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Livre électronique211 pages2 heures

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À propos de ce livre électronique

Contes d'un étrange livre de cuisine, numéro hors série
Trois mois après avoir perdu ses parents dans un accident de voiture, Daniel Whitaker, météorologue à Denver, retourne à Laramie dans le Wyoming. Il lui est déjà suffisamment difficile de faire face à la mort de ses parents et à sa relation de quinze ans qui ne cesse de se dégrader, mais lorsqu'il retrouve sa maison d'enfance sens dessus dessous, il se voit complètement désemparé. Il se tourne alors vers Landon, le voisin séduisant de ses parents, et lui demande son aide afin de ranger tout le désordre. Landon Kushner est une contradiction humaine. Il fabrique des sculptures époustouflantes à partir de débris de métal et adore le plein air, mais il conduit également une Vespa vert menthe et possède un faible pour le tricot et le voyeurisme. Il a été l'ami des parents de Daniel durant de nombreuses années et est ravi de pouvoir lui prêter main-forte.

Leur plan est simple : ranger et nettoyer la maison afin que Daniel puisse la vendre et reprendre le cours de sa vie à Denver. Mais lorsqu'un étrange livre de recettes de cuisine atterrit en la possession de Landon, Daniel se met à réaliser que l'univers – et Grand-Mère B – lui a peut-être réservé un autre destin.
LangueFrançais
ÉditeurDreamspinner Press
Date de sortie11 juil. 2017
ISBN9781635339574
Perdu en chemin
Auteur

Marie Sexton

Marie Sexton is the author of over thirty published works. She’s written contemporary romance, science fiction, fantasy, dystopian fiction, historical short stories, and a few odd genre mash-ups. The one thing they all have in common? They all feature men falling in love with other men. Her first novel, Promises, was published in January 2010 and is considered a classic in the gay romance genre.  Marie is the recipient of multiple Rainbow Awards, as well as the CRW Award of Excellence in 2012. She was also a finalist for a Lambda Literary Award in 2017. Her books have been translated into seven languages.  Marie lives in Colorado. She’s a fan of just about anything that involves muscular young men piling on top of each other. In particular, she loves the Denver Broncos and enjoys going to the games with her husband. Her imaginary friends often tag along. Marie has one daughter, two cats, and one dog, all of whom seem bent on destroying what remains of her sanity. She loves them anyway. You can find her at mariesexton.net, and on Facebook, Instagram, and Twitter. Instagram: www.instagram.com/mariesexton.author  Facebook: www.facebook.com/MarieSexton.author Twitter: @MarieSexton

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    Perdu en chemin - Marie Sexton

    Perdu en chemin

    Par Marie Sexton

    Contes d’un étrange livre de cuisine, numéro hors série

    Trois mois après avoir perdu ses parents dans un accident de voiture, Daniel Whitaker, météorologue à Denver, retourne à Laramie dans le Wyoming. Il lui est déjà suffisamment difficile de faire face à la mort de ses parents et à sa relation de quinze ans qui ne cesse de se dégrader, mais lorsqu’il retrouve sa maison d’enfance sens dessus dessous, il se voit complètement désemparé. Il se tourne alors vers Landon, le voisin séduisant de ses parents, et lui demande son aide afin de ranger tout le désordre. Landon Kushner est une contradiction humaine. Il fabrique des sculptures époustouflantes à partir de débris de métal et adore le plein air, mais il conduit également une Vespa vert menthe et possède un faible pour le tricot et le voyeurisme. Il a été l’ami des parents de Daniel durant de nombreuses années et est ravi de pouvoir lui prêter main-forte.

    Leur plan est simple : ranger et nettoyer la maison afin que Daniel puisse la vendre et reprendre le cours de sa vie à Denver. Mais lorsqu’un étrange livre de recettes de cuisine atterrit en la possession de Landon, Daniel se met à réaliser que l’univers – et Grand-Mère B – lui a peut-être réservé un autre destin.

    Table des matières

    Résumé

    Remerciements

    Prologue

    I

    II

    III

    IV

    V

    VI

    VII

    VIII

    IX

    X

    Épilogue

    D’autres livres par Marie Sexton

    Biographie

    Par Marie Sexton

    Visitez Dreamspinner Press

    Droits d'auteur

    Remerciements

    AVEC UNE gratitude sincère :

    Wendy Russo, de nous avoir donné l’idée à Amber et moi.

