C’est le lendemain de son défilé parisien que nous rencontrons Victoria Beckham. Elle vient de présenter sa collection printemps-été 2024 dans l’ancien hôtel particulier de Karl Lagerfeld, au cœur de la Rive gauche. Des connivences qui veulent dire beaucoup pour cette star qui, pas à pas, a gagné sa légitimité de créatrice de mode. Paris est bien sûr le point culminant d’une carrière fashionable réussie. Et Victoria Beckham continue son ascension, complétant sa marque, après le prêt-à-porter et la beauté, d’une ligne de parfums qu’elle vient d’inaugurer. Victoria Beckham, c’est une famille, et le rituel de l’arrivée de son mari David et de ses quatre enfants, Brooklyn, Romeo, Cruz et Harper, au premier rang, est aussi prisé que son défilé. Une famille très scrutée, et le succès de la série Beckham, qui retrace la vie de David, sur Netflix, ne le contredira pas. Une famille qu’on imagine sympa, soudée, quasi normale en fait. En tout cas, le talisman de Victoria, ses fondations. Une Victoria bien plus tendre et drôle que l’image distanciée qu’elle a longtemps donnée à voir. Tout comme la Victoria assise en face de nous qui transforme une interview formelle en vraie conversation libre de bonne copine…
Vous avez fait la fête hier soir ?
C’était génial ! C’était grisant de voir tout ce monde. Tant d’amis étaient là. Le lieu, les DJs… J’adore la musique, ça a toujours occupé beaucoup de place dans ma vie et dans celle de mon mari. C’était un succès sur toute la ligne : le défilé, la fête, le lancement du parfum…
Vous avez travaillé sur ce parfum pendant sept ans,