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Aspiré par un jeu vidéo: Roman jeunesse dès 9 ans | Aventure & science-fiction
Aspiré par un jeu vidéo: Roman jeunesse dès 9 ans | Aventure & science-fiction
Aspiré par un jeu vidéo: Roman jeunesse dès 9 ans | Aventure & science-fiction
Livre électronique198 pages2 heures

Aspiré par un jeu vidéo: Roman jeunesse dès 9 ans | Aventure & science-fiction

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À propos de ce livre électronique

? Et si un simple jeu vidéo devenait une aventure plus vraie que nature ?
« Aspiré par un jeu vidéo » est un roman jeunesse palpitant dès 9 ans, qui embarque les lecteurs dans un univers où les frontières entre réalité et virtuel volent en éclats !


Alex est passionné par les jeux d’aventure et de sensations fortes. Rien ne compte plus pour lui que de vivre pleinement chaque mission virtuelle. Mais lorsqu’un célèbre créateur de jeux débarque dans son école pour une conférence, tout change. Accompagné de ses deux meilleurs amis, Alex décroche un rendez-vous privé avec ce mystérieux développeur… qui leur confie un projet inédit et révolutionnaire.


? Des batailles intergalactiques, des créatures fantastiques, des épreuves inattendues… Très vite, les trois amis réalisent qu’ils sont plongés dans une aventure où chaque erreur peut avoir de vraies conséquences. Leur courage, leur intelligence et leur lien d’amitié seront mis à rude épreuve.


? Un roman qui parle aux gamers… mais pas seulement.
Inspiré de l’univers des jeux vidéo mais accessible à tous, ce livre aborde des valeurs universelles : l’amitié, le besoin d’être accepté, le courage face à l’inconnu, la trahison et la persévérance. L’histoire ne se limite pas à un vocabulaire de joueur, mais ouvre la porte à une aventure humaine et intense.


? Idéal pour les lecteurs de 9 à 13 ans, ce roman immersif séduira aussi bien les jeunes passionnés que ceux en quête d’émotions fortes et de défis à relever. Une lecture dynamique, positive et riche de sens.

LangueFrançais
ÉditeurPublishdrive
Date de sortie1 juil. 2023
ISBN9798991109635
Aspiré par un jeu vidéo: Roman jeunesse dès 9 ans | Aventure & science-fiction
Auteur

C.R Martin

Massinissa Amrane, né le 20 septembre 1994 et connu sous le nom de plume Cédric Roland Martin, est un auteur passionné par l'écriture de romans destinés aux enfants. Depuis son plus jeune âge, il s'est plongé dans la lecture et les jeux vidéo, deux passions qui nourrissent son imagination. Son objectif est de concevoir des histoires captivantes, permettant aux jeunes de s'évader de manière ludique, tout en apportant un peu de magie et d'aventure à leur quotidien et en stimulant leur imagination.

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    Aperçu du livre

    Aspiré par un jeu vidéo - C.R Martin

    Préambule

    Dans son bureau, l’inspecteur Lemoine gribouillait sur son carnet. Des enfants qui disparaissaient pendant des jours, parfois des semaines et revenaient sans aucun souvenir... Voilà ce qui troublait son enquête. ‘Heureusement qu’ils reviennent sains et saufs’, se disait-il, mais quelque chose clochait. Le cas de Frantz Mainvilliers, un garçon disparu depuis plus de deux mois, ne cessait de le hanter. Où pouvait-il être ? Et pourquoi aucun autre enfant ne se souvenait de rien ? On doit garder tout cela secret encore un moment, pensa-t-il en jetant un coup d'œil au dossier épais sur son bureau. Si ça s’ébruite, les gens vont paniquer... Espérons qu’une solution se dessine bientôt.

    Chapitre 01

    Quelques semaines plus tard...