    Amber, d’être une compagne bibitive aussi fantastique.

    Alanna Coca, de m’avoir plus que jamais aidé en ce qui concerne Laramie.

    Larissa Ione and Shae Connor, d’être des gourous de la météo.

    Prologue

    Février

    UN APPEL téléphonique à 3 heures du matin n’augure jamais rien de bon. Je me réveillai en sursaut à la première sonnerie de mon portable alors qu’à côté de moi, Chase grognait et s’enfonçait dans son oreiller.

    — Que se passe-t-il ? Qui peut bien appeler à cette heure-ci de la nuit ?

    Je me mis à tâtonner la table de nuit à la recherche de mon portable alors que l’adrénaline m’envahissait. Je jetai un œil à l’écran et me redressai immédiatement.

    Chase, ressentant que quelque chose n’allait pas, leva légèrement la tête de son oreiller.

    — Qui est-ce ? demanda-t-il d’une voix ensommeillée.

    Bonne question. L’appel était en provenance du Wyoming, mais le numéro m’était inconnu. Ma première pensée fut qu’il provenait probablement de l’hôpital Laramie. Cela devait être ma mère, m’annonçant que mon père venait de faire une crise cardiaque. Ou bien mon père, m’appelant pour me raconter que ma mère était tombée dans la salle de bain et s’était cassée la hanche.

    — Daniel ? dit Chase en s’asseyant et en posant la main sur mon épaule. Mon cœur, que se passe-t-il ?

    Le téléphone sonna une troisième fois et je choisis de répondre plutôt que de laisser Chase le faire.

    — Allo ?

    — Danny ? demanda une voix masculine que je ne reconnus pas. Est-ce bien Danny Whitaker ?

    Plus personne ne m’appelait Danny. Mon corps entier se mit en état d’alerte.

    — Oui. À qui ai-je l’honneur ?

    — Landon Kushner, de Laramie. Je vis en face de chez vos parents. Il marqua une pause et je compris immédiatement qu’il cherchait comment s’exprimer. Je crains d’avoir de mauvaises nouvelles pour vous.

    C’était pire que ce que je m’étais imaginé. Landon venait de m’annoncer que mes parents étaient décédés, tués tous les deux dans un accident de voiture sur l’I -80, un peu à l’ouest de Sidney dans le Nebraska.

    — Mais…, bégayai-je, que faisaient-ils dans le Nebraska ?

    — Ils étaient sur le chemin du retour après avoir rendu visite à de la famille à Omaha.

    — Oh. Je me sentis stupide d’avoir posé cette question. Ils étaient tous les deux nés et avaient grandi à Omaha. La sœur de ma mère et les deux frères de mon père y vivaient encore. Pourtant, tout cela me semblait surréaliste. Je déglutis à nouveau en tentant de faire le point sur les différentes émotions qui me submergeaient. Je me sentais surtout paralysé, incapable de faire quoi que ce soit. Je savais que la tristesse finirait par m’envahir, mais pas encore.

    — Comment êtes-vous au courant ?

    — Je m’occupais de leur maison durant leur absence. Ils auraient dû être rentrés depuis des heures. J’ai eu un pressentiment… Il s’interrompit et je l’entendis prendre une longue inspiration. J’imagine que la police du Nebraska ne savait pas qui informer. Ils ont contacté le département de police de Laramie et ils ont envoyé quelqu’un chez vos parents. Je viens de finir de leur parler.

    — Oh mon Dieu.

    Après des années à avoir vécu pratiquement comme des étrangers, mes parents et moi avions finalement renoué le contact seulement quelques mois plus tôt. Cela avait commencé par un appel à Thanksgiving, puis à Noël. L’appel le plus récent que j’avais reçu était le jour de mon anniversaire. Ma mère m’avait même demandé, pleine d’espoir, si je comptais passer le 4 juillet avec eux.

    — Nous ferons un barbecue et puis nous irons en ville. Elle avait ensuite ajouté avec hésitation, Chase est invité aussi, bien sûr.

    C’était la seule chose que j’avais attendue depuis si longtemps : la reconnaissance du fait qu’après presque quinze années passées ensemble, Chase faisait autant partie de ma famille qu’eux. Durant longtemps, j’avais eu l’impression de devoir constamment faire un choix entre eux et lui. Finalement, au cours de ces derniers mois, j’avais commencé à croire que je pouvais avoir les deux.

