Quand le soleil se lève ( L'héritage du monde antique )

Par Mowafak Saqr

Lorsque le pays fut divisé en deux royaumes ennemis, le Royaume de Lumière et le Royaume des Ténèbres, la guerre était inévitable. Jadis, la cupidité poussa les humains à exploiter l'héritage du monde antique, une force invincible, ensevelie par les guerres, mais jamais oubliée. Une fois les feux éteints, de nouvelles blessures apparurent… celles de la trahison et de la cupidité.

Mais ce n'est pas seulement une histoire de guerre et d'épées. C'est une histoire de perte, de sacrifice et de trahison qui attise les flammes de la vengeance. La lumière pourra-t-elle à nouveau briller dans un monde où les ténèbres s'installent sans relâche ?

Préparez-vous à pénétrer dans un monde déchiré par les batailles, protégé par des légendes et peuplé de monstres. Un monde où un héros s'élève pour réécrire l'histoire, où la lumière et les ténèbres s'affrontent… et où, au lever du soleil, l'histoire commence.

• Langue: Français
• Éditeur: Mowafak Saqr
• Date de sortie: 16 mars 2025
• ISBN: 9798230252351

Mowafak Saqr

"Ever since I was young, I've been captivated by the power of stories—the way they transport us to new worlds, introduce us to unforgettable characters, and make us feel emotions we never thought possible. Growing up, I found myself drawn to epic tales of heroism, betrayal, and redemption, the kind that stay with you long after you turn the last page. "When the Sun Rises" is my first novel, a journey that started as a dream and turned into a reality through passion, dedication, and countless late nights of writing. It's a story of light and darkness, honor and sacrifice, inspired by the timeless legends that shaped our world. More than just a book, it's an invitation—to step into a realm where every battle has a purpose, and every character carries a piece of our own struggles and hopes. At the heart of it all, I'm just like you—a reader who loves getting lost in a great story. And now, I hope to share one with you.

Aperçu du livre

​Dévouement

À tous ceux qui croient en l'espoir même dans les moments les plus sombres... À ceux qui n'ont jamais abandonné malgré la cruauté du monde, Et qui ont fait de leur brisure le carburant de leurs rêves...

À ma mère, mon père, ma femme, mes fils, mes frères, ma famille... Et à tous ceux qui laissent une marque inoubliable dans nos cœurs.

Cette épopée est pour vous... vous êtes le phare de ce monde..

​Merci et appréciation

Cette histoire est le fruit d'une longue passion et d'une grande créativité, et il ne fait aucun doute que des moments d'amitié et d'inspiration durant l'écriture ont rendu cette épopée possible.

​Droits d'auteur

Tous droits réservés à l'auteur. Aucune partie de cette œuvre ne peut être publiée ou reproduite sans l'autorisation écrite de l'auteur.

Images générées par l'IA utilisées. (DALL E) sous la licence disponible.

Conception de la couverture par : Saeed Mohammed

Cette histoire se déroule dans un monde purement imaginaire, où les forces du bien et du mal s'affrontent dans des royaumes mythiques qui n'ont aucun lien avec la réalité.

Lorsque le pays fut divisé en deux royaumes ennemis, le Royaume de Lumière et le Royaume des Ténèbres, la guerre était inévitable. Jadis, la cupidité poussa les humains à exploiter l'héritage du monde antique, une force invincible, ensevelie par les guerres, mais jamais oubliée. Une fois les feux éteints, de nouvelles blessures apparurent... celles de la trahison et de la cupidité.

Mais ce n'est pas seulement une histoire de guerre et d'épées. C'est une histoire de perte, de sacrifice et de trahison qui attise les flammes de la vengeance. La lumière pourra-t-elle à nouveau briller dans un monde où les ténèbres s'installent sans relâche ?

Préparez-vous à pénétrer dans un monde déchiré par les batailles, protégé par des légendes et peuplé de monstres. Un monde où un héros s'élève pour réécrire l'histoire, où la lumière et les ténèbres s'affrontent... et où, au lever du soleil, l'histoire commence.

Bataille de la Gloire

Vœu de guerre

Aux abords de la vaste plaine dorée, l'armée de lumière se dressait telle une muraille imprenable : des rangs serrés de soldats, des bannières rouges flottant comme des langues de feu sous le soleil brûlant de midi. Des chevaux sauvages frappaient le sol du pied, comme s'ils s'apprêtaient à déchirer le silence du ciel de leurs hennissements retentissants.

