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Tucker (French): K9 Files : chiens de guerre, #13
Tucker (French): K9 Files : chiens de guerre, #13
Tucker (French): K9 Files : chiens de guerre, #13
Livre électronique273 pages3 heuresK9 Files : chiens de guerre

Tucker (French): K9 Files : chiens de guerre, #13

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À propos de ce livre électronique

Tucker est toujours prêt à se battre pour les personnes en difficulté. Ainsi, quand on lui donne pour mission de sauver la vie d'une chienne injustement jugée et condamnée à l'euthanasie, il refuse de renoncer sans se battre. En plus, la chienne se trouve à Miami, où vit également sa sœur et… hors de question de ne pas assister à son mariage prochain.


Addie sait que sa sœur a menti en prétendant avoir été agressée par la chienne, mais elle ignore jusqu'où sa sœur est prête à aller pour se venger d'un animal qu'elle déteste. Et pourtant, Addie est bien décidée à aider la chienne qu'elle aime, même si elle est la seule à le faire. Elle n'aurait pas imaginé se trouver un héros pour soutenir sa cause, mais elle ne va pas tarder à comprendre les valeurs de Tucker dès qu'elle le rencontre.


Dommage qu'il suive son propre scénario de cauchemar… qui risque bien de causer leur perte à tous, y compris celle de la chienne.

LangueFrançais
ÉditeurValley Publishing Ltd.
Date de sortie6 juin 2023
ISBN9781773368153
Tucker (French): K9 Files : chiens de guerre, #13
Auteur

Dale Mayer

Dale Mayer is a USA Today bestselling author who writes for the young, the old and those in-between. Some of her books are hot, some are sweet. Some will keep you up at night with a light on to keep the boogie man away and some you'll want to cuddle close. She's long given up on trying to fit a specific genre. Instead she honors the stories that come to her - and some of them are crazy, break all the rules and cross multiple genres! And that's okay too. There is one guarantee with each book - it will be a great read - each and every time.

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    Aperçu du livre

    Tucker (French) - Dale Mayer

    Tucker

    Bienvenue dans la toute nouvelle série de l’auteur à succès USA TODAY Dale Mayer, que les fans attendent : les K9 Files, qui permet aux lecteurs de retrouver les inoubliables hommes de SEALs of Steel dans une nouvelle série de romances à suspense remplies d’action et de rebondissements. Pssst… vous retrouverez aussi certains de vos personnages préférés de SEALs of Honor et Heroes for Hire !

    Tucker est toujours prêt à se battre pour les personnes en difficulté. Ainsi, quand on lui donne pour mission de sauver la vie d’une chienne injustement jugée et condamnée à l’euthanasie, il refuse de renoncer sans se battre. En plus, la chienne se trouve à Miami, où vit également sa sœur et… hors de question de ne pas assister à son mariage prochain.

    Addie sait que sa sœur a menti en prétendant avoir été agressée par la chienne, mais elle ignore jusqu’où sa sœur est prête à aller pour se venger d’un animal qu’elle déteste. Et pourtant, Addie est bien décidée à aider la chienne qu’elle aime, même si elle est la seule à le faire. Elle n’aurait pas imaginé se trouver un héros pour soutenir sa cause, mais elle ne va pas tarder à comprendre les valeurs de Tucker dès qu’elle le rencontre.

    Dommage qu’il suive son propre scénario de cauchemar… qui risque bien de causer leur perte à tous, y compris celle de la chienne.

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    Prologue

    Tucker Wilson traversa la propriété et observa le bâtiment avant d’émettre un long sifflement.

    — Bon sang, vous avez travaillé vite, les gars, dit-il. La construction de cette nouvelle maison s’est passée comme dans un rêve.

    Il jeta un coup d’œil à Badger, qui se tenait là avec un porte-bloc et un casque de chantier sur la tête.

    — Je ne pensais pas que ça te concernait ?

    — Jusqu’à ce que tous les sept, nous ayons une maison, expliqua Badger, ça nous concerne.