    « ODÉPA » À ce mot prononcé, signifiant « aide » en langue Talshhtar, une nuée d'insectes noirs et visqueux se mit à attaquer les monstres se dirigeant sur Vinzel. Ces créatures féroces dévoraient les entrailles des zombies, qui s'écroulaient lourdement sur le sol, désormais dépourvus de toute vitalité. Le valeureux guerrier put souffler quelques instants — mais la partie était loin d'être terminée. D'autres monstres approchaient déjà, leurs silhouettes noires et imposantes avançant sous un ciel ténébreux. Vinzel ne pourrait invoquer les créatures odépa avant plusieurs minutes. Empoignant fermement son épée, il attendait, vaillant, la prochaine vague des ténèbres...

    — Alex ! C'est la troisième fois que je t'appelle ! — La voix de sa mère résonnait dans toute la maison, exaspérée et sur le point de perdre patience.

    — Oui, maman, j'ai presque terminé ma partie, c'est un niveau que j'ai du mal à franchir.

    — Je ne veux rien entendre, viens ici maintenant, sinon je coupe le courant!

    — Bon... J'arrive, murmura le jeune garçon avec une moue agacée.

    L'adolescent laissa tomber sa manette, et Vinzel, resté debout, épée à la main, laissait les monstres avancer sans bouger, jusqu'à ce qu'ils atteignent sa position... et le dévorent.

    — Game Over — clignotait tristement sur l'écran, scellant la défaite du héros.

    Le garçon, vexé par cette défaite injuste, traîna des pieds jusqu'à la salle à manger. Il rejoignit ses parents, la mine renfrognée, les sourcils froncés, et s'installa en silence. Ses parents échangèrent un regard complice, tandis qu’il piquait distraitement sa nourriture sans grand appétit.

    — Alex, comment se passe l'école ? — demanda son père d'un ton qui se voulait engageant, mais avec un soupçon d'inquiétude.

    — Ça va, — répondit sèchement le jeune gamer, tout en plantant sa fourchette dans un morceau de carotte.

    — Tu vas me répondre sur un autre ton, Alex, — reprit son père, avec une pointe de fermeté. — Je suis patient, mais il ne faut pas en abuser.

    — Bon, pardon Papa, — souffla le garçon, baissant les yeux. — Oui, ça se passe bien. Il y a juste plein de choses que je ne comprends pas, mais...

    — Il n'y a pas de mais, — coupa le père. — Tu vas arrêter de jouer à tes jeux vidéo et te mettre à réviser.

    — Mais moi, l'école, je m'en fiche ! — s'emporta l'adolescent. — Plus tard, je veux créer et tester des jeux vidéo. Je n'ai pas besoin de connaître mes tables de multiplication ou les règles du plus-que-parfait.

    — Ça suffit ! — gronda son père, à bout de patience. — Ce soir, tu révises, et c'est tout.

    — Mais...

    — Il n'y a pas de « mais » ! — hurla le père, les poings serrés. — Je ne veux plus entendre ce mot ! À douze ans, on fait ce que nos parents nous demandent. Tu ne connais même pas tes tables de multiplication, et tu ne sais pas accorder un simple verbe ! Tu devrais avoir honte de toi ! Crois-tu vraiment que les développeurs de jeux vidéo sont mauvais à l'école ? Si c'est ce que tu crois, tu n'atteindras jamais ton objectif.

    — Oui, Papa, — murmura-t-il, la voix étouffée par la culpabilité. Il baissa lentement la tête, incapable d'affronter le regard perçant de son père.

    Il termina son repas sans dire un mot, ses épaules voûtées sous le poids des remontrances. Une fois le repas achevé, l'adolescent monta lentement dans sa chambre. Il jeta un coup d'œil à l'écran de sa télévision, où l'infatigable « Game Over » continuait de clignoter, implacable, le condamnant à recommencer ce niveau encore et encore.

    — Encore un échec... — murmura-t-il.

