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L'homme parfait est un con !: ou Petit traité à l’usage des femmes qui espèrent encore…
L'homme parfait est un con !: ou Petit traité à l’usage des femmes qui espèrent encore…
L'homme parfait est un con !: ou Petit traité à l’usage des femmes qui espèrent encore…
Livre électronique168 pages2 heures

L'homme parfait est un con !: ou Petit traité à l’usage des femmes qui espèrent encore…

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À propos de ce livre électronique

Elles se rencontrent régulièrement dans un petit café « branché » pour débriefer sur leurs amours… Ah leurs amours ! Des relations amoureuses, somme toutes banales de femmes de plus de quarante ans, divorcées, expérimentées mais avec un cœur de midinettes, toujours en quête d’amour absolu. Ces « Bovary du XXIe siècle », à l’instar de bon nombre de femmes actuelles, doivent s’adapter au monde des nouvelles technologies. Les SMS, les courriels, les ordinateurs et téléphones portables font désormais partie de la romance !
LangueFrançais
Date de sortie20 juin 2024
ISBN9782312144719
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    Aperçu du livre

    L'homme parfait est un con ! - Lily Taix

    cover.jpg

    L’homme parfait est un con !

    Lily Taix

    L’homme parfait est un con !

    ou

    Petit traité à l’usage des femmes

    qui espèrent encore…

    LES ÉDITIONS DU NET

    126, rue du Landy 93400 St Ouen

    © Les Éditions du Net, 2024

    ISBN : 978-2-312-14471-9

    Avertissement

    Toute ressemblance avec des individus de sexe masculin ou féminin voire autre, ayant existé ou existant toujours et sévissant encore n’est ni pure coïncidence, ni fortuite, ni accidentelle, ni pas faite exprès, ni le fruit du hasard, ni la faute à pas de chance… Et, si certains, « parmi les gros méchants » qui traversent ce roman, se reconnaissent, c’est normal, c’est volontaire et c’est surtout bien fait !

    Remerciements

    A mes amies et amis pour la confiance accordée à travers leurs confidences… Merci aussi de m’avoir encouragée à les publier

    A mes enfants chéris ! Ah si seulement l’expérience des autres pouvait les éclairer un peu sur la nature humaine et les guider dans leurs choix de vie…

    Avant-propos

    Meggie, Laetizia, Véro, Line, Françoise, Amandine, Joée, Sonia, et les autres ont commencé à se fréquenter un peu après leurs divorces respectifs. Des femmes seules, libres…

    C’est Sonia qui en a eu l’idée…

    « Afin de ne pas nous perdre de vue, quoi qu’il arrive, rendez-vous est fixé dans un troquet : "Le fût d’Olivier". Même si la vie, l’amour, des aventures ponctuelles nous éloignent pendant quelques temps, nous pourrons toujours venir le dimanche dans ce bar. Toutes les copines croisées au hasard de nos vies respectives y seront les bienvenues. Ainsi, un réseau d’amitié sera toujours constitué par un noyau fluctuant mais solide… Pas de jugement entre nous, aucun reproche, aucune contrainte ! Parle, se confie aux autres celle qui le désire quand elle en a envie ! C’est aussi simple que cela ! »

    C’est à partir de cette idée spontanée et un peu farfelue qu’une chaîne d’amitié est née. Depuis deux ou trois ans, elles ont coutume de se rencontrer le dimanche soir « Au fût d’Olivier », un café « branché » de leur petite ville et de débriefer sur leurs amours…

    Ah leurs amours… Des histoires actuelles, extrêmement contemporaines. Des relations amoureuses, somme toutes banales de femmes de plus de quarante ans, divorcées, expérimentées mais avec un cœur de midinettes, toujours en quête d’amour absolu.

    Ces « Bovary du XXIe siècle », à l’instar de bon nombre de femmes actuelles, doivent s’adapter au monde des nouvelles technologies. Les SMS, les courriels, les ordinateurs et téléphones portables font désormais partie de la romance !

    Il s’agit d’un véritable phénomène de société avec ses avantages et les effets pervers qui en découlent…

    Désormais, les partenaires se multiplient, les relations amoureuses sont faciles, vont de plus en plus vite, s’accumulent, s’accélèrent.

    Des hommes de plus en plus dérangés, « tordus », voire pervers sont à l’affût et croisent la route de ces femmes en mal d’amour, prêtes à tout pour en glaner quelques miettes.

    Nos amis sont attablés et c’est Meggie qui ouvre le bal :

    « Il était une fois… »

    I. « Moi, c’est pas pareil ! »

     « Vous dansez ?

     Volontiers

     Vous venez souvent ici ?

    – Non, c’est la première fois. Il y a des siècles que je n’avais pas mis les pieds dans une boîte de nuit.

