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Amitié, Politique et Confettis - Une campagne électorale municipale
Amitié, Politique et Confettis - Une campagne électorale municipale
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Livre électronique228 pages2 heures

Amitié, Politique et Confettis - Une campagne électorale municipale

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À propos de ce livre électronique

Histoire, menée tambour battant, de la campagne électorale municipale d'une liste « indépen­dante » des partis politiques. Peinture des caractères, des attitudes et des réactions des protagonistes. Chacun sait que « Un train peut en cacher un autre », mais que dire d'un candidat? D'un groupe de candidats? Vous le saurez bientôt... La véritable aventure de l'engagement de Bérénice vous fera tantôt vibrer avec elle, tantôt frémir. Vous serez touché(e) par les situations rencontrées, parfois même ému(e). Et vous aurez aussi l'oc­casion de rire de certains comportements. Comme l'écrit Roselyne Bachelot dans sa préface: « Vous aurez envie de jouer, de comparer avec des situations connues de votre vraie vie, du milieu dans lequel vous évoluez. Vous verrez, c'est jubilatoire! » Un livre à recommander (et à offrir!) aux candidats des prochaines élections municipales de 2014.
LangueFrançais
Date de sortie15 nov. 2013
ISBN9782312063492
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    Aperçu du livre

    Amitié, Politique et Confettis - Une campagne électorale municipale - Anna Guériteau

    cover.jpg

    Amitié, Politique et Confettis

    Anna Guériteau

    Amitié, Politique et Confettis

    Une campagne électorale

     municipale

    LES ÉDITIONS DU NET

    126, rue du Landy 93400 St Ouen

    Ce livre est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et évènements sont le fruit de l’imagination de l’auteur ou utilisés fictivement. Toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou mortes, des évènements ou des lieux serait pure coïncidence.

    © Les Éditions du Net, 2013

    ISBN : 978-2-312-06349-2

    Préface

    En politique, le meilleur côtoie le pire et la réalité peut largement dépasser la fiction.

    Normal, c’est le creuset d’une curieuse (furieuse ?) alchimie, creuset dans lequel se fondent le désir de servir et la volonté de pouvoir, la recherche du bien commun et l’ambition de réussir, l’action pour ses idées et la nécessité de dépasser les oppositions.

    Alors, point d’angélisme ; pas de cynisme non plus. Anna Guériteau a choisi de nous livrer des scènes de vie fraîches et réalistes, au cours d’une campagne politique municipale « de base » dans laquelle Bérénice compose avec ses colistiers, les tire, les pousse, prend des coups, s’effondre, repart,… bref offre à notre gourmandise les multiples facettes de la nature humaine.

    Je me suis vraiment reconnue dans Bérénice puisque j’ai mené en 1995 une campagne municipale à Angers ; et amusée souvent à retrouver dans les personnages d’Anna tel ou tel collègue ou partenaire rencontré lors de cette aventure.

    En fait, c’est comme la télé-réalité : on aime parce qu’on se reconnaît (peut-être)… et qu’on reconnaît ses voisins et collègues (ça, c’est sûr !).

    Mais attention, une lecture peut en cacher une autre : vous lirez d’abord un scénario qui se veut factuel, détaché, même si vous pousserez par ci par là des : « ah non, là, elle exagère, … quoique… » ou des « mais ils se voient eux-mêmes, les gens ? ». Et puis progressivement, vous aurez envie de jouer, de comparer avec des situations connues de votre vraie vie, du milieu dans lequel vous évoluez. Vous verrez, c’est jubilatoire !

    J’ai aimé ce premier travail d’Anna Guériteau. Il tombe à pic avant de prochaines échéances électorales locales. J’aime aussi ses personnages, les mauvais comme les bons, puisque tous ils sont un peu de nous-mêmes.

    Pourvu qu’il y ait encore beaucoup de Bérénice dans nos 36 000 communes !

    Roselyne Bachelot

    Vardelles

    Le théâtre des évènements qui vont se dérouler est Vardelles, une petite commune de la banlieue ouest de Plamis, une très grande ville. Vardelles est une commune favorisée, ses habitants le sont aussi. Ils bénéficient d’un environnement très agréable et de très nombreuses « commodités ». La vie est donc globalement facile, même s’il y a aussi de grandes disparités de situation, comme partout.

    L’impression générale ressentie en parcourant la ville est un habitat bourgeois, avec de nombreuses maisons. Les habitants profitent des forêts qui la bordent : on y rencontre promeneurs et sportifs. Et parfois même des promeneurs sportifs : vous savez le jogger et son chien qui « courent ensemble », l’un traînant l’autre – qui est l’un, qui est l’autre ?

    Cela faisait des dizaines d’années que le même Maire était réélu. Les rouages étaient bien huilés, si bien même qu’on avait l’impression parfois que tout était décidé d’avance. Que rien ne pouvait changer.

