Drena et le duc
Par Barbara Cartland
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Drena et le duc - Barbara Cartland
Barbara Cartland
Drena et le duc
Traduit de l’anglais
par Marie-Noëlle Tranchart
SAGA Egmont
Drena et le duc
Traduit par Marie-Noëlle Tranchart
Titre Original Drena and the duke
Langue Originale : Anglais
© Barbara Cartland, 1992, 2022, Saga Egmont
Pour la traduction française :
Drena et le duc © Éditions J’ai lu, 2005
Cover image : Shutterstock
Cover layout : Grafiskstue.dk
Copyright © 2005, 2022 Barbara Cartland et SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788728393819
1e édition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l’accord écrit préalable de l’éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu’une condition similaire ne soit imposée à l’acheteur ultérieur.
www.sagaegmont.com
Saga est une filiale d’Egmont. Egmont est la plus grande entreprise médiatique du Danemark et appartient exclusivement à la Fondation Egmont, qui fait un don annuel de près de 13,4 millions d’euros aux enfants en difficulté.
NOTE DE L’AUTHEUR
J’ai écrit ce roman après avoir fait un séjour enchanteur en Bourgogne.
Cette magnifique province française arrosée par la Seine, la Loire et la Saône, est également traversée par de nombreuses rivières et des canaux. J’ai aimé ses paysages variés, ses villes touristiques et ses villages pittoresques. De l’abbaye de Fontenay aux hospices de Beaune, de Paray-le-Monial au château de Saint-Fargeau, en passant par le site d’Alésia, la Bourgogne possède un patrimoine aussi riche que varié.
C’est aussi la patrie de vins extraordinaires. Qui n’a pas entendu parler des prestigieux Côtes de Nuits et côtes de Beaune ? Tous ces grands noms font rêver : Romanée-Conti, Montrachet, Chablis, Pouilly-Fuissé, Gevrey-Chambertin, Vosne-Romanée… etc.
La gastronomie y est également à l’honneur. Citons pour mémoire la moutarde de Dijon, le bœuf du Charolais, la volaille de Bresse… sans oublier les escargots de Bourgogne !
J’ai été immédiatement séduite par cette région. Ses forêts, les rubans d’argent de ses rivières, ses vignobles ou ses châteaux de conte de fées ont représenté pour moi quelque chose de magique. Et des dizaines d’idées de romans me sont aussitôt venues à l’esprit.
Voici le premier…
1818
1
Au pas, rênes longues, Drena de Winterton montait l’allée bordée d’une triple rangée de chênes centenaires. On l’avait déjà aperçue, et un groom courait des écuries vers le château afin de prendre sa jument.
En voyant un élégant attelage arrêté devant le perron, la jeune fille sut que son aïeule, la comtesse douairière de Winterton, venait d’arriver.
Un grand sourire lui vint aux lèvres.
« Oh, comme je suis contente ! pensa-t-elle. J’aime tant ma grand-mère. »
Lorsque la douairière avait écrit pour annoncer sa visite, les domestiques s’étaient empressés de préparer sa chambre sous la supervision de la femme de charge.
« Si j’avais pu deviner que ma chère grand-mère viendrait aujourd’hui, je ne serais pas allée me promener », se dit Drena en pressant légèrement les flancs de sa monture pour la mettre au petit trot.
De son côté, le groom accéléra son allure. Essoufflé, il réussit à atteindre le perron en même temps que la jeune cavalière.
Pendant qu’elle mettait pied à terre, il s’emparait des rênes.
— Avez-vous fait une bonne promenade, mademoiselle Drena ? demanda-t-il poliment.
— Excellente, merci, Sam.
Drena retroussa légèrement sa jupe d’équitation sur ses bottes parfaitement cirées pour gravir les marches du perron quatre à quatre. Une fois arrivée dans le grand hall, elle n’eut même pas besoin de demander au majordome où était la comtesse : un bruit de conversation la guida jusqu’au salon où se tenaient d’ordinaire les Winterton.
