Vulcan: Une Romance de Science-Fiction Extraterrestre: Colonie Fête, #3

Par Demelza Carlton

C'est le réveillon du Nouvel An... encore.

Chaque réveillon du Nouvel An, Vulcan monte sur scène dans le club le plus exclusif de la Colonie. Et chaque réveillon du Nouvel An, Hestia, la timide bibliothécaire, s'installe à la même table pour regarder le spectacle.

Mais cette année, Hestia prend une résolution qui pourrait tout changer.

Si elle ose...

• Langue: Français
• Éditeur: Lost Plot Press
• Date de sortie: 22 août 2024
• ISBN: 9798227748300

Aperçu du livre

Vulcan:

Une romance de science-fiction extraterrestre

Demelza Carlton

Un récit dans l'Univers de la Colonie

C'est le réveillon du Nouvel An... encore.

Chaque réveillon du Nouvel An, Vulcan monte sur scène dans le club le plus exclusif de la Colonie. Et chaque réveillon du Nouvel An, Hestia, la timide bibliothécaire, s'installe à la même table pour regarder le spectacle.

Mais cette année, Hestia prend une résolution qui pourrait tout changer.

Si elle ose...

DROITS D'AUTEUR

Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, personnages, entreprises, lieux, événements et incidents sont soit le produit de l'imagination de l'auteure, soit utilisés de manière fictive. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, ou des événements réels est purement fortuite.

Copyright © 2024 Demelza Carlton

Lost Plot Press

Tous droits réservés.

UN

— De la romance encore ? Tu ne peux pas être sérieuse. On n'a pas déjà fait ce thème le mois dernier ? s'exclama Sunita.

Hestia secoua la tête. — Le mois dernier, c'était les mystères, puis la science, avant les livres inspirants de ce mois-ci. Le mois d'avant, c'était la romance historique. Demain, on commence le suspense romantique. C'est totalement différent.

— Ce sont quand même deux sous-genres de la romance, intervint Reina. Bon sang, il y en a tellement qu'on pourrait faire de la romance tous les mois, et les lecteurs les emprunteraient. Tout le monde veut un peu plus d'amour dans sa vie, même si ce n'est que fictif.

— Le genre fictif est toujours meilleur que la vraie vie. Ils ne laissent pas de cheveux dans la douche, dit Sunita.

— Alors pourquoi te plains-tu d'avoir de la romance à nouveau ? demanda Reina.

Sunita haussa les épaules. — Parce qu'à chaque fois qu'on a un thème romance, je dois gérer un tas de lecteurs masculins grincheux qui ne veulent que des livres virils, pas des trucs de filles.

— Je n'arrive pas à croire que la misogynie existe encore. N'aurions-nous pas dû l'éliminer de la race humaine à l'heure actuelle ? Ou de celle des Titans ? se plaignit Reina.

— La misogynie n'est pas génétique, elle est liée à des facteurs environnementaux et émotionnels, particulièrement durant l'enfance. Éradiquer une idée n'est pas aussi simple qu'un correctif génétique. Surtout une idée aussi séduisante que celle de se croire meilleur que quelqu'un d'autre, ou qu'un groupe entier de personnes, dit Hestia.

— Comme l'idée que les gens qui lisent sont plus intelligents et intéressants que ceux qui ne lisent pas ? demanda Reina.

— Évidemment, dit Sunita.

Hestia ne pouvait pas contredire cela. Après tout, elle était la seule bibliothécaire qualifiée de la Colonie. Reina et Sunita apprenaient vite et étaient extrêmement utiles pour faire fonctionner la bibliothèque. Surtout quand New Hope était sur le point de terminer une autre orbite autour de son étoile, Altan, et qu'elles changeaient de thème. Une nouvelle année appelait un nouveau livre, ou du moins c'est ce que disait l'écriteau au-dessus de l'exposition thématique.

C'était plus qu'un nouveau livre pour elles trois, cependant. Le dernier jour de l'année de New Hope, elles vérifiaient quels livres avaient été empruntés le mois précédent, les remettaient sur les étagères habituelles, puis descendaient les indésirables au sous-sol pour les stocker. En même temps, les presses d'impression se mettaient au travail sur le prochain lot de livres thématiques, imprimant de tout nouveaux exemplaires brochés à partir des livres électroniques des archives, pour remplir ces étagères thématiques pour la prochaine période orbitale de dix-neuf jours.

La veille du Nouvel An était importante. On disait au revoir à l'ancien, on accueillait le nouveau, et quand elles avaient fini leur travail pour la journée...

— Tu y retournes encore ce soir ? demanda Sunita.

Hestia garda les yeux fixés sur les étagères qu'elle rangeait. — Aller où ?

— Tu sais bien.

Hestia soupira. — Et si c'était le cas ?

Sunita pencha la tête sur le côté. — Si j'avais su, la première fois que j'ai obtenu des invitations pour nous trois et que je t'ai traînée là-bas, que tu finirais par passer chaque veille du Nouvel An au Forge, à baver devant les danseurs comme un de ces misogynes dans un peep-show, je ne t'y aurais jamais emmenée. Ce n'est pas sain, Hestia.

— Ce n'est pas ce que tu disais avant. La première fois, tu as dit que ce n'était pas sain pour moi de rentrer à la maison tous les soirs, et que j'avais besoin de sortir davantage. Maintenant, sortir n'est pas sain non plus ? répliqua sèchement Hestia. Et je ne bave pas. Les danseurs du Forge ne sont pas des strip-teaseurs non plus. Ce sont des artistes, des performeurs, et ils le font habillés. Il y a une raison pour laquelle les billets du Forge sont épuisés chaque veille du Nouvel An. Tout le monde là-bas veut faire la fête, dire au revoir à l'ancienne année et accueillir la nouvelle, en espérant un nouveau départ.

— Mais pas toi, dit doucement Reina. Quelle est ta résolution du Nouvel An cette année ?

Hestia croisa les bras sur sa poitrine. — La même que la dernière fois que je vous l'ai dit. Survivre à l'année. Je le dois à Ayumu.

Le souvenir de la dernière fois qu'elle avait vu Ayumu, levant leurs verres ensemble pour porter un toast à une autre nouvelle année, sur une autre planète, traversa son esprit pendant un instant, mais ce fut suffisant pour lui faire monter les larmes aux yeux. Si seulement il était là. Elle avait tant de choses qu'elle voulait lui dire.

— Tu dois à la mémoire d'Ayumu de