    Mais ce ne serait plus jamais le cas.

    Au moins, nous avions discuté. Au moins, ils n’étaient pas morts en pensant que je les détestais. Malgré tout, c’était injuste. Comment pouvaient-ils partir alors que nous étions aussi près de nous réconcilier ?

    Chase se rapprocha de moi et posa une main chaude et réconfortante dans mon dos. Il me tendit ensuite un mouchoir alors que je n’avais même pas réalisé que j’étais en larmes.

    — Danny, dit Landon d’une voix hésitante. Je suis tellement désolé.

    — Moi aussi.

    LES JOURS suivants furent un brouillard d’appels téléphoniques – des membres lointains de la famille, le médecin légiste de l’hôpital de Sidney, Landon, ainsi que l’avocat de mes parents qui m’avait informé que ceux-ci avaient acheté des emplacements dans le cimetière d’Omaha cinq ans plus tôt. Même s’ils avaient déménagé à Laramie lorsque j’avais cinq ans et qu’ils y avaient vécu durant près de trente-deux ans, mes parents semblaient n’avoir jamais considéré cette ville comme la leur.

    Pourtant je la considérais toujours comme la mienne, même après tout ce temps. Cependant, je n’avais aucune hâte d’y retourner, même si je finissais par avoir à le faire. Leur maison et tout ce qui se trouvait à l’intérieur m’appartenaient. Mais pour le moment, il y avait des arrangements à prévoir, différentes phases de deuil à endurer, un mémorial à organiser à Omaha et une famille entière à gérer. La maison devrait attendre.

    I

    Mai

    CE N’ÉTAIT pas une nuit sombre et orageuse. D’une certaine manière, cela aurait été approprié, compte tenu de mon humeur le jour où je devais fatalement retourner dans ma ville natale afin de m’occuper de la maison de mes parents. Au lieu de cela, le soleil brillait dans le ciel bleu du Colorado, comme pour me faire un pied de nez.

    Je souriais en présentant le bulletin météo de l’après-midi pour la région de Denver – 10 pour cent de chance qu’il pleuve dans la soirée, rafraîchissement au cours de la nuit – et des prévisions concernant les éclaircies du lendemain ainsi que les 30 % de chance de tempête. Une journée typique de mai, en somme. Après cela, je me dirigeai vers mon bureau avec appréhension.

    Je ne tenais réellement pas à faire le déplacement, mais j’avais déjà repoussé l’échéance depuis trop longtemps. Landon s’était généreusement occupé de la maison de mes parents depuis leur mort, mais il était temps que je m’en charge une fois pour toutes.

    Chase m’appela à 16 h, alors que je retirais mon maquillage à l’aide d’une lingette pour enfant. Il me taquinait souvent sur le fait que je sois obligé d’en porter, mais la caméra pouvait s’avérer très brutale.

    — Je pensais faire des burgers pour le dîner, dit-il, mais il n’y a plus de petits pains. Pourrais-tu passer en chercher sur le chemin du retour ?

    — Bien sûr.

    Dîner un peu plus tôt que d’habitude serait parfait si nous voulions prendre la route avant 18 h.

    — Prends aussi du café.

    — D’accord.

    — Tu reviens bientôt ?

    — Dans quelques minutes.

    — Bien. À tout de suite.

    — Je t’aime.

    — Bye.

    Ce genre de conversation m’était devenu aussi routinier que de boire une tasse de café le matin. Même si la loi nous empêchait, Chase et moi, d’être mariés légalement, nous nous considérions comme « époux » depuis plus de quinze ans. Non, je n’étais pas impatient de retourner à Laramie, mais au moins j’aurais Chase à mes côtés. Notre relation s’était quelque peu détériorée ces derniers temps. Nous ne nous disputions pas réellement, étant donné que nous discutions à peine. Les choses étaient devenues de plus en plus mécaniques et platoniques – nous étions à peine plus que de simples colocataires. J’espérais sincèrement que passer quelques jours loin de notre routine nous aiderait à traverser cette mauvaise passe.

    Comme Chase me l’avait demandé, je m’arrêtai à un Safeway en rentrant. Choisir des petits pains était facile, mais alors que j’étais incapable de me décider quel type de café prendre – crème de caramel ou amende biscotti – je sentis une tape légère sur mon épaule.

    — Êtes-vous Daniel Whitaker ? me demanda une femme d’une cinquantaine d’années vêtue d’un survêtement.

