Piégé dans un jeu vidéo: roman jeunesse dès 9 ans | Science-fiction & Aventure

Par C.R Martin

? Bienvenue dans IMERSIUM — là où le jeu est réel… et les conséquences aussi.

Plongez dans l’univers palpitant de Daniel, un passionné de jeux vidéo, et de ses deux meilleurs amis inséparables. Comme des millions d’autres joueurs, ils attendent avec impatience la sortie d’IMERSIUM, une console révolutionnaire entourée de rumeurs étranges et de mystères sans fin.

Mais lorsqu’ils lancent enfin le jeu, une compétition inattendue commence — et il devient vite évident que cette expérience n’a rien de banal.
Soudain prisonniers d’un monde virtuel plus vrai que nature, Daniel et ses amis doivent unir leurs forces pour surmonter les épreuves, déjouer leurs adversaires et percer les secrets d’IMERSIUM.

? Points forts :

Parfait pour les enfants qui aiment les jeux vidéo, les aventures virtuelles et les mystères à suspense.

Une narration immersive et rythmée qui tient le lecteur en haleine à chaque chapitre.

Des personnages attachants et des amitiés fortes qui mettent en valeur la confiance et l’esprit d’équipe.

Une quête palpitante mêlant danger, découvertes et émotions.

Idéal pour les lecteurs de 9 à 12 ans en quête d’aventures captivantes, loin des écrans

Daniel et ses amis parviendront-ils à terminer le jeu et à retourner dans le monde réel ?
Ou resteront-ils piégés dans IMERSIUM… à jamais ?

? Obtenez votre exemplaire dès aujourd’hui et entrez dans le jeu.

• Langue: Français
• Éditeur: Publishdrive
• Date de sortie: 1 juil. 2024
• ISBN: 9798991109611

C.R Martin

Massinissa Amrane, né le 20 septembre 1994 et connu sous le nom de plume Cédric Roland Martin, est un auteur passionné par l'écriture de romans destinés aux enfants. Depuis son plus jeune âge, il s'est plongé dans la lecture et les jeux vidéo, deux passions qui nourrissent son imagination. Son objectif est de concevoir des histoires captivantes, permettant aux jeunes de s'évader de manière ludique, tout en apportant un peu de magie et d'aventure à leur quotidien et en stimulant leur imagination.

Aperçu du livre

Préambule

Commissariat du Bourg-d’Oisans

Rue Aristide Briand, 38520

Le 23 juin, de l’année 2045

À l’intention du procureur général de Paris, Monsieur R.M Ivon

Objet : Confidentiel

Cher Monsieur Ivon,

Je vous écris pour vous raconter une histoire surprenante qui est arrivée il y a quelques jours. Nous avons arrêté une personne très mystérieuse, et je ne peux pas dire son nom pour l’instant. Elle semble être liée aux étranges problèmes qui touchent notre région et l’ouest du pays depuis plusieurs semaines.

C’est une femme, blonde, aux yeux verts, qui a environ trente ans. Elle affirme travailler pour la police spéciale française. Au début, nous ne l’avons pas crue, mais plus nous enquêtions, plus son histoire semblait vraie.

D’après elle, sa mission était d’infiltrer un groupe de chercheurs qui se comportaient de façon suspecte depuis trois ans. Elle devait absolument se rendre à Paris pour en parler à une personne très importante. Elle n’a pas voulu nous expliquer tout de suite pourquoi c’était si urgent.

Cependant, elle nous a révélé où ces chercheurs travaillaient en secret. Nous sommes allés à l’endroit qu’elle a décrit : une grande colline rousse dans la forêt. Au début, nous n’avons rien trouvé. Pourtant, le lendemain, des habitants ont vu des gens étranges habillés en blanc quitter la ville pendant la nuit. Leur description ressemblait beaucoup à ce que la femme avait raconté.

Dans notre petite ville de montagne, tout le monde se connaît, donc les étrangers ne passent pas inaperçus. J’ai alors mené une deuxième expédition, avec l’agente spéciale. La forêt avait l’air normale, jusqu’à ce que nous découvrions une clairière de sable. Là, nos appareils ne marchaient plus du tout ! Comme par magie, la femme s’est agenouillée et a ouvert une trappe, un peu comme une bouche d’égout, cachée sous le sable.

Nous sommes descendus et avons découvert un grand laboratoire souterrain. L’endroit faisait vraiment peur. On voyait que des expériences très importantes y avaient été menées, sans doute liées aux problèmes de réseau dans la région.