    C’est pathétique !

    – De ne plus être sortie en boîte ? Moi, je ne trouve pas, j’étais très heureuse comme ça avant mon divorce !

    – Non, vous ne m’avez pas compris : ce qui est pathétique, ce sont tous ces célibataires à l’affût de sexe. Non mais regardez-les… On dirait les loups des « Tex Avery… »

    – Pourquoi ? Pas vous ? Vous ne faites pas partie du lot ?

    – Non moi, ce n’est pas pareil ! Je me suis laissé entraîner par mes copains qui trouvent qu’il y a bien trop longtemps que je suis seul ! Ils insistent depuis plusieurs mois, et j’ai voulu voir. C’est tout à fait ce que je craignais ! Pathétique, vous dis-je !

    – Vous êtes divorcé peut-être ? Depuis longtemps ?

    – Cinq ans et mes amis disent qu’il est temps que je « refasse ma vie. »

    – Je trouve cette expression complètement nulle et inadaptée ! Comme si on faisait, défaisait et refaisait sa vie…

    – Vous n’avez pas tort mais c’est pourtant l’expression appropriée.

    – Vous vous appelez comment ?

    – Frank. Et vous ?

    – Meggie.

    – C’est un diminutif de Marguerite.

    – Non, c’est Meggie tout simplement

    – Vous savez Meggie, je vous observais tout à l’heure depuis le bar et vous, tout comme moi d’ailleurs, tranchez dans ce décor ! Vous n’avez rien à voir avec toute cette faune ! On décèle en vous de la classe, de l’intelligence et on se demande franchement pourquoi vous venez vous perdre ici.

    – Eh bien, c’est comme vous. Je suis divorcée et je ne sais pas trop où aller pour faire des rencontres… Des vieux réflexes de mon adolescence qui remontent à la surface… En boîte, on voit du monde, on fait des connaissances…

    – Et vous croyez franchement que vous rencontrerez l’homme de votre vie ici ? Il n’y a que des paumés !

    – Oui, vous n’avez pas tort. Objectivement, même lorsque j’étais très jeune, je n’ai jamais rencontré de « mec » bien dans ce type d’endroit… Mais qu’aurais-je fait de ma soirée. Seule à la maison avec un bouquin ? J’ai suivi mes copines. Même si je ne fais pas de rencontres, ce n’est pas grave, je danse, je vois du monde, je profite de mes amies, je me défoule. Quant à rencontrer ce que vous appelez « l’homme de ma vie »…

    – Je pense qu’il vaut mieux prendre un bon bouquin comme vous dites. Si je ne vous avais pas rencontrée, j’aurais franchement gâché ma soirée ! Une femme comme vous ici, cela ne doit arriver qu’une fois tous les ans ! C’est vraiment un concours de circonstances que nous soyons venus là ce soir tous les deux !

    – Eh bien, votre soirée ne sera donc pas si « gâchée » !

    – Vous ne voulez pas venir prendre un verre avec moi dans un endroit plus calme.

    – C’est très gentil à vous mais je ne suis pas venue seule. Je suis accompagnée par trois amies et c’est moi qui dois, en plus, les raccompagner chez elles. Nous sommes venues à quatre dans ma voiture.

    – Vous habitez loin ?

    – Saint-Nazaire. Il faut compter une heure de route environ.

    – Et vous faites quoi dans la vie, jolie Meggie ?

    – Je dirige une petite entreprise et vous ?

    – Je suis médecin au CHU de Nantes. La série de slow est déjà terminée. Je n’ai pas vu le temps passer en votre compagnie. Accepteriez-vous de prendre un verre à notre table. Je ne veux pas vous laisser vous envoler. Je ne plaisante pas. Je ne m’attendais pas à rencontrer une aussi belle personne que vous ici…

    – Vous y allez un peu vite… Vous ne savez rien de moi !

    – Ça se voit. Ça saute aux yeux ! Vous êtes tellement différente et je sais aussi pour vous avoir parlé que vous êtes aussi belle à l’intérieur qu’à l’extérieur… Un whisky ?

    – Non, jamais d’alcool…

    – Jamais, jamais ?

    – Non, jamais. Je préfère un jus de fruits.

    – Et si je vous offrais… du champagne, vous diriez oui ?

    – Non merci, ni champagne, ni autre boisson alcoolisée.

    – Je ne réussirai donc pas à vous faire tourner la tête ?

    – S’il faut des artifices pour s’amuser… Je n’ai pas besoin de cela pour apprécier les bonnes choses

    – Je suis une… chose ?

    – Non, je ne me permettrais pas… Mais vous avez de la répartie !

    – Je plaisante, bien évidemment.

    – Lol, diraient les « d’jeuns » !