    — Oui.

    — Le présentateur météo de Channel 9 ?

    — Oui… répondis-je avec hésitation. Son ton m’indiquait clairement qu’elle ne s’apprêtait pas à me lancer des roses.

    — Il était censé pleuvoir hier soir, mais ça n’a pas été le cas. J’ai raté mon jogging de l’après-midi parce que vous aviez annoncé qu’il pleuvrait.

    — J’ai dit qu’il y avait soixante-dix pour cent de chance qu’une averse se produise.

    Et personnellement, j’avais voulu que l’on réduise le pourcentage à soixante, mais le météorologue en chef de la station en avait décidé autrement.

    Elle croisa les bras et se mit à taper du pied.

    — Mais il n’a pas plu.

    — Si. Simplement pas jusqu’ici. C’était plutôt vers Castle Rock et Parker.

    — Mais pas ici.

    Je réprimai mon envie de soupirer ou de lui expliquer que « soixante-dix pour cent de chance d’averse » n’était qu’une moyenne des prévisions pour la région. Nous étions certains à 90 pour cent qu’il pleuvrait dans la partie sud de la région, et seulement à 40 pour cent que ce serait le cas dans la partie nord, ce qui nous menait à une prévision de 70 pour cent.

    — On peut envoyer des gens sur la lune, mais on ne peut pas prévoir correctement la météo, marmonna-t-elle en s’éloignant. Peut-être qu’un de ces jours vous parviendrez enfin à faire votre métier correctement.

    Je ruminai sur ma petite altercation durant tout mon trajet. Tout le monde connaissait les fameuses blagues sur les météorologues comme : « Pourquoi le météorologue a-t-il été viré ? Parce que la météo n’était pas d’accord avec lui » ou encore « Qui est-ce que tout le monde écoute, mais que personne ne croit ? Le météorologue. »

    Comme d’habitude, ce n’était pas que notre prévision avait été erronée, mais beaucoup de téléspectateurs ne comprenaient pas le principe d’une prévision. Ils ne semblaient pas non plus réaliser à quel point il pouvait être difficile de rassembler des événements climatologiques majeurs dans une zone aussi grande et géographiquement variée que la nôtre et les dévoiler en seulement trois minutes. Cela aurait été plus facile si nous pouvions nous occuper uniquement de la ville de 155 km2 qu’était Denver, mais nos prévisions recouvraient l’état entier du Colorado – une zone impressionnante de 1004 km2 – et s’étendaient jusqu’à Laramie dans le Wyoming. C’était la part la plus frustrante de mon métier. Nous prédisions le futur, pour l’amour du ciel. Même si nous avions raison 90 pour cent du temps, les gens ne s’intéressaient qu’aux 10 pour cent où nous avions tort.

    J’étais toujours en train de rejouer la conversation dans ma tête, en imaginant toutes les façons par lesquelles j’aurais pu contredire la joggeuse, lorsque je me garai dans mon allée. Avant de rentrer, j’allai jeter un coup d’œil à la boite aux lettres et vis ma voisine faire de même avec la sienne.

    — Bonsoir, Daniel, dit-elle sans lever les yeux des enveloppes qu’elle faisait défiler.

    — Bonsoir, Lydia.

    — J’ose espérer qu’il n’y aura pas de tempête de grêle ce soir ?

    Lydia s’était installée dans le Colorado seulement quelques mois auparavant, après avoir longtemps vécu à San Diego. Elle semblait avoir une peur bleue des tempêtes de grêle qui secouaient le ciel, même si celles-ci ne se produisaient habituellement que dans le nord de la région, là où le Colorado, le Nebraska et le Wyoming se rejoignaient en une zone connue pour ses intempéries appelée Hail Alley. Denver avait apparemment connu suffisamment de tempêtes de grêle de la taille de balles de golf pour rendre Lydia nerveuse.

    — Probablement pas.

    — Dieu merci. Elle soupira et se mit à secouer son paquet d’enveloppes vers moi. Que de la publicité. Rien d’intéressant.

    — N’est-ce pas toujours le cas ?

    Lydia était déjà en train de s’éloigner lorsqu’elle se retourna.

    — Tu devrais peut-être faire réviser ton moteur, me dit-elle.

    — Comment ?

    — J’étais en train de promener Rio l’autre jour quand j’ai vu de l’huile à l’endroit où tu as l’habitude de te

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