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Frontières tome 2: L'autre bout du monde
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Frontières tome 2: L'autre bout du monde
Livre électronique86 pages1 heureFrontières

Frontières tome 2: L'autre bout du monde

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À propos de ce livre électronique

Cette année, je pensais que je vivrais une année semblable à toutes les autres. Il faut quand même se le dire, ce n’est pas parce qu’on change d’année, qu’on change de vie ! Je me suis peut-être trompée sur un point ou deux…

 Après une rencontre assez bouleversante, une amitié écorchée, tellement de maladresses qu’on pourrait chanter « Oops… I did it again » et plein de fous rires, disons que ma vie a changé, mais peut-être bien pour le mieux. Malgré cela, j’ai l’impression qu’il me reste bien du chemin à explorer, et des frontières à traverser.
LangueFrançais
ÉditeurLes Éditions Première Chance
Date de sortie27 mai 2025
ISBN9782897553814
Frontières tome 2: L'autre bout du monde

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    Aperçu du livre

    Frontières tome 2 - Juliette Finzi

    Frontières

    2. L’autre bout du monde

    Juliette Finzi

    Conception de la page couverture : © Les Éditions Première Chance

    Sauf à des fins de citation, toute reproduction, par quelque procédé que ce soit, est interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur ou de l’éditeur.

    Distributeur : Distribulivre  

    www.distribulivre.com  

    Tél. : 1-450-887-2182

    Télécopieur : 1-450-915-2224

    © Les Éditions Première Chance

    Lanoraie (Québec)  J0K 1E0

    Canada

    apotheose@bell.net

    www.leseditionsdelapotheose.com

    Dépôt légal — Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2024

    Dépôt légal — Bibliothèque et Archives Canada, 2024

    ISBN EPUB : 978-2-89755-381-4

    Imprimé au Canada

    À mon papa,

    sans qui l’histoire de ce roman

    ne serait pas la même.

    Chapitre 1

    Samedi 4 juin

    Enfin en juin ! Honnêtement, je n’aurais jamais cru être capable de traverser ces deux longs et pénibles mois… sans Evan.

    C’est quand même fou, à quel point quelqu’un peut marquer notre vie, même si on ne l’a pas connu bien longtemps. On vit normalement, rien de spécial. Un jour, quelqu’un vient marquer notre vie, et quand on perd soudainement cette personne-là, on dirait… qu’on ne pourra plus jamais revenir à la normale, que notre vie ne sera plus jamais la même…

    J’avoue que j’aurais préféré qu’il laisse une plus petite marque… Mais on ne peut pas avoir tout ce qu’on veut dans la vie !

    Retour en arrière…

    Mardi 19 avril

    18 h 01

    Été, hein ?!!!! (Non, pas la saison !) Je ne peux pas arrêter de penser au… « été ». C’est comme si une flèche m’avait transpercé le cœur.

    Je dois avouer que vendredi, je n’y croyais pas vraiment, à la rupture. J’étais persuadée que je réussirais à le reconquérir, qu’il changerait d’avis, que tout redeviendrait comme avant, et qu’on resterait ensemble, mais on dirait que je suis un peu trop ambitieuse. J’y croyais, jusqu’à maintenant.

    (« J’ai été ». OMG. On pourrait écrire ça, sur ma pierre tombale, tiens ! OK, non, ce n’est peut-être pas une bonne idée. Je crois vraiment que l’été va devenir la saison que je déteste le plus, si ça continue comme ça. J’exagère, quand même. Respire Florence, respire.)

    Je n’en peux plus… Toute cette douleur qui me traverse le corps est insupportable. Je ne suis plus capable de le regarder. Juste à cause de ce petit mot. « Été ». Trois lettres qui brisent un cœur en une fraction de seconde.

    Je dévale donc la colline et m’assois au pied d’un arbre, en laissant Evan là, et, pour la première fois, il ne m’a pas suivie. J’ai besoin d’air et d’espace pour réfléchir, même si je sais que ça ne va pas mener à grand-chose. Je veux juste, disons, réussir à encaisser la nouvelle.

    (Bon, je me suis peut-être trompée sur le fait qu’Evan ne m’a pas suivie, car il est arrivé quelques secondes plus tard.)

    (Ce que j’aurais pu envisager de dire : Eille, wow ! Méchant cadeau ! Je suis émue ! C’est dommage que ça soit pas ma fête !)

    Évidemment, vu la situation, voici ce que j’ai réellement dit :

    Et je suis partie en courant, pleurant, sans prendre la moindre seconde pour écouter le reste de sa phrase, en espérant que cette fois, il ne me suive pas.

    18 h 04

    Après avoir traversé le petit champ entre la colline et la rue, je n’avais qu’à longer le trottoir sur quelques mètres, traverser la rue et tourner à droite pour aller chez moi, puis à gauche, chez Annabelle. (OMG, je me sens comme un GPS !) Comme c’est beaucoup trop simple comme tâche, marcher et traverser des rues, il a fallu que je me tourne une cheville dans une crevasse de trottoir… (Bravo championne !)

    Une dame, que j’estime avoir la fin cinquantaine, s’approche de moi et me lance :

    — Êtes-vous correcte, mademoiselle ? J’ai vu votre chute et je me demandais comment vous alliez.

    Et, évidemment, Evan est arrivé à ce moment précis…

    (Là, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase… c’est trop. Vraiment trop. Je ne suis plus capable. À chaque fois que je le vois, toutes ces émotions impossibles à décrire surgissent.)

    (Ouais, bon. J’avoue que je ne sais pas vraiment pourquoi j’ai dit ça…)

    Un seul regard a suffi pour qu’il comprenne que ce n’était pas le bon moment, et il est parti.

    La vieille dame m’a finalement aidée à marcher, en m’accompagnant jusque chez Annabelle, et en me racontant toutes ses histoires d’amour de jeune fille, en supposant que ça m’intéressait et que cela pourrait m’aider. Bref, je suis allée chez Annabelle, car je sentais le besoin de lui parler et de me changer les idées.

    18 h 19

    Je crois que c’est la première fois que je suis aussi motivée pour faire un devoir !

    Mon téléphone vibre. Je l’avais pourtant mis en mode silencieux.

    Il suffit d’une lettre, pour que je sache de qui vient le message. Evan. Mon cœur commence à battre, et j’ai de la difficulté à respirer. Je lui avais dit de me laisser tranquille !

    Evan :

    Hey…

    Moi :

    Salut…

    Qu’est-ce qu’il y a encore ?!

    Evan :

    Écoute, mon seul but dans tout ça, c de pas te faire de mal. G fait tout ça pour pas te faire de peine. Encore une fois, je sais, tu penses probablement que chu un psychopathe et que chu fou, mais js que c la bonne décision à prendre.

    Moi :

    Premièrement, psychopathe et fou c pas mal la même affaire, et oui, c ce que je pense. Deuxièmement, je comprends, mais tu penses pas que dans tout ça, c à toi que ça fait le plus mal ? Je veux dire, je suis dsl de

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