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Fin du monde à Bugarach
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Livre électronique280 pages4 heures

Fin du monde à Bugarach

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À propos de ce livre électronique

Fin du Monde à Bugarach.

Le phalanstère du Razès fait le point sur les prédictions mayas de fin du monde le 21 décembre 2012.

C’est un roman dont les personnages analysent toutes les possibilités en incluant les détails décrits par la NASA (appelée Nesa dans le livre). La fin du monde, dit un gourou américain, est prévue pour le 21 décembre 2012 selon les prédictions mayas. À Londres douze amis scientifiques font partie d’un groupe fermé. Ils se connaissent depuis qu’ils avaient tous ensemble passé des vacances d’été au bord de la Mer du Nord à Bradcliff-on-sea en 1959-1960. En 2012, l’année de la fin du monde annoncée, ils ont tous soixante-dix ans. Ils sont en pleine forme. Leur généalogie a été suivie par des autorités religieuses et aussi par les théosophes, comme des sponsors qui veillaient sur eux depuis une dizaine de siècles, ainsi que sur leurs ascendants à partir des templiers. Ils savent tout sur tout. Ils savent comment s’est créé l’univers et ils nous expliquent comment viendra la véritable fin du monde. Bien que réunis de plus en plus souvent, ils sont répartis dans le monde selon des zones géographiques. Un récit captivant avec de très nombreuses surprises psychologiques et scientifiques ainsi que l’immortalité des ondes actives de la vie.
LangueFrançais
Date de sortie10 mai 2012
ISBN9782312004990
Fin du monde à Bugarach

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    Aperçu du livre

    Fin du monde à Bugarach - Wladimir Vostrikov

    978-2-312-00499-0

    Le phalanstère du Razès

    Entre les nuages, toujours au-dessus, des aviateurs l’ont aperçu de nombreuses fois, parfois soupçonné ou vu par nous-mêmes les habitants de la Terre à travers les siècles et les millénaires, il sait absolument tout sur tout. Les Chinois le voient dans le ciel dans l’année zodiacale, chez eux il est « Dragon » et il chevauche les nuages, il est tout et c’est à lui qu’on adresse tous les vœux et les prières, c’est le « Dragon » qui les entend le mieux. Le « V » sait tout sur chaque entité vivante qu’elle soit petite ou grande, microbe, fourmis, être humain, crocodile, hippopotame, oiseau, requin – tout sur tout, mais le « V » n’est absolument pas une sorte de dieu. Il observe, regarde de près, trie, agit selon sa décision quasiment mécanique. Une entité perd conscience, disparaît d’autres se rassemblent, se côtoient et se démultiplient, le « V » ne décide pas où et quand, mais donne toujours l’impulsion. Il détient la faculté la plus puissante qui soit, mais n’en profite aucunement car il ne semble pas être doté de raisonnement, et surtout pas de sentiment. Il observe, constate et s’empare des âmes des défunts, c’est lui qui fait le tri et les aiguille vers la destination qu’il décide la plus appropriée pour chaque espèce et pour chaque être humain, d’une manière depuis longtemps automatisée. Combien de fois n’avons nous pas deviné et même entendu l’idée philosophiquement admise que notre vie est bien courte sur Terre, que notre existence est éphémère. Les humains désignent certains de leurs contemporains comme leaders pour les représenter de la meilleure manière pour la sauvegarde et l’amélioration des conditions de vie, c’est à dire les politiciens. D’autres représentent simplement l’intelligence, la philosophie, une discipline scientifique, la beauté, le romantisme, le savoir faire technique, agricole ou artisanal, un domaine artistique comme la composition musicale, la peinture, la sculpture tous ces domaines autour de l’imagination créative, puis il y a aussi la force mentale et physique, le dépassement sportif, le courage et l’altruisme. Il le sait et il constate tout cet état de chose. Il fait fi aussi de l’intelligence issue de la matière organique. C’est le « V » comme l’appellent les descendants de certains personnages du dixième siècle. D’anciens amis d’Angleterre, créent le « Phalanstère du Razès ». Une association philanthropique.