    Il jeta un coup d’œil à Tucker, remarqua la jambe réaliste dépassant de son short et lui demanda :

    — Comment fonctionne ta prothèse ?

    — Eh bien, c’est l’un des nouveaux prototypes de Kat.

    Il l’étira et tordit la cheville.

    — C’est un modèle étanche quand il est porté, apparemment. Je n’ai pas encore eu la chance de tester cet aspect-là. Et, bien sûr, j’ai des genoux en titane et les articulations de ma hanche sont de ce même matériau. Je suis presque devenu un homme bionique, ajouta-t-il en riant.

    — Rejoins-nous, dit Badger.

    — Mais j’ai envie de rentrer chez moi, dit Tucker en jetant un coup d’œil en biais au boss. Je n’ai rien dit parce que je ne voulais pas ralentir vos progrès et que vous m’avez si bien aidé à me remettre sur pieds.

    — C’est pour ça qu’on est là, dit-il, et s’il est temps pour toi de rentrer chez toi, alors il est vraiment temps. Personne ne peut te dire où et quand, à part toi-même.

    — Ouais, c’est l’une de ces choses que je dois faire.

    — Y a-t-il une raison particulière ?

    — Ma petite sœur, Molly, va se marier, expliqua-t-il. Il n’y a que nous deux. Elle épouse mon vieux copain, Rodney.

    — C’est une bonne raison de rentrer, alors. Tu as pensé au boulot ?

    — Eh bien, Rodney a une entreprise de construction et il veut que je sois contremaître.

    — Tu t’en sortirais très bien, n’est-ce pas ?

    — Peut-être, mais personnellement, je veux deux hectares au milieu de nulle part et une occasion de… Je ne sais pas, peut-être élever quelques chiens.

    — Des chiens, répéta Badger. Tu es du genre à aimer les chiens ?

    Tucker le regarda et fronça les sourcils.

    — N’est-ce pas le cas de tout le monde ?

    — Oh non, ce n’est pas le cas de tout le monde.

    — Visiblement, tu gères beaucoup d’opérations pour aider les chiens ici. Je ne comprends pas vraiment de quoi il retourne.

    — Ce n’est pas toujours aussi clair. L’essentiel, c’est qu’on fait pas mal de bénévolat pour le Département des chiens de guerre.

    — J’en ai entendu parler. Vous avez fini, non ?

    — Non, ils nous ont donné quelques dossiers supplémentaires. On s’est occupés des douze premiers cas et j’imagine que notre succès les a encouragés à nous assigner quelques affaires problématiques.

    — Génial, ironisa Tucker. Comment ça, problématiques ?

    — J’ai quelques chiens qui ont besoin d’être sauvés. Ça dépend du coin du monde dans lequel tu te trouveras.

    — La Floride.

    — Eh bien, j’en ai un en Floride. Il est à la fourrière et ils prévoient de l’euthanasier à Miami.

    — Quoi ? Un chien de guerre ?

    — Oui. Il aurait attaqué une femme.

    — Et c’est confirmé ?

    — Non. Je suis presque certain que personne ne s’en préoccupe et que ce n’est qu’un chien quelconque à leurs yeux, répondit-il tristement. Je me bats avec eux depuis des jours.

    — Tu as quelqu’un là-bas, qui défend le chien ?

    — Non. J’essaie de les pousser à faire un test ADN sur les morsures, mais la femme refuse.

    — C’est franchement suspect.

    — Elle n’aime pas les chiens, dit Badger avant de soupirer. Alors elle n’est pas coopérative.

    — Eh bien, Miami n’est pas exactement mon choix. Je n’aime pas vivre dans les villes immenses comme celle-ci. Enfin, je suis de Saint Pete’s Beach, à la base, mais bon, c’est une ville touristique. Puisque ma sœur va se marier près de Tampa, je vais partir dans ce coin-là.

    — Tu n’as pas d’autres membres de ta famille ?

    Il secoua la tête.

    — Je ne sais pas vraiment où je vais finir par m’installer. Ma sœur, son futur mari et l’entreprise sont un peu plus loin, dans une plus petite ville. Il est en train d’y construire des immeubles qui accueilleront deux cents appartements, en tout.

