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La Paix Mondiale: La Celebration de la Paix Mondiale
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Livre électronique333 pages5 heures

La Paix Mondiale: La Celebration de la Paix Mondiale

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À propos de ce livre électronique

La vie n’est une histoire à raconter, mais une vie à vivre. Notre véritable nature est

obscurcie par l'accumulation de nos propres actions. Ce livre nous donne la chance

de comprendre les principes et les conceptes de la vie non seulement

intellectuellement, mais

LangueFrançais
Date de sortie5 févr. 2018
ISBN9781948556569
La Paix Mondiale: La Celebration de la Paix Mondiale
Auteur

Salomon Alain Mpouma

He is an ordinary person who didn't grow up with a dad figure; his dad was killed when he was two years hold and half during a political campaign for the emancipation of Cameroon where he was born. Thus, he managed to rely on his own mind from the very young age which made him very critical in many things in life and also very vocal about education, social issues and religious teachings. After college he started working in the Government, then at the bank where he left in 1992 to come to America. When he looks back, he is not surprised today why and how was able to write a book titled "World Peace." Because during all these years of experiences not only he was not fitting in, in all groups, but also he had never stopped asking himself many questions about life in general, and finding answers from his own seeking mind, for most of the time, he was not satisfied with answers of the people in his surroundings.

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    Aperçu du livre

    La Paix Mondiale - Salomon Alain Mpouma

    La Paix Mondiale

    Salomon Alain Mpouma

    Droit d’auteur © 2018 par Salomon Alain Mpouma.

    Relié: 978-1-948556-55-2

    Broché: 978-1-948556-54-5

    eBook: 978-1-948556-56-9

    Tous les droits sont réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être utilisée ou reproduite pour des intérêts graphiques, électroniques, ou mécaniques, aussi bien que photographier, enregistrer, ou autre système de sauvegarde d’informations sans l’autorisation écrite de l’éditeur à l’exception d’une courte citation dans un article de critique ou de revues.

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    Publié aux Etats-Unis d’Amérique

    Contenu

    Première partie

    Remerciements

    Préface

    Introduction

    1

    2

    3

    4

    5

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    27

    28

    Conclusion

    Lexique

    Première partie

    Remerciements

    J’exprime ma profonde gratitude à ma mère Sarah Conforte Mpouma, pour son affection et sa détermination qui m’ont toujours inspirées.

    Ma gratitude à ma fille Sarah Lillian Mpouma, qui par sa présence et son attitude inconditionnelle m’a toujours supportée quelques soient les péripéties de ma vie.

    Tous mes remerciements à Marie Phelan et Neville Johnston qui dans les situations les plus inattendues m’ont fait comprendre que je pouvais écrire un livre et y exprimer ce que je ressens.

    Sans oublier le responsable international de la Soka Gakkai, le Président Daisaku Ikeda, un très grand exemple d’intégrité qui ne cesse de m’inspirer tous les jours.

    Tout ce qui est mentionné dans ce livre n’a aucune intention de nuire ou d’embarrasser qui que ce soit. Son intérêt est de parler de quelque chose dont on devrait en jouir qui sommeille dans les profondeurs de nos vies. Je m’excuse au préalable auprès de tous(tes) et ceux(les), qui, lisant ce livre, se sentiraient concerné(e)s et profite aussi pour dire que je n’ai aucune rancune envers personne, au contraire tous les moments de ma vie, sans exception, ont été, sont et seront toujours, des opportunités irremplaçables.