Assis sur son cheval d'ébène, Sultan Al-Zafer scrute l'horizon avec ses yeux perçants, tel un aigle aux aguets. Son armure dorée scintille au soleil, tel un second soleil illuminant le champ de bataille, et son épée brodée de motifs magiques est suspendue à ses côtés, attendant le moment du combat.

D'une voix aussi forte que les montagnes, le sultan s'adressa à son armée :

Ô enfants de lumière ! C'est la terre de vos pères et de vos grands-pères, et les envahisseurs ne la fouleront pas, sauf sur nos corps. Prouvez au monde aujourd'hui que le pouvoir de la lumière est invincible.

Les cris des soldats s'élevèrent comme le rugissement des lions, déchirant le silence du désert :

« Gloire à la lumière ! Mort aux ennemis ! »

Le commandant Hossam s'avança, vêtu de sa lourde armure argentée, témoignage de son héroïsme lors des batailles précédentes, et un sourire confiant illuminant son visage. Il dit, s'adressant au sultan :

« Mon Seigneur, si les Guerriers Noirs avaient une once de bon sens, ils sauraient que se tenir devant nous n'est pas du courage, mais un suicide certain.

Le Sultan sourit légèrement et répondit :

« Ô Hossam, parfois la bêtise aveugle l'ennemi face au danger. Mais aujourd'hui, nous allons lui rappeler pourquoi cette armée a été appelée l'armée victorieuse. »

Déluge de ténèbres

Au loin, là où l'horizon rencontre le désert, l'avant-garde de l'Armée des Ténèbres commença à apparaître. Ils avançaient comme un flot noir et rugissant, leurs bannières sombres annonçant la dévastation et la destruction. La terre tremblait sous leurs pieds comme si elle respirait difficilement, sous le poids de leurs chevaux et de leurs bêtes blindées, tandis que de féroces tigres aux ailes de cuir tournoyaient au-dessus d'eux, projetant leurs ombres terrifiantes sur le champ de bataille.

Les tambours battaient bruyamment, un rugissement profond et terrifiant, tel le battement de cœur d'une bête féroce. Les soldats de la lumière, bien que courageux, ressentaient le poids de l'instant, mais ils tenaient leurs épées avec détermination et résolution.

Hossam a déclaré, observant la scène avec une extrême prudence :

Leur nombre dépasse nos attentes, monseigneur.

Al-Zafer a répondu avec une confiance ferme :

« Ce n'est pas le nombre qui fait la victoire, Hossam, mais la détermination, le courage et la sagesse. Aujourd'hui, nous allons le leur prouver. »

À l'approche de l'Armée des Ténèbres, leur chef, Kruger, apparut. Un géant imposant, ressemblant davantage à une bête qu'à un homme, il portait une armure de fer noir qui couvrait son corps massif et brandissait une épée de la taille d'un homme, telle une extension de son bras puissant. Kruger rit d'un rire tonitruant et dit :

Ô Victorieux ! Il est temps de creuser vos tombes. Aujourd'hui, j'écraserai la lumière sous mes pieds.

rugissement de bataille

Le sultan victorieux leva son épée, et la lumière du soleil se reflétait sur elle comme une flamme céleste. Et d'une voix qui fit trembler les lieux, il s'écria :

« Ô hommes de lumière ! Chevauchez comme l'éclair, que vos chevaux ébranlent la terre et que vos épées chantent l'hymne de la victoire. »

L'armée du Royaume de Lumière jaillit tel un torrent, rugissant d'un seul rugissement, et les sabots des chevaux ricochèrent sur le sol, soulevant une épaisse poussière qui obscurcit le ciel. Des flèches jaillirent de derrière elles comme des grêlons de feu, transformant le ciel en un ciel de flammes.

Lorsque les deux armées s'affrontèrent, il y eut un bruit semblable à celui d'une éruption volcanique, dans lequel le choc des épées et les cris des blessés se mêlaient, et le sang coulait comme des vagues dans une mer déchaînée.

Monstres du ciel

Alors que la bataille faisait rage au sol, les Tigres Volants lancèrent leur attaque depuis le ciel. Leurs cris stridents déchirèrent le silence aérien, et leurs ailes créèrent des tourbillons d'air qui semèrent la confusion parmi les soldats.

Hossam cria fort :

Archers ! Préparez-vous à une pluie de flèches enflammées ! Visez le ciel !

Les flèches enflammées jaillirent telles des météores, illuminant le ciel de la bataille d'une lumière rouge sombre. Certaines atteignirent les ailes des tigres et retombèrent telles des météores enflammés parmi les rangs de l'armée obscure, embrasant toute la ville. 

