Histoire de Noureddin et de la belle Persienne
()
À propos de ce livre électronique
Lié à Histoire de Noureddin et de la belle Persienne
Titres dans cette série (14)
Histoire de Noureddin Ali, et de Bedreddin Hassan Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAboulhasan Ali Ebn Becar, et Schemselnihar, la favorite du calife Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHistoire du Dormeur éveillé Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHistoire de Noureddin et de la belle Persienne Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHistoire de Beder et de Giauhare Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSuite de l'histoire d'Aladdin, ou la Lampe merveilleuse Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHistoire de Cogia Hassan Alhabbal Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHistoire du cheval enchanté Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHistoire des deux sœurs jalouses de leur cadette Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHistoire du prince Ahmed, et de la fée Pari-Banou Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHistoire d'Ali Baba et de quarante voleurs exterminés par une esclave Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Mille et Une Nuits: Contes choisis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationNouvelles aventures du calife Haroun Alraschild Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHistoire d'Alaeddin Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Livres électroniques liés
Nouvelles aventures du calife Haroun Alraschild Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHistoire de Beder et de Giauhare Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Mille et une nuits: Tome IV Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationContes de ma mère l'Oye Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHistoire du cheval enchanté Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Mille et Une Nuits, Tome II Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAboulhasan Ali Ebn Becar, et Schemselnihar, la favorite du calife Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Râmâyana - tome premier Poème sanscrit de Valmiky Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHistoire du prince Ahmed, et de la fée Pari-Banou Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHistoire des deux sœurs jalouses de leur cadette Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Râmâyana Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationContes merveilleux - Tome II Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Mille et Une Nuits, Tome I Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Mille et une nuits - Tome premier Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHistoire de Noureddin Ali, et de Bedreddin Hassan Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationContes, Tome I Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationContes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Amours de Lancelot du Lac: une oeuvre clé de la Légende arthurienne et des chevaliers de la Table ronde Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Mille et une Nuits: Tome premier Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHistoire d'Alaeddin Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRiquet à la Houppe Conte Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationContes des fées : le livre des enfants Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationContes de fées Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationBlanche et Bleue ou les deux couleuvres-fées,: Roman chinois (Traduit par Stanislas Julien) Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationContes d'ailleurs: 2 dInde Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationContes de Fez: Recueil de contes orientaux Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa vie du Bouddha Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes mille et une nuits contes choisis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Princesse Belle Étoile et le Prince Chéri Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHistoire de l'admirable Don Quichotte de la Manche Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Classiques pour vous
Réflexions sur la violence Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Le tour du monde en 80 jours Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes fables de Jean de La Fontaine (livres 1-4) Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMahomet et les origines de l'islamisme Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Les Misérables (version intégrale) Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5Les aides invisibles Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Peines, tortures et supplices Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationOeuvres complètes de Marcel Proust Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5De la démocratie en Amérique - Édition intégrale Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation30 Livres En Francais Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Le rêve et son interprétation Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Mystère Chrétien et les Mystères Antiques Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5L'Art de la Guerre: Suivi de Vie de Machiavel Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5Le Comte de Monte-Cristo Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Les malheurs de Sophie (Illustré) Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Fables Illustrées Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Maupassant: Nouvelles et contes complètes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Carnets du sous-sol Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Miserables Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Tao Te King Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMoby Dick Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Le Procès Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Petite Prince (Illustré) Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Notre Dame de Paris Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5Discours sur la servitude volontaire Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5L'antéchrist Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes frères Karamazov Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa maîtrise de soi-même par l'autosuggestion consciente Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Le Joueur d'Échecs Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5La doctrine secrète des templiers Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5
Avis sur Histoire de Noureddin et de la belle Persienne
0 notation0 avis
Aperçu du livre
Histoire de Noureddin et de la belle Persienne - One Thousand and One Nights
One Thousand and One Nights
Histoire de Noureddin et de la belle Persienne
SAGA Egmont
Histoire de Noureddin et de la belle Persienne
Traduit par Antoine Galland
Titre Originalأَلْفُ لَيْلَةٍ وَلَيْلَةٌ
Langue Originale : Arabe
Les personnages et le langage utilisés dans cette œuvre ne représentent pas les opinions de la maison d’édition qui les publie. L’œuvre est publiée en qualité de document historique décrivant les opinions contemporaines de son ou ses auteur(s).
Image de couverture : Shutterstock
Copyright © 900, 2021 SAGA Egmont
Tous droits réservés
ISBN : 9788726790337
1ère edition ebook
Format : EPUB 3.0
Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, stockée/archivée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, sans l'accord écrit préalable de l'éditeur, ni être autrement diffusée sous une forme de reliure ou de couverture autre que dans laquelle il est publié et sans qu'une condition similaire ne soit imposée à l'acheteur ultérieur.
Cet ouvrage est republié en tant que document historique. Il contient une utilisation contemporaine de la langue.
www.sagaegmont.com
Saga Egmont - une partie d'Egmont, www.egmont.com
La ville de Balsora fut long-temps la capitale d’un royaume tributaire des califes. Le roi qui le gouvernoit du temps du calife Haroun Alraschild, s’appeloit Zineby ; et l’un et l’autre étoient cousins, fils de deux frères. Zineby n’avoit pas jugé à propos de confier l’administration de ses états à un seul visir ; il en avoit choi- si deux, Khacan et Saouy.