    Enfin, je remercie, du fond du cœur, la société toute entière. Mon vécu quotidien m’ayant beaucoup appris. Pourquoi? Parceque ce n’est pas ce j’ai pu faire ou que je possède qui compte, mais la personne que je suis devenue…

    S. Alain Mpouma

    Préface

    «Toute guerre, même gagnée est perdue d’avance»

    (Saint Augustin)

    L’actualité mondiale ces derniers jours reste marquée par la montée des révolutions arabes. Ces aspirations libérales, somme toutes fondées, esquivent habilement la question, la vraie en effet, qui reste celle de l’accomplissement intérieur de l’homme. Ainsi, on pourrait arrêter toutes les guerres violentes ou manifestes à travers le monde, sans pour autant créer le bonheur dans l’être humain. Un monde en paix signifie-t-il un monde où ont cessé les scènes de violences morales et physiques ? On va découvrir la réponse par la suite! Dans l’optique de magnifier les liens de coopération, de solidarité, et de respect mutuel, l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture(Unesco), dans son acte constitutif en 1946, dans l’après-guerre, avait fait valoir que « Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix ». La mise sur pied de l’Organisation des Nations Unies(Onu) au cours de cette même période n’a pas connu de succès réel, en matière de cessation de la violence. Au point que, les guerres dans le monde se succèdent, les unes aux autres. Le dernier événement en date est la reconnaissance de l’Etat palestinien, devenu cette année, officiellement membre de l’Unesco. Au moment où nous éditons ce livre, le brasier diplomatique allumé sous les chaumières, ne serait pas près de s’éteindre.

    L’auteur de ce livre a le mérite de n’avoir pas versé dans la péroraison sensationnelle comme ses congénères, en optant pour l’amélioration de toutes les vieilles structures pour la paix toujours en difficulté, en participant par endroit, au déroulement des conflits sur le terrain.

    Quelle est donc l’idée que Salomon Alain Mpouma a choisi de développer, en rapport avec la paix mondiale ? L’auteur de ce livre est allé au-delà de toutes les autres thèses développées jusqu’alors. Une thèse qui a le Mérite de baliser ses voies dans le cœur de l’homme : Il s’agit de l’incontournable processus de la révolution humaine. Un processus qui salue la transformation révélée de l’homme qui doit atteindre sa bouddhéité, sur cette terre où tout a la fâcheuse propension de tendre vers de la poussière. On à tous le potentiel de transformer notre karma négatif en allégeant la répétition et la rétribution karmique dans nos différences, nos missions, choix, couleurs de peau, dans cette existence dévolue à l’infini s’appelle « La paix mondiale ». Cette paix-là tient compte de notre merveilleuse biodiversité culturelle. Engager donc le processus de la transformation de son karma négatif s’appelle « la révolution humaine » en priant ou en pratiquant, selon sa foi et dans mon cas c’est « Nam-myoho-rengue-kyo. » Tous les phénomènes et activités de l’univers semble être le maître-mot du présent ouvrage qui sort des sentiers battus. Au moment où les pays de l’Asie sont en train de prouver au monde que ces courants philosophiques asiatiques ont propulsé le continent au devant de la scène internationale. La paix mondiale doit creuser sa voie dans le cœur et non autour d’une diplomatie incapable de modifier nos dimensions karmiques. Ainsi se construirait une véritable paix des cœurs! Comment ne pas s’approprier ce vieux souhait du président Nixon, quand il déclara au Conseil de l’Otan le 10 avril 1969 ; « Nous devons nous efforcer de bâtir un monde ouvert, de cœurs ouverts, d’esprits ouverts. Un monde ouvert aux échanges d’idées et de personnes, oublieux de vieux dogmes et de vielles doctrines. Un monde ouvert, en quête de vérité et ouvert à l’avènement de cette paix véritable, que les peuples du monde entier portent dans leurs cœurs et dont ils chérissent l’espérance. » L’homme qui était le président des États-Unis en 1969 martelait que nous savons que tout le monde ne sera pas l’ami des États-Unis; mais que nous ferons en sorte que personne ne soit notre ennemi…Nous devons bâtir une alliance suffisamment puissante pour décourager ceux qui nous menaceraient de la guerre, suffisamment réaliste pour considérer le monde tel qu’il est, et suffisamment flexible pour permettre de nouvelles voies de coopération constructives. Ce sont donc lesdites voies qui font actuellement l’objet du travail de Salomon Alain Mpouma…Que chaque ligne de cet ouvrage installe dans notre vie de nouvelles défenses de la paix.

