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Un pas vers elle
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Livre électronique243 pages2 heures

Un pas vers elle

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À propos de ce livre électronique

Chloé accumule les mauvaises nouvelles. Fini le job parfait ! Son contrat à la bibliothèque se termine alors qu'elle adore y travailler. Comme si cela ne suffisait pas, son propriétaire l'expulse de son petit appartement douillet. Désespérée, Chloé doit trouver une solution afin de remonter la pente qu’elle vient de dégringoler à vitesse Grand V.
Sa voisine retraitée et son associable chat font alors irruption dans sa vie et lui donnent un tournant qu'elle n’aurait jamais imaginé.
Une histoire intergénérationnelle où mystère et musique rythment le quotidien de ces deux personnages aussi attachants que bouleversants.

À noter :
Tout au long de Un pas vers elle, l'auteure fait référence à plusieurs chefs d’œuvre musicaux et propose ainsi une lecture immersive !

Ce qu'en pensent les lecteurs :
Un petit bijou d'émotion
Une pépite
Touchant, frais, poignant et surtout très drôle !
Quelle originalité cette playlist !

Après un premier roman autobiographique Le Jour où j'ai... , Leïla G., auteure et pianiste, signe ici un joli roman feel good, où émotion, rire et tendresse se côtoient tout au long des pages.

LangueFrançais
ÉditeurLeila G.
Date de sortie7 août 2022
ISBN9781005801106
Un pas vers elle
Auteur

Leila G.

Leïla G. est née en 1986 à Martigues. Mariée, elle est pianiste et professeure de piano depuis de nombreuses années. Son piano mais aussi ses livres l'ont accompagnée toute sa vie.Elle a toujours admiré le métier d'écrivain. Lorsqu’elle lit, elle imagine l'auteur derrière l'histoire. C'est ce qui lui a donné envie d’écrire, envie de raconter sa propre vie, mais pas que... De passer de la musique des notes à la musique des mots...Grâce à son expertise musicale, elle se distingue en associant des playlist à chacun de ses romans. Tout au long de l’histoire, elle fait référence à plusieurs chefs d’œuvre musicaux et propose ainsi une lecture immersive. L'ambiance musicale vous plonge alors littéralement dans le récit; vous ressentez, vous vivez, vous devenez le personnage de l'histoire.Son premier roman autobiographique, Le Jour où j’ai..., a conquis de nombreux lecteurs grâce à sa plume touchante et émouvante. Son deuxième roman, Un pas vers elle, est un récit fictif, un feel good empreint de légèreté, d'humour et d’émotions. Son troisième roman est en cours d’écriture...

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    Aperçu du livre

    Un pas vers elle - Leila G.

    LEÏLA G.

    UN PAS VERS ELLE

    DU MÊME AUTEUR :

    LE JOUR OÙ J’AI…

    ROMAN

    « Le Code de la propriété intellectuelle et artistique n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l’article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »

    ©Leïla G., 2022

    leila.auteure@gmail.com

    Dépôt légal et achèvement du tirage : mars 2022

    ISBN : 978-2-9581791-0-6

    Leïla G.

    Pianiste et professeure de piano depuis de nombreuses années, Leïla G. a exercé ce merveilleux métier en école de musique et en cours particuliers. Son piano mais aussi les livres l'ont accompagnée toute sa vie.

    Après un premier roman autobiographique, elle signe ici un roman Feel good drôle et émouvant.

    Elle vous propose de vous imprégner de l’univers musical d’une des deux héroïnes de Un pas vers elle. N’hésitez pas à scanner ce QR code et à accompagner votre lecture par de douces mélodies !

    https://vu.fr/unpasverselle

    Retrouvez l’auteur sur sa page Instagram : Leila.auteure

    « Je parle avec les yeux, j'écoute avec le cœur, je comprends avec le temps. »

    Jean Marc Levaud

    1

    Chloé

    Un mardi matin, en septembre.

    En descendant de mon lit en mezzanine à moitié endormie, j'essaie d’enfiler rapidement un gilet. Le contraste de la couette chaude avec l'air glacé de l’appartement est assez violent et fige mes orteils. Je me concentre pour ne pas manquer un barreau de l’échelle et finir écrabouillée au sol, comme la dernière goutte du flacon de mayonnaise que j’ai pressé un peu trop impatiemment hier soir.