    Frank, « Frankie » comme le surnomment ses amis, est un bel homme. Grand, brun, de jolis traits, de beaux yeux rieurs et un sourire ravageur. Il a de l’humour, semble prévenant, s’exprime avec aisance et il est vrai qu’il sort de l’ordinaire. Il dénote un peu dans le décor…

    Mes copines diraient qu’il est louche qu’un tel homme soit encore célibataire… Il doit cacher une tare…

    D’ailleurs à propos de mes copines, Marie et Claudine m’adressent des clins d’œil complices et entendus dès que nos regards se croisent… Marie-Pierre, selon son habitude, a pris son air renfrogné et boude toute seule dans son coin. Elle éprouve toujours des difficultés à dissimuler sa jalousie chronique ! Marie ne va pas tarder à la « chambrer » !

    Mon beau docteur a passé son bras autour de mes épaules. Nous parlons de tout et de rien pendant que ses amis ont rejoint la piste de danse où ils se déchaînent sur des rythmes endiablés. La musique est un peu forte et je ne n’entends pas tout ce que me dit Frank qui s’est lancé dans le récit de sa vie. Je n’hésite pas à l’interrompre pour lui demander de répéter.

    Nous bavardons, bavardons… Nous venons de trouver une autre passion commune : le triathlon ! Nous parlons compétitions, plans d’entraînements, connaissances communes, courses au cours desquelles nous nous sommes vraisemblablement croisés ! Nous sommes tous deux emballés !

    – « Ma future compagne sera une sportive ou ne sera pas ! » m’explique Frank.

    En effet, son ex-épouse, tout comme sa dernière petite amie, n’ont jamais supporté de le partager avec le sport ! Que de rancœur accumulée, de reproches, de disputes ou de conflits !

    Soudain, sans préavis aucun, Frankie me prend la main et m’emmène sur la piste de danse pour attaquer une série de rock ! Et en plus, il sait danser ! Quel Homme ! J’adore ! Nous évoluons merveilleusement bien ensemble sur la piste ! Nous sommes dans le tempo et nos corps s’accordent immédiatement ! Il me le fait remarquer entre deux passes.

    La musique ralentit pour embrayer sur la deuxième série de slows de la soirée.

    Mon beau prince charmant me serre un peu plus fort dans ses bras puissants et m’embrasse avec fougue ! Waouuuuuu ! Quel baiser de feu !

    Puis, puis… Je ne maîtrise plus rien ! Je me laisse envoûter par la musique, par ses belles paroles enivrantes, par ses baisers doux et humides, par ses mains douces et fortes, par ses tendres caresses… Je suis hypnotisée par son regard intense…

    Je suis replongée quinze ou vingt ans en arrière… Je suis une adolescente sur une piste de danse, sans pudeur aucune…

    Il me demande à nouveau de m’éclipser discrètement avec lui ! J’en meurs d’envie mais je ne peux pas demander aux copines de rentrer à pied tout de même !

    Mon amie Marie a cerné le problème bien avant moi et l’a, comme toujours devancé !

    Elle s’approche de moi et me propose de lui prêter ma voiture afin de raccompagner toute notre petite troupe. Elle regarde sévèrement mon nouvel amoureux :

    « Tu ramèneras Meggie demain ! Attention, tu ne la plantes pas sinon, c’est à moi que tu auras affaire ! Compris ? Là, je ne plaisante pas. » Dit-elle en éclatant de rire.

    Le marché est scellé. Je confie les clés de mon carrosse à Marie. Frankie et moi nous nous esquivons.

    Il me tient la porte de sa BMW noire et me conduit dans une superbe villa à l’extérieur de Nantes.

    Sa baraque est absolument magnifique et décorée avec goût. Baraque, façon de parler ! Il s’agit plus exactement du château du Prince Charmant en personne ! Tout respire le luxe et la finesse. Il me fait faire le tour du propriétaire et me relate l’histoire de chaque tableau, de chaque objet ! Je vis un film, un conte de fée.

    Nous continuons à échanger sur des sujets divers et variés. Nous sommes agréablement surpris de nous découvrir encore des points communs.

    – « Dire que j’ai failli décliner l’invitation de mes copains. J’avais vraiment des idées toutes faites sur les boîtes de nuit et sur le type de filles qui y traînent. Je dois reconnaître que j’avais tort ! »

    Il me propose une coupe de champagne. Je me laisse finalement tenter.

    Le reste de la nuit est torride cela va sans dire ! Il est doux, délicat attentionné et me fait merveilleusement bien l’amour.

    Au petit matin ou plutôt vers 11 heures du matin, il vient me réveiller avec un café chaud et des petits croissants :

    – « Allez Princesse, je ne veux pas te mettre dehors mais je dois te raccompagner car j’ai un repas de famille avec mes parents ! Les 81 ans de ma mère… Je ne

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