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Sans Issue
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Livre électronique189 pages1 heure

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À propos de ce livre électronique

Et si vous étiez piégé en pleine mer avec un tueur qui suit un plan précis… et que votre nom était sur sa liste ?

Le Venus of the Sea appareille pour une croisière idyllique en Méditerranée. Luxe, détente, horizon infini… Un voyage sans encombre. Jusqu'à ce que le corps d'un passager soit découvert dans sa cabine. Un accident, affirme l'équipage. Mais lorsqu'un deuxième puis un troisième incident surviennent, le doute n'est plus possible.

Quelqu'un agit dans l'ombre.

Parmi les passagers, Léna Morel, médecin légiste, refuse de croire à une simple série de coïncidences. En examinant les lieux, elle repère un schéma troublant : chaque disparition semble calculée, chaque détail laissé sur place forme un message. Le responsable suit une logique bien précise.

Alors que la peur s'installe et que les communications sont coupées, Léna comprend que cette menace pourrait être liée à un événement du passé. Mais lequel ? Et surtout… quel est son rôle dans cette histoire ?

Le paquebot poursuit sa route. L'heure tourne. Et sur ce navire, personne ne peut descendre.

Un thriller psychologique intense. Un huis clos sous haute tension. Un compte à rebours implacable.

Serez-vous capable de démêler la vérité avant qu'il ne soit trop tard ?

LangueFrançais
ÉditeurGabriel Varnier
Date de sortie3 févr. 2025
ISBN9798230805625
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    Aperçu du livre

    Sans Issue - Gabriel Varnier

    Avant-Propos

    Écrire Sans Issue a été une immersion totale dans l’angoisse d’un huis clos oppressant, où chaque recoin d’un paquebot peut cacher un danger, où chaque personnage porte en lui des secrets capables de faire basculer le destin. J’ai voulu créer un thriller où le danger est omniprésent, où l’étau se resserre inexorablement autour des protagonistes, et où le lecteur se retrouve piégé dans une tension constante, incapable de poser le livre avant d’en connaître l’issue.

    L’idée de ce roman est née d’une fascination pour les lieux clos, ces espaces où tout semble sous contrôle, mais où la moindre faille peut tout faire basculer. Un paquebot est l’illusion parfaite du luxe et de la liberté, mais, lorsqu’on y enferme un tueur, cette liberté devient un piège. Il n’y a nulle part où fuir. Il n’y a aucun moyen de disparaître. Les apparences se fissurent, les masques tombent, et chacun devient suspect.

    J’ai voulu m’éloigner des schémas classiques du thriller en construisant une intrigue où chaque détail compte, où les meurtres ne sont pas seulement des actes de violence, mais des pièces d’un puzzle implacable. Ce n’est pas un simple jeu du chat et de la souris : c’est une vengeance orchestrée depuis des années, une mécanique minutieuse où chaque victime a un rôle à jouer.

    Le personnage de Léna Morel, médecin légiste en quête de répit, m’a semblé être l’héroïne idéale pour affronter ce cauchemar. Contrairement aux enquêteurs classiques, elle ne possède ni badge ni autorité, seulement son instinct et son expertise. Mais sur ce bateau, son savoir ne suffit pas. Elle doit plonger au cœur de la psychologie du tueur, comprendre ses motivations avant qu’il ne la choisisse comme prochaine cible.

    Au-delà du suspense et de la tension, Sans Issue est aussi une réflexion sur la mémoire et la justice. Que se passe-t-il lorsque les monstres ne sont pas punis ? Lorsque le passé refuse de mourir ? Jusqu’où peut aller un homme pour faire payer ceux qui l’ont détruit ?

    J’espère que cette histoire vous captivera autant que j’ai pris plaisir à la construire. Si vous aimez les thrillers psychologiques, les huis clos sous haute tension et les révélations qui vous hantent longtemps après avoir tourné la dernière page, alors vous êtes au bon endroit.

    Embarquez. Mais souvenez-vous d’une chose :

    Sur le Venus of the Sea, il n’y a qu’une seule certitude...

    Personne n’a d’échappatoire.

    Bonne lecture,

    Gabriel Varnier

    Prologue

    La lame glissa contre sa peau. Une caresse froide, presque délicate. Juste avant la douleur.

    Il voulut crier, mais l’acier avait déjà fait son œuvre. L’air ne passait plus. Ses jambes tremblèrent sous le choc, ses mains se refermèrent en vain sur le vide. L’odeur métallique du sang monta à ses narines alors qu’il s’effondrait contre la moquette moelleuse de sa cabine.

    Tout était silencieux.

    Sauf ce souffle.

    Juste là, tout près. Lent. Calme. Maîtrisé.

    L’homme cligna des yeux, sa vision se brouilla. Une ombre se pencha sur lui. Un sourire à peine esquissé, puis une voix, basse, presque tendre.

    – Un.

    Un murmure. Un mot simple, et pourtant plus effrayant que la lame elle-même.

    Ses paupières s’alourdirent, la douleur devint une rumeur lointaine. Son cœur cogna une dernière fois contre ses côtes avant de céder.

