Bûcheron Grincheux, HIDEAWAY DE LAGUNE: Hideaway at the Lagoon (French), #1

Par Elsie James

Elle se cache de son passé. Il protège son avenir. Bienvenue à Lumberjack Lagoon. 

homme grincheux, femme aux courbes ensoleillées, bûcheron protecteur, amour de famille retrouvée 

La cachette de la lagune : Livre 1 

Ariella 

Il y a quelques semaines, je n'avais jamais entendu parler de Lumberjack Lagoon. Mais aujourd'hui, d'une manière ou d'une autre, c'est ma maison. Ou du moins, c'est l'endroit où je me cache jusqu'à ce que les choses se calment. Abandonner ma vie à Findlay ne faisait pas partie de mes plans, mais je ferais n'importe quoi pour garder mes sœurs en sécurité, même si cela signifie que mes livres sont mes seuls amis. 

Quand un bûcheron grincheux met tout en jeu pour moi, il tourne une nouvelle page de mon histoire. 

Kaleb est beau et protecteur.

Mais puis-je lui faire croire que je n'ai pas besoin d'être sauvée ? 

 

Hideaway at the Lagoon & Lisez-les tous :

• Le bûcheron grincheux Hideaway de Lagune
• Faire semblant avec le bûcheron Hideaway de Lagune
• Le bûcheron des vibrations de papa Hideaway de Lagune 
• Protégé par le bûcheron Hideaway de Lagune 
• Captivé par le bûcheron Hideaway de Lagune

 

Lisez cette série si vous aimez les histoires d'amour courtes se déroulant dans de charmantes villes américaines. Chaque livre peut être lu seul, mais ils sont bien meilleurs ensemble ! Comme toujours, cette série est sûre, sans cliffhanger ni tricher. Elle promet des scènes torrides et des héros bûcherons robustes, ainsi que la garantie d'un bonheur éternel.

 

• Langue: Français
• Éditeur: Elsie James
• Date de sortie: 9 avr. 2025
• ISBN: 9798227567475

Aperçu du livre

PROLOGUE : ARIELLA ASTOR

Deux semaines plus tôt

Tant de premières fois en si peu de temps me nouent l'estomac tandis que le camion du vieil homme cahote et bondit sur la route forestière. Je n'avais même jamais entendu parler de Lumberjack Lagoon il y a quelques semaines, et maintenant je suis ici.

Je n'aurais jamais pensé être suffisamment désespérée pour accepter un trajet d'un vieil homme inconnu, surtout pas un qui s'appelle Hank Hemlock. Ce type crie « tueur en série de petite ville » à pleins poumons. Je n'aurais jamais pensé vivre dans une minuscule bourgade à des milliers de kilomètres de tout ce que j'ai jamais connu. Et je n'aurais très certainement jamais imaginé acheter une maison avec un chèque de banque... Une maison. Ma maison. Si l'on peut appeler ainsi cette carcasse de chalet abandonné en forme de A.

Le Vieux Hemlock fronce les sourcils derrière le volant. Son visage est ridé et usé par le temps. Ses yeux portent des rides permanentes de plissement qui me font penser qu'il a passé des années à travailler dehors. Je n'imagine pas que le botox soit très populaire par ici, mais quand même. Les coins de sa bouche sont tirés vers le bas en une moue perpétuelle. Dans l'ensemble, ce n'est pas très engageant. Mais je ne suis pas vraiment en position de juger, surtout pas aujourd'hui.

Il ne fait aucun doute que M. Hemlock dégage des vibrations inconfortables. Mais il a eu la gentillesse de me prendre à la gare et de me conduire jusqu'ici sans me tuer ni faire aucune des choses glauques qu'on voit aux informations. Bien sûr, il n'est pas très bavard, ce qui n'arrange pas son cas. En fait, l'homme n'a pas prononcé un seul mot depuis que nous avons commencé à rouler.

Dans le silence, je pense à mes sœurs et mon cœur s'alourdit. Je me demande si elles ont découvert que je suis partie. J'imagine que Nadia sera la première à s'en rendre compte. Elle a toujours été la plus responsable, après moi, bien sûr. Elle fera son devoir, appellera partout, et contactera mon ancien employeur. Mais elle ne trouvera aucun indice avant de vérifier sa bibliothèque.