    Harrisburg, le 15 Novembre 2011

    Par Pierre-Marie DJONGO, Editorialiste

    Journaliste-Ecrivain

    Introduction

    « Le changement dans tous les domaines, où qu’il vienne, doit provenir de l’intérieur... La société dans son ensemble est le résultat des activités qui s’y déroulent, pour le bien ou le mal, dans l’esprit des individus qui pourront la déterminer. »

    Josiah Royce, philosophe, Université de Harvard.

    Dans mon enfance, j’adorais les histoires qui parlaient de mon père et de mon grand-père. N’ayant connu ni l’un ni l’autre, j’étais fasciné par les récits de leurs actions. Récits qui m’ont accompagnés toute ma jeunesse. Je fus très tôt handicapé par le sentiment de n’être nulle part à ma place. Je me demandais ce qui clochait en moi. Pourquoi n’étais-je pas comme tout le monde ?

    On m’avait dit que mon grand-père Ngoutte Simon était reconnu par son franc-parler, et, qu’à plusieurs reprises, il avait été prié de quitter des réunions du village ou du voisinage. On l’appelait Oboss ce qui signifie celui qui fiche toujours tout par terre. Il avait une pensée pratique et authentique. Le formalisme ne l’arrêtait pas. Quant à mon père, Samuel Mpouma, bien que fortuné si l’on considère le lieu et l’époque, avait le souci permanent du bien-être des autres. Ceci me toucha profondément. Quelle que soit la situation, j’observe qu’il y a des gens qui font leur chemin dans la vie en accumulant les succès.

    Il n’y a rien de mal à cela. Mais quand j’observe ma vie, je constate que, depuis ma naissance, j’ai passé la plus grande partie de mon temps de l’autre côté de la barrière, accumulant échec sur échec, avec pour toute bouée de sauvetage, cette petite voix intérieure qui me disait aux instants décisifs:

    « Tu peux toujours continuer puisque tu respires encore ».

    Cela m’a permis d’avancer, de comprendre, et de renforcer mes convictions, jour après jour. Ce livre raconte ma vie, avec tout ce qu’elle m’a enseigné. Il a pour objectif de suggérer une réflexion à chaque personne qui le lira, où qu’elle soit, sur des sujets qui sont tabous dans notre société et qui menacent notre paix, notre liberté et notre bonheur.

    Cela menace également le monde que nous créons et la justification de nos efforts pour nos enfants et petits-enfants. Dans la vie, il y a une réalité à laquelle aucun être humain n’échappe. Ce livre expose le côté positif de cette réalité omniprésente. Nous ne voulons pas voir et nions cette merveilleuse possibilité pour beaucoup de raisons. Nous allons découvrir lesdites raisons et comment y remédier. Il est également nécessaire de souligner qu’il y a deux principes de transformation qui accompagnent cette réalité cruciale. On peut dire que le dialogue intérieur est un monologue confidentiel dont l’aboutissement est un véritable dialogue extérieur. Le dialogue intérieur en question consiste à briser les murs que nous avons érigés entre nous et à apprendre trois choses fortes et simples :

    Écouter, tolérer et accepter.

    Nous pouvons vivre avec les autres sans les manipuler, sans les contrôler, sans les dominer, sans les exploiter ou même sans vouloir les changer. Ainsi, nous serons tous libres et nous vivrons tellement mieux dans ce monde magnifique. Cela peut paraître un rêve ou une réalité bien lointaine. Ce livre nous montrera, dans un style simple et à l’aide d’exemples précis, que la solution est à portée de main.

    Le dialogue intérieur est un moyen et non un but. Nul besoin de convaincre, de convertir ou d’être d’accord avec les autres. Nous pouvons apprendre n’importe où, de toute chose et de tout un chacun, sans distinction d’âge, de position sociale ou de couleur de peau. Regardons bien : les enfants peuvent nous enseigner beaucoup de choses. Et si nous ne l’avons pas encore remarqué, il suffit donc d’essayer. En ouvrant notre cœur et en devenant tolérant, nous laissons notre dialogue intérieur faire son travail. La punition ou la vengeance ne sont pas des solutions, bien que nous en fassions usage dans les milieux religieux séculaires. Si quelqu’un doit changer, c’est nous-mêmes. Dans ce livre nous allons découvrir que la vie est le reflet de notre réalité intérieure. Vouloir changer les autres par tous les moyens engendrerait la souffrance, la séparation, la possession, la compétition, la comparaison, la peur, la violence, la guerre, la défaite et j’en passe. Nous possédons les solutions à tous nos problèmes en nous. Et à chaque instant, individuellement, dans notre société en général et dans notre pays en particulier.

