sanctuary where the Holy Spirit is given the freedom to move as He wills.

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    L'Amérique D'abord - Bill Vincent

    L'Amérique D'abord

    L'Amérique D'abord

    Bill Vincent

    image-placeholder

    Contents

    Introduction : L'émergence de l'Amérique d'abord

    Chapitre 1 : Les racines de la doctrine America Fi

    Chapitre 2 : Gagner la Maison Blanche en 2016

    Chapitre 3 : Les guerres commerciales : donner la

    Chapitre 4 : Réforme de l’immigration : sécuriser

    Chapitre 5 : Reconstruire l'armée : la force grâce

    Chapitre 6 : Politique étrangère : l’Amérique d’ab

    Chapitre 7 : Le nationalisme économique : relancer

    Chapitre 8 : Assécher le marais : réformer Washing

    Chapitre 9 : La lutte contre le mondialisme

    Chapitre 10 : Loi et ordre : relever les défis nat

    Chapitre 11 : Le rôle des médias : remettre en que

    Chapitre 12 : L'héritage de Trump : l'impact à lon

    Conclusion : L’avenir de l’Amérique d’abord

    Copyright © 2025 by Bill Vincent

    All rights reserved. No part of this book may be reproduced in any manner whatsoever without written permission except in the case of brief quotations embodied in critical articles and reviews.

    First Printing, 2025

    Introduction : L'émergence de l'Amérique d'abord

    En 2016, Donald J. Trump a conquis le cœur et l’esprit de millions d’Américains en proposant une vision audacieuse et sans concession : donner la priorité à l’Amérique. L’expression « America First » est rapidement devenue le cri de ralliement de sa campagne présidentielle, trouvant un écho auprès d’une grande partie de l’opinion publique américaine, en particulier auprès de ceux qui se sentaient délaissés par des décennies de politiques mondialistes. Cette vision promettait un retour aux idéaux du nationalisme économique, du protectionnisme et de la souveraineté, des concepts qui avaient longtemps été éclipsés par les forces de la mondialisation et du libre-échange.

    La philosophie de Trump, « l’Amérique d’abord », n’était pas seulement un slogan : c’était un rejet clair de l’establishment politique et des politiques qui, selon lui, avaient affaibli la nation. Elle représentait une rupture avec l’orthodoxie républicaine et démocrate, qui, depuis des années, prônait l’ouverture des frontières, les accords commerciaux mondiaux et les coalitions internationales. Au lieu de cela, Trump proposait une vision qui donnait la priorité aux besoins des travailleurs, des entreprises et des familles américaines, au détriment de ceux des nations étrangères, des multinationales et des institutions mondiales.

    Le nationalisme au centre des préoccupations

    Au cœur de la doctrine « America First » de Trump se trouve un regain de nationalisme. Pour Trump, être nationaliste signifie placer le bien-être des citoyens américains au premier plan de toutes les décisions. Cette perspective appelle les États-Unis à reprendre le contrôle de leur propre destin en réduisant leur dépendance vis-à-vis des nations étrangères, en regagnant leur domination sur les marchés mondiaux et en renforçant leurs industries nationales. Trump a fait valoir que les États-Unis avaient, pendant trop longtemps, laissé leur souveraineté être érodée par des accords multilatéraux et des organisations internationales qui ne donnaient pas la priorité aux intérêts américains.

    Le nationalisme de Trump était particulièrement populaire auprès des ouvriers et des secteurs qui avaient été touchés négativement par les délocalisations et les politiques commerciales. Pour ces Américains, « l’Amérique d’abord » était plus qu’une simple rhétorique : c’était une promesse de changement tangible, un espoir de renaissance du rêve américain et de restauration de la prospérité économique.

    Protectionnisme économique : défendre l'industrie américaine

    La vision économique de Trump était fondée sur le protectionnisme, en contraste frappant avec les politiques de libre marché qui avaient caractérisé les administrations précédentes. « L’Amérique d’abord » dans le domaine commercial signifiait rejeter les accords qui désavantageaient les travailleurs et les industries américaines. Au cours de sa campagne, Trump a critiqué à plusieurs reprises les accords commerciaux tels que l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) et le Partenariat transpacifique (TPP), qui, selon lui, ont conduit à la délocalisation d’emplois américains et à l’effondrement d’industries clés.

