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RACONTÉ PAR HOSPES SI - Livre 1: MycoBrain — Les Profondeurs de la Tromperie: Hospes Si, #1
RACONTÉ PAR HOSPES SI - Livre 1: MycoBrain — Les Profondeurs de la Tromperie: Hospes Si, #1
RACONTÉ PAR HOSPES SI - Livre 1: MycoBrain — Les Profondeurs de la Tromperie: Hospes Si, #1
Livre électronique223 pages2 heuresHospes Si

RACONTÉ PAR HOSPES SI - Livre 1: MycoBrain — Les Profondeurs de la Tromperie: Hospes Si, #1

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À propos de ce livre électronique

Un thriller de science-fiction qui plonge au cœur des ruines d'une civilisation perdue — et du mensonge ancien qui continue de palpiter en dessous.

Lorsque l'archéologue Ren « Compas » Wayland découvre un artefact étrange marqué du symbole du MycoBrain, il mène son équipe dans un complexe oublié sous l'Atlantique. Ce qu'ils découvrent n'est pas le secret de la vie éternelle, mais un système en décomposition, autrefois conçu pour défier la mort grâce à une technologie biologique. À mesure qu'ils s'enfoncent, chaque révélation remet en question ce que signifie vivre — et ce que signifie être utilisé.

La première partie d'une trilogie audacieuse mêlant mystère antique, biotechnologie fongique et réflexion philosophique. Pour les lecteurs et lectrices qui aiment les récits aussi provocants qu'envoûtants.

⚠ Certains chemins promettent la vie... mais n'apportent rien d'autre qu'une illusion.

LangueFrançais
ÉditeurHospes Si
Date de sortie1 mai 2025
ISBN9798230784821
RACONTÉ PAR HOSPES SI - Livre 1: MycoBrain — Les Profondeurs de la Tromperie: Hospes Si, #1
Auteur

Hospes Si

About the Author Hospes Si is a pseudonym chosen to reflect the role of an observer — one who tells the story not as it is embellished, but as it was meant to be understood. In the trilogy Told by Hospes Si, ancient secrets are more than echoes of lost civilizations; they become a trail of hidden logic guiding humanity toward a final choice between oblivion and truth. His writing blends science fiction, philosophical reflection, and archaeological thriller into a narrative that challenges perception and belief.

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    Aperçu du livre

    RACONTÉ PAR HOSPES SI - Livre 1 - Hospes Si

    RACONTÉ PAR HOSPES SI

    Livre 1

    MycoBrain — Les Profondeurs de la Tromperie

    Un thriller de science-fiction explorant des systèmes cachés et l'immortalité artificielle

    Hospes Si • © 2025

    Tous droits réservés

    Cette œuvre fait partie de la trilogie « Raconté par Hospes Si ».

    Chapitre 1 : L'Ancien Artefact — Partie 1

    Le moniteur vacilla — puis s’illumina soudain, déchirant l’obscurité de la station sous-marine d’une lumière verte maladive.

    Un signal perçant fendit le silence. À peine audible. Assez aigu pour brûler l’oreille.

    Transmission entrante.

    Sur l’écran fissuré, des lignes brouillées commencèrent à ramper :

    ...Signal reçu...

    Intégrité : CRITIQUE

    Niveau de bruit : DÉPASSÉ

    Puis —

    Une voix.

    Humaine.

    Déformée. Tendue. Accrochée au bord effiloché d’une connexion arrachée aux profondeurs marines.

    « Ici Ren ‘Compas’ Wayland… »

    Sa voix tremblait, comme déchirée par une peur ancienne.

    « Si quelqu’un m’entend… »

    Une vague de parasites numériques engloutit les mots. Le système lutta pour filtrer les interférences — mais le bruit était écrasant.

    Quand la voix revint, elle était pire. Brisée. Creuse.

    « MycoBrain… ce n’est pas ce que nous pensions… »

    De nouveau, du grésillement.