    — Alors le chien aurait potentiellement un endroit pour une meilleure vie ?

    — Si j’ai mon mot à dire, oui. C’est un mâle ou une femelle ?

    — Une femelle, et ils ne savent pas exactement pourquoi elle s’en est prise à celle qui s’occupait d’elle.

    — Irritation, protection de quelqu’un ou de quelque chose, déclara immédiatement Tucker.

    — Eh bien, c’est un comportement animal typique. Simplement, on ne sait pas ce qu’il s’est passé dans ce cas. Personne ne parle. Personne n’a de vidéo et tout le monde s’en moque. C’est tout ce qu’on sait.

    — Ouais, mais ces chiens ont consacré leur vie à l’armée. Ils méritent au moins une chance de vivre une vie décente.

    — Elle a été adoptée par cette famille, et les parents sont allés en croisière et ont laissé la chienne avec leur fille, qui a été attaquée.

    — Et la fille a passé combien de temps avec elle ?

    — Deux semaines seulement.

    — Hmm. Je peux y être à la première heure, demain.

    — Ce serait bien, répondit-il, parce que je crois qu’elle est censée être euthanasiée vendredi.

    — Deux jours en comptant demain ? Cette chienne va mourir le vendredi du dîner de répétition de ma sœur ? Le délai est vraiment court. Ça ne laisse pas beaucoup de temps.

    — Eh bien, ça ne me fâcherait pas si tu réussissais à l’exfiltrer discrètement de la fourrière où elle se trouve. On a un peu d’argent pour aider à la racheter, si nécessaire.

    — Je vais réserver mon vol et je pars tout de suite. Ma sœur va être ravie, grâce à toi.

    — Peut-être, mais pourquoi ne rendrions-nous pas aussi cette chienne heureuse en évitant qu’elle soit euthanasiée ?

    — Comment s’appelle-t-elle ?

    — Elle a un nom latin et long. On l’appelle Bernadette et ils l’ont raccourci en Bernie.

    — Ce n’est pas un joli nom pour un beau chien, remarqua Tucker.

    — Elle est grande, bien musclée. C’est un malinois avec un peu de sang berger. La race typique pour l’armée, expliqua-t-il. Elle est très bien entraînée et elle a aussi été chien pompier.

    — Eh bien, elle devrait savoir renifler les incendies, alors, dit-il en fronçant les sourcils.

    — Ne serait-ce pas génial ? remarqua Badger. Voilà, tu cherchais un chien… un boulot. Pourquoi pas celui-ci ?

    — Ce n’est pas franchement un travail de construction.

    — Peut-être pas, répondit-il, mais tu dois faire de l’intérim si tu veux chercher autre chose.

    — Ce n’est pas une mauvaise idée.

    Son portable sonna et il fronça les sourcils en le regardant.

    — Un SMS, dit-il en le fixant impassiblement. Apparemment, mon futur beau-frère a eu un problème de pyromane dans l’un de ses immeubles.

    Badger le scruta, manifestement ravi.

    Tucker haussa un sourcil.

    — Tu ne devrais pas en être si content.

    — Peut-être pas, mais la chienne serait parfaite pour t’aider avec ce problème-là et on pourra obtenir un sursis sur l’ordre d’euthanasier grâce à ça.

    Tucker comprit alors ce que Badger voulait dire.

    — Tu n’as pas tort. Je me mets en route. Regarde si tu peux obtenir un sursis avant l’euthanasie.

    — Tu dois confirmer ou réfuter les faits tels qu’on les connaît, aussi vite que possible, dit Badger, et préviens-moi quand tu arrives.

    — Je prendrai le prochain vol, affirma-t-il. Donc ça dépend de l’heure de ce vol.

    Il leva une main avant d’ajouter :

    — Au fait, c’est un boulot sympa pour moi.

    — Si tu le dis, répondit Badger. On est simplement heureux d’avoir quelqu’un du côté de l’animal.

