À la rencontre de Theresa Révay et d’un genre littéraire si cher à Stendhal, Troyat et Druon…
A 12 ans, Theresa Révay lit d’Henri Troyat et s’enflamme pour le destin des officiers décembristes. Non seulement ils la font rêver, mais elle découvre la Russie des tsars. C’est une révélation. Jongler avec des personnages fictifs tout en préservant la vérité des lieux, des atmosphères, des caractères de l’époque, tel est le principe du roman historique ! Les Partisans, souligne Theresa Révay. Les personnages de fiction intégrés à la réalité deviennent les révélateurs d’un monde véridique. Pour la romancière, ils sont le sel ajouté au cadre historique. Ils lui donnent cette liberté dont elle est éprise, lui accordent l’émotion dont certains historiens se privent. , assure-t-elle. La révolution bolchevique, les deux Guerres mondiales, le rideau de fer, les drames de l’exil sont ancrés dans les racines hongroises de l’auteure. L’Europe centrale