    Je mets la bouilloire à chauffer et démarre mon ordinateur afin d’éplucher les petites annonces du jour. Mon contrat de remplacement à la bibliothèque de Courcelles se termine dans deux jours. Il me faut un nouveau travail et vite, le loyer ne va pas se payer tout seul ! Mon propriétaire, Monsieur Ferrat, m’a prévenue dès le départ : pas de loyer, pas de chocolat. Non... il ne ferait jamais ce genre de blague. Pas de loyer, pas d 'appart ! Il m’a gentiment précisé qu’il pouvait lancer la procédure d’expulsion au bout de deux mois de non-paiement. Il maîtrise autant les lois que je rate ma vie. OK, c’est clair Robert ! Et en plus, j’ai déjà quelques jours de retard sur le règlement du deuxième mois, il ne va pas tarder à me sauter dessus.

    Je ne peux plus rien payer de toute façon, la situation m’échappe totalement. Ma vie me glisse entre les doigts, comme les vermicelles entre les fichues baguettes de ces soupes chinoises instantanées pas bonnes. Et ça me met mal à l’aise au plus haut point, j’ai horreur de ça. Ma vie, pas la soupe. Pour tout vous avouer, je suis en situation d’endettement. J’ai enchaîné des choix malheureux, pris des crédits à la consommation qui me faisaient miroiter une porte de sortie mais qui ont empiré ma vie. Je suis donc prise au piège entre les rouages du système et mes propres lacunes en gestion financière. Même si je perçois le chômage après la fin de mon contrat, il servira juste à rembourser mes mensualités de crédits qui ont pris un taux vraiment affolant. Il me faut très vite un nouveau boulot à temps plein, cette fois, et avec un salaire de malade ! Autant dire que pour la bibliothécaire que je suis, me voilà mal barrée.

    En plus, je ne supporte plus la pression passive et agressive que me met mon propriétaire. Je rentre chez moi avec la peur au ventre de le croiser, lui et ses remarques légitimes. Il n’est pas foncièrement méchant, juste froid, distant et indifférent. La réaction la plus humaine, dont il a fait preuve une fois, était de soulever sa jambe pour ne pas écraser le chat allongé sur le palier de ma voisine. Il a quand même hésité.

    Au fait ! Je ne me suis même pas présentée. Je viens juste de me réveiller aussi, ne m’en voulez pas… Je m’appelle Chloé.

    La bouilloire siffle, j’attrape ma boule à thé, je choisis un parfum au mélange d’agrumes et me pose près de la fenêtre à rebord sur mes coussins en lin vert et crème, une tasse fumante dans une main, mon ordinateur sur les cuisses, en tailleur. Je jette un coup d’œil par la fenêtre. La vie se réveille doucement dans les rues de Paris. Je vois mon boucher guider, comme tous les matins, le camion frigorifique de son coursier, bras en l’air, sourcils en l’air, ventre à l’air ! Le camion tangue en essayant de monter sur le trottoir à reculons. Inquiétant ! En face de lui, la fleuriste observe la scène en gesticulant d’une jambe à l’autre tout en commentant la situation de sa voix chevrotante.

    Je vis dans cette rue étroite et charmante, un peu bruyante certes, au deuxième étage d’un immeuble ancien dans le 11ème arrondissement. Mon petit deux-pièces est suffisant pour moi, tout comme mes montagnes de livres et mes boîtes à thé. Je me sers d’ailleurs de mes PAL (comprenez Piles À Lire) comme meubles et sous-tasses. Cela fait onze ans que je vis seule depuis la mort de mes parents. J’étais déjà fille unique, mais après leur décès, je me suis retrouvée seule pour de bon. J'ai 31 ans aujourd'hui, toutes mes dents et tous mes poils, je les raserai quand j'aurai trouvé un mec. J'ai une meilleure amie, quelques amis par-ci par-là et une tante éloignée. Finalement ils sont devenus ma seule famille. Avec mes livres bien-sûr ! Je vis plutôt sereinement ma solitude, ou devrais-je dire que je m’y habitue. Mon hypersensibilité me joue parfois des tours, mais je la maîtrise au mieux. Je soigne mes déceptions avec du thé et des pâtisseries qui commencent à me donner un tour de taille très moelleux. Bref, j’essaie de m’en sortir comme je peux en acceptant ma vie au jour le jour, ce qui est déjà un énorme pas en avant.

    Cet appartement était d'ailleurs une belle étape dans ma vie et il va falloir que je reparte de zéro. J'ai le moral dans les chaussettes rien que d'y penser ! Bon, chaque chose en son temps, il faut absolument que je trouve un nouveau job d'abord.