    On pourrait résumer la situation que certains ressentaient par un : « dormez braves gens, je m’occupe de tout ». Et certains Vardellois s’y laissaient prendre. Beaucoup d’inertie et de lourdeurs. Par exemple, il était très fréquent qu’un projet mette plus de dix ans pour aboutir, alors que la commune en était seule maîtresse.

    À cela s’ajoutait également un mélange des genres qui ne paraissait pas très sain : des responsabilités dans des sphères d’influence différentes étaient exercées par des personnes très proches.

    S’il y avait bien un pouvoir local à Vardelles, il n’y avait pas vraiment de contre-pouvoir et l’information disponible était souvent partiale, tronquée ou parfois même fausse. .

    Gilbert

    Gilbert est un homme très affable. Il aime parler avec les gens. Comme sa carrière professionnelle est terminée, il a du temps disponible. Appréciant le contact et aimant à se rendre utile, Gilbert s’est engagé bénévolement dans différentes associations ou structures.

    Ses principes moraux lui ont fait refuser des situations qu’il considérait comme inacceptables.

    Ses comportements parfois un peu désuets font aussi partie de son charme !

    Il est marié à Juliette.

    Bérénice

    Pour Bérénice, le bon fonctionnement est un véritable objectif, en toutes circonstances, en toutes occasions. C’est un trait de caractère chez elle : elle a toujours trouvé regrettable de ne pas atteindre le meilleur lorsque c’est possible. Que ce soit un objet, un système, ou quoi que ce soit d’autre, il lui paraît important d’avoir au complet le service auquel on peut prétendre. Et elle s’y emploie : la porte qui ferme mal, elle s’en occupe. L’organisation déficiente d’un service, elle le signale. Mais aussi, la grande capacité d’un employé, elle le souligne vigoureusement par un courrier flatteur. Cela lui vaudra de vivre une scène qu’elle n’oubliera pas !

    L’employé de la compagnie des eaux avait été envoyé pour modifier l’arrivée d’eau et l’emplacement du compteur. Les services administratifs avaient omis de préciser qu’un percement était nécessaire dans un mur de meulière de 40 cm d’épaisseur. Il n’avait pas de matériel adapté à cette épreuve. Et c’est à la main, au burin que le travail avait été fait. Bérénice avait été assez écœurée du manque d’organisation et du manque de considération des administratifs pour les hommes de terrain ; mais aussi admirative de l’engagement de l’employé qu’elle avait vu à l’œuvre. Elle avait donc écrit un courrier en ce sens, ajoutant même que s’il y avait des promotions à distribuer, cet employé là en méritait une.

    La lettre était partie et elle n’avait eu aucun retour. Mais quelques mois plus tard, alors qu’elle circulait en voiture, un homme lui avait fait signe de s’arrêter. Il désirait la remercier. C’était l’employé qui avait si courageusement exécuté le travail et qui avait eu connaissance de son courrier. Il était très fier d’avoir été appelé par son supérieur qui lui avait fait part des chaleureuses félicitations d’une cliente.

    Donc, en règle générale, à chaque fois que Bérénice pense pouvoir apporter un plus, elle le fait. Elle ne le fait pas pour elle-même, elle le fait pour l’amélioration éventuelle qui peut en découler.

    Bérénice a toujours participé bénévolement à toutes sortes d’associations, ainsi qu’à toutes sortes de structures ou actions : conseil syndical, représentants de collègues, délégués de parents d’élèves. Elle a toujours été une aide et un soutien actif pour ses proches. L’injustice la révolte.

    Passionnée, elle va au bout de ce qu’elle entreprend.

    Bérénice est mariée à Valentin.

    Les origines

    Ils avaient reçu un tract dans la boîte aux lettres et en étaient ravis. Cela leur faisait vraiment plaisir car ils se demandaient bien pour quelle liste ils voteraient lors des élections municipales qui se tiendraient dans 3 mois !

    Il faut dire qu’à Vardelles, il n’y a le choix qu’entre la droite (toutes les droites réunies, y compris l’extrême droite) et la gauche. La droite est au pouvoir depuis 30 ans. Tout est verrouillé, infiltré, noyauté, les choses sont écrites d’avance et on a parfois du mal à respirer. La ville est comme anesthésiée, peu dynamique, assez repliée sur son bien-être.

    La gauche, elle, ne croit pas qu’elle peut prendre les rênes en main et n’essaye même pas. Elle est présente pour avoir des bulletins de vote à son nom. Et cela semble lui suffire même si certains se lancent dans de grandes envolées oratoires politiciennes et semblent confondre la gestion locale et la gestion nationale.

    La bonne nouvelle, c’est qu’il semblerait qu’une autre liste va se constituer, indépendante des partis politiques.