    « Cet endroit… nous nous sommes tous trompés. L’Atlantide… l’Atlantide n’est qu’un voile. Une tromperie… »

    Les derniers mots furent arrachés au milieu des distorsions, étouffés par la saturation.

    Et puis —

    Rien.

    Un long grincement aigu d’un signal brisé.

    ...Signal perdu...

    Message archivé.

    Niveau d’accès : RESTREINT

    L’écran s’éteignit.

    La pièce retomba dans un silence lourd, poisseux —

    Comme si rien ne s’était jamais produit.

    Le système avait reçu le message.

    Mais il ne l’avait pas transmis.

    Sans autorisation directe.

    Directive : ACTIVE

    Autorité de commande : SKYLAR MONTGOMERY

    Chapitre 1 : L'Ancien Artefact — Partie 2

    Le désert vibrait sous la chaleur.

    Des vagues tremblantes ondulaient à travers les dunes, transformant le sable en or liquide qui s’étendait jusqu’à l’horizon.

    Le soleil, impitoyable, trônait au-dessus, écrasant le monde sous une lumière crue, sans répit.

    Le vent sifflait entre les collines, soulevant la poussière — comme si la terre elle-même rejetait l’intrusion.

    Ren « Compas » Wayland s’accroupit près de l’entrée d’un tombeau partiellement enseveli.

    Sa main gantée plana au-dessus d’une dalle massive, dont la surface, fissurée et effacée par le temps, portait des gravures : spirales, runes anguleuses et symboles inconnus des érudits.

    Il ne cligna pas des yeux.

    Ren se tenait droit, tendu comme un câble. La chaleur s’accrochait à lui, mais il la supportait sans broncher — une seconde peau faite de discipline.

    « Qu’en penses-tu, Sphinx ? » demanda-t-il d'une voix basse, pour ne pas briser le moment.

    À ses côtés, l’homme plus âgé inclina la tête, ses yeux plissés derrière de larges lunettes.

    Le professeur Elias « Sphinx » Haddad, vêtu d'une veste à carreaux délavée et d'un vieux chapeau blanchi par le soleil, passait ses doigts fins et fragiles sur les anciens motifs avec une révérence palpable.

    « Ils parlent de portes… » murmura-t-il, presque pour lui-même. « Pas des portes ordinaires. Des portes vers les dieux. Un passage au-delà du monde humain. »

    Sa voix tremblait légèrement — non par faiblesse, mais par émerveillement.

    Compas se redressa, regardant l'étendue ondulante des dunes.

    Le vent tirait sur son foulard et murmurait autour de lui comme du sable caressant la pierre.

    « Encore une métaphore ? Ou quelque chose de plus ? » demanda-t-il.

    Sphinx secoua lentement la tête, ses doigts toujours en train de suivre les glyphes.

    « C’est écrit comme un avertissement. Comme si quelqu’un avait voulu que cela reste enfoui. Que ces portes ne soient jamais ouvertes. »

    Le front de Ren se plissa.

    Il avait déjà vu de tels avertissements — sur des temples, des ruines, des cavernes perdues dans les jungles.

    Toujours le même écho d'une peur ancestrale.

    Mais cette fois-ci…

    C'était différent.

    Il y avait un poids, une tension invisible.

    Quelque chose… d’anormal.

    Il posa sa paume sur la dalle, ferma les yeux.

    La pierre était brûlante, sèche.

    Et pourtant… sous la surface, il sentit une vibration.

    Pas physique.

    Intuitive.

    Derrière lui, le reste de l'équipe attendait en silence.

    Il se retourna pour les observer.

    Cinq âmes, choisies avec soin.

    Chacune présente par choix.

    Chacune digne de confiance.

    Et maintenant, ils attendaient.

    Il y a toujours un moment d'hésitation, un instant où tout peut basculer.

    Mais la curiosité de Ren avait depuis longtemps accepté le risque.

    Il pensa à sa mère — morte pour avoir suivi ses propres vérités.