    En renégociant les accords commerciaux et en imposant des droits de douane à des pays comme la Chine, Trump entendait réaffirmer la puissance économique américaine. Son objectif était clair : protéger l’industrie manufacturière américaine, réduire le déficit commercial et créer des emplois sur le sol américain. Si ses détracteurs mettaient en garde contre les risques de telles mesures protectionnistes, Trump estimait que les coûts économiques en valaient la peine s’ils permettaient de préserver l’avenir des travailleurs américains.

    L'antimondialisme : un rejet du programme des élites

    La vision de Trump représentait également un rejet direct du mondialisme, l’idée selon laquelle les nations devraient être interconnectées et régies par des règles et des institutions internationales. Pendant des décennies, les deux principaux partis politiques ont soutenu des politiques favorisant la coopération mondiale, l’ouverture des frontières et le commerce international. Ces politiques, a fait valoir Trump, se sont faites aux dépens de la souveraineté et de la prospérité de l’Amérique.

    Tout au long de sa campagne, Trump a dénoncé la façon dont les élites mondiales – politiciens, multinationales et organisations internationales – ont donné la priorité à leurs propres intérêts plutôt qu’à ceux des Américains ordinaires. Il a critiqué des entités comme les Nations Unies et l’Organisation mondiale du commerce, affirmant qu’elles limitaient la souveraineté des États-Unis et forçaient le pays à conclure des accords préjudiciables aux travailleurs et aux entreprises américaines. La position antimondialiste de Trump reflétait une volonté de rendre le pouvoir de décision aux États-Unis, permettant au pays de tracer sa propre voie sans interférence extérieure.

    Façonner la campagne 2016

    Le programme « America First » n’a pas seulement été un élément déterminant de la campagne de Trump, mais aussi une stratégie qui a conduit à l’une des victoires politiques les plus surprenantes de l’histoire américaine moderne. Trump a su exploiter le sentiment de désillusion et de frustration d’une grande partie des électeurs, dont beaucoup se sentaient oubliés par l’establishment politique. Son message était clair : les élites politiques de Washington ont trahi le peuple américain et il était temps de reprendre en main la destinée de la nation.

    La rhétorique directe et non conventionnelle de Trump a trouvé un écho profond auprès des électeurs des États clés comme le Michigan, la Pennsylvanie et le Wisconsin, des États qui avaient été dévastés par la désindustrialisation et les pertes d’emplois. Sa promesse de « rendre sa grandeur à l’Amérique » était étroitement liée aux principes de « l’Amérique d’abord », offrant une vision d’industries revitalisées, de frontières sécurisées et d’un retour à une époque où la puissance et la prospérité américaines n’étaient plus remises en question.

    Bien que critiqué pour son message populiste et anti-élite, la vision de Trump de « l’Amérique d’abord » s’est avérée être une force politique puissante. Sa victoire aux élections de 2016 a été perçue comme un rejet de décennies de soutien bipartisan au mondialisme, au libre-échange et aux politiques étrangères interventionnistes. Elle a marqué un changement radical dans le paysage politique américain, et sa vision allait continuer à façonner les politiques de son administration au cours des quatre années suivantes.

    1

    Chapitre 1 : Les racines de la doctrine America Fi

    Contexte personnel et professionnel de Trump

    L’ascension politique de Donald J. Trump a été profondément influencée par son parcours personnel et sa longue carrière dans le monde des affaires. Bien avant de devenir une personnalité politique, Trump était un nom familier, synonyme de richesse, de luxe et de succès. Ses entreprises et sa philosophie personnelle de la victoire à tout prix ont façonné non seulement son approche de la vie, mais aussi la doctrine politique qu’il allait défendre pendant sa campagne présidentielle. Au cœur de cette approche se trouvait la conviction que l’Amérique, comme une entreprise, avait besoin d’un leadership fort, de négociations affûtées et d’une attention sans faille à l’intérêt personnel. À bien des égards, la philosophie « America First » de Trump était une extension naturelle des valeurs qu’il avait affinées au fil des décennies dans le monde impitoyable de l’immobilier et du divertissement.

    Né en 1946 dans le Queens, à New York, Donald Trump a grandi dans une famille où l’immobilier était à la fois une affaire et un héritage. Son père, Fred Trump, était un promoteur immobilier prospère qui a bâti un empire considérable dans des projets de logements pour les classes moyennes. Dès son plus jeune âge, Donald Trump a été exposé aux principes de la négociation, de la concurrence et de l’importance de la réussite financière. Fred Trump était un personnage strict et exigeant qui a inculqué à Donald une éthique de travail acharnée et une volonté incessante de réussir. Ces premières leçons ont constitué le fondement de la vision du monde de Trump, selon laquelle la victoire était primordiale et il y avait peu de place pour la deuxième place.