    C’est une situation gagnant-gagnant pour les nantis et les déshérités qui englobent l’immense et superbe diversité de l’humanité. Ce livre a pour but de nous dire que le changement est possible et que c’est une chose qui ne devrait pas nous faire peur. Parce que ce changement en nous peut transformer nos souffrances individuelles du monde entier en bonheur infini.

    Ayant compris cela, tout le monde n’est pas obligé de l’appliquer dans sa vie. Mais il est très important que nous soyons tous édifiés, par cette réalité, en lisant ce livre, afin d’ouvrir un dialogue ouvert. En sachant cela, tous les conflits seront transformés en harmonie et toutes les souffrances en bonheur. C’est exactement comme le revers d’une médaille. La paix n’est pas l’absence de problèmes ou de diversité. Les problèmes et la diversité ne sont pas non plus l’absence de paix. C’est à la fois la compréhension et une attitude claires de la réalité merveilleuse et étonnante de notre vie. J’ai fait le serment que, quel que soit l’opinion que les autres se font de moi, que tant que je serai capable de poursuivre mon dialogue intérieur et d’être en accord avec mon intériorité, je croirai dur comme fer que telle est la voie vers un monde en paix.

    Salomon A. Mpouma.

    1

    DOUALA est la plus grande ville du Cameroun, pays bilingue situé un peu au-dessus de l’équateur, en Afrique Centrale. C’est en fait, l’une des villes les plus chères du continent, en ce qui concerne le coût de vie. De l’avis de certains, le Cameroun, de par sa diversité, est une Afrique en miniature. Une anecdote raconte que : Si tu regardes bien la forme du Cameroun dans le schéma du continent africain, il apparait que l’Afrique se présente sous la forme d’un revolver pointé vers le sol, et le Cameroun est situé justement à l’endroit représentant le détonateur de ladite arme. Très intéressant, n’est-ce pas?

    Par la suite, Douala est la capitale économique du pays, avec non seulement l’une des plus grandes aviations internationales, mais aussi, le plus grand port qui s’occupe de la plupart des grandes importations et exportations du pays, à l’instar du pétrole, du cacao, du café etc. Idem pour les échanges en transit, allant et venant du Tchad, un pays voisin. C’est aussi le lieu principal du marché Eko, le marché le plus large du pays.

    Avec une population de plus d’un million, Douala est liée aux autres villes du Cameroun comme Yaoundé, Edéa, Eséka, N’Gaoundéré, Kumba et Nkongsamba, juste pour nommer quelque unes, par les chemins de fer et routier. La ville est construite sur les banques de l’estuaire du fleuve Wouri, et les deux bords sont reliés par le pont de Bonaberie. Le climat est chaud et humide. Les premiers Européens à visiter le lieu étaient les Portugais en 1472. Ils étaient fascinés par ce qu’ils appelèrent : Rio Dos Camaroes qui veut dire rivière des crevettes et c’est de là que vient le nom du Cameroun.

    Aux environs de 1650, Douala, ma ville natale fut formée par des immigrants en provenance de l’intérieur du pays. Ils parlaient la langue Douala. La ville devint le protectorat Allemand en 1884. Elle était considérée avant l’émancipation comme la capitale du Cameroun unifié. Son nom à l’époque Kamarunstadt (la Cité du Cameroun en Allemand) fut renommée Douala en 1907. Une partie cette fois du Cameroun Français en 1919. De 1940 à 1946, Douala était la capitale du Cameroun. Akwa est le quartier leader de la vie nocturne. Il me semble tout à fait approprié d’appeler ce quartier, le centre de la ville de Douala ville côtière, plate et sablonneuse, Douala est la ville la plus rayonnante, pleine de vie, et d’énergie, sous le magnifique ciel bleu illuminée de temps en autre par le soleil tropical.