Selon notre agente, ces chercheurs avaient mené à bien leurs expériences et prévoyaient de tester très bientôt leurs découvertes, probablement sur des gens à travers tout le pays. C’est pourquoi je vous écris. Je joins à cette lettre toutes les informations et les dessins dont nous disposons, et je vous demande de faire le nécessaire pour retrouver ces mystérieux « hommes en blanc ».

Pour l’instant, je garde avec moi la femme qui nous a aidés. Nous voulons en savoir plus avant de la laisser repartir. J’espère que vous pourrez intervenir rapidement pour éclaircir cette affaire et protéger tout le monde.

Cordialement, Le commissaire

Gerald Lemarchand

Chapitre I

Liés par un secret

Quelques semaines plus tard...

Je me rappellerai toujours de ce jour avec un petit pincement au cœur. L'été avait à peine entrouvert ses portes à l'amusement et aux nouvelles aventures. Ce matin-là, le soleil inondait la pièce d'une lumière douce et dorée, et je regardais par la fenêtre avec une soif difficile à définir. Peut-être était-ce à cause de ce ciel immense, d'un bleu profond, qui s'étendait à l'infini, ou de l'air chaud et vibrant qui annonçait d'innombrables promesses d'aventures.

Je fixais distraitement les passants dans la rue, mes pensées vagabondant vers mes deux meilleurs amis au monde – Magali et Alex. Mon esprit était encore loin, flottant quelque part entre le présent et les souvenirs de nos explorations passées, quand une voix familière me ramena soudain à la réalité :

— Daniel, mon chéri, tu ne devais pas aller jouer avec tes amis aujourd'hui ? dit ma mère d'une voix douce, mais pleine de cette légère insistance qui ne permettait pas de réponse vague.

— Hum... Oui ! répondis-je, un peu pris au dépourvu. Je me dirigeai vers le lavabo de la cuisine pour boire un verre d'eau. D'ailleurs, j'attends Magali... Elle vient me chercher et nous irons ensemble chez Alex.

— Ne me dis pas que c'est encore pour aller jouer au jeu vidéo ? lança-t-elle avec un soupçon de reproche, tout en s'activant à placer les couverts sur la table.

— Mais maman ! Cela fait un moment qu'on ne l'a pas fait... Et puis tu sais bien qu'on va participer à la WARDOG de cette année! argumentai-je en levant les yeux au ciel. C'est dans quelques mois, et on doit s'entraîner tant qu'on le peut !

Ma mère poussa un soupir – un de ceux qui laissent deviner un mélange de tendresse et de lassitude. Elle essuya une assiette et reprit :

— Mon chéri, je suis contente que vous ayez une passion commune, mais tu n'as que douze ans... Et à douze ans, c'est dehors, sous le ciel bleu, qu'on s'amuse, pas devant un écran.

Je savais qu'elle avait raison – quelque part, au fond de moi. Pourtant, je ne répondis qu'avec un long soupir, vague et hébété. Je croisai les doigts derrière mon dos avant de tenter de la rassurer :

— Je te promets qu'on ira au parc après notre entraînement.

Ma mère posa l'assiette, me regarda avec un sourire indulgent et secoua doucement la tête.

— D'accord... Mais tu sais, je te dis ça parce que tu es un peu enrobé, mon chéri.

— Maman ! protestai-je, le visage rougissant sous l'effet du mélange d'embarras et d'agacement.

— Mais moi, je t'adore comme ça ! dit-elle en ricanant. Même s'il est vrai que je n'ai pas trop le choix, ajouta-t-elle en haussant malicieusement les sourcils.

— Que... Quoi ? dis-je, outré.

— Allez, dis-moi... Ce WAR-machin...

— WARDOG ! corrigeai-je.

— Oui, c'est ça... Est-ce que c'est bien la fameuse compétition dont la télé ne cesse de parler ? demanda-t-elle avec un air interrogatif.

— Quoi ? Tu parles de l'événement lancé par la console IMERSIUM?

Ma mère fronça les sourcils, pensive, tout en déposant une dernière fourchette à sa place.

— Peut-être bien, oui... Dis-moi tout !

Je ne pus m'empêcher de sourire – ce n'était pas tous les jours que ma mère se montrait curieuse au sujet de nos jeux vidéo. Peut-être, après tout, finirait-elle par comprendre à quel point cela comptait pour moi.

— La WARDOG, ce n'est rien comparé à l'événement IMERSIUM. La première n'est qu'une petite compétition locale où on s'affronte en bataille royale pour gagner une centaine d'euros, pas plus !

— Ah, c'est déjà bien !

Mais l'événement IMERSIUM... C'était une compétition qui allait rassembler des joueurs du monde entier ! On disait que le vainqueur deviendrait millionnaire.

