Une nuit de Cléopâtre
()
À propos de ce livre électronique
Theophile Gautier
Théophile Gautier, geboren am 30. August 1811 in Tarbes (Département Hautes-Pyrénées), wuchs in Paris auf. Ende der 1820er Jahre trat er dem Cénacle genannten Kreis um Victor Hugo bei. Unter dessen Einfluß wandte sich Gautier der Schriftstellerei zu, arbeitete ab 1836 als Korrespondent für die Presse und verfaßte Artikel zu Gesellschaftsthemen und Kultur, Kunstkritiken und Reiseberichte. Er ist der Wegbereiter einer zweckfreien, nur ästhetischen Maßstäben verpflichteten Kunstauffassung, L’art pour l’art. Théophile Gautier starb am 23. Oktober 1872 in Neuilly-sur-Seine bei Paris. Zuletzt erschien seine Novelle Jettatura in deutscher Übersetzung.
En savoir plus sur Theophile Gautier
4 Livres Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Nouvelles Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDe la mode: Essai sur l'esthétique moderne Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMénagerie intime Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationÉmaux et Camées Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationJettatura Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMademoiselle de Maupin: Roman épistolaire historique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Lié à Une nuit de Cléopâtre
Livres électroniques liés
Le Roi Candaule Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Fin du fin: ou Conseils à un jeune homme qui se destine à l'amour Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAndromaque Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Pèlerin amoureux Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHistoire de Beder et de Giauhare Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationVies imaginaires: Légendes biographiques Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Culte du Moi: 1. Sous l'oeil des barbares Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Roman de la Momie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationVenus et Adonis Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Roman de la momie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes aventures de Télémaque: Tome I Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMademoiselle Cléopâtre: Histoire parisienne Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPremiers contes en vers Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationBlack Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationActé Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Princesse de Babylone Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationOeuvres complètes: Poésie, Prose et Pensée Sombre d'un Génie Littéraire Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'Inutile Beauté Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Courtisanes célèbres Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAphrodite: Moeurs antiques Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Pandora et la vanité Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Tentation de Saint Antoine Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Mille et une nuits: Tome II Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe masochisme dans l'histoire et les traditions: Essai littéraire Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSur les femmes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMa conversion ou le libertin de qualité Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'art d'aimer Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'Univers de Kûrhasm - Tome 1: Une sublime inspiration sur un monde très lointain Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationBen-Hur Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5
Romance pour vous
L'alpha froid a un faible pour moi Évaluation : 2 sur 5 étoiles2/5Madame Bovary (Édition Enrichie) (Golden Deer Classics) Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Captive de la Mafia: Trilogie Mafia Ménage, #1 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationObsession: Vices et Vertus Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Trio 1 : La proposition: Trio, #1 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Baby-sitter ingénue: Romance de Milliardaire Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAucun autre ennemi que toi Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5À la recherche du temps perdu Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Joueur Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL’Héritage : Tout ce qu’il Désire Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Son mec “Et si ?” (Poursuivie par le Milliardaire) Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Vengeance Au Clair de Lune Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Teste-moi si tu peux Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Et si tout était vraiment écrit...: Version incluant les points de réflexologie (schémas et explications) utilisés par Laurie. Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes Frères Karamazov Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Petits plaisirs masqués: Une Romance de Milliardaire Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationFiançailles Factices Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSecrets des coeurs romantiques Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUn impossible amour: Histoire d'un amour interdit Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDésir Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationTout ce qu’il désire (L’Argent de mon Lait) Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5La Dame aux Camélias Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Entre Deux Milliardaires Partie 3: Entre Deux Milliardaires Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5La Stagiaire: Une Romance de Milliardaire Bad Boy Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationEntre Deux Milliardaires Partie 2: Entre Deux Milliardaires Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationEntre Deux Milliardaires: Entre Deux Milliardaires Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Vengeance de la Mariée Trahie Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Fièvre glacée: Roman d'Amour - Un Papa Célibataire Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa Vierge des Loups Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe Club des Mauvais Garçons Milliardaires: Une Romance de Milliardaire Bad Boy Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Avis sur Une nuit de Cléopâtre
0 notation0 avis
Aperçu du livre
Une nuit de Cléopâtre - Theophile Gautier
Une nuit de Cléopâtre
Une nuit de Cléopâtre
I
II
III
IV
V
VI
Page de copyright
Une nuit de Cléopâtre
Théophile Gautier
I
Il y a, au moment où nous écrivons cette ligne, dix-neuf cents ans environ qu’une cange magnifiquement dorée et peinte descendait le Nil avec toute la rapidité que pouvaient lui donner cinquante rames longues et plates rampant sur l’eau égratignée comme les pattes d’un scarabée gigantesque.