    Aux abords des axes principaux de la ville se trouvent la plupart des meilleurs restaurants. Les cafés et les boulangeries. Et sur les berges du fleuve, bars, bistrots, circuits et tournedos se côtoient, avec une vue panoramique impressionnante s’ouvrant sur le Golfe de Guinée. Et des palmerais marécageux. La ville de Douala a l’une des plus grandes populations cosmopolites du pays résultant des migrations internes et externes. Ces allogènes et autres expatriés, pour la plus part, se rencontrent et se donnent du bon temps dans les établissements précités. En majorité ce sont les Français et les Libanais. Et la grande partie travaille dans les industries pétrolières. Les «tourne-dos» et les circuits mentionnés plus haut, donnent aux patrons la chance de consommer de la nourriture traditionnelle. Les premiers dans la journée et les seconds dans la soirée.

    Durant le 18e siècle, Douala était le centre de la traite transatlantique des esclaves. Quand j’ai appris pour la première fois que mes ancêtres ont été embarqués par la traite, j’ai voulu avec ardeur savoir pourquoi et comment cela a été possible. Ce qui fait que, pendant beaucoup d’années, j’ai beaucoup pensé à cela pendant que je grandissais. J’ai pourtant ressenti un très grand soulagement dans ma vie, quand j’ai finalement compris que tout être humain crée à 100% la réalité de sa vie. Et de surcroit, chaque être humain sans exception est souverain. Il n’y a rien qui peut arriver à qui que ce soit, sans son propre consentement ou autorisation. Et s’il arrive qu’on se plaigne, c’est simplement parce que nous avons oublié notre propre responsabilité.

    Depuis la nuit des temps, nous avons toujours crée notre qualité de vie. A tout moment par nos pensées, nos paroles et nos comportements. Chaque personne est infiniment et totalement responsable de ses actions. Nous sommes en possession des questions et réponses de nos propres vies. Dotés de notre libre arbitre. Le problème se pose, quand on refuse notre pouvoir inné et notre sagesse. Les attribuant aux considérations extérieures. Par exemple, avec nos pensées, nous avons toujours crée une trilogie de victime, vilain et une troisième personne (qui peut être la police, le gouvernement, la justice, etc.) qui vient au secours, dans toutes les situations données de nos vies.

    Dans la vie actuelle, j’ai librement et volontairement choisi d’être une victime de cette existence et d’expérimenter la vie dans un aspect différent. Dans le cheminement unique et éternel de ma vie. La reconnaissance de ce choix est communément appelée mission, vœu, action, intention, décision, préférence, rôle, devoir, travail, obligation, passe-temps, agenda, affaires, profession, destinée ou appel intérieur, pour ne citer que cela . Nous tous consciemment ou inconsciemment avons décidé une trajectoire qui est formulée par notre propre volonté; C’est ce qui fait notre personnalité et notre caractère unique à travers l’éternité de la vie. Il est très important de comprendre ici que notre unicité est éternelle et illimitée.

    Si nous tous acceptons que chaque instant de notre vie détermine le reste de notre vie entièrement, c’est-à-dire notre passé, notre présent et notre futur, alors, le bonheur ou la victoire absolue sont possibles instantanément. Quand nous reconnaissons que toutes les circonstances de nos vies, sont des opportunités de créer des valeurs et non des excuses. Pour ne pas dire des justifications, alors nous commençons à vivre nos vies et nous cessons de survivre. En d’autres termes, les challenges ou les conflits ne sont pas à l’extérieur de nous .On est perdant si nous continuons à affronter les combats de nos vies à l’extérieur. Evidemment, il est beaucoup plus facile et plus confortable de continuer dans cette lancée.