— Millionnaire ? s'exclama-t-elle, les yeux écarquillés, en posant doucement les œufs au plat dans mon assiette.

— Peut-être, oui.

— Comment ça ?

— Eh bien, il y a beaucoup de mystère et d'interrogations autour de cette nouvelle console.

Elle fronça les sourcils — une lueur d'inquiétude dans le regard.

— Donc ton... IMERSIUM, c'est une console de jeu ?

— Ce n'est pas « une console de jeu », maman... C'est « la console de jeu du siècle ». Une console qui propose un seul et unique jeu à la complexité infinie. Un monde virtuel extraordinaire où tous les joueurs du monde peuvent devenir tout ce qu'ils veulent, à chaque instant ! Un jeu permettant une immersion totale. On raconte que, dès sa sortie la semaine dernière, un message énigmatique s'est affiché — annonçant une compétition hors norme... une battle royale comme jamais vu auparavant. Ils ont vraiment mis le paquet pour attiser l'envie ! Même les conditions de participation sont entourées de mystère... On ne sait pas vraiment comment y entrer. D'où toutes les théories et les rumeurs qui circulent.

— Oh, je vois.

— Ce qui est sûr, c'est qu'il faut posséder la console pour espérer participer à cette « battle royale » Mais elle est tellement chère qu'on n'ose même pas en rêver.

Elle soupira doucement, l'air peiné.

— J'en suis désolée, mon petit chéri — dit-elle en glissant un verre de jus d'orange devant moi.

— Ce n'est pas grave, maman ! C'est juste un peu dommage.

Elle hocha la tête, l'air songeur.

— Quoi qu'il en soit, il faut que vous fassiez autre chose cet été. Pourquoi n'iriez-vous pas au parc pour changer d'air ?

— Nous verrons, maman, nous verrons.

Elle eut un sourire attendri.

— Daniel... La vie est une succession de moments éphémères... À peine les auras-tu savourés qu'ils s'échapperont déjà. Créez-vous de bons souvenirs !

— Oui, oui... soupirai-je, sans grande conviction.

— Et puis, il faut que tu fasses du sport ! Ne serait-ce qu'un peu... Tu sais, Alex et Magali sont tous les deux dans un club sportif. Magali fait du tennis et du karaté, et...

— Et Alex fait du foot, je sais... Tu me le rappelles souvent, maman.

Elle rit doucement, secouant la tête avant de m'encourager :

— Allez, mange maintenant ! Je veux que tu finisses ton petit-déjeuner avant que je ne parte au travail.

— C'est d'accord ! répondis-je en entamant mon plat copieux d'œufs au plat et de bacon.

Alors que je mâchais lentement, savourant la chaleur des œufs, elle s'éclipsa vers la salle de bain. La maison était belle et grande — chaque pièce était pleine de souvenirs qui flottaient comme des éclats de lumière — mais de là où j'étais, je pouvais encore entendre les bruits familiers. Comme à son habitude, maman se brossait les dents tout en scrutant le miroir, à la recherche de rides imaginaires. Elle prétendait souvent ne pas aimer ses rondeurs et sa coupe au carré, mais — pour moi et pour bien d'autres — elle était magnifique.

Et même si papa nous avait quittés depuis trois ans, elle n'avait jamais envisagé de refaire sa vie. « Ma vie, c'est toi », me disait-elle souvent. Ce que je ne savais pas encore, c'était que rien au monde n'égale la sensation d'être « le tout » pour quelqu'un.

Après avoir savouré la dernière bouchée de mon petit-déjeuner, notre Intelligence Artificielle de Sécurité annonça l’arrivée de Magali, qu'elle reconnut aussitôt. Classée parmi les proches, la porte d'entrée s'ouvrit devant elle. Pourtant, la petite blonde ne franchit pas le seuil. Depuis l'hologramme de la caméra projeté par notre I.A.S., j'observai mon amie d'enfance activer son brassard électronique et tenter de me localiser. De la cuisine, mon propre brassard se mit à clignoter, signalant que quelqu'un me cherchait. Je détournai les yeux un instant, et Magali n'était plus devant la porte.

Étonné mais intrigué, je fis défiler les images des caméras de surveillance lorsque, sans crier gare, une voix espiègle me fit sursauter:

— Te voilà mort, Daniel !

Je me retournai brusquement.

— Tu m'as fait peur ! m'exclamai-je, le cœur battant.

— Tu t'es encore ramolli ? railla Magali, un sourire malicieux aux lèvres. Tu sais bien que tu dois toujours être sur le qui-vive !

— Magali, dans la vraie vie, ce n'est pas indispensable ! protestai-je. Il n'y a aucun danger ici, et tu n'es pas une