Il était impossible de ne pas reconnaître cette voix claire qui s’exprimait en anglais avec un charmant accent français – ce qui n’avait rien de surprenant car la comtesse douairière de Winterton était d’origine bourguignonne.
Gaëlle de Montlieu et Edward de Winterton s’étaient rencontrés dans un bal de la haute société, à Paris. Cela avait été le coup de foudre… Hélas, le père de Gaëlle, le duc de Montlieu, avait tout de suite marqué son opposition à leur union. Selon lui, sa fille pouvait faire un très beau mariage. Pourquoi épouserait-elle le second fils d’un aristocrate, un simple officier qui ne pourrait jamais prétendre à un titre quelconque ?
— Parce que je l’aime, père, répondait-elle invariablement.
Les deux jeunes gens avaient su si bien plaider leur cause que le duc avait enfin accepté que Gaëlle devienne tout simplement Mme de Winterton.
Deux ans plus tard, le comte de Winterton, à la suite d’une mauvaise chute de cheval, se rompait les vertèbres. Edward succéda donc à son frère aîné. Il hérita du titre, de l’immense fortune, de tous les domaines… et la charmante Gaëlle devint comtesse.
Drena courut au salon où, comme elle s’y attendait, elle trouva la comtesse douairière et son père assis près de la fenêtre. Un rayon de soleil argentait les cheveux blancs de la vieille dame. Vêtue d’un ensemble de voyage en velours gris foncé orné de boutons de jais, un collier de trois rangs de perles autour du cou, cette septuagénaire qui se tenait très droite avait toujours grande allure.
— Je suis si heureuse de vous voir, ma chère grand-mère ! s’exclama la jeune fille.
Elle courut l’embrasser.
— Comment vas-tu, mon enfant ? Laisse-moi t’admirer.
La jeune fille recula de quelques pas et, par jeu, fit la révérence. Avec ses cheveux dorés et ses grands yeux saphir frangés de cils interminables, elle était ravissante.
— Sais-tu que tu as encore embelli, ma petite Drena ?
— Merci beaucoup, ma chère grand-mère.
— Tu portes une amazone fort élégante.
— Merci, répéta la jeune fille. Je n’ai jamais été très attirée par la mode, mais j’ai acheté quelques nouvelles robes afin de vous faire honneur. La plupart sont bleues. Je n’ai pas oublié que vous m’aviez dit un jour que cette teinte était celle qui m’allait le mieux.
— C’est certain. Avec tes yeux et ta peau claire, cette couleur est idéale pour toi.
— Pour descendre dîner, ce soir, je mettrai la plus jolie.
— J’ai hâte de la voir, fit poliment la douairière.
En réalité, les toilettes de sa petite-fille semblaient être le cadet de ses soucis, et elle en vint très vite au sujet qui l’intéressait :
— Si j’ai fait un pareil voyage, ma petite Drena, ce n’est pas pour parler chiffons.
— Je l’espère bien, rétorqua la jeune fille. Vous savez que ce sujet ne me passionne guère.
— Tu as tort. Bah, avec l’âge, tu changeras ! Je parie que lorsque tu auras trente ans tu seras la plus coquette des femmes.
— Pour l’instant, je n’ai que dix-huit ans… et en fait de coquetterie, Nanny me traite souvent de garçon manqué.
— Moi qui aimerais tant que ma petite-fille soit une débutante fort policée.
Drena fit la grimace.
— Oh, là, là ! Quand je pense qu’il va falloir que je fasse mes débuts à Londres, que je sois présentée à la Cour…
Elle leva les yeux au ciel.
— Quelle corvée !
— Tsst, tsst ! fit la douairière.
Puis elle haussa les épaules.
— Nous discuterons de tout cela une autre fois. Pour le moment, j’ai à te parler de choses très importantes.
La jeune fille ôta son chapeau et le lança sans cérémonie sur un fauteuil avant de venir s’asseoir sur une chaise basse près de son aïeule.