    Néanmoins, l’extérieur est purement et simplement la réflexion de l’intérieur, quelques soient les détours et les moyens faciles qu’on entreprend à ce propos. Citons l’exemple d’une expression de bon sens:« Nous pouvons seulement donner ce que nous possédons. » Nous sommes des témoins oculaires des premières années du vingt et unième siècle. Le siècle où l’obscurité fondamentale accumulée dans notre subconscient collectif fait une bataille perdante avec la réalité. Et selon l’histoire de l’humanité, la conscience individuelle ou universelle a déjà atteint le point de saturation où nous identifions très rapidement ce qui est vrai de ce qui ne l’est pas.

    En raison de cette réalité, nous vivons dans un moment où les despotes deviennent de moins en moins nos héros. Bien que les personnes de cette tendance, désespérément, à chaque niveau de la société, continuent à opprimer et à exploiter l’innocence et la vulnérabilité des gens ordinaires en utilisant nos préjugés et nos peurs. Quand nous regardons le monde aujourd’hui, nous pouvons voir, avec émerveillement, que le genre de protestations et de marches depuis le début de ce troisième millénaire dans certains pays étaient inimaginables il y a seulement dix ans. Et nous voyons même des personnes s’exprimer librement pour des intérêts personnels et même collectifs. C’est une expérience hallucinante, n’est pas ?

    L’histoire a montré, à maintes reprises, si nous faisons un grand saut hors de nos faits contemporains, durant les trois mille dernières années et remontons à l’origine de notre humanité selon la bible, les premiers humains et couple sur la terre habitée toute entière, Adam et Eve, étaient créés par Dieu. Ils ont habité dans le jardin d’Eden, un beau paradis imaginaire, avec le plus joli jardin jamais vu, qu’ils ont perdu par désobéissance à Dieu. Ils ont mangé de la pomme interdite, trompés par Satan le diable qui a aussi été créé par Dieu. Selon le livre de la genèse, l’endroit géographique du jardin d’Eden était en Mésopotamie, entre les fleuves le Tigre et l’Euphrate. Ce qui est maintenant devenu l’Irak était le berceau de la civilisation. Quelques événements historiques narrés par les livres religieux occidentaux principaux, et même la littérature Judéo-chrétienne, telle que les Jubilées, révèlent que l’endroit où Noé a construit l’arche, où Nebuchadnezzar a construit la tour de Babel, et où Daniel s’était retrouvé dans le repaire du lion, (pour citer que ces quelque- uns), étaient en Irak.

    Dans le livre de genèse 4:1 - 16, le Qur’an 5:26 - 32, et le Moïse 5:16 - 41, Caïn et Abel étaient les premiers et deuxièmes fils d’Adam et d’Eve, nés après la chute d’Adam. Caïn a commis le premier crime historique (fratricide) en tuant son frère Abel après que Dieu ait rejeté le sacrifice de Caïn mais avait accepté celui d’Abel. Qu’elle histoire! Il s’avère dans cette histoire que Caïn, en raison de son âge ou de sa propre nature, était plus fort et même belliqueux. Qu’est ce qui serait surprenant que jusqu’à ce jour être agressif dans notre société soit la propension vers laquelle nous tendons tous ? J’aimerais voir une situation (seulement une) dans toute l’histoire de l’humanité où un acte de violence a résolu définitivement un problème quelconque. N’importe quelle action faite dans l’obscurité ou en se cachant est éternelle. Ce qui veut dire que, tant que nous continuons à réagir avec violence, on la perpétue. La violence est un cycle qui produit beaucoup d’autres formes de violence. Selon une expression française d’un film western: « Aujourd’hui ma peau, demain la tienne. »

    Il n’y a pas de fin à ce cycle. Si une personne est heureuse parce qu’elle a gagnée aujourd’hui, c’est juste éphémère, parce que la personne qui est vaincue, pendant ce temps recherchera toujours la vengeance, tôt ou tard. Cette rancune durera dans cette vie ou dans des vies ou des générations à venir. Dès que nous réagissons à n’importe quoi avec la violence, nous maintenons la chaîne causale dans la même direction. En d’autres termes, si nous ne décidons pas de briser cette chaîne causale de violence dans notre vie, elle continue à devenir de plus en plus intense et sophistiquée, du fait que, comme nous l’avons dit plus haut, tout est éternel.