J'espère qu'elle vérifiera la bibliothèque.

Quand elle sera sûre d'avoir raison, Nadia appellera les jumelles. Impossible de prédire comment Eloise et Roslyn réagiront. Je suis sûre que ce sera difficile, mais elles finiront par passer à autre chose. Quand suffisamment de temps se sera écoulé et que ce sera sans danger, je reprendrai contact avec elles. Ce n'est pas pour toujours, mais c'est ma seule option pour l'instant.

Je regarde par la fenêtre le chemin sinueux bordé d'arbres indistincts qui s'étend devant nous. Mon compagnon de route est toujours officiellement occupé à grogner contre les nids-de-poule et mon esprit s'évade à nouveau. Cette fois, je pense à... lui. Pas au vieil homme, mais au lui effrayant et dangereux qui a causé ce cauchemar en premier lieu, Doss Blakely et le club de motards Red Dirt Brothers.

Que fera Doss quand il comprendra que je ne lui appartiens plus ? Pour commencer, il essaiera de me retrouver. Je l'ai appris à mes dépens la dernière fois que j'ai tenté de le quitter. Mais cette fois, c'est différent. Il n'y parviendra pas, pas là où je suis. Pas avec la façon dont j'ai disparu sans laisser de trace. Même quand lui ou ses Red Dirt Brothers interrogeront mes sœurs, elles n'auront rien à lui dire. Si je reste cachée assez longtemps, il passera à autre chose et je serai enfin libre.

Une énorme bosse sur la route envoie mon corps voler du siège. Quand j'atterris, l'intérieur du camion dégage une nouvelle vague de renfermé. C'est une odeur écœurante composée d'un mélange de sueur et de vieux cuir. J'entrouvre ma fenêtre et avale l'air frais de la montagne.

L'absurdité de ma situation m'arrache un rire sans joie. Cette fois, j'ai vraiment fait fort. Si les filles de l'Académie Lady Katherine pouvaient me voir maintenant. Elles ne croiraient jamais qu'Ariella Astor est assise à l'avant d'un vieux camion rouillé avec un bûcheron silencieux mais d'une certaine façon agressif au volant, fuyant un gang de motards. J'ai du mal à le croire moi-même.

Mais dix minutes et trois virages plus tard, il ne reste plus de temps pour réfléchir. Le camion s'arrête brusquement et il n'y a plus rien d'autre que la réalité de ma nouvelle vie.

Le vieil homme tend sa main. Au début, je m'apprête à lui serrer la main. Mais cela fait se froncer ses sourcils broussailleux. Je réalise alors que c'est le chèque de banque qu'il attend et je le lui tends. Toutes mes économies disparaissent. Comme ça.

J'essaie de sourire, mais le regard renfrogné du vieux Hemlock ne bouge pas.

— Merci encore de m'avoir prise en stop. Je suis sûre que vous ne vous attendiez pas à un trajet de plusieurs heures depuis la gare dans le cadre de la vente de votre chalet.

Il laisse échapper un ricanement inquiétant.

— Je ne l'ai pas fait pour vous. Je voulais juste me débarrasser du chalet. C'est un vrai morceau de travail. Il m'a coûté une fortune au fil des ans, un véritable gouffre financier. Je serai content de le voir partir.

Sa voix est rauque et me fait frissonner.

Je m'éclaircis la gorge.

— Parfait, quelle... brillante description de l'endroit dans lequel je viens d'investir chaque centime que je possède.

Je m'interromps, soufflant profondément et tambourinant des doigts sur la poignée de la portière.

Peut-être que ce ne sera pas un joyau caché. Mais c'est acceptable car, en vérité, je n'ai jamais cherché un foyer. Je cherchais un endroit où me cacher. À en juger par la façon dont je me suis déjà perdue dans les arbres sinueux qui nous entourent, je pense que cet endroit fera parfaitement l'affaire.

Je descends du camion et M. Hemlock me tend une clé unique. Il décharge le peu que j'ai apporté au bout de l'allée en gravier en quelques minutes. De là, il