    Et à la culpabilité qui ne l'avait jamais quitté.

    Mais ceci ?

    C'était plus grand.

    Et cela en valait la peine.

    « Echo », dit-il. « Scanner. Je veux savoir s’il y a une cavité derrière. »

    « Ça marche », répondit une voix douce.

    Un jeune homme à la silhouette fine s’avança, sortant un appareil portatif.

    Ses doigts dansèrent sur l’interface, avec la précision d’un pianiste tirant une mélodie fragile de son instrument.

    « Je savais qu’on finirait là, » lança une autre voix, féminine, vive et sûre d’elle.

    Rivet — mécanicienne, technicienne, faiseuse de troubles — s'équipa dans son exosquelette.

    Les articulations métalliques sifflèrent lorsque les servomoteurs s'alignèrent sur ses mouvements.

    « Si ce truc est trop lourd, je lui donnerai un petit coup de main », ajouta-t-elle en souriant.

    Le scanner émit un bourdonnement.

    Echo étudia l’écran.

    « On a quelque chose. Un espace creux derrière la dalle. Assez grand. »

    Ren hocha la tête.

    « On l’ouvre. »

    Rivet fit craquer ses phalanges — humaines et mécaniques — puis prit position.

    Elle se pencha, planta ses paumes motorisées contre la pierre ancienne.

    Une seconde passa.

    Rien.

    Puis —

    Un long crissement, les gonds antiques gémissant sous la contrainte.

    Un nuage de poussière explosa dans l'air.

    La dalle commença à bouger.

    Tous protégèrent leurs visages alors que le sable jaillissait de l'ouverture.

    L'air se chargea de l'odeur du temps — et d'une légère note métallique.

    Lorsque la poussière se dissipa, un rectangle noir apparut devant eux.

    Une entrée.

    Un passage.

    Une bouche ouverte sur l’inconnu.

    Pour la première fois depuis des millénaires, la lumière du soleil effleura le seuil du tombeau.

    « Restez vigilants », ordonna Compas. « Yeux grands ouverts. Personne ne se précipite. »

    Il avança, lampe torche en main, et disparut dans l'obscurité.

    Les autres suivirent en silence.

    À l'intérieur, la température chuta de dix degrés instantanément.

    Fraîche.

    Sèche.

    Immobile.

    L'air s'enroula autour d'eux comme de la soie trempée d'ombre.

    Leurs faisceaux de lumière traversaient la pénombre, captant les fragments de fresques peintes, de reliefs sculptés, et de niches taillées dans la pierre.

    Le détail était stupéfiant.

    Les couleurs préservées.

    Les surfaces lisses.

    Aucune vigne.

    Aucune moisissure.

    Intact.

    Conservé.

    En attente.

    « Incroyable… » souffla Sphinx.

    Il approcha d'un mur, y promenant sa lampe.

    Un planisphère céleste.

    « On dirait une carte du ciel nocturne », dit-il. « Mais les constellations sont… étranges. »

    « Pas étranges », répondit Compas. « Différentes. C'est ainsi que devait être le ciel… il y a des milliers d’années. »

    Derrière eux, Doc s’agenouilla près du sol, scrutant les coins de la pièce avec sa lumière.

    « Aucun signe de vie », dit-il. « Pas de déjections, pas d’insectes. Même pas de poussière au sol. C’est stérile. Comme si rien n’avait jamais vécu ici. »

    Compas hocha lentement la tête.

    Un autre élément s'ajoutait à leur liste croissante d'anomalies.

    « Ce n’est pas seulement un tombeau », dit-il. « C’est autre chose. Peut-être un coffre-fort. »

    Ils avancèrent plus profondément, chaque pas mesuré, chaque respiration retenue.

    Puis —

    Un déclic.

    Doux. À peine audible.

    Sous le pied de Ren.

    Il se figea.

    « Stop », ordonna-t-il.

    Tout le monde s'immobilisa.