    Les rencontres entre certains anciens amis de Bradcliff-on-sea, en Angleterre, des années 1959-60-61 sont épisodiques, dues aux exigences et aux difficultés de la vie de chacun et dues aussi aux nécessités familiales et professionnelles. Pour eux tous, l’âge de la retraite est atteint et ils peuvent s’adonner à leur curiosité des raisons qui les ont fait conserver le contact pendant des dizaines d’années, plus d’un demi-siècle en fait. Malgré le temps ils ne semblent pas vraiment vieillir, ils ne vieillissent qu’en apparence car ils se reconnaissent toujours en disant « You’re still the same » ! – « Oh tu n’as pas changé, tu es toujours le même » ! En plus tous les douze sont en pleine forme physique et intellectuelle. Leurs femmes préfèrent s’occuper de leur famille et lorsqu’elles sont les véritables descendantes dans les lignées familiales, elles cèdent volontiers leur statut à leur mari. Les rencontres deviennent des réunions qu’ils programment d’une manière de plus en plus fréquentes et l’on essaye à chaque fois, de les organiser dans le pays de l’un des ressortissants. Il faut dire une chose importante, dès l’origine des événements qui les ont fait se rencontrer, chacun a eu recours et cela continue lorsque le besoin s’en fait sentir, à une sorte de sponsoring de certaines entités dans l’ombre, dont ils ont toujours dépendus. Le magazine semestriel qu’ils éditent est réservé aux abonnés de par le monde, rapporte des sommes bloquées à Londres. Ces sommes en provenance d’une vingtaine de pays, bien que modiques n’ont jamais été entamées et les intérêts n’ont jamais cessé de s’y ajouter, sous le contrôle discret et méconnu de tous, par le groupe londonien dénommé : « Razès phalanster association » ; ils ont toujours insisté de bien marquer l’accent grave du mot Razès, une région du sud de la France. Ceux qui ont souscrit au magazine ont tous rencontré l’un des douze représentants de l’association londonienne. D’autres abonnés émanent d’une liste plus ou moins fournie par le révérend père Gillette, prêtre catholique devenu orthodoxe et très proche de l’Eglise anglicane, un français qui habitait dans le westend de Londres après la deuxième guerre mondiale. Tous les souscripteurs au semestriel font partie d’une liste d’un groupe très fermé, mais avec les décennies passant le chiffre des abonnés s’agrandit.

    William Lorren et Léonard Templer sont avec Orson Trueman et Hans Gothen les quatre personnages qui n’ont jamais rompu le contact depuis l’année 1959. Il leur arrive bien entendu de ne pas s’écrire plus de deux années, puis sur l’initiative de l’un des quatre un voyage se fait et une nouvelle rencontre émouvante s’en suit. Cet état de chose a perduré pendant quarante ans. Mais l’an 1992 se rapprochant, sans s’en rendre compte ces vieux amis ont comme une pulsion impossible à réfréner, celle de revoir ceux qui faisaient partie de leur jeunesse, en quelque sorte, essayer de revenir en arrière sans jamais pouvoir toucher la période de l’enfance, une curiosité en toute amitié. Alors ils se rendent compte que les événements se font comme si tout était prévu. Prévu mais par qui, ils ne se posent plus la question et ne s’attardent pas trop dessus car le temps passe et ils ressentent comme une nécessité d’agir. Pendant l’année 1992 des contacts avaient resurgi des archives et des rencontres avaient été organisées par la petite association de Londres. Un petit magazine semestriel circule régulièrement depuis, alors qu’avant chacun le recevait dans sa boîte aux lettres en s’écriant « oh ! Le Razès phalanster association magazine » à peine une fois par an. Ce petit semestriel international les relie tous les uns aux autres. Chacun y relate les événements qu’il croit intéressant ou nécessaire à signaler. Le magazine a été enregistré en Grande Bretagne et un résumé est visible sur un site d’internet. Les douze ne sont que des hommes mais les femmes emplissent leur vie et les douze trouvent presque toujours un soutien auprès d’elles selon les circonstances. Certaines ayant joué un rôle prédominant ont attribué leur place à leur conjoint.