    C’est maintenant le moment pour chacun de nous, selon notre propre capacité et nos moyens, de dire trop c’est trop ! Il est temps de changer d’orientation, en remplaçant la violence par la bonté, la ségrégation par l’unité, et la haine par l’amour. Notre monde, d’une façon infernale, devient de plus en plus mauvais, et si nous ne nous décidons pas individuellement à changer, il ne changera pas. Quel monde aimerions-nous laisser aux générations futures, à nos enfants ? Tant que, nous continuons à attendre qu’un monde paisible et heureux vienne de l’extérieur, le monde continuera toujours à vivre dans le désespoir et l’abandon. Cela fait déjà très longtemps maintenant que nous courons après des choses et des pouvoirs en dehors de nous-mêmes. La société dans l’ensemble ressemble à un défilé d’enfants-adultes, qui ne savent autre chose que de montrer aux autres combiens ils deviennent riches et en faisant quoi?

    Après avoir commis toutes sortes de violence ou tricherie au détriment des autres, Il est temps de se réveiller à notre conscience individuelle et sociale. Nous sommes tous une famille humaine, des frères et des sœurs. Nous avons des liens entre nous ; mais demeurons interdépendants. En fait, nous n’avons qu’une race unique, c’est la race humaine. À cet égard, les excuses dans notre société pour quoique ce soit, et qui que ce soit, n’ont pas de sens et sont en fait une distraction pour chacun d’entre nous, à propos de ce qui se produit maintenant ou s’est produit dans le passé. Il y’aura toujours des conflits. Des différentiations entre les affinités ou les préférences, des sentiments, des illusions et des désirs dans notre vie intérieure, en tant qu’individu. Dans une famille ou dans tous groupes d’individus. Si nous comprenons que la violence ou la brutalité est non seulement physique, mentale, mais également verbale, alors il n’y a aucune réparation à faire au sujet de l’esclavage ou la colonisation, survenus dans le passé. Disons juste un moment que c’est Ok ! Qu’il y’ait des excuses à faire. Alors les questions suivantes se posent : « Les excuses doivent être faites par qui et à qui ? Et dès que les excuses seront faites et acceptées, qu’elles sont les personnes qui vont devenir heureuses ou reconnues comme êtres humains ? »

    Comme on l’a dit un peu plus tôt, nos vies sont uniques, donc il n’y a aucune personne qui pourrait s’arroger la prétention de valider la vie d’une autre personne. Puisque tous nos comportements, pensées et mots sont orientés à l’extérieur de nous pour des solutions, tous nos problèmes sociaux deviendront toujours pertinents et sophistiqués, au lieu d’être résolus. Personne d’autre ne détient la clef de nos vies .C’est seulement nous-mêmes. La paix du monde, le bonheur absolu, et sa validité se trouvent carrément ici. Dans notre intérieur et à l’instant présent ; et c’est à nous d’en décider. C’est justement comme: « Déclencher la lumière de l’électricité dans le coin du mur. »

    Quand nous jugeons une autre personne ou d’autres nations comme mauvaises ou criminelles, ce que nous faisons, c’est parler de ce que nous n’aimons vraiment pas en nous-mêmes. Et en même temps, qu’on le veuille ou non, nous rendons plus fort ce que nous jugeons. Et parce que nous refusons d’accepter les atrocités que nous voyons en nous-mêmes, nous dirigeons notre attention, en dehors de nous-mêmes, en accusant, en blâmant, en insultant, et en critiquant les autres. C’est un cul-de-sac. Déplorable! De remarquer que dans le monde religieux et multiséculaire tout a été présenté à l’envers au cours des siècles et des millénaires. Et nous a plongés dans la corruption, les jeux-de-pouvoirs, et le chaos. On peut très bien comprendre le problème de l’esclavage. A propos, il n’y a aucun besoin de se sentir inconfortable à propos de ce phénomène, si nous connaissons vraiment le fonctionnement de la causalité.

    On comprendra que ce sentiment qui

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