    Je bois une gorgée de ma boisson chaude et réconfortante tout en parcourant du regard la maigre liste d’annonces correspondant à mes critères : bibliothécaire, documentaliste, libraire. Je cherche un plein temps accessible en transport, car je ne suis pas véhiculée. Oui, je vous raconterai plus tard pour ma voiture. J’enchaîne les catastrophes, Pierre Richard est un stagiaire à côté de moi !

    Rien de nouveau. J’actualise la page. Rien. J’essaie Leboncoin et j’élargis mes critères. Les annonces sont anciennes et certainement déjà pourvues. Je retourne sur ma page d’accueil et j'envoie quelques CV sans conviction pour des postes qui nécessitent davantage d’expérience.

    Je me lève pour me faire un autre thé, réarrange les coussins de mon petit canapé, m’assois, regarde quelques sites d’agences d’intérim et ne trouve rien dans mon domaine. Mon métier est-il rare à ce point ?! Je ne tiens pas en place et me lève à nouveau, car je distingue un petit nid de poussière sur mon étagère qui M'AGACE et que j’enlève vite fait. Je retourne dans la cuisine me préparer un sandwich saumon-guacamole, tout ça me donne faim. Oui, du saumon le matin. Régime finlandais. Je fais ce que je veux. Et à force de m’agiter dans tous les sens, je me dis que j'en ai marre d'être là, j’enfile un pantalon chino beige, attrape mon mini sac noir en bandoulière et m'en vais prendre l'air.

    En sortant de chez moi, je dis bonjour au gros chat qui attend devant la porte de ma voisine d’en face, une professeure de piano à la retraite, me semble-t-il, et je dévale les deux étages en m’agrippant fermement à l’épaisse rampe en bois, je pose mes pieds n’importe comment quand je suis pressée, j'en ai déjà fait les frais. Une fois dehors, la luminosité du jour me surprend et me fait cligner des yeux. Je me dirige vers un parc à proximité, les yeux plissés et la main en guise de visière. La journée défile, je ne vois pas le temps passer. Je déambule dans les librairies, les boutiques de décoration en profitant de cette belle journée.

    Bref arrêt dans ma boulangerie habituelle avant de rentrer. J'achète un pain au maïs et craque pour une tropézienne aux amandes. En arrivant au deuxième étage, je constate que le chat est rentré chez sa maîtresse, signe réconfortant que ma voisine existe bel et bien ! Je referme la porte et retourne m’installer à ma place préférée, mon banc moelleux débordant de coussins sous la fenêtre, entouré par mes étagères gorgées de livres. J’attrape l’un de mes romans en cours, Destination inconnue d’Agatha Christie et mon bocal de fruits secs. Je garde la tropézienne pour le dessert du soir en ignorant totalement la fameuse devise diététique : matin du roi, déjeuner du prince, dîner du pauvre. J’estime que l’on peut être roi quand on en a envie. Je m’enfonce confortablement dans mon coin douillet, en me disant qu’un jour de repos en pleine semaine est vraiment un cadeau divin !

    Mercredi matin, 7 h 30.

    Le réveil sonne.

    Aucune envie de me lever, comme chaque matin, soyons clair, mais il faut bien que je finisse mon dernier jour à la bibliothèque. Je vais faire mes adieux à ma collègue et aux quelques lecteurs assidus auxquels je me suis attachée. Mon contrat s'est terminé alors que je ne m'y attendais plus. Le congé maladie de Madame Bertha ne devait durer que 6 mois. Il s'est prolongé sur 4 ans. Je me disais que c'était bon, j'allais rester sur ce poste à vie. Ben non.

    Je glisse dans la douche pour faciliter mon réveil, puis dans le peignoir accroché à la porte. Je décide de me préparer un café dans la cafetière italienne pour accompagner les pancakes à la banane qui sont dans le congélateur. Hop, j’attrape le pot de miel et une tasse sur l’une des multiples étagères en bois au-dessus du micro-ondes et je m’installe sur la table basse du salon, munie d’un plateau.

    J’allume la télé pour écouter quelques clips en fond sonore. Une magnifique chanson en anglais de Céline Dion s’élève et m’emporte totalement. It’s all coming back to me now (1). Je commence à chanter à tue-tête, la télécommande en guise de micro, quand la sonnerie de mon nouveau portable me fait sursauter. Un téléphone tout pourri prêté par le magasin, en attendant que le mien soit réparé. Enfin, s’il est réparable... Je vous explique. J’étais dans la rue, j'ai voulu ranger mon portable dans mon sac, j'ai raté le sac. Mes dernières économies vont y passer, ça ne pouvait pas plus mal tomber. Je ne reconnais pas le numéro, logique, j’ai perdu tous mes contacts ! Je décroche en pestant contre cet effet de surprise désagréable auquel je ne peux échapper pour le moment. Déjà que je déteste le téléphone ! Je diminue les vocalises de Céline.