— De quoi s’agit-il, ma chère grand-mère ?
— De ton avenir, Drena, déclara la douairière avec gravité.
La jeune fille feignit d’être effrayée.
— Ce préambule me fait peur. Je suis sûre que vous allez me parler mariage.
Elle fit mine de se boucher les oreilles.
— Non, non et non ! Je ne veux pas me marier.
— Je t’en prie, Drena, ne te montre pas aussi capricieuse.
— Je suis très heureuse ici avec mon père, mes chevaux, mes chiens…
Le comte de Winterton eut un rire à la fois sarcastique et indulgent.
— Je dois m’estimer heureux que tu m’aies placé avant tes chiens et tes chevaux.
— Il faudra bien que tu te maries un jour ou l’autre, ma petite Drena, dit la vieille dame avec gravité.
— Je le sais. Mais j’ai bien le temps. Jusqu’à présent, les jeunes gens que j’ai eu l’occasion de rencontrer m’ont laissée complètement indifférente.
— Est-ce possible ?
— Quant à ceux que mon père invite au château pour aller à la chasse ou participer aux steeplechases, je les ai toujours trouvés franchement ennuyeux.
La douairière parut horrifiée.
— Comment peut-on dire des choses pareilles à dix-huit ans ? Tu sembles déjà blasée, alors qu’à ton âge, ton cœur devrait battre la chamade chaque fois qu’un homme te fait un compliment.
— Des compliments tellement stupides !
— Grâce au ciel, ma fille a les pieds sur terre, grommela le comte. Elle ne se laisse pas prendre aux fadaises que lui débitent ces freluquets.
— Heureusement ! s’exclama Drena.
Elle se tourna vers la douairière.
— C’est bien votre faute, ma chère grand-mère, si je ne tombe pas en pâmoison quand un monsieur me dit que je suis jolie.
— Ma… ma faute ?
— Oui, la vôtre et celle de mon père.
— Comment peux-tu dire de pareilles âneries ? fit le comte de Winterton d’un ton bourru.
— Tout cela ne tient pas debout, ma petite Drena, renchérit la douairière.
— Vous m’avez trop bien élevée, déclara la jeune fille.
— Mais que racontes-tu là ?
— Laissez-moi m’expliquer. N’est-ce pas grâce à vous deux que je m’intéresse plus aux livres qu’aux conversations des salons ? N’est-ce pas vous qui m’avez appris à juger les gens en profondeur, sans tenir compte de l’image qu’ils s’efforcent de présenter ? Car la plupart portent un masque…
— Là, elle n’a pas tort, murmura le comte.
— Je ne m’y arrête jamais, j’essaie de creuser plus loin. Et très souvent, je suis fort déçue.
La douairière parut soucieuse. Et quelque peu amusée en même temps.
— Nous t’aurions donc rendue cynique ? À dix-huit ans à peine ?
— Cynique ? Moi ? Certainement pas. Je suis lucide, tout simplement. J’étudie ces messieurs, et je comprends vite qu’ils ne s’intéressent pas à ce qui me passionne. L’art, l’architecture et la littérature les laissent complètement froids.
D’un ton péremptoire, elle conclut :
— Jamais je ne pourrai épouser un homme qui ne partage pas mes goûts.
— Les jeunes gens dont tu parles sont des Anglais ?
— Mais… oui, forcément.
— Tâche d’oublier toutes tes idées faites, ma chère enfant. Car c’est d’un Français dont je veux te parler.
Cette fois, Drena demeura silencieuse. Sans connaître la France, elle était très attirée par le pays natal de son aïeule. La comtesse douairière était née bien avant la Révolution. Et comme elle était venue vivre à Winterton avant cette période troublée de l’histoire française, elle n’avait pu suivre que de loin – mais avec autant de passion que d’angoisse – , le bouleversement de toutes les structures sociales, politiques et religieuses de son pays.
Ensuite, elle en avait