    Ainsi William Lorren est au centre des relations entre tous et surtout en très étroite collaboration avec Léonard Templer, Hans Gothen et Orson Trueman pour des raisons que chacun dévoilera le moment venu, car pour comprendre leur démarche commune, ils y seront tous contraints.

    Juillet 1992 :

    Voyage à Tel-Aviv et Jérusalem chez Samuel Lazarius

    Pendant les années des décennies 1970 et 1980 des échanges se font entre William Lorren, Orson Trueman, Léonard Templer et Hans Gothen. La correspondance se fait surtout par simple courrier « par avion ». Mais lorsque l’idée d’un voyage organisé entre plusieurs amis se dessine à l’horizon, William prend la décision de téléphoner à chacun. C’est une décision pas très facile à prendre, car téléphoner « en longue distance » coûte très cher, mais ce n’est justement pas William qu’on pourrait plaindre pour ces dépenses, car le groupe du « Razès phalanster association » qui étudie la position de chacun des membres, couvrira aussi les frais de voyage, de déplacement et de séjour, et ceux de Léonard Templer et Orson Trueman ne leur coûteront pas un sou, grâce aussi à des sponsors discrets. Enfin en l’année 1992 la décision est prise d’effectuer un voyage en Israël, à Jérusalem pour y rencontrer quelqu’un qu’on n’a plus revu depuis bien longtemps. Hans Gothen, docteur psychiatre, consultant à la Nesa ne viendra pas, il est trop pris par ses activités professionnelles dans sa clinique de Munich et ce malgré son âge, mais les trois autres s’envolent pour Tel-Aviv par vols El-Al, British Airways et Air France. Chacun de son coté arrive à l’aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv dans le courant de l’après-midi de ce 20 juillet 1992. Les trois amis sont maintenant réunis dans le hall des arrivées. Samuel les a reconnus et il les emmène dans un hôtel proche de chez lui. Le lendemain matin Sam organise la visite de Jérusalem et montre tous les temples, les églises, le mur des lamentations et la mosquée Al Aqsa juste au-dessus. Chaque église porte le nom d’un événement lié à l’histoire de Jésus Christ, dont l’église du Saint Sépulcre. Des mois seraient nécessaires pour tout comprendre et faire le tour de toutes ces religions, de leur architecture et de tous les sites historiques et géographiques d’Israël, lac de Tibériade, le Golgotha, le Mont Sion, la Mer Morte et les montagnes, les collines et les plateaux – tous ces lieux saints communs à tous sont familiers. Samuel invite les trois amis dans un restaurant étrange. Il s’agit d’un restaurant végétarien et ce choix semble convenir à ses amis. Les discussions durent jusque très tard dans la nuit. William Lorren voudrait en savoir plus et demande à Samuel de raconter l’histoire de sa famille. Ce que fait Samuel volontiers :