    « Allô ? » demandé-je de ma voix engourdie du matin.

    C’est une agence d’intérim à laquelle je me suis nouvellement inscrite, qui souhaite recueillir quelques informations supplémentaires. Je lui donne plus de détails sur mon CV, la remercie gentiment et raccroche. La chanson est terminée, super, merci ! Je décide que ça n’entamera pas ma bonne humeur du jour. Je finis mes pancakes qui ont mal supporté la décongélation, on dirait un plat de cervelle d'agneau. 

    « Je vais bien, tout va bien ! » dis-je en chantonnant, tout en m’habillant.

    Il fait beau, en ce début d’automne. Je serre un peu plus mon foulard et marche sur les feuilles jaunes et orangées qui habillent le trottoir. Il n’y en avait pas autant hier, le vent a dû souffler fort dans la nuit. Arrivée devant le bâtiment, la baie vitrée s’ouvre d’elle-même. J’entre et appuie sur le bouton de l’ascenseur tout en me disant que ces petits gestes naturels ne feront bientôt plus partie de mon quotidien. Deuxième étage, rayon Littérature. Je fais la bise à ma collègue Myriam puis m’installe derrière ma caisse. Elle me regarde tristement. Je lui tends une boîte de macarons, cadeau d’aurevoir acheté dans la chocolaterie réputée du quartier et j'essaie de masquer mon angoisse latente en souriant. Forcé, le sourire.

    Notre déprime commune est interrompue par un premier lecteur qui se pointe devant nous. Jeune homme de taille moyenne, mince, sûr de lui, langue bleuie par son chewing-gum et sac à dos déchiré. Il nous regarde bizarrement, se questionnant sans doute sur la cause de nos yeux larmoyants puis, d’un haussement d’épaule nous tend les trois livres coincés sous son bras. La saga des sœurs de Lucinda Riley, tomes 5 à 7, romans à la fois historiques et contemporains. Très bon choix. J’essaie d’être aimable en lui demandant s’il a apprécié la lecture des quatre premiers. Il me répond, agacé : « À votre avis, si je prends les trois suivants ? » et me plante là, sans un regard.

    J’ai souvent l’impression d’être pathétique face aux gens bien dans leur peau. Leur assurance accentue mon manque de confiance, effet miroir inversé. Je devrais avoir l’habitude, mais là, ce n’est pas le jour ! Les larmes retenues commencent à couler, ma collègue, révoltée, se lève pour lui balancer un juron en chuchotant. Oui, ça a moins d’effet, mais on est dans une bibliothèque, quand même ! Elle me console ensuite affectueusement dans ses bras.

    C’est le moment que choisit le directeur pour faire son entrée. Il apparaît devant nous sans qu’on le remarque. Il nous observe en pleine séance de câlins et de lamentations, nous entendant répéter en boucle que le monde est cruel. Il voit ma collègue qui me caresse les cheveux en disant « la…, la… » et moi qui lui réponds en reniflant. Il toussote légèrement, ce qui a pour effet de nous séparer immédiatement et s’adresse à moi d’un ton plus doux que d’ordinaire. Mon maquillage coulant et mes cheveux collés par ma bave doivent l’attendrir.

    Alors, c’est votre dernier jour, Chloé ! Je tenais à vous remercier pour votre excellent travail durant le remplacement de Mme Bertha ces quatre dernières années. Vous allez nous … euh… manquer. Je laisserai votre dossier et vos indemnités de départ dans une enveloppe sur mon bureau. Vous pourrez la récupérer ce soir.

    Merci beaucoup pour votre confiance. J’ai passé de très belles années ici et en bonne compagnie, dis-je en me tournant vers ma collègue. Cette bibliothèque est accueillante et agréable, j’y reviendrai avec plaisir en tant que lectrice.

    Vous serez la bienvenue. Si nous avons besoin de vos services à l'avenir, nous ferons appel à vous sans hésiter. Bonne continuation !

    Nous le regardons repartir en nous répétant, étonnées, à quel point notre directeur est sympathique.

    La journée passe très vite. Je dis au revoir autour de moi, on me lance de gentilles paroles. Je finis de classer les livres rendus, remplace des étiquettes, réponds aux conseils de lecture, renseigne sur la disposition des ouvrages, me gratte les oreilles…

    Le soir venu, je récupère l’enveloppe sur le bureau du directeur, j'embrasse ma collègue en lui promettant de l’appeler et je sors de la bibliothèque avec

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