La nomination des deux pouvoirs

La scène ressemblait à un tableau peint par le sang des combattants, racontant l'histoire d'une lutte éternelle entre la lumière et les ténèbres. La plaine rouge, où la terre se mêlait au sang des soldats, formant un tissu cramoisi annonçant la destruction, était baignée par la lumière du soleil couchant, qui envoyait ses rayons rouge-doré couvrir le ciel d'une lueur ardente, comme s'il jetait un dernier regard d'adieu à cette journée sanglante.

Au sommet d'une colline se tenait le sultan victorieux, imposant comme une montagne solide, comme si les montagnes elles-mêmes le protégeaient et lui conféraient une aura de grandeur et de majesté. Il portait son armure royale dorée, et la bannière de lumière flottait derrière lui telles les ailes d'un aigle royal, annonçant la gloire et la puissance du royaume. Il tenait à la main une épée qui brillait comme un éclair, comme si elle embrasait le ciel.

De l'autre côté de la plaine, Krugar, le Seigneur des Ténèbres, apparut tel un monstre surgi des profondeurs du mythe, tel un cauchemar devenu réalité. Il portait une armure noire ornée de visages terrifiants, comme s'il portait ceux de ses victimes sur sa poitrine. Derrière lui se dressait l'étendard des ténèbres, telle une ombre épaisse qui engloutissait tout, annonçant l'arrivée des ténèbres. Ses yeux, tels deux braises ardentes, lançaient des regards haineux annonciateurs du mal, et sa voix, telle le grondement du tonnerre qui secoue la terre, hurlait d'une voix rauque :

« Ô Victorieux ! Aujourd'hui, je suis venu détruire ta fausse légende et mettre fin à ton héritage usé. Il est temps que les ténèbres engloutissent ta lumière à jamais ! »

choc des épées

Al-Zafer avançait avec confiance et constance, ses pas étaient réguliers comme les battements de son cœur courageux, comme s'il annonçait l'arrivée d'une violente tempête qui ne laisserait rien derrière elle.

Il dit d'une voix calme, mais avec la force d'un tremblement de terre qui pourrait réduire la terre en cendres :

Kruger, tu peux écraser des armées, verser du sang, mais tu ne briseras jamais la volonté de lumière, l'esprit qui coule dans nos veines. Aujourd'hui, tu apprendras que la vraie force ne réside pas dans la brutalité et la barbarie, mais dans le courage, la justice et la miséricorde.

Kruger chargea comme une bête sauvage, ne connaissant ni pitié ni compassion, portant une énorme épée qui ressemblait à une lame tranchante qui coupait l'air avec un son terrifiant.

Les deux épées s'entrechoquèrent, et l'écho du premier coup résonna comme un coup de tonnerre annonçant le début d'une bataille décisive, telle une lutte entre deux forces invincibles. Des étincelles jaillirent entre elles tels des éclats de feu déchaîné, comme si la terre elle-même tremblait sous le poids de leur immense puissance.

Danse macabre

Un combat acharné s'engagea entre eux, comme une lutte entre deux puissances cosmiques, entre la lumière et les ténèbres, entre la vie et la mort. Kruger attaquait avec des coups puissants tels des tempêtes déchaînées, chacun créant un trou dans le sol de par sa force, comme si le sol respirait difficilement sous le poids de sa puissance.

Mais le vainqueur, grâce à son agilité et à son adresse suprême, esquivait avec aisance et grâce, comme s'il dansait avec la mort, évitant ses coups comme un fantôme insaisissable. Il se déplaçait comme la brise matinale, tandis que Kruger était tel un ouragan destructeur.

L'attaque féroce de Kruger

Kruger tenta de porter un coup fatal au vainqueur, un coup qui fendit un arbre derrière lui, tel un couteau tranchant dans du beurre. Ce coup annonçait une mort certaine.

Mais le Sultan, avec une agilité incroyable, tel un oiseau fondant sur sa proie, bondit haut et poussa un cri retentissant comme la voix d'un lion en colère, tandis qu'il pointait son épée sur Kruger, comme un éclair jaillissant du cœur du ciel.

Le vainqueur cria :

« La lumière ne se courbe pas, Kruger ! Elle restera aussi haute que les montagnes, incassable ! »

L'épée d'or du vainqueur heurta le bouclier de Kruger avec un bruit énorme, comme le bruit de deux rochers géants qui se heurtent, et le fendit partiellement, comme si le voile de la nuit était déchiré à la lumière du matin, ce qui fit reculer le Roi des Ténèbres pour la première fois, comme s'il sentait le pouvoir de la vérité le secouer.