    La carrière de Trump a véritablement débuté lorsqu’il a rejoint l’entreprise de son père après avoir obtenu son diplôme de la Wharton School of Finance en 1968. Dès le départ, il a voulu aller au-delà du succès établi de la famille. Alors que Fred Trump se concentrait sur des projets immobiliers modestes, Donald Trump a jeté son dévolu sur l’immobilier de luxe de haut niveau à Manhattan. Cette ambition l’a conduit à transformer des bâtiments délabrés en propriétés fastueuses et dorées, comme la désormais emblématique Trump Tower. Pour Trump, l’acte de construire était plus qu’une simple construction : c’était une déclaration de domination, une volonté de créer quelque chose de plus grand et de meilleur que quiconque.

    Tout au long de sa carrière dans les affaires, Trump a adopté un style de leadership axé sur la négociation agressive et l’image de marque personnelle. Son succès ne se mesurait pas seulement à l’aune des gains financiers, mais aussi à la visibilité et à l’influence. Le nom de Trump est devenu synonyme de luxe et de pouvoir, et il n’a pas eu peur de l’utiliser comme levier dans les accords et les partenariats. Cette approche des affaires – où chaque transaction était un jeu à somme nulle et où l’objectif ultime était de « gagner » – allait plus tard façonner sa stratégie politique. La conviction de Trump selon laquelle l’Amérique devait elle aussi adopter une attitude de « gagnant rafle tout » dans les affaires mondiales était ancrée dans cette philosophie personnelle.

    Les mêmes principes s’appliquaient à la vision de Trump sur la concurrence. Dans ses relations commerciales, Trump se positionnait toujours comme le meilleur, considérant souvent ses concurrents comme faibles ou incompétents. Cette mentalité combative, gagnant-perdant, a influencé sa vision du monde, en particulier sa vision des relations internationales. Lorsque Trump parlait de commerce, de diplomatie ou de puissance militaire, c’était toujours en termes de concurrence. L’Amérique était en train de perdre, à ses yeux, parce que les dirigeants précédents manquaient de ténacité et de sens des affaires pour négocier des accords favorables. Sa solution était simple : traiter le pays comme une entreprise, conclure des accords qui profitent d’abord à la nation et gagner sur la scène mondiale.

    Un autre élément essentiel du parcours de Trump qui a influencé sa philosophie politique est sa relation avec les médias et l’autopromotion. Tout au long des années 1980 et 1990, Trump est passé maître dans l’art de capter l’attention du public. Que ce soit par son style de vie tape-à-l’œil, ses apparitions dans les gros titres des tabloïds ou son rôle ultérieur dans The Apprentice , Trump a compris le pouvoir des médias dans la façon dont ils façonnent la perception du public. Il a toujours su contrôler le récit qui l’entoure, une compétence qui allait devenir cruciale pendant sa campagne présidentielle. Son approche de la politique reflétait son approche de la stratégie de marque : dominer la conversation, contrôler le message et toujours projeter sa force.

    En substance, la vie de Donald Trump avant sa carrière politique était une leçon magistrale d’ambition personnelle, de stratégie de marque et de conclusion d’accords. Il voyait le monde à travers le prisme des gagnants et des perdants, s’efforçant toujours d’être au sommet. Son expérience dans le monde des affaires lui a appris que le succès ne pouvait être atteint que par une concurrence agressive, une focalisation claire sur l’intérêt personnel et un engagement indéfectible envers sa propre marque. Ces mêmes leçons allaient plus tard sous-tendre sa doctrine « America First », une philosophie ancrée dans la conviction que l’Amérique, comme toute entreprise prospère, devait être forte, compétitive et toujours concentrée sur la victoire.

    L’influence du nationalisme économique

    La doctrine « America First » de Donald J. Trump était profondément ancrée dans la philosophie du nationalisme économique, un système de croyances qui place les intérêts économiques d’une nation au-dessus des considérations mondiales. Pour Trump, le nationalisme économique n’était pas seulement un choix politique ; c’était un appel à restaurer la position de domination économique des États-Unis, qui, selon lui, avait été érodée par des décennies d’accords commerciaux malavisés, d’externalisations et d’implications étrangères. Aux yeux de Trump, le moteur économique de l’Amérique avait été négligé, et il était temps de placer les intérêts des travailleurs et des industries américains au-dessus de tout.

