Lire

Cécile Coulon AU-DESSUS DES VOLCANS

L’ UNIVERS D’UNE ÉCRIVAINE

Dans le chaos de la France actuelle, il reste deux choses stables: le succès de Cécile Coulon et le dysfonctionnement chronique de la ligne Paris-Clermont. Un matin de décembre, on prend le train à la gare de Bercy pour aller rencontrer la romancière (et poétesse) dans la ville de Blaise Pascal. On ne connaîtra jamais Clermont-Ferrand. Après deux heures d’arrêt à Montargis, comprenant que l’Auvergne restera pour nous une contrée aussi inaccessible que l’Atlantide, on rebrousse chemin vers Paris.

Une semaine plus tard, rendez-vous est pris à Ivry-sur-Seine, où Cécile Coulon et son épouse vivent un mois sur deux. Sur la ligne 7, le métro s’arrête. Alors qu’une crise de nerfs menace la rame, celle-ci repart. Miracle: on verra Ivry! Non loin de la Manufacture des œillets, une ancienne usine ouverte en 1832, Cécile habite un atelier réhabilité en studio lumineux, avec des lampes partout. Elle n’est pas seule en d’Alain Rey, auquel elle a participé. Ce qui frappe en premier chez Cécile Coulon? Sa ressemblance physique avec Julien Doré, dont elle pourrait être la petite sœur. Sauf qu’elle n’a pas eu besoin d’une émission de téléréalité pour percer de bonne heure.

Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.

Plus de Lire

Lire1 min de lecture
Au Service De Sa Majesté
Inspirateur du personnage de Barbe-Bleue, Henri VIII est tristement connu pour sa cruauté envers ses épouses – qu’il a fait assassiner, pour certaines d’entre elles. C’est sa sixième (et dernière) femme, Catherine Parr, qui est mise à l’honneur dans
Lire1 min de lecture
(Pas) Désolée Pour Le Dérangement
Elles n’arrivent pas à sourire et à rire, lèvent les yeux au ciel, « cassent l’ambiance » dans des moments supposés de convivialité. La chercheuse Sara Ahmed leur donne ici un manuel à hauteur d’enjeu et défend la figure d’une féministe dérangeante.
Lire2 min de lecture
Que Vaut ?
C’est une « histoire de photo », quand bien même elle n’aurait ni début, ni milieu, ni fin « dignes de ce nom ». La photo, dont Linn Ullmann n’a plus trace, a été prise à Paris en janvier 1983 par un photographe reconnu qui la fait poser, elle, la fi

Associés