La tentative de Kruger de répandre la terreur

Kruger, qui respirait la colère et le ressentiment, comme une bête blessée essayant de rassembler ses forces, regarda le vainqueur et dit avec un sourire malicieux, comme le sourire d'un diable tentant sa victime :

« Tu es fort, Victorieux. Mais la force ne sert à rien quand ton armée s'effondre derrière toi, comme un château de cartes sous une violente tempête. Mes soldats traquent tes hommes comme des chiens errants dans la nuit noire. »

Il désigna l'horizon, où les soldats des ténèbres combattaient férocement l'armée de la lumière, comme des bêtes féroces dévorant leur proie.

Mais le vainqueur, avec une fermeté inébranlable, comme une montagne solide face aux vents, lui répondit avec confiance et fermeté.

« Mes hommes n'ont pas besoin de moi à leurs côtés en permanence, car ils se battent pour la vérité, la justice et l'honneur. Les tiens, eux, se battent pour l'avidité, l'avarice et le pouvoir... C'est là ta véritable faiblesse, Kruger. »

La défaite de Kruger

La bataille entre eux s'est à nouveau enflammée, comme si le champ de bataille lui-même était devenu une scène pour la colère de la nature, comme si les forces de la nature se battaient avec eux.

Kruger tenta d'attaquer d'un dernier coup, levant sa lourde épée et frappant de toutes ses forces, comme s'il cherchait à abattre un mur imprenable. Mais Al-Zafer profita de l'instant, tel un chasseur habile saisissant une occasion en or.

Il se baissa sous le coup, avec une agilité et une vitesse extrêmes, et dirigea un coup de couteau directement dans l'armure de Kruger, comme un météore perçant le cœur de la bête, le faisant tomber à genoux, épuisé et brisé.

Le sultan victorieux se tenait debout, tel un héros triomphant du mal, son épée d'or brillant comme une torche d'espoir dans une nuit noire.

Il lui dit d'une voix pleine de majesté et de grandeur :

« Tu as perdu cette bataille, Kruger. Les ténèbres ne prendront pas la lumière tant que je vivrai, tant que j'aurai du sang dans les veines. »

Kruger, saignant, regarda le Sultan avec des yeux pleins de colère, de haine et de désespoir, comme deux braises mourantes, et dit d'une voix tremblante, comme le murmure d'un homme mourant :

« Tu gagneras peut-être aujourd'hui... mais je reviendrai. Un jour, les ténèbres engloutiront ta lumière, et le mal triomphera à la fin. »

Dans un mouvement soudain, Kruger sauta sur son cheval et s'enfuit.

Al-Zafer le regarda avec fermeté et confiance et dit, en désignant l'horizon où le soleil se lève à nouveau, comme un symbole d'espoir et de victoire :

« Tant que le soleil se lèvera chaque jour, tant que la bonté existera dans le cœur des gens, les ombres ne prévaudront pas et le mal ne prévaudra pas. »

Lever de soleil d'espoir

Le sultan victorieux se tenait sur la colline, dominant comme un chêne face aux tempêtes, et levait haut son épée, comme une torche de lumière illuminant les ténèbres, tandis que la bannière de lumière flottait derrière lui comme les ailes d'un aigle victorieux, annonçant le retour de l'espoir.

Il a crié d'une voix forte et tremblante :

« Victoire à la Lumière ! Victoire à la Liberté ! Victoire à la Vérité ! »

Les soldats, qui ont retrouvé leur force en voyant leur chef debout et victorieux, se sont précipités en avant avec une force nouvelle, comme une armée invincible, et ont vaincu les soldats des ténèbres dans une terrible défaite, et ont tourné le dos dans la défaite.

La vue d'Al-Zafer debout, son épée brillant sous le soleil couchant, était comme un symbole invincible, un leader incassable, une légende qui sera racontée à travers les générations.

​L'héritage des anciens

Bronzage du soir dans la salle de la sagesse

Au crépuscule, tandis que le soleil lançait ses derniers rayons dorés en guise d'adieu, apportant une douce chaleur à la Salle de la Sagesse du palais du sultan, Al-Zafer était assis sur son trône d'ivoire orné de gravures anciennes, tandis que la reine était assise à ses côtés, un sourire serein illuminant son visage. Devant eux, sur le sol recouvert de luxueux tapis, étaient assis ses deux fils, Shams et Hilal, leurs petits yeux pétillant de la curiosité d'enfants attendant une histoire inédite.