    — Je suis toujours du côté de l’animal, rétorqua Tucker. Les véritables prédateurs dans ce monde sont ceux qui n’ont que deux jambes. Les bêtes à quatre pattes ? Leur comportement est simple. Ce sont les humains dont on doit se méfier.

    Sur ces mots, il se retourna et s’en alla.

    Chapitre 1

    Le lendemain matin, Tucker sortit de l’aéroport de Miami et respira l’air lourd.

    — Ce n’est certainement pas mon endroit préféré, marmonna-t-il.

    C’était sans commune mesure avec l’endroit où il avait été et où il aurait choisi d’être, s’il avait eu son mot à dire. Mais il était ici pour le boulot et le mariage de sa sœur Molly. C’était tout ce qui comptait. Alors qu’il y songeait, il entendit un coup de klaxon. Il tourna la tête et vit un SUV blanc, nouveau modèle, en train d’avancer vers lui. Sa sœur lui fit un signe frénétique de la main depuis l’intérieur de la voiture. Il sourit, se précipita vers la portière du côté passager et monta.

    — Waouh, super timing.

    — Évidemment, répondit-elle. J’ai suivi ton vol pendant tout son trajet.

    — J’aurais simplement pu louer une voiture ici et je serais parti directement à mon hôtel. Tu es contente de me voir… ou quelque chose comme ça ?

    — Quelque chose comme ça, répondit-elle avec un sourire effronté. En plus, j’étais venue en centre-ville pour trouver ma robe de mariée. Je joue avec le feu, vu que le mariage n’est que dans deux jours.

    — Aucune robe de mariée ne te plaisait, près de chez toi ?

    — La créatrice est l’une de mes amies, expliqua-t-elle. Alors je suis venue ici pour qu’elle s’en occupe. Et c’est le moment où tu arrivais à Miami, donc je me suis arrangée pour passer te prendre en même temps.

    — Tu ne restes pas à Miami ?

    — Je repars à Saint Pete’s Beach cette après-midi. Je t’y verrai demain.

    — Ouais, je dois louer une voiture. J’en aurais bien pris une à l’aéroport, mais tu m’as empêché de le faire.

    — On a un véhicule de fonction, pour toi, si tu veux l’utiliser dans le coin, dit-elle. Tu peux conduire ?

    — Oui. Je te l’ai déjà répété de nombreuses fois. Je peux conduire. Je conduis depuis bien plus longtemps que toi.

    — Bien sûr, mais je n’ai perdu aucune partie de mon corps et je n’ai pas subi de multiples opérations. Je ne sais pas comment tu es, maintenant.

    — Bien, affirma-t-il en souriant.

    Elle lui lança un regard scrutateur et reporta ensuite son attention sur la circulation.

    — Comment vas-tu, sinon ?

    — Je vais bien, répondit-il avec le même ton neutre que d’habitude.

    Elle acquiesça.

    — Évidemment. Tu ne me le dirais pas, si c’était le contraire, n’est-ce pas ?

    — Rien n’a changé, dit-il. Quelle serait l’utilité de s’éterniser là-dessus ?

    — Tu as l’air en meilleure forme, déclara-t-elle abruptement.

    — Tu ne m’as pas vu avant, rétorqua-t-il en riant à moitié.

    — À part au début, à l’hôpital, non, je ne t’ai pas vu, mais tu es en meilleure forme que je ne l’aurais cru, que je ne l’aurais imaginé. Ton visage est bien coloré. Tes yeux sont brillants. Tu gardes la tête haute.

    — Et tout ça compte, répondit-il en acquiesçant. Le périple n’a pas été facile, mais je suis là.

    — Et c’est ce qui compte. On a bien cru t’avoir perdu, pendant un moment. Bien sûr, ça n’a pas aidé que tu n’autorises aucun de nous à venir te voir.

    — Vous êtes tous venus et vous m’avez étouffé, juste après l’opération. Je ne voulais voir personne à ce moment-là, merci.

    — Oui. Je sais. Rodney et moi, on a peut-être été un peu lourds, hein ?

    — Tu crois ?

    — C’est la vie.

