Vapeurs : ni vers, ni prose
Par Xavier Forneret
()
À propos de ce livre électronique
Lié à Vapeurs
Livres électroniques liés
Vapeurs : ni vers, ni prose Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Amantes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Nouvelles Nourritures Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Nouvelles Nourritures terrestres Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationOsmose: Poèmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationArabesquement vôtres Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe désert a fleuri Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAegri somnia Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationpoésies théâtre: sonnets ode lai chant royal Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Contemplations Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5L'Art d'être grand-père: Un recueil de 27 poèmes de Victor Hugo dédié à ses petits enfants (édition intégrale) Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Parfum d’envie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPoésies Allemandes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Contemplations: Tome II Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPhilomèle Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes contemplations: Édition Intégrale Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationBienvenue auprès des saints: Hommage à la vie éternelle Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationEt la lumière !: Recueil de poèmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFleurs aux épines Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes contemplations Aujourd'hui, 1843-1856 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationChair: Dernières poésies Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationToi et Moi Tome I Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRouge nomade: Recueil Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationContes et poésies de Prosper Jourdan: 1854-1866 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Fleurs du mal Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHélios et Iris Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPoésies Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes voix intimes Premières Poésies Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDans un vol de colombes: Petits cantiques des morts et des vivants. Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationmoi, Nous: Quo vadis ? Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Classiques pour vous
L'art de magnétiser Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5Le Petite Prince (Illustré) Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Moby Dick Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Mahomet et les origines de l'islamisme Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/530 Livres En Francais Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Les Misérables (version intégrale) Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5Le Mystère Chrétien et les Mystères Antiques Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Cyrano de Bergerac: Le chef-d'oeuvre d'Edmond Rostand en texte intégral Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Discours sur la servitude volontaire Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Les aides invisibles Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Les malheurs de Sophie (Illustré) Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Les Miserables Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Guerre et Paix (Edition intégrale: les 3 volumes) Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Alice au pays des merveilles Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Le Procès Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe tour du monde en 80 jours Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Trois Mousquetaires Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Les frères Karamazov Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDe la démocratie en Amérique - Édition intégrale Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationOrgueil et Préjugés Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationTao Te King Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes fables de Jean de La Fontaine (livres 1-4) Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe secret Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Joueur d'Échecs Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5La Peur Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Les Carnets du sous-sol Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Légende du Roi Arthur - Version Intégrale: Tomes I, II, III, IV Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'Art de la Guerre: Suivi de Vie de Machiavel Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5Oeuvres complètes de Marcel Proust Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Le Comte de Monte-Cristo Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5
Avis sur Vapeurs
0 notation0 avis
Aperçu du livre
Vapeurs - Xavier Forneret
Xavier Forneret
Vapeurs : ni vers, ni prose
EAN 8596547432678
DigiCat, 2022
Contact: DigiCat@okpublishing.info
Table des matières
Pour quelques passages de quelques-unes des Vapeurs de ce livre.
LES PRISONS OUVERTES.
A UN JEUNE HOMME.
VAPEUR PREMIÈRE.
ÉCRIT DANS UN CIMETIÈRE IL Y A DÉJA LONGTEMPS.
VAPEUR II.
BAISER D’AMOUR.
VAPEUR III.
ÉCRIT A TABLE IL Y A LONGTEMPS.
VAPEUR IV.
RAYON DE SOLEIL.
VAPEUR V.
SA MÈRE L’EMBRASSE.
VAPEUR VI.
ROI ET PAUVRE.
VAPEUR VII.
ELLE.
VAPEUR VIII.
ORAGE.
VAPEUR IX.
AMITIÉ. A M. PAUL V... DE CUBRIAL.
VAPEUR X.
ELLE.
VAPEUR XI.
JEUX DE MÈRE ET D’ENFANT.
VAPEUR XII.
VAPEUR XIII.
UN PAUVRE HONTEUX.
VAPEUR XIV.
BOUFFÉE.
VAPEUR XV.
VICTOR HUGO.
VAPEUR XVI.
UNE HEUREUSE D’AUTREFOIS.
VAPEUR XVII.
UN EN DEUX.
VAPEUR XVIII.
PÈRE-MÈRE-ENFANT.
PÈRE ET MÈRE.
PÉRE-MÈRE-ENFANT.
VAPEUR XIX.
LA FILLE DU BANC.
VAPEUR XX.
ELLE.
VAPEUR XXI
BRISE.
VAPEUR XXII.
LE BOUT DU MONDE.
VAPEUR XXIII.
OH! QUE LE SOIR EST BEAU.
VAPEUR XXIV.
MON VIOLON.
VAPEUR XXV.
OMBRE D’OMBRE.
VAPEUR XXVI.
AVANT D’ENTRER
DEDANS.
VAPEUR XXVII.
LE PURGATOIRE.
VAPEUR XXVIII.
ÉCOUTEZ-MOI.
VAPEUR XXIX.
FLOCON NOIR.
VAPEUR XXX.
AUX VIEUX DE L’AUTRE. ETINCELLE.
FEU MOURANT.
CENDRES.
VAPEUR XXXI,
BESOIN DE DIRE
VAPEUR XXXII.
DEMANDE AU VENT DU SOIR.
VAPEUR XXXIII.
QUELQUES-UNES DOIVENT DIRE CELA.
VAPEUR XXXIV
ELLE EST MORTE POUR MOI.
AUTEUR DE L’HOMME NOIR, ETC.
Sans façon et pour tous, un peu (tour
les enfants. Moi mauvais, mais, moi.–
(COUPROT, Traité sur la Création
et limitation.)
PARIS
E. DUVERGER, RUE DE VERNEUIL, No4.
1838
Pour quelques passages de quelques-unes des Vapeurs de ce livre.
