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Les « Il était une fois » du journal Le Sentier
Les « Il était une fois » du journal Le Sentier
Les « Il était une fois » du journal Le Sentier
Livre électronique205 pages1 heure

Les « Il était une fois » du journal Le Sentier

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À propos de ce livre électronique

Les chroniques « Il était une fois » sont de petits bijoux littéraires. Ils ont une portée pédagogique. Ils nous dévoilent un aspect de la vie, une composante de notre entourage ou une donnée historique. Ces « Il était une fois » nous font autant voyager que réfléchir !

Une femme de bois et de fleuve. Monique Rouleau-Pariseau réinvente les mots, les réenchante. De ses textes émanent une tendresse, une bienveillance, un souci de l’autre et de la nature, un désir d’humanité meilleure.

Monique est une romancière et une professeure de français. Elle a gagné le phénix du professeur émérite ainsi qu’une mention d’honneur par l’Association québécoise de pédagogie collégiale pour l’excellence et le professionnalisme de son travail.

Elle a reçu la médaille de bronze du gouvernement français pour ses résultats et sa thèse de maîtrise en littérature québécoise à l’Université McGill.

Elle a participé à la fondation de l’Association des Auteurs des Laurentides.

Un séjour de deux ans au Maroc en tant qu’enseignante de français lui a inspiré le sujet de son premier roman, Les Figues de Barbarie, qui a reçu une mention au Prix Robert Cliche.

Son second roman, Le Secret, a été finaliste au Prix Elle-Québec,

Son récit Brin de nid a remporté le 2e prix des Prix littéraires Radio-Canada 2010 des jurys francophones.

L’ouvrage collectif Flâneries laurentiennes a, de son côté, reçu le Prix Ambassadeur du Conseil de la culture des Laurentides.

« Par une mystérieuse alchimie, Monique Pariseau transforme des récits simples et des drames de vie ordinaires en joyaux littéraires. » Annette Paris, Elle Québec.
LangueFrançais
Date de sortie12 sept. 2023
ISBN9782925368182
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    Les « Il était une fois » du journal Le Sentier - Monique Rouleau-Pariseau

    Couverture de Les Il était un fois du journal le sentier. Photo de Monique Rouleau-Pariseau.

    Les « Il était une fois » du journal Le Sentier

    Éditeur

    Éditions TNT

    14603 Serge-Deyglun

    Montréal, Qc, H1A 5J6

    (514) 256-9000

    www.editionstnt.com info@editionstnt.com

    Première de couverture

    Photo : Magali Eysseric

    Montage : Keven Wong

    Mise en page

    Keven Wong

    Correction et édition

    Zoé Empereur Saurais

    Photos

    La photo noir et blanc de Mme Pariseau est de Jacques Lamarche (P.٤)

    La photo de Mme Pariseau avec Hélène Dorion a été prise par Monique Beauchamp (P.٨)

    Droits d'auteur

    Monique Rouleau-Pariseau, 2023. La reproduction totale ou partielle,

    pour un usage non pécuniaire, est autorisée à la condition

    d’en mentionner la source.

    Dépôt légal 2023

    Bibliothèque et archives nationales du Québec

    Bibliothèque et archives Canada

    ISBN

    Papier : 978-2-925368-16-8

    PDF : 978-2-925368-17-5

    EPub : 978-2-925368-18-2

    Fiancé par le Gourvernement du Canada et la SODEC

    Fièrement imprimé au Québec

    Biographie

    Photo de Monique Rouleau-Pariseau en noir et blanc.

    Monique Rouleau-Pariseau est une romancière et une professeure de français installée à Saint-Hippolyte. Elle a enseigné 32 ans la littérature au cégep de Saint-Jérôme. En cours de carrière, elle a gagné le phénix du professeur émérite ainsi qu’une mention d’honneur par l’Association québécoise de pédagogie collégiale pour l’excellence et le professionnalisme de son travail.

    Elle n’en était pas à sa première reconnaissance. À la fin de ses études, elle a reçu la médaille de bronze du gouvernement français pour ses résultats et sa thèse de maîtrise en littérature québécoise à l’Université McGill.

