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De l'ombre à la ruine
De l'ombre à la ruine
De l'ombre à la ruine
Livre électronique88 pages1 heure

De l'ombre à la ruine

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À propos de ce livre électronique

"Une belle gueule, magnifiée par ma dépendance affective, quelques mots doux, et hop, t'es piégée comme une conne. Et le plus dingue ? Même en plein tourbillon, j'ai dû me pincer pour y croire. Un puits sans fond. La mythomanie elle-même était choquée."

"De l'ombre à la ruine" n'est pas une histoire d'amour. C'est le récit brut d'une rencontre avec un manipulateur pathologique, entre mensonges aussi gros que son crâne d'œuf et ego surdimensionné, avec en bonus une illuminée en quête de son grand rôle. Une descente aux enfers difficile à raconter sans passer pour la folle du bus, où flatteries, menaces et humiliations se disputent la palme de la crasse – jusqu'au jour où la proie devient chasseuse et où les chasseurs apprennent à trembler.

Inspirée de faits réels, cette première nouvelle d'Éris Varnier mêle cynisme brut et résilience, dévoilant des monstres cachés en pleine lumière. Une histoire qui n'appartient pas encore au passé, et dont les répercussions sont toujours bien réelles. Et parce qu'il vaut mieux prévenir que guérir, un mini-guide de survie pour démasquer les tocards, écrit à partir de ses pires erreurs, accompagne ce récit, véritable plongée sans filtre dans l'engrenage des relations toxiques.

Avertissement : Thèmes matures (harcèlement obsessionnel, manipulation, mythomanie délirante, langage vulgaire, mention de chantage impliquant une photo intime qui ferait rougir un compte OnlyFans).

LangueFrançais
ÉditeurÉris Varnier
Date de sortie22 mars 2025
ISBN9798230129509
De l'ombre à la ruine
Auteur

Éris Varnier

Éris Varnier écrit comme on se reconstruit : avec lucidité, colère, tendresse et sarcasme. Son premier roman, De l'ombre à la ruine, s'inspire de faits réels et plonge au cœur des mécanismes de l'emprise et du harcèlement, sans fard ni détour. Entre les lignes, on devine une voix révoltée, une plume libre et une envie viscérale de redonner la parole à celles qu'on a trop souvent fait taire.

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    De l'ombre à la ruine - Éris Varnier

    De l'ombre à la ruine

    Éris Varnier

    Published by Éris Varnier, 2025.

    This is a work of fiction. Similarities to real people, places, or events are entirely coincidental.

    DE L'OMBRE À LA RUINE

    First edition. March 22, 2025.

    Copyright © 2025 Éris Varnier.

    Written by Éris Varnier.

    DE L’OMBRE A LA RUINE

    Eris Varnier

    © Éris Varnier, 2025. Tous droits réservés. Toute reproduction,

    même partielle, est interdite sans autorisation de l’auteur.

    Contenu

    Prologue : prélude à un naufrage volontaire

    Chapitre 1 : Swipe droit sur l’apocalypse

    Chapitre 2 : Ma couleur préférée ? Rouge, comme dans « Red flag »

    Chapitre 3 : L'Engrenage

    Chapitre 4 : Le Théâtre de l’absurde

    Chapitre 5 : L’Ascenseur émotionnel version grand huit déglingué

    Chapitre 6 : Le harceleur sentimental

    Chapitre 7 : Chantage, mode d’emploi

    Chapitre 8 : Quand la proie devient le chasseur

    Chapitre 9 : Le point de rupture

    Chapitre 10 : Le silence après la tempête

    Chapitre 11 : Apprendre à exister autrement

    Chapitre 12 : Plus jamais spectatrice

    Épilogue : Les cicatrices et les armes

    Mini Guide de Survie

    Ce livre est une œuvre de fiction inspirée de faits réels. Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait évidemment une pure coïncidence...à moins qu’elles ne se reconnaissent, mais dans ce cas, ce n’est pas mon problème. Les événements ont été romancés, triturés et sacrément allégés – parce que même si ça vous semble énorme, la réalité était tellement hors sol que j’ai dû couper dans le grand n’importe quoi et l’enterrer sous six pieds de sarcasme, question de survie littéraire. Si malgré tout, certains y voient un miroir…il est peut-être temps de se poser des questions.  