    Le nationalisme économique n’est pas un concept nouveau dans l’histoire américaine. En fait, il fait partie depuis longtemps de la structure politique du pays, en particulier en période d’incertitude économique. Dès les premiers jours de la République, des dirigeants comme Alexander Hamilton ont défendu des politiques protectionnistes, estimant qu’une économie nationale forte était essentielle à la sécurité nationale. Les tarifs douaniers, les barrières commerciales et la protection des industries clés étaient autant d’outils utilisés pour renforcer la puissance économique de l’Amérique. Trump se considérait comme le successeur moderne de cette tradition, affirmant que l’Amérique était une fois de plus victime de la concurrence étrangère et devait protéger ses propres industries pour prospérer.

    L’un des aspects clés du nationalisme économique de Trump était l’importance qu’il accordait au commerce. Il considérait que les accords commerciaux internationaux, tels que l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) et le Partenariat transpacifique (TPP), étaient intrinsèquement injustes pour les États-Unis. Ces accords, a-t-il soutenu, ont ouvert les vannes à la délocalisation d’emplois américains à l’étranger, en particulier dans des pays où le coût de la main-d’œuvre est moins élevé, comme la Chine et le Mexique. Des usines qui prospéraient autrefois dans des endroits comme le Michigan, l’Ohio et la Pennsylvanie ont fermé, laissant des communautés entières dévastées économiquement. Selon Trump, ces accords commerciaux étaient unilatéraux, bénéficiant aux nations étrangères aux dépens des travailleurs américains.

    Pour lutter contre ce qu’il considère comme un avantage déloyal détenu par les concurrents étrangers, Trump a proposé de renégocier ou d’abandonner les accords commerciaux existants et d’imposer des droits de douane aux pays qui profitent des États-Unis. Dans ses discours de campagne, Trump a souvent cité la Chine comme un exemple parfait de pays qui a exploité les politiques commerciales américaines. Il a promis d’égaliser les règles du jeu en imposant des droits de douane sur les produits chinois et en punissant les entreprises qui délocalisent leurs emplois à l’étranger. Ces mesures, a-t-il affirmé, inciteraient les entreprises à conserver des emplois manufacturiers aux États-Unis, créant ainsi une renaissance de l’industrie américaine.

    L’attrait du nationalisme économique a été particulièrement fort dans les régions du pays les plus durement touchées par la désindustrialisation. Dans la Rust Belt, où les industries comme l’acier, le charbon et l’industrie manufacturière étaient autrefois l’épine dorsale de l’économie, le message de Trump a eu un profond écho. Les électeurs qui avaient vu leurs moyens de subsistance disparaître au fil des ans ont eu le sentiment que Trump répondait enfin à leurs préoccupations. Il s’est présenté comme le défenseur du travailleur américain oublié, quelqu’un qui se battrait pour ramener des emplois sur le sol américain et restaurer la dignité du travail.

    Si les critiques affirmaient que les mesures protectionnistes de Trump risquaient de déclencher des guerres commerciales et d’augmenter les prix à la consommation, Trump les considérait comme des sacrifices nécessaires pour le bien national à long terme. Il pensait que la protection des industries américaines contre la concurrence étrangère était cruciale pour la sécurité nationale et la stabilité économique. L’administration Trump allait ensuite imposer des droits de douane sur des milliards de dollars de marchandises, en particulier en provenance de Chine, déclenchant des droits de douane en représailles et faisant craindre une guerre commerciale mondiale. Pourtant, pour Trump et ses partisans, ces mesures étaient le signe que l’Amérique se défendait enfin sur la scène internationale.

    Outre le commerce, le nationalisme économique de Trump s’étendait également à ses vues sur l’immigration et les investissements étrangers. Il considérait l’immigration sans entraves, légale ou illégale, comme une menace pour les emplois et les salaires américains. En réduisant l’afflux de main-d’œuvre étrangère, notamment dans les secteurs peu qualifiés, Trump pensait que les salaires des travailleurs américains augmenteraient et que les opportunités d’emploi augmenteraient. Son appel à un renforcement des contrôles de l’immigration, notamment la construction d’un mur à la frontière, n’était pas seulement une question de sécurité nationale, mais aussi de protection du marché du travail américain contre la concurrence étrangère.

    Un autre élément clé du nationalisme économique de Trump était son scepticisme à l’égard des multinationales et de leurs intérêts mondiaux. Il pensait que nombre de ces entreprises, de plus en plus mondialisées, étaient davantage intéressées par les profits que par la loyauté envers leur pays d’origine. Trump a souvent dénoncé les entreprises qui délocalisaient des emplois ou investissaient massivement sur les marchés étrangers tout en négligeant leur main-d’œuvre américaine. Il a fait valoir que ces entreprises devraient être incitées à investir dans l’économie américaine, par le biais de mesures telles que des réductions d’impôts et des assouplissements réglementaires, afin de créer davantage d’emplois et de renforcer la base industrielle du pays.