    Dans la cabine du Venus of the Sea, un corps s’abandonna à la mort. Et sur l’oreiller blanc, éclaboussé de rouge, un chiffre fut tracé d’un doigt trempé dans le sang.

    1.

    La croisière venait à peine de commencer.

    1

    Embarquement vers l’oubli

    Léna Morel ajusta la lanière de son sac sur son épaule et jeta un regard à la file d’embarquements qui serpentait jusqu’à l’entrée du Venus of the Sea . L’air était chargé d’une électricité fébrile, ce mélange d’excitation et d’impatience propre aux départs en voyage. Des familles enjouées, des couples enlacés, des retraités en quête d’aventure... Tous semblaient happés par l’euphorie du moment.

    Elle, en revanche, peinait à partager leur enthousiasme.

    Deux semaines de croisière à bord d’un palace flottant. Du soleil, de la mer, du repos. Voilà ce qu’on lui avait vendu. Une pause bien méritée, loin des autopsies froides et des visages figés par la mort. L’idée lui avait semblé séduisante, en théorie. Mais, maintenant qu’elle se tenait devant cette immense structure blanche et scintillante sous le soleil méditerranéen, un étrange malaise l’envahissait.

    Une intuition idiote.

    Elle n’aimait pas les intuitions.

    Un frisson discret lui traversa l’échine tandis qu’elle avançait derrière un homme bedonnant qui traînait une valise sur roulettes. Son regard accrocha brièvement celui d’une femme, quelques mètres plus loin. Brune, la quarantaine, l’air nerveux. Elle portait une robe d’été légère, mais ses mains étaient crispées autour de la bandoulière de son sac comme si elle s’accrochait à une bouée de sauvetage.

    Leurs yeux se croisèrent une fraction de seconde.

    Et quelque chose dans cette femme la troubla.

    Léna détourna la tête, légèrement mal à l’aise.

    — Passeport et billet, s’il vous plaît.

    Un membre de l’équipage, souriant, mais visiblement rodé aux automatismes de l’embarquement, tendit la main vers elle. Elle obtempéra et, en moins d’une minute, se retrouva à gravir la passerelle qui menait au cœur du navire.

    Un souffle chaud balaya son visage lorsqu’elle franchit les portes vitrées du hall principal. Le contraste était saisissant : après la chaleur de la jetée, la fraîcheur climatisée du Venus of the Sea était presque agressive.

    Elle marqua une pause.

    Devant elle, un escalier monumental en colimaçon s’élevait jusqu’au dernier étage du paquebot. Du marbre ivoire, des lustres de cristal suspendus à des plafonds démesurés, un bar circulaire encadré de fauteuils en cuir blanc... L’odeur sucrée d’un cocktail fraîchement préparé flottait dans l’air. Un palace flottant, vraiment.

    Elle inspira profondément. C’est des vacances, Léna. Détends-toi.

    Elle avança, récupéra la carte magnétique de sa cabine et prit l’ascenseur jusqu’au pont supérieur. Couloir après couloir, elle croisa des passagers installés devant leurs portes, des valises ouvertes, des conversations joyeuses qui résonnaient contre les murs feutrés.

    Puis, enfin, elle atteignit sa cabine.

    Elle glissa la carte dans le lecteur et entra.

    Un lit king size, un mini-bar bien garni, un petit salon avec une baie vitrée donnant sur l’immensité bleue. Luxe et confort. Tout ce dont elle avait besoin pour se vider la tête.

    Alors pourquoi ce nœud dans son estomac refusait-il de disparaître ?

    Elle laissa tomber son sac sur le fauteuil et s’approcha du balcon.

    L’eau scintillait sous le soleil, paisible et infini. Elle aurait dû se sentir sereine. Mais une étrange sensation d’enfermement lui serrait la poitrine. Comme si ce navire, au lieu de l’éloigner de ses angoisses, l’enfermait avec elles.

    Un bruit sec derrière elle.

    Elle sursauta et se retourna brusquement.

    Sa valise avait simplement glissé du fauteuil. Rien d’anormal.

    Elle soupira, secoua la tête. Tu te montes la tête pour rien, Morel.

    Elle s’approcha du minibar, attrapa une petite bouteille de whisky et s’en servit une gorgée. Juste de quoi se détendre un peu. Demain, elle oublierait ces bêtises et profiterait enfin de cette foutue croisière.

    Du moins, c’était ce qu’elle croyait.

    Quelques heures plus tard...

    Le paquebot avait largué les amarres, glissant doucement sur les eaux tranquilles de la Méditerranée.

    Sur le pont principal, la fête battait son plein. Une chanteuse en robe rouge enchaînait des ballades jazzy, des serveurs naviguaient entre les convives avec des plateaux de cocktails colorés. Des rires éclataient, l’ambiance était légère, insouciante.

    Mais ailleurs, dans une cabine excentrée du pont 9, une porte venait de se refermer doucement.

    L’homme à l’intérieur s’approcha du lit, ses pas feutrés amortis par la moquette épaisse.

    Le passager allongé dormait profondément, bercé par la douce oscillation du navire. Il ne sentit pas l’ombre qui s’abaissait sur lui.

    Pas avant que le froid de la

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