Shams dit avec un enthousiasme enfantin :

« Père, qui est l'arrière-grand-père ? Pourquoi dit-on qu'il est le plus grand à avoir foulé le sol du pays de lumière ? »

Le Sultan sourit profondément, sa voix comme l'écho d'une flûte ancienne, débordant de fierté et de dignité :

« Mon arrière-grand-père n'était pas seulement un leader, mon fils. Il protégeait ce monde de lui-même, et c'est lui qui a semé en nous le sens de la responsabilité de protéger l'héritage de nos ancêtres. »

Flammes d'annihilation

La voix du sultan s'éleva tandis qu'il poursuivait son récit, comme si ses intonations portaient l'écho des vents violents venus des profondeurs d'un passé lointain. Il dit :

Avant la naissance des ancêtres de nos ancêtres, le monde baignait dans la magie de l'héritage des anciens. Les hommes bâtirent des cités imposantes qui touchaient les nuages ​​et exploitèrent des pouvoirs inimaginables, jusqu'à croire maîtriser la terre, le ciel et le temps. L'arrogance et l'orgueil les submergeèrent. Mais ce pouvoir s'accompagna d'une cupidité inextinguible. Une guerre féroce éclata, d'une ampleur jamais vue dans l'histoire. Chaque royaume convoita le contrôle absolu, et le monde fut réduit en cendres et en ruines.

Le ciel était noirci par la fumée du destructeur, et la terre tremblait sous le poids de forces irrésistibles. Des millions de personnes moururent, et seuls quelques-uns survécurent, portant au fond de leur cœur une blessure non cicatrisée.

Hilal demanda d’un ton innocent, teinté de peur :

« Mais qu'a fait notre arrière-grand-père ? Comment a-t-il échappé à cette immense destruction ? »

Le Sultan sourit d'un sourire de fierté et d'honneur et dit :

Notre grand-père n'était pas un homme ordinaire. C'était un guerrier sage, un chef courageux, qui ne connaissait pas la peur. À la fin de la guerre et lorsque la dévastation s'est répandue, des rumeurs ont commencé à circuler au sujet d'une cité perdue, où l'héritage des ancêtres était caché. Nombreux sont ceux qui ont tenté de l'atteindre, mais ils ne sont jamais revenus.

Mais notre grand-père n'avait pas peur des légendes. Il rassembla une équipe composée des guerriers les plus courageux et des sages les plus intelligents, et se lança dans un voyage semé d'embûches et d'horreurs. Son périple fut comme une traversée du cœur d'un enfer déchaîné.

Le Sultan dit, les mains pointées en l'air comme s'il redessinait le chemin devant lui :

La première chose qu'ils découvrirent fut le vaste désert, où la vie était absente, à l'exception des vents hurlant tels des fantômes sanguinaires. Guidés par les étoiles, ils marchaient à la faveur de la nuit, se cachant le jour du soleil brûlant et infernal. Une nuit, ils furent attaqués par d'étranges créatures ressemblant à des scorpions métalliques, se déplaçant dans un silence absolu et tuant sans pitié. Ils se cachaient dans le sable, puis surgissaient soudain comme des monstres dans l'obscurité.

Les yeux de Shams brillèrent tandis qu'il demandait avec curiosité :

« Qu'ont-ils fait ? Comment notre grand-père a-t-il survécu ? »

Le Sultan répondit avec un léger sourire :

Grâce à son intelligence, mon fils, il ordonna à ses hommes d'allumer des feux et de se cacher dans l'obscurité, si bien que les scorpions se précipitèrent vers la lumière à leur place. Ils se jetèrent alors dessus avec leurs armes et brûlèrent ce qui en restait.

La reine le regarda avec un sourire et dit à voix basse :

« La bataille n’a pas été si facile. »

Al-Zafer lui répondit en disant :

« Ce sont des enfants, Madame. Je m'adresse à eux selon leur intelligence. »

Malgré la simplicité de la réponse, la reine le regarda avec amour et sourit.

Forêt des illusions

La voix du Sultan devint plus enthousiaste, comme s'il vivait lui-même ces événements :

Après le désert mortel, ils pénétrèrent dans une forêt sombre, dont les arbres immenses ressemblaient à des piliers soutenant le ciel. Mais cette forêt n'était pas naturelle : elle était habitée par des esprits errants murmurant dans l'ombre et par des animaux maîtrisés par des pouvoirs cachés.

Par une nuit noire, une créature terrifiante leur