Cette cange était étroite, de forme allongée, relevée par les deux bouts en forme de corne de lune naissante, svelte de proportions et merveilleusement taillée pour la marche ; une tête de bélier surmontée d’une boule d’or armait la pointe de la proue, et montrait que l’embarcation appartenait à une personne de race royale.
Au milieu de la barque s’élevait une cabine à toit plat, une espèce de naos ou tente d’honneur, coloriée et dorée, avec une moulure à palmettes et quatre petites fenêtres carrées.
Deux chambres également couvertes d’hiéroglyphes occupaient les extrémités du croissant ; l’une d’elles, plus vaste que l’autre, avait un étage juxtaposé de moindre hauteur, comme les châteaux-gaillards de ces bizarres galères du seizième siècle dessinées par Della Bella ; la plus petite, qui servait de logement au pilote, se terminait en fronton triangulaire.
Le gouvernail était fait de deux immenses avirons ajustés sur des pieux bariolés, et s’allongeant dans l’eau derrière la barque comme les pieds palmés d’un cygne ; des têtes coiffées du pschent [Coiffure des pharaons.], et portant au menton la corne allégorique, étaient sculptées à la poignée de ces grandes rames que faisait manœuvrer le pilote debout sur le toit de la cabine.
C’était un homme basané, fauve comme du bronze neuf, avec des luisants bleuâtres et miroitants, l’œil relevé par les coins, les cheveux très noirs et tressés en cordelettes, la bouche épanouie, les pommettes saillantes, l’oreille détachée du crâne, le type égyptien dans toute sa pureté. Un pagne étroit bridant sur les cuisses et cinq ou six tours de verroteries et d’amulettes composaient tout son costume.
Il paraissait le seul habitant de la cange, car les rameurs, penchés sur leurs avirons et cachés par le plat-bord, ne se faisaient deviner que par le mouvement symétrique des rames ouvertes en côtes d’éventail à chaque flanc de la barque, et retombant dans le fleuve après un léger temps d’arrêt.
Aucun souffle d’air ne faisait trembler l’atmosphère, et la grande voile triangulaire de la cange, assujettie et ficelée avec une corde de soie autour du mât abattu, montrait que l’on avait renoncé à tout espoir de voir le vent s’élever.
Le soleil du midi décochait ses flèches de plomb ; les vases cendrées des rives du fleuve lançaient de flamboyantes réverbérations ; une lumière crue, éclatante et poussiéreuse à force d’intensité, ruisselait en torrents de flamme, l’azur du ciel blanchissait de chaleur comme un métal à la fournaise ; une brume ardente et rousse fumait à l’horizon incendié. Pas un nuage ne tranchait sur ce ciel invariable et morne comme l’éternité.
L’eau du Nil, terne et mate, semblait s’endormir dans son cours et s’étaler en nappes d’étain fondu.
Nulle haleine ne ridait sa surface et n’inclinait sur leurs tiges les calices de lotus, aussi roides que s’ils eussent été sculptés ; à peine si de loin en loin le saut d’un bechir ou d’un fahaka [Bechir et fahaka : deux sortes de poissons.], gonflant son ventre, y faisait miroiter une écaille d’argent, et les avirons de la cange semblaient avoir peine à déchirer la pellicule fuligineuse de cette eau figée. Les rives étaient désertes ; une tristesse immense et solennelle pesait sur cette terre, qui ne fut jamais qu’un