    –      Si je m’étais présenté à l’église anglicane de Holborn en 1960 et que j’avais rencontré le révérend Norman Cook, ce n’était pas par pur hasard, quelqu’un de Jérusalem m’y avait envoyé. Le révérend Cook m’avait reçu après la célébration de la messe du dimanche à la fin du mois de juin et après quelques questions, j’avais senti que cette rencontre avait été prévue d’avance. Je devais ensuite me présenter chez le père Gillette à Ladbroke Grove à Londres. J’étais jeune, j’avais 19 ans et le père Gillette m’avait hébergé dans sa maison d’étude plutôt que de prière, pendant deux ou trois jours où je m’étais retrouvé avec plusieurs autres jeunes gens qui devaient repartir vers des destinations lointaines. Le révérend père Gillette m’avait renvoyé chez le révérend Norman Cook, non pas à Londres à Holborn, mais au camp de vacance de Bradcliff-on-sea. Dans notre famille nous étions de religion catholique et ma famille était pratiquante à Jérusalem. Nous fréquentions la chapelle de « l’Ordre des Lazaristes » une congrégation fondée par Saint Vincent de Paul au début du dix-septième siècle en France. Plus de quatre mille frères de la congrégation sillonnent le monde en mission d’évangélisation. Une mission s’était établie à Jérusalem et quelques frères y marquent leur présence avec un nombre constant de fidèles, additionné au nombre de touristes qui font déborder la capacité de la petite chapelle. Le père Gillette et le révérend Cook savaient tout cela et ils avaient l’œil sur moi depuis toujours, m’avaient-ils déclaré. Bien avant moi, ils savaient tout sur mes parents et arrière-grands-parents. Nous faisions partie d’une liste depuis une vingtaine de générations. Les Lazarius sont descendants directs de la famille de Lazarius du château du Buis de Quéribus en Septimanie. Mon illustre ancêtre fut un templier du Razès, il accompagnait le seigneur Godefroy parti en croisade en l’année 1098, c’était la première croisade. Celle-ci aboutit à la conquête de Jérusalem, grâce au seigneur Godefroy qui avait réussi à prendre la sainte ville aux « infidèles » en 1099. Un temple fut rapidement construit sur le Mont Sion et un conclave s’était réuni et avait décidé d’attribuer le trône de roi à Godefroy de Bouillon, qui n’accepta que le titre de « défenseur du Saint Sépulcre ». Suite aux attaques répétées du temple forteresse du Mont Sion par les Musulmans, Godefroy perdit la vie. Son frère Baudouin fut couronné à sa place, roi de Jérusalem l’année suivante, c’est à dire en 1100, sous l’impulsion d’une organisation puissante dans le conclave, qu’était « l’Ordre de Sion ». Quelques semaines après, beaucoup périrent massacrés dans des combats incessants. Tous ces événements furent rapportés à Philippe-1er le roi des Francs qui à sa grande stupéfaction avait préféré que ces événements se fussent produits loin de la terre de France. La protection répressive des templiers contre les Musulmans échoue, le temple est détruit et les croisés massacrés, quelques-uns réussissent à s’enfuir. La forteresse sera reprise à la troisième croisade en 1114. Baudouin-1er meurt en 1118. Un des templiers, dont le nom était Lazarius, anciennement cantonné dans les Pyrénées en tant que l’un des gardiens du Razès à Quéribus est indemne. Il décide de rester sur une terre où ont toujours été ses racines, il fonde famille et sa descendance progresse jusqu’en cette année 1992 du mois de juillet. Des archives subsistent. Donc, moi Samuel Lazarius, je suis descendant direct de Lazarius du Razès. Vous dire comment notre famille s’était retrouvée sous la protection de « l’Ordre des Lazaristes », je ne saurais pas vous le dire, mais lorsqu’ils avaient décidé de s’implanter sur la terre sainte, nous y étions déjà.

    William Lorren demande encore une précision :

    –      Tu as travaillé jusqu’à ta retraite à l’OSI, n’est-ce pas ? Et Sam répond :

    –      Oui, tu le sais bien, à l’organisation spatiale israélienne, je suis toujours consultant pour notre stratégie de développement de nos satellites de télécommunication.

    William Lorren résume :

    –      J’ai tout compris, tu es comme nous, tu es des nôtres. Nous devons rester en contact, des événements que nous ne soupçonnons pas arriveront et nous sommes de ceux qui pourront justement éclairer la civilisation mondiale à venir, bien entendu ceux qui accepteront de nous entendre.

    Samuel répond :

    –      Ce que je vous ai raconté, est exactement l’histoire que m’ont transmise mes parents, mes oncles et mes tantes. En fait nous avons la chance de connaître l’histoire de nos ancêtres.

    –      Quel âge as-tu Sam ?

    Demande William.

    –      J’ai quarante neuf ans, pourquoi ?

    Demande Samuel et Orson apporte une précision troublante :

    –      Nous aussi nous avons quarante neuf ans ! Samuel conclu à son tour :

    –      Je suis content de vous avoir retrouvés et je resterai toujours en contact malgré tous les événements qui secouent continuellement notre région de la terre sainte d’Israël. Avez-vous une religion ?

    Orson regarde William et William regarde Léonard qui prend la parole :

    –      Oui si on veut, chacun a sa religion et nous nous respectons. Nous en reparlerons plus tard, le principal est de respecter les convictions de chacun.