Table des matières
L’âme est comme l’ouragan qui souffle, qui ébranle, qui renverse, qui entraîne, qui abîme, qui confond; ou, comme la brise qui fait naître, qui verdit, qui caresse, qui adule.
On pourrait peut-être encore dire que l’âme est un vaisseau d’air dont les voiles se gonflent de vague et d’incertitude, dont notre esprit est le mât, l’espérance la proue, et nos pensées la carcasse.
On est tenté de croire qu’il y a deux faces à notre âme:–l’une rouge, l’autre blanche. La rouge, c’est l’ouragan qui déchaîne; la blanche, c’est la brise qui retient.
Il y aurait dans les recoins de ces deux faces autant de pensées, autant de parties de pensées, autant de couleurs, autant de nuances dans ces couleurs qu’il y a d’étoiles au ciel.
L’âme est aussi l’étoile du corps; elle jette son feu par la marche, les mouvements, les gestes, les paroles, les regards, la pression.
Elle file souvent, mais elle revient à sa place sous trois rayons qui l’éclairent:–Dieu, la femme et le cœur humain.
Dieu, c’est tout sur la terre et au ciel.
La femme, c’est tout sur la terre.
Le cœur humain n’est presque rien nulle part.
L’auteur de ce livre est quelquefois plus triste qu’une larme, jamais plus gai qu’un sourire; souvent plus en fièvre qu’une dent qui souffre, jamais plus calme qu’une feuille en équilibre sur une branche.
Ceci est dit non pas pour entretenir de lui, mais seulement pour son livre.
On parle de soi au coeur qui nous connaît, parce que ce coeur nous le demande, parce qu’il vit de nos sensations, parce qu’il se couvre de notre ame, parce qu il s’étend sur notre vie pour essayer de la faire sans plis, parce qu’il se met derrière nous pour y voir, parce qu il rit avec nos lèvres, pleure avec nos yeux, donne avec nos bras, aime avec notre être.
L’auteur comprend la poésie comme il ne pourra jamais la faire, c’est-à-dire grande, élevée, sublime, naïve, ardente, railleuse, line, emportée, suave, mordante, mélancolique, soupirante, onctueuse, toute de jour, toute de nuit, brillante ou noire.
Pour lui, dans ce monde, la poésie en tout, c’est son rêve.
Quand il a écrit, c’est le réveil, et ce réveil l’accable. Il se trouvait bien, il se trouve mal; il a tout senti, il n’a rien dit, puisqu’il a dit à sa manière; il s’était cru brillant, il devient raide de froid; il est monté par un chemin qui l’a fait descendre.
Pourtant il croit presque qu’il a une âme, et, bien sûr, il n’afficherait pas cette croyance s’il n’était permis de se glorifier de ce qui nous vient de Dieu.
Certes, c’est bien assez qu’il ait osé dire: Ce livre est de moi.
LES PRISONS OUVERTES.
LES PRISONS OUVERTES.
Table des matières
Coeur grand, cœur généreux, cœur aimant, magnanime,
Dût-on m’emprisonner pour longtemps, pour toujours,
Je m’écrierais encore: Oui, son âme est sublime,
Et je dirais sans cesse au ciel: Garde ses jours.
A UN JEUNE HOMME.
A UN JEUNE HOMME.
Table des matières
Prince, lu as quitté frères, sœurs, père, mère.
Pour aller dans les camps d’un pays éloigné,
Jouer une partie contre toute misère;
Tu as fait face au jeu, aussi tu as gagné
Et pourtant tu avais le plaisir si facile
A ta beauté, ton âge, à ton or, à ton rang!
Peut-être encor ton cœur restait-il à la ville,
Mais tu t’es dit: L’honneur doit seul prendre le sang,
Prince, tu es un brave, et fils d’un père brave,
Il y a bien sur toi des veines de Français;
On devait ramener, comme un fait que l’on grave,
Ton corps sur des lauriers, et l’armée sous un dais.
VAPEURS.
VAPEUR PREMIÈRE.
Table des matières
ÉCRIT DANS UN CIMETIÈRE
IL Y A DÉJA LONGTEMPS.
Table des matières
Vraiment on ne vit bien qu’à l’aspect d’une tombe,
Là, le néant d’autrui nous entre dans le cœur;
Là, rien n’est racheté, malgré toute hécatombe,
On ne peut plus qu’offrir ses larmes au malheur.
Quand la bouche sourit à la pierre gravée
D’être sous son corps froid on se sent le désir,
Et si l’on veut passer encore une journée,
C’est pour tâcher de mieux finir.
Le malheur! mot affreux qui désigne à la terre
Que l’homme est ici-bas pour le porter au front
Plus ou moins apparent, selon que Dieu le père
Aux fautes d’une vie doit attacher l’affront.
Et pourtant il y a de ces bien saintes âmes
Qui adorent sans cesse et ne vivent jamais
Qu entachées d’un destin qui leur lance ses trames;
Dieu seul connaît donc leurs forfaits.
Le malheur ne dit rien à ceux qui sont sous l’herbe;
Ils reposent en paix, gardés par un vouloir
Qui donne à tous appui, au vieillard, à l’imberbe;
C’est la mort parmi eux qui est venue s’asseoir.
Mais la vie qui regarde en se tordant et pleure,
Mais la vie qui appelle en vain sur un tombeau;
Ouvrez-lui vite, hélas! la terreuse demeure;
Place pour elle en ce berceau!
On essaie de trouver dans chaque fleur qui brille
L’image de celui que l’on a tant aimé;
Le dard du moisonneur non plus que sa faucille
Ne s’étend pour ravir les cheveux du noir pré.
A travers les allées où l’on plante