    Au cégep, elle a également été membre fondatrice du Savoir et des Sages, une série de conférences données aux personnes de 50 ans et plus. Elle a aussi participé à la fondation de l’Association des Auteurs des Laurentides. Enfin, elle a publié des articles dans différents journaux hebdomadaires ou d’associations.

    Un séjour de deux ans au Maroc en tant qu’enseignante de français lui a inspiré le sujet de son premier roman, Les Figues de Barbarie, qui a reçu une mention au Prix Robert Cliche.

    Son second roman, Le Secret, a été finaliste au Prix Elle-Québec,

    Son premier roman historique, La Fiancée du Vent, raconte l’histoire de Marie-Josephte Corriveau, devenue la première véritable légende québécoise : celle d’une soi-disant meurtrière qui, dans l’esprit des gens, devint une sorcière. Son roman a été proposé aux Prix littéraires du Gouverneur général dans la catégorie Romans et nouvelles. Monique Rouleau-Pariseau est née à Québec et elle a passé tous les étés de son enfance à Saint-Vallier, le village de Marie-Josephte Corriveau. Elle y retourne tous les ans dans sa maison de vacances. Ainsi est né son intérêt pour cette femme.

    Son deuxième roman historique dépeint la trajectoire de Jeanne Barret qui a osé, en 1767, embarquer sur un bateau d’expédition qui se préparait à accomplir le premier tour du monde. Comme c’était interdit aux femmes, elle le fit déguisée en homme.

    Monique Rouleau-Pariseau a également publié un recueil de nouvelles, Objets de mémoires, ainsi qu’une nouvelle qui s’adresse aux enfants, L’Ami, le geai bleu, sur le thème de l’immigration. Son récit Brin de nid a remporté le 2e prix des Prix littéraires Radio-Canada 2010 des jurys francophones.

    L’ouvrage collectif Flâneries laurentiennes a, de son côté, reçu le Prix Ambassadeur du Conseil de la culture des Laurentides.

    Préambule

    Jean-Pierre Fabien

    « Apprendre à voir est le plus long apprentissage de tous les arts. » — Jules de Goncourt

    Dans son texte L’étale, que vous découvrirez dans ce livre, Monique Rouleau-Pariseau se présente comme une : « Fille du fleuve, vivant maintenant dans le nid de la forêt. » C’est cette appartenance à la nature, c’est ce lien qu’elle a pu développer avec l’eau et les arbres qui font de Monique une personne qui communique si facilement son enthousiasme et son émerveillement.

    C’est en 1989, à la fin du printemps, que je l’ai rencontrée pour la première fois à Saint-Hippolyte. Depuis ce temps, nous faisons partie de l’équipe d’un journal mensuel, Le Sentier. Les chroniques « Il était une fois » ont commencé à paraître dans Le Sentier à compter de mars 2013. Ces textes assez courts sont de petits bijoux littéraires. Ils ont une portée pédagogique, car ils nous décrivent ou nous dévoilent un aspect de la vie, une composante de notre entourage ou une donnée historique. Le sujet est toujours bien exposé et lorsque nous en avons terminé la lecture, nous sommes en réflexion. Ces « Il était une fois » nous font autant voyager que réfléchir !

    Monique Rouleau-Pariseau n’en est pas à ses premières armes en tant qu’écrivaine. Elle nous a déjà offert des romans qui nous ont permis de nous placer dans la peau de personnages afin que nous puissions découvrir de nouveaux mondes. Ses livres permettent aussi une relecture de faits vécus et réels. Il est toujours passionnant de lire et relire du Monique Rouleau-Pariseau.

    J’ai la chance de recevoir par courriel les chroniques de Monique avant leur publication. J’ai donc la noble tâche de lire ses textes en premier et de lui transmettre par la suite mes impressions. Après la lecture, je prends toujours un temps d’arrêt. Mots et phrases m’habitent et me transforment, en quelque sorte. Je fais immanquablement un rapprochement avec ma propre vie, comme si l’écho de son texte retentissait en mon for intérieur. Je me sens privilégié de connaître Monique et de faire partie de la même équipe qu’elle.