    Il entendit son père se diriger vers le salon, prêt à regarder le film du soir. Le jeune garçon jeta un regard furtif à sa manette, une lueur d'espoir dans les yeux. Peut-être pourrait-il... Mais avant qu'il ne fasse un geste, la voix de son père l'interpela depuis le salon :

    — Alexandre, je t'ai dit de réviser, pas de retourner jouer !

    L’adolescent soupira. Ce soir encore, Vinzel devrait attendre.

    Résigné, le collégien éteignit sa console et ouvrit, avec un soupir étouffé, son manuel de français, au chapitre traitant des subtilités du subjonctif. Ça lui semblait être un autre monde, rempli de mots tordus et de règles labyrinthiques. Il chantonnait les explications dans sa tête, tentant d'apporter un peu de légèreté à ces notions si austères – ça lui évitait de trop penser à sa console, posée là, silencieuse, comme une tentation à peine éloignée. Sa seule envie était de rallumer l'écran et de finir ce fameux niveau de Vinzel, le guerrier viking, qui le bloquait depuis trop longtemps.

    Son père était affalé dans le salon, devant un vieux film français en noir et blanc. Tant qu’il ne serait pas couché, le garçon savait qu'il devrait se montrer studieux, alors il révisait, feuilletant les pages remplies de paragraphes interminables et ennuyeux – une vraie corvée. Les minutes s'étirèrent comme des heures, jusqu’à ce que son père, Étienne, entre finalement dans la chambre :

    — Alors, comment avancent ces leçons ? – demanda-t-il, sa voix un peu rauque.

    — Oui, Papa, c’est bien entré dans ma tête. – il acquiesça vivement, un sourire forcé aux lèvres. – Je pense qu’avec une dernière petite révision demain, tout sera définitivement ancré dans ma mémoire.

    — Eh bien ! Tu vois, quand tu veux ? Allez, demain tu commences à dix heures, tu peux jouer un peu à ton jeu, mais sans le son – ta mère et moi allons dormir. Sois au lit dans une heure.

    — Oui ! Super ! – s’exclama l’adolescent, sans cacher son enthousiasme.

    Il ne se fit pas prier. Il referma son Bescherelle d'un geste précipitant et sauta sur sa console. Officiellement, il devait se coucher à vingt-trois heures. Officieusement, il ne s'arrêta de jouer qu'à quatre heures du matin, le visage écrasé contre son fauteuil, la console encore allumée, sa main glissée mollement sur une manette déchargée.

    Le matin était impitoyable. À neuf heures, affalé comme une étoile de mer, de la bave séchant sur sa joue, le jeune garçon fut tiré de son sommeil par une secousse brutale.

    — Allez, debout, c’est l’heure d’aller au collège – l'encouragea son père, sans patience.

    — Hein... Pa... Papa... – bafouilla-t-il, les paupières encore lourdes. – Tu n’es pas au travail ?

    — Non, j’ai posé ma journée, j’ai un rendez-vous important. Heureusement, d’ailleurs, sinon c’est toi qui aurais séché le collège, n’est-ce pas ?

    — Euh...

    — Il n’y a pas de « euh... ». Je sais bien que tu ne te serais pas présenté en cours. Allez, file te laver, et dépêche-toi.

    Encore dans le brouillard de son sommeil interrompu, il se redressa avec difficulté. Il traîna les pieds jusqu’à la salle de bains – cet endroit qu'il considérait presque comme un champ de bataille où chaque matin se jouait une petite guerre personnelle contre l'eau froide et le savon glissant.

    Après une toilette sommaire mais suffisante pour dissimuler son réveil tardif, Alex se dirigea vers le collège. Aujourd'hui, il savait ce qui l'attendait : un contrôle sur la trigonométrie. Un mot bien trop barbare à ses oreilles pour qu'il se donne la peine de torturer son esprit avec les formules incompréhensibles qu'il évoquait.