    Prologue : prélude à un naufrage volontaire

    On m’a toujours dit que la vie imite l’art. Sauf qu’en vrai, elle plagie les pires épisodes des séries Z. Ceux qu’on regarde en rognant ses ongles d’ennui, en se disant Personne ne serait assez con pour tomber dans ce piège. Moi, si.

    Quand j’avais six ans, je regardais La Belle et la Bête en boucle. Je trouvais fascinant que l’amour puisse transformer un monstre en prince. J’aurais peut-être dû me méfier du message. On ne m’avait pas prévenue que, dans la vraie vie, la Bête ne se transforme pas. Elle apprend juste à mieux cacher ses crocs sous un sourire.

    Tout a commencé par un cliché. Le genre de cliché qui sent le popcorn brûlé et le désespoir de fin de mois : une appli de rencontre, un pseudo-entrepreneur passionné de développement personnel (traduction : narcissique sous Prozac avec un abonnement premium à l’auto-illusion), et moi, version 2.0 de la meuf qui croit encore aux contes de fées.

    Lui : un sourire de dentifrice discount, des discours copiés-collés de blogs pick-up artist, l’ego d’un winner et le QI d’un poteau frontière. Moi : une playlist Spotify peuplée de girl power, un compte bancaire aussi vide que mon jugement, et cette fichue tendance à confondre red flag et drapeau olympique. Il alignait les punchlines comme s’il répétait un TED Talk devant un miroir, moi j’opinais du bonnet en me convainquant qu’il devait être un génie incompris. Au début, c’était presque mignon. Un match Tinder, deux mojitos, trois mensonges éhontés. Il m’appelait mon âme sœur en regardant par-dessus mon épaule les filles qui passaient. Je trouvais ça romantique.

    Puis le décor a commencé à craquer. Des détails qui clochaient – son appart qui n’existait pas, ses voyages d’affaires qui sentaient le canapé chez maman. Un téléphone qui vibrait toujours face cachée, une mémoire trouée d’excuses foireuses. Il jonglait avec les versions comme un prestidigitateur en after, et moi, j’applaudissais. Il est juste un peu mystérieux, je me disais. Comme si James Bond était connu pour oublier son code de carte bleue et envoyer des messages bourrés à son ex.

    Les silences sont devenus plus longs, les justifications plus courtes. Une lente descente aux enfers, enrobée de mais non, c’est normal et de tout le monde a ses secrets. J’ai commencé à douter de ma propre mémoire, de mon propre instinct. Le gaslighting, c’est comme le monoxyde de carbone : invisible, inodore, mais ça finit par te tuer. Le jour où j’ai compris que j’étais tombée non pas dans une love story, mais dans un thriller psychologique low-cost – avec lui en réalisateur mégalo, et moi en victime surexposée –, il était déjà trop tard.

    Ce livre est ce qui reste quand on a fini de rire jaune. Un manuel de survie écrit à la lueur des notifications toxiques, entre deux crises d’angoisse et trois bouteilles de vin cheap. J’ai changé les noms. Enfin, j’aurais pu. Mais contrairement à eux, j’ai encore une once de décence alors j’ai fait encore mieux : je n’en ai donné aucun. Pas pour leur faire une faveur, mais parce que l’odeur de pourriture qu’ils ont laissée dans leur sillage suffit à les reconnaître. Prenez place. Attachez vos ceintures. Et surtout, ne croyez pas un mot de ce qu’ils vont vous dire.

    Chapitre 1 : Swipe droit sur l’apocalypse

    Tout a commencé par un hasard qui, avec le recul, n’en était pas un. Une application de rencontre. Oui, aussi cliché que cela puisse paraître. Je m’étais laissée convaincre par une amie que ça ne coûtait rien d’essayer. J’aurais dû me rappeler que cette phrase est souvent suivie de désastres mémorables. Elle aurait dû être suivie d’une clause de non-responsabilité et d’un test psychologique, mais bon, trop tard.

    Si j’avais su ce que je

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