    Peut-être qu’après la lecture d’un de ses textes, vous sentirez un changement s’opérer en vous. Je crois que vous vous sentirez mieux et aurez le goût de poursuivre la lecture de ces pièces précieuses, tout comme si elles étaient des œuvres finement réalisées par une joaillière de grand talent.

    Et si Monique réussit à nous émouvoir, c’est sans doute parce qu’elle a appris à voir il y a longtemps et que par ses « Il était une fois », elle nous apprend maintenant à mieux regarder.

    Préface

    Hélène Dorion

    Une femme de bois et de fleuve

    Photo de Monique Rouleau-Pariseau et Hélène Dorion.

    Ces quelques mots, que l’on peut lire au début du recueil de textes de Monique Rouleau-Pariseau, sont ceux avec lesquels elle se définit. Elle ajoute : « Saint-Hippolyte m’offre un nid, Saint-Vallier, l’infini ». Un fleuve et une forêt. À travers ces deux paysages, je reconnais la femme que j’ai rencontrée au début des années 1980, alors que j’étais chargée de cours au Cégep de Saint-Jérôme, où Monique enseignait aussi. J’ai rapidement senti que nous avions de nombreuses affinités, parmi lesquelles une vision de la littérature qui en fait une expérience de vie plus qu’un objet d’étude, et un désir d’écrire que toutes deux nous avons par la suite accompli.

    Née comme Monique à Québec, j’avais moi aussi choisi d’habiter à Saint-Hippolyte, au lac Connelly, alors que le village se résumait à une école, une église et quelques modestes commerces. En peu de temps, les collègues et voisines que nous étions sont devenues de grandes amies. Elle venait chez moi, j’allais chez elle, et nous avions des heures durant de ferventes conversations qui portaient sur tous les sujets. Parce que Monique est ainsi : une femme du vaste et de l’infime, une écrivaine qui explore autant l’infini du fleuve que le nid de la forêt, autant le lien que la liberté, l’invisible que le visible. Elle connaît la puissance de la réalité qu’elle contemple et saisit à travers l’acte d’écrire, du plus petit au plus grand, de l’histoire d’un jardin à celle du voyage des oies blanches, et jusqu’à celle que traverse l’être humain. Monique sait que chaque instant saisi par les mots « accorde une force qui ne nous quittera jamais ». Et de ses textes émanent une tendresse, une bienveillance, un souci de l’autre et de la nature, un désir d’humanité meilleure.

    Fille du fleuve et femme de forêt, Monique a tout à nous dire de ces mémoires du monde à transmettre. Lorsqu’elle retrouve ses souvenirs d’enfance ou affirme son attachement pour des objets significatifs ; lorsqu’elle interroge cette étrange matière qu’est le temps, lorsqu’elle nous parle de gratitude, d’authenticité, d’émerveillement, d’amour ou de liberté, Monique nous offre à vivre notre humanité et appelle à la protéger avec déférence et humilité. De la même manière, elle nous invite à préserver la beauté des lieux et de chacune des histoires qu’ils portent et racontent, celles des êtres, mais aussi celles des arbres, des fleurs et des fougères.

    Je connais le fleuve et la forêt. Pourtant, quand je lis les textes qui composent ce magnifique recueil, soudain j’en ignore tout, parce que Monique les réinvente pour moi, elle les réenchante, et c’est bien la force de son écriture et la beauté de son regard lucide et sensible de parvenir à créer avec les mots un univers qui transforme ce que l’on croyait connaître et nous restitue ce monde à habiter avec un « amour inconditionnel pour tout ce qui a vécu, pour tout ce qui vit, nous saisit, nous comble, nous attire et nous émeut ». Ce réel que nous raconte Monique avec son intense ferveur, chuchotant à notre oreille Il était une fois…, apparaît avec tous ses espoirs, ses lumineux horizons, et je le vois alors aussi bien qu’elle.

    Hélène Dorion

    Avril 2023

    Avant-propos

    Monique Pariseau

    Pour saluer son quarantième anniversaire, le journal Le Sentier m’a proposé de réunir toutes mes chroniques intitulées « Il était une fois » !

    C’est ce groupe de mots qui amorce presque tous les contes d’enfant.

    Pourquoi ne pas leur accorder le droit d’introduire

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