Khacan étoit doux, prévenant, libéral, et se faisoit un plaisir d’obliger ceux qui avoient affaire à lui, en tout ce qui dépendoit de son pouvoir, sans porter préjudice à la justice qu’il étoit obligé de rendre. Il n’y avoit aussi personne à la cour de Balsora, ni dans la ville, ni dans tout le royaume, qui ne le respectât, et ne publiât les louanges qu’il méritoit.
Saouy étoit tout d’un autre caractère : il étoit toujours chagrin, et il rebutoit également tout le monde, sans distinction de rang ou de qualité. Avec cela, bien loin de se faire un mérite des grandes richesses qu’il possédoit, il étoit d’une avarice achevée, jusqu’à se refuser à lui-même les choses nécessaires. Personne ne pouvoit le souffrir, et jamais on n’avoit entendu dire de lui que du mal. Ce qui le rendoit plus haïssable, c’étoit la grande aversion qu’il avoit pour Khacan, et qu’en interprétant en mal tout le bien que faisoit ce digne ministre, il ne cessoit de lui rendre de mauvais offices auprès du roi.
Un jour, après le conseil, le roi de Balsora se délassoit l’esprit, et s’entretenoit avec ses deux visirs et plusieurs autres membres du conseil. La conversation tomba sur les femmes esclaves que l’on achète, et que l’on tient parmi nous à peu près au même rang que les femmes que l’on a en mariage légitime. Quelques-uns prétendoient qu’il suffisoit qu’une esclave que l’on achetoit fut belle et bien faite, pour se consoler des femmes que l’on est obligé de prendre par alliance ou par intérêt de famille, qui n’ont pas toujours une grande beauté, ni les autres perfections du corps en partage.
Les autres soutenoient, et Khacan étoit de ce sentiment, que la beauté et toutes les belles qualités du corps n’étoient pas les seules choses que l’on devoit rechercher dans une esclave, mais qu’il falloit qu’elles fussent accompagnées de beaucoup d’esprit, de sagesse, de modestie, d’agrément, et s’il se pouvoit, de plusieurs belles connoissances. La raison qu’ils en apportoient, est, disoient-ils, que rien ne convient davantage à des personnes qui ont de grandes affaires à administrer, qu’après avoir passé toute la journée dans une occupation si pénible, de trouver, en se retirant en leur particulier, une compagne dont l’entretien étoit également utile, agréable et divertissant. Car enfin, ajoutoient-ils, c’est ne pas différer des bêtes que d’avoir une esclave pour la voir simplement, et contenter une passion que nous avons commune avec elles.
Le roi se rangea du parti des derniers, et il le fit connoître en ordonnant à Khacan de lui acheter une esclave qui fût parfaite en beauté, qui eût toutes les belles qualités que l’on venoit de dire, et sur toutes choses, qui fût très-savante.
Saouy jaloux de l’honneur que le roi faisoit à Khacan, et qui avoit été de l’avis contraire : « Sire, reprit-il, il sera bien difficile de trouver une esclave aussi accomplie que votre Majesté la demande. Si on la trouve, ce que j’ai de la peine à croire, elle l’aura à bon marché, si elle ne lui coûte que dix mille pièces d’or. » « Saouy, repartit le roi, vous trouvez apparemment que la somme est trop grosse : elle peut l’être pour vous, mais elle ne l’est pas pour moi. « En même temps le roi ordonna à son grand-trésorier, qui étoit présent, d’envoyer les dix mille pièces d’or chez Khacan.
Dès que Khacan fut de retour chez lui, il fit appeler tous les courtiers qui se mêloient de la vente des femmes et des filles esclaves, et les chargea, dès qu’ils auroient trouvé une esclave telle qu’il la leur dépeignit, de venir lui en donner avis. Les courtiers, autant pour obliger le visir Khacan, que pour leur intérêt particulier, lui promirent de mettre tous leurs soins à en découvrir une selon qu’il la souhaitoit. Il ne se passoit guère de jours qu’on ne lui en amenât quelqu’une, mais il y trouvoit toujours quelques défauts.
Un jour de grand matin, que Khacan alloit au palais du roi, un courtier se présenta à l’étrier de son cheval avec grand empressement, et lui annonça qu’un marchand de Perse, arrivé le jour de devant fort tard, avoit une esclave à vendre d’une beauté achevée, au-dessus de toutes celles qu’il pouvoit avoir vues. « À l’égard de son esprit et de ses connoissances, ajouta-t-il, le marchand la garantit pour tenir tête à tout ce qu’il y a de beaux esprits et de savans au monde. »
Khacan joyeux de cette nouvelle, qui lui faisoit espérer d’avoir lieu de bien faire sa cour, lui dit de lui amener l’esclave à son retour du palais, et continua son chemin.
Le courtier ne manqua pas de se trouver chez le visir à l’heure marquée ; et Khacan trouva l’esclave belle, si fort au-delà de son attente, qu’il lui donna dèslors le nom de belle Persienne. Comme il avoit infiniment d’esprit, et qu’il étoit très-savant, il eut bientôt connu par l’entretien qu’il eut avec elle, qu’il chercheroit inutilement une autre esclave qui la surpassât en aucune des qualités que le roi demandoit.