    La troisième journée est consacrée à rendre visite à des autorités religieuses de Jérusalem auprès desquelles Samuel avait pris rendez-vous avant l’arrivée de William, Orson et Léonard ; les autorités catholiques, hébraïques, orthodoxes, musulmanes, coptes et protestantes. Chacun des représentants religieux qu’il fut archevêque, pasteur, imam, patriarche, grand prêtre, simple prêtre ou grand rabbin, tous ont impressionné par leur mysticisme le groupe qui en gardera pour toujours, les explications brèves et percutantes. La soirée avait fini dans un restaurant de Jérusalem où les serveurs avaient été surpris qu’aucun des quatre clients ne se soucia du halal ou du cacher des mets choisis qui n’en demeuraient pas moins délicieux, ceux-ci ne comportaient pas de viande. Samuel prit le temps de confirmer les vols de retour d’Orson pour New-York par la compagnie El-Al prévu à 8heure30, celui de William par la British Airways à 10 heures et celui de Léonard à 10heure30. Quatre journées bien remplies qui resteront pour chacun mémorables. Samuel Lazarius raccompagne ses amis de longue date retrouvés à l’aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv et rentre chez lui pour midi.

    1998 :

    Le voyage d’un Américain au centre de « la cité céleste » près d’Urumchi en Chine

    La Chine a bien encré maintenant son programme spatial, dans les mentalités des pays capitalistes et occidentaux, développés dans tous les domaines scientifiques. Son industrie a pris un essor que le monde avait prévu depuis les années soixante lorsque Alain Peyrefitte avait publié son livre « Lorsque la Chine s’éveillera, le monde tremblera ». Sa population grandit encore malgré le contrôle des naissances limité à deux enfants par couple, alors que dans les campagnes les enfants sont plus nombreux et que bien souvent encore au vingtième siècle les bébés filles sont sacrifiés. Chine ayant fait face dans son immensité à tous les problèmes que le monde peut connaître, les diverses dictatures des temps anciens avec des empereurs portés au rang de dieu, des travaux dépassant les pyramides, 8000 guerriers et leur chevaux en argile cuite dans d’énormes fours, enterrés pour garder le tombeau de l’empereur Qin Shihuangdi mort en l’an 210 après J.C., retrouvés lors de travaux et de fouilles dans les années 2000 par des archéologues pétrifiés d’étonnement. On dit que 700,000 hommes avaient travaillé sur le site. La grande muraille de Chine longue de 7200 km bâtie sur ordre de l’empereur Wudi est terminée au cinquième siècle après J.C. Tout pour la gloire de l’empereur ou le chef d’un clan d’une région rebelle pour qui des sacrifices humains n’étaient que coutume et tradition nécessaires comme au Mexique et au Guatemala, à croire que les atrocités dans le monde se rejoignent à travers le temps et l’espace, elles sont comme communes aux hommes en recherche trompeuse de spiritualité. Ces atrocités perpétrées par l’être humain envers l’être humain n’ont jamais cessé alors que le peuple de toutes les régions de Chine espérait encore une amélioration dans la condition humaine, Mao Tsé Dong avec sa poésie et son petit « livre rouge » a plus fait rougir la terre de Chine de sang que jamais elle n’a été auparavant. La Chine au premier rang de toutes les productions imaginables, se livre maintenant, dotée de tous les contrats du génie mondial à l’exportation massive envahissant le globe terrestre en répartissant une partie importante de sa population dans chaque pays des cinq continents. Son développement tend à devenir le premier pays du monde dans tous les domaines et malgré les réticences des autorités envers les Etats Unis d’Amérique Orson Trueman reçoit son visa rapidement et sans problème. Orson Trueman est astrophysicien et il fait partie de la Nesa. Orson Trueman est aussi désigné par la Nesa pour siéger au sein du « Comité des Nations Unies pour l’utilisation pacifique de l’espace extra-atmosphérique » à son âge un titre honorifique. Trueman n’en est pas à son premier voyage en Chine sur le site de « la cité céleste ». Orson Trueman obtient un visa interne chinois pour se rendre à Urumchi dans le nord-ouest de la province du Sin-Kiang à 2300 km de Beijing pour assister à une conférence et aussi rendre visite à son ami Tchang Wising. Tchang Wising avait étudié de 1958 à 1962 à l’université d’Oxford dans le domaine de la physique spatiale et de la chimie primaire. Certains astrophysiciens ont marqué son parcours, mais il ne devait jamais en parler en Chine, cela ne se faisait pas. Une erreur d’appréciation et Tchang Wising écopa de cinq années en camps de rééducation où il put réviser ses cours après son retour d’Angleterre, lorsqu’il avait connus Orson Trueman et William Lorren parmi d’autres. Ces rencontres avaient eu lieu aussi à Bradcliff-on-sea. Tchang y avait été envoyé par un ami qui lui voulait du bien lors de son séjour à l’université. Orson Trueman vient voir Tchang à Urumchi pour deux raisons, l’une cachant la seconde. Il est envoyé en tant qu’observateur par le « Comité des Nations Unies pour l’espace » pour participer à la conférence d’Urumchi sur la déontologie spatiale au niveau mondial pour les générations futures. Des observateurs de nombreux pays autorisés sont présents, trois Américains, deux ou trois Canadiens, deux ou trois Français, deux Italiens, une dizaine de Russes et des dizaines de Japonais. Orson vient rappeler aux membres du programme spatial de Chine qu’il serait souhaitable que la Chine participe aux différentes réunions du comité pour prendre part à toutes les décisions et activités préconisées par les Nations Unies. L’un des directeurs du site de Xichang répond :