    Une seconde.

    Deux.

    Pas de flèches.

    Pas de plafonds qui s’effondrent.

    À la place, un grondement sourd retentit contre le mur.

    Une dalle glissa, révélant un compartiment secret.

    « On a de la chance aujourd'hui », murmura Doc en jetant un coup d'œil prudent à l’intérieur.

    Quelque chose y refléta la lumière.

    Il tendit la main, prudemment, et en sortit l’objet.

    Il tenait parfaitement dans sa paume, comme s’il l’attendait.

    Un cube.

    Parfaitement lisse.

    Métallique.

    Froid.

    De la taille d'une pomme.

    Sans jointures.

    Sans boutons.

    Seulement de fines lignes — semblables à des veines — gravées à sa surface.

    Il le tendit à Compas.

    Ren le prit dans ses deux mains.

    Et sentit le poids de l’histoire s’abattre sur sa poitrine.

    « Qu’est-ce que c’est que ce truc ? » demanda Rivet en se penchant par-dessus son épaule. « On dirait pas un coffre-fort… Comment ça s’ouvre ? »

    Il le fit lentement pivoter, laissant la lampe glisser sur le métal.

    Puis — quelque chose changea.

    Le métal scintilla faiblement.

    Et des symboles commencèrent à émerger.

    Non gravés.

    Émergeants.

    Comme s'ils avaient toujours été là, attendant seulement de se révéler.

    De doux flux lumineux suivaient les lignes gravées.

    Vivants.

    « Vous voyez ça aussi, hein ? » chuchota Compas.

    Sphinx s’avança si précipitamment qu’il faillit faire tomber sa lampe.

    Son souffle se coupa.

    Il reconnut l'écriture.

    « C’est impossible… » murmura-t-il. « Deux langues différentes. Sur le même objet. »

    Les autres se rapprochèrent.

    Sphinx passa un doigt tremblant sur la surface.

    D'un côté : de la cunéiforme.

    De l’autre : des hiéroglyphes égyptiens.

    « Lesquelles ? » demanda Ren.

    « Sumérien-akkadien… et égyptien classique. Les deux plus anciennes civilisations humaines connues. Elles ont coexisté, à peu près. Mais elles n’ont jamais communiqué. Jamais partagé de langage écrit. Les voir réunies ici… C’est impossible. »

    Compas se pencha davantage, scrutant le centre du cube.

    Là, entre les lignes et les glyphes, un symbole ressortait.

    Un cerveau.

    Enlacé de filaments délicats.

    Comme du mycélium.

    Les poils de ses bras se dressèrent.

    Il regarda Rivet. Echo. Doc.

    Tous le ressentirent.

    Ce n’était pas une découverte ordinaire.

    C'était quelque chose d'autre.

    Quelque chose destiné à rester caché.

    Quelque chose qui avait attendu d’être trouvé.

    Chapitre 1 : L'Ancien Artefact — Partie 3

    La pièce retenait son souffle.

    Le cube pulsait doucement dans les mains de Compas, sa surface vivante de reflets lumineux.

    Les lignes le long de ses arêtes n’étaient plus de simples gravures — c’étaient des canaux, des conduits d’une énergie ancienne, réagissant au toucher, à la présence.

    Sphinx parlait déjà, d’une voix plus proche de la prière que de l’analyse.

    « Le cunéiforme indique 'Abzu'. »

    Sa voix était rauque d’incrédulité.

    « C’est le terme akkadien pour 'les profondeurs' — pas seulement la profondeur physique, mais l'abîme primordial. »

    Il tourna lentement le cube, sa lampe torche dansant sur la face opposée.

    « Et ici... l’écriture égyptienne dit 'Ta-Netjer'. »

    Il s’interrompit, abasourdi.

    « Terre des Dieux. »

    Le silence retomba.

    Même Rivet n’eut rien à ajouter.

    Même Echo, qui observait habituellement tout à travers sa caméra, avait baissé son appareil.

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