    — Tu étais obligée d’amener la mère et la sœur de Rodney, aussi ? s’enquit-il d’une voix moqueuse.

    — Elles nous accompagnaient, dans tous les cas. Alors, on pensait simplement que tout le monde pouvait venir à l’hôpital.

    — Je n’arrive pas à croire qu’ils vous aient laissés entrer.

    — On a menti, répliqua-t-elle avec enthousiasme.

    Il grogna.

    — Eh bien, ça ne m’a aucunement aidé à guérir.

    — Et c’est pour ça qu’on est partis. C’était très difficile pour moi de le faire. J’espère que tu apprécies que je me préoccupe de toi.

    — Évidemment, répondit-il doucement.

    Étant donné qu’ils n’étaient que tous les deux, il n’était pas compliqué de comprendre que cela avait été sa motivation. À l’époque, il avait voulu qu’ils s’en aillent tous et le laissent replonger dans le brouillard provoqué par les médicaments.

    — Et la guérison n’était pas facile. On est restés en contact, mais je ne voulais pas franchement recevoir de visite.

    — Et je ne l’ai jamais compris, mais, chaque fois que tu tombais malade, tu voulais toujours que les autres s’en aillent. Tu étais comme un animal qui se terrait, soit pour mourir, soit pour survivre, et tu ne revenais pas avant que l’un ou l’autre de ces résultats se manifeste, railla-t-elle en secouant la tête. Quand je suis malade, je veux que quelqu’un me prenne dans ses bras et me câline. Je veux que quelqu’un prenne soin de moi.

    — C’est pour ça qu’on est si différents, répondit-il en souriant. Tu as toujours été comme ça et j’ai toujours été comme je suis.

    — Je le sais, dit-elle. Mais, pour quelqu’un comme moi, c’est vraiment frustrant de se retrouver avec quelqu’un comme toi sans pouvoir aider.

    — Ce qui est aussi la raison pour laquelle tu n’étais pas censée venir, parce que tu savais que je ne voudrais pas de toi, encore plus parce que je voulais me concentrer sur ma guérison et sur mon vivre ou mourir, comme tu l’as dit de manière si éloquente, répliqua-t-il avec une pointe d’humour. Ou alors, j’étais inconscient. Peu importe, je ne voulais pas que vous soyez là quand j’essayais de me remettre sur pied. C’était un voyage que je devais entreprendre seul.

    — Tu vois ? Je ne suis pas d’accord avec ça. Tu n’avais pas à être seul, à aucun moment.

    Il rit.

    — Devoir être seul, c’est une chose très différente que de choisir d’être seul. C’est radicalement différent.

    — C’est vrai, grommela-t-elle. Et, toi, tu choisis toujours d’être seul.

    Elle secoua la tête.

    — Tu sais que ce n’est pas normal, n’est-ce pas ?

    Il sourit.

    — C’est normal pour moi. Ça porte même un nom. Être introverti.

    Cela faisait longtemps qu’ils se disputaient à ce propos. Ils ne l’avaient pas fait récemment.

    — Bref, une fois que j’ai été sur pied et que j’ai pu vous dire comment j’allais, je vous ai contactés. On se parle depuis tout ce temps.

    — Oui, mais tu étais seul alors que tu avais besoin de quelqu’un, répondit-elle en fronçant les sourcils.

    — Non. J’étais seul à un moment où j’avais besoin de l’être.

    — C’est très étrange, marmonna-t-elle.

    — Ce n’est étrange que pour toi, parce que tu es très différente de moi. Mais ce sont les divergences qui font qu’on s’entend si bien.

    Elle ricana.

    — En réalité, tu veux qu’on te laisse seul pour que tu fasses ce que tu veux, conclut-elle. Tu ne joues pas en équipe.

    — Je joue carrément en équipe. Oui, il m’a fallu du temps pour y arriver, mais une fois que je me suis rendu compte que c’était nécessaire pour le genre de boulot que je faisais, j’ai clairement commencé à jouer en équipe. Mais quand tu es blessé, il n’y a pas de… il n’y a pas d’équipe avec les blessés. Peu importe que tu joues en

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