    –      La Chine possède son propre programme et l’espace appartient à tous les peuples. Les traités et les résolutions sont pris en considération et s’inscrivent dans toutes les dispositions des Nations Unies sans que la Chine ressente une obligation à signer ces mêmes résolutions qui sont en fait réputées « non-obligatoires » par le Comité des Nations Unies lui-même. Le programme des lanceurs, en l’occurrence la fusée « Longue Marche-3 » parmi les autres lanceurs, prendront en charge les satellites de communication chinois et aussi étrangers. « Longue Marche 4 et 5 » se préparent notamment pour la conquête prochaine de la Lune après les années 2010. Puis suivront nos glorieux lanceurs « Longue Marche-6,7 et plus d’ici une trentaine d’années ».

    Les observateurs étrangers ne sont pas les bienvenus en Chine en matière de technologies avancées ni dans le domaine spatial. La Chine écoute mais ne veut pas se faire prendre à écouter des conseils de la Nesa. Il s’agit de compétition et non de coopération. Autrement dit les Chinois n’accepteront plus jamais des projets qui entrainent des situations à « perdre la face ». Dit encore le directeur de Xichang. Tchang Wising quant à lui a travaillé toute la journée dans les laboratoires d’Urumchi et en fin de journée vient rejoindre Orson au terme de la conférence. Tchang emmène son ami chez lui où celui-ci est confortablement installé. Sa femme et la grand-mère de celle-ci ont préparé le repas du soir. Après les politesses d’usage, Tchang et Orson prennent le thé dans le salon d’à coté. Orson dit à Tchang qu’il faudra essayer de voyager un peu plus à l’avenir. Tchang Wising lui répond que c’est tout à fait possible et même nécessaire pour le poste tout aussi honorifique qu’il occupe au laboratoire. La « cité céleste » a un budget spécial pour lui. Tchang doit en effet, très souvent trouver des alternatives pour de nombreuses pièces techniques pour les engins spatiaux, les fusées, les rampes de lancement, des pièces de modules spécifiques que la Chine ne possède pas toujours. La Chine se proclame autosuffisante mais parfois l’importation de divers matériels est inévitable – le résultat de toute façon sera toujours « sinisé ». De grandes quantités de brevets parmi les plus intéressants et les plus chers sont achetés, d’autres sous sous-traités et la Chine avance à grande vitesse. Tchang dit à Orson :

    –      C’est sûr, et tu l’as bien vu par toi même, les Chinois sont très discrets sur leurs technologies, bien que les règles de base soient les mêmes pour tous. La poussée d’une

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