    Le nationalisme économique de Trump reposait donc sur un principe clair, quoique controversé : les États-Unis devaient se concentrer sur leur propre puissance économique, protéger leurs industries et donner la priorité au bien-être de leurs citoyens. Pour Trump, l’époque où l’Amérique sacrifiait ses propres intérêts au nom d’accords mondiaux ou de multinationales était révolue. Il considérait sa politique comme un retour aux principes qui avaient autrefois fait de l’Amérique une grande puissance économique – des principes qui plaçaient la prospérité et la sécurité nationales au-dessus des aléas de l’économie mondiale.

    En défendant le nationalisme économique, Trump a su exploiter un profond sentiment de frustration et de désillusion chez les travailleurs américains qui se sentaient délaissés par la mondialisation. Il a promis de restaurer la fierté, la puissance et la prospérité des États-Unis en mettant les intérêts de la nation au premier plan, en rejetant les politiques mondialistes du passé et en créant une nouvelle ère de domination économique américaine.

    Le climat politique avant l'arrivée au pouvoir de Trump

    Avant l’arrivée de Donald Trump sur la scène politique, les États-Unis avaient été façonnés par des décennies de politiques qui privilégiaient la mondialisation, le libre-échange et l’interventionnisme militaire. Les administrations républicaine et démocrate avaient largement adopté ces idéaux, estimant que le leadership américain sur la scène internationale nécessitait un engagement économique et diplomatique avec d’autres nations, souvent au détriment de l’intérêt national. Lorsque Trump a annoncé sa candidature en 2015, de nombreux Américains s’étaient lassés du statu quo politique, estimant que ces politiques mondialistes avaient affaibli le pays et négligé les citoyens ordinaires. Le décor était planté pour un outsider comme Trump, qui promettait de rompre avec l’establishment et de se concentrer sur la priorité donnée à l’Amérique.

    Les racines de ce mécontentement remontent au début du XXIe siècle, une période marquée par des bouleversements économiques et politiques majeurs. La crise financière de 2008 a été un moment déterminant, ébranlant les fondements de l’économie mondiale et conduisant des millions d’Américains à perdre leur logement, leur emploi et leur sécurité financière. Alors que Wall Street et les grandes institutions financières bénéficiaient de renflouements gouvernementaux, de nombreux Américains de la classe ouvrière ont été laissés pour compte, ce qui a alimenté un sentiment de colère et de trahison. La reprise économique qui a suivi la crise a été inégale, une grande partie de la croissance économique étant concentrée dans les centres urbains et parmi les riches, tandis que les zones rurales et industrielles continuaient à souffrir.

    Ce fossé grandissant entre les élites et les Américains ordinaires est devenu un thème central de la campagne de Trump. Trump a exploité les frustrations d’une large partie des électeurs qui avaient le sentiment que la classe politique de Washington n’était pas au courant de leurs préoccupations. Pendant des décennies, les politiciens des deux partis ont plaidé en faveur d’accords de libre-échange, d’interventions militaires et de politiques d’immigration qui, selon Trump, donnaient la priorité aux intérêts des nations étrangères et des multinationales au détriment de ceux des travailleurs américains. La rhétorique de Trump offrait un contraste saisissant : il mettrait fin à la délocalisation des emplois américains, mettrait fin aux guerres étrangères coûteuses et sécuriserait les frontières du pays.

    L’un des domaines dans lesquels le message de Trump a le plus résonné est celui du commerce. Dans les décennies qui ont précédé sa campagne, les États-Unis ont conclu plusieurs accords commerciaux majeurs, comme l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) en 1994 et le Partenariat transpacifique (TPP) sous l’administration Obama. Ces accords avaient pour but de stimuler l’économie américaine en ouvrant les marchés internationaux aux biens et services américains. Cependant, de nombreux travailleurs américains, en particulier ceux du secteur manufacturier et d’autres industries ouvrières, ont estimé que ces accords avaient fait plus de mal que de bien. Les usines de la Rust Belt ont fermé, les entreprises ayant délocalisé leur production à l’étranger pour profiter d’une main-d’œuvre moins chère, laissant des milliers de travailleurs au chômage et des communautés entières dévastées économiquement.

    Trump a capitalisé

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