    En chemin, il croisa son meilleur ami, Mehdi, qui l'attendait au coin de la rue, les mains dans les poches, l'air détendu.

    — Salut, Mehdi ! Alors, t'as réussi le niveau quatre de Vinzel ? lui demanda-t-il, un sourire malicieux aux lèvres.

    — Salut, Alex. J'ai essayé, mais c'est trop dur ! Je me fais éliminer à chaque fois. Si seulement j'avais le code pour avoir de l'Odépa illimité, je passerais ce niveau facilement, répondit Mehdi en secouant la tête, un brin déçu.

    Alex haussa les épaules, l'air solidaire.

    — Oui, moi aussi. Hier, mon père m'a obligé à réviser mes leçons de français... Un vrai calvaire.

    — Ah oui, pas de chance mon pote ! Et la trigonométrie, t'as révisé au moins ? demanda Mehdi avec un sourire taquin.

    Alex fit une grimace, levant les yeux au ciel.

    — Oh, lâche-moi avec tes trucs d'intello ! Tu me vois calculer des angles ou je ne sais quoi ?

    — Ouais, je comprends... Moi non plus, j'ai essayé de comprendre, mais c'est vraiment trop compliqué, admit Mehdi, l'air résigné.

    Les deux amis continuèrent leur chemin, discutant de leur jeu et des stratégies à adopter pour passer le niveau qui les bloquait. Bientôt, ils arrivèrent au collège. Le premier cours était celui de mathématiques. Le professeur, Monsieur Tortora, un homme âgé, au regard perçant et plein de petites manies, demanda aux élèves de ranger leurs affaires et de ne laisser sur la table qu'un compas, un crayon à papier et un rapporteur.

    Lorsque le test fut distribué, le collégien fixa la feuille avec perplexité. Les mots semblaient danser devant ses yeux.

    « Calculez le cosinus de l'angle BÂC en considérant que [BÂC] vaut AC sur BC. »

    Il cligna des yeux, espérant qu'un miracle l'aiderait à comprendre, mais rien ne vint. Ni cette question, ni aucune des autres d'ailleurs. Il griffonna quelques réponses au hasard, essayant de paraître concentré, puis rendit sa copie, déjà conscient de l'évaluation désastreuse qui l'attendait.

    Le cours suivant était celui des sciences naturelles. Le professeur parlait des séismes en Extrême-Orient, mais Alex était ailleurs, son esprit vagabondant vers des horizons bien plus passionnants que les plaques tectoniques.

    Lors de la pause déjeuner, il retrouva Mehdi et Brendan, son autre meilleur ami, un vrai mordu de jeux vidéo, installés à leur table habituelle. Ils ne cessaient de parler de ce niveau insurmontable qui monopolisait toute leur attention. Mais soudain, quelque chose — ou plutôt quelqu'un — réussit à détourner l'esprit d'Alex de son jeu: Sophie.

    C'était une jeune fille d'une telle beauté, d'une telle luminosité, que chaque fois qu'il la voyait, il en oubliait presque ses jeux vidéo. Elle traversa la cantine, son sourire radieux illuminant son visage. Comme tous les jours, elle passa près de lui sans lui accorder un regard, se dirigeant vers une table où l'attendaient Amandine et Sylvie.

    — Eh, regarde qui voilà, murmura Brendan, un sourire narquois aux lèvres. Notre Alex national est encore sous le charme.

    Mehdi, qui avait remarqué l'air rêvasseur de son ami, ne put s'empêcher d'ajouter :

    — Eh, Ken arrive. S'il te voit regarder sa copine comme ça, ça va mal finir pour toi.

    Le garçon détourna immédiatement le regard, le cœur battant un peu plus vite. Mehdi avait raison. Si Ken venait à s'apercevoir que quelqu'un lorgnait sur Sophie, cela se terminerait sûrement derrière les toilettes du collège, l'endroit où ce chef de cour de récréation aimait régler ses comptes.

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