    Ils en sont tellement satisfaits que Bérénice prend le téléphone et appelle l’un des signataires du tract et candidat de la future liste indépendante pour le féliciter et lui dire leur soutien.

    Plus tard dans l’après-midi :

    « Tu penses seulement voter pour eux (comme moi) ou faire plus et participer à cette liste ? demande Valentin.

    – Oh non ! Je me souviens bien du temps de « Vardelles futur » et je t’assure que je n’ai aucune envie de m’impliquer de nouveau dans cette aventure. Mais je souhaite les soutenir. Ce serait bien de faire évoluer la gestion de Vardelles vers plus de transparence. »

    Il faut dire que quelques années auparavant, Bérénice avait, un peu par hasard, participé à une équipée similaire. Ce qu’elle en avait retenu c’est que la communication est essentielle aussi bien pendant la campagne que par la suite. Et que cela demande beaucoup de travail, beaucoup d’engagement. Une liste hors parti politique se retrouve en dehors des circuits bien huilés des pouvoirs et est souvent perçue comme gênante. Pour avoir des informations, il faut les trouver par soi-même et cela demande beaucoup de temps et d’investissement. C’est une évidence, mais c’est encore plus clair lorsqu’on l’a déjà vécu.

    Et donc les voilà tranquilles sur l’avenir de l’exercice de leur droit de vote.

    Sauf que quelques semaines plus tard, Bérénice reçoit un appel téléphonique de Miranda qui est chargée de finaliser cette liste :

    « Tu sais, avec la parité, il nous faut autant d’hommes que de femmes. Il nous manque une femme. Acceptes-tu de compléter la liste ?

    – Mais je ne voulais pas repartir cette fois-ci et ça m’embête un peu. Tu as bien encore quelqu’un d’autre en vue ? »

    Et de fil en aiguille, elle se retrouve sur cette nouvelle liste, après s’être promis de ne pas s’y engager.

    Les sept premières années

    Le résultat des élections fut tout à fait convenable, compte tenu des différentes composantes et de la situation locale. Trois élus, pour une campagne un peu impromptue, ce n’était pas si mal !

    Pour le lecteur, quelques précisions schématiques :

    Lors de cette élection, la répartition des sièges au Conseil municipal obéissait à la règle. La liste qui avait remporté le scrutin se voyait attribuer la première moitié des sièges. Puis, l’autre moitié était répartie entre toutes listes, au prorata des voix obtenues. C’était donc un peu de proportionnelle, tout en conservant une très large majorité à la liste gagnante.

    Et ce fut une véritable aventure. Exaltante et parfois amusante. Révélatrice de la nature humaine, aussi.

    Être élue au Conseil municipal se révéla très intéressant, et être élue minoritaire fut passionnant.

    Il fallut tout d’abord construire l’association. « Tout Pour Vardelles »

    Nouvelle précision pour le lecteur :

    Créer une « association loi 1901 » est très simple. Il suffit de déposer en préfecture, au service en charge de ce sujet, les « statuts » et la composition du « bureau ».

    L’ensemble des « statuts » est une sorte de règlement intérieur qui fixe les objectifs poursuivis et le mode de fonctionnement de l’association. De nombreux modèles sont disponibles sur la toile, et toute association doit le communiquer à ses adhérents s’ils en font la demande. De plus, une fois les statuts déposés, ils seront publiés au Journal Officiel.

    Le bureau se compose au minimum de 2 personnes car les charges de Président et de Trésorier doivent être tenues par des personnes différentes. Mais il peut également être plus fourni avec, par exemple, les fonctions de « Secrétaire », « Vice-Président », « Trésorier adjoint ».

    Les statuts furent rédigés et déposés en préfecture sans difficulté. Le groupe se structura, des responsabilités furent attribuées. Très naturellement Gilbert fut le Président. Bérénice était Vice-Présidente. Il fallait être utile au groupe et le groupe voulait être utile aux habitants de la commune. Car ce qui les fédérait c’était un très fort désir de transparence dans la gestion locale.

    Il y avait un vrai plaisir à construire une action au service des autres, d’une idée, d’un idéal. De leur idéal commun. Il était très agréable et stimulant de travailler tous dans le même sens, chacun avec ses capacités. Il est vrai que tous ne disposaient pas de la même quantité de temps disponible, naturellement disponible, ou rendu disponible. La motivation des plus enthousiastes leur permettait de montrer leur détermination. Certains, par leur profession ou par leurs relations, en savaient plus long sur la manière de trouver les bons renseignements. D’autres savaient parler avec tout un chacun, s’intéressaient à autrui, réellement, et recueillaient ainsi certaines informations.

    De toutes ces différences, de toutes ces capacités, il ressortait un élan, une efficacité et un sens du service aux autres qui avaient rapidement été perçus par les habitants de la commune.

    Gilbert et Bérénice formaient un tandem efficace.

    Ils se sont découverts mutuellement lors de

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