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L’ombre d’un aveu: Romance
L’ombre d’un aveu: Romance
L’ombre d’un aveu: Romance
Livre électronique119 pages2 heures

L’ombre d’un aveu: Romance

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À propos de ce livre électronique

L’amour est une quête continue pour laquelle il faut se battre sans relâche. Parfois, on se bat pour surmonter les difficultés quotidiennes et d’autres fois pour permettre à ce sentiment d’exister. Cependant, la société, le mode de vie, les manières de penser et même la famille sont des obstacles quotidiens dans cette épreuve.
Se mentir à soi-même et garder un secret qui nous pèse font partie des pires douleurs que l’homme puisse s’infliger. Ainsi, Alceden, ce jeune homme à la recherche de lui-même et au visage souriant, ne fait pas l’exception à la règle.
On dit que l’amour triomphe toujours et qu’il n’a aucune limite mais est-ce vrai ? Gagnons-nous toujours nos combats ?
Pour le découvrir, entrez dans l’histoire…

À PROPOS DE L'AUTEURE

Étudiante en lettres, Aleyna est passionnée d’écriture. Aimant tout ce qui se rapporte aux sentiments, c’est à travers ses écrits qu’elle se lance de nouveaux défis. Ainsi, par sa détermination, elle réussit à surmonter tous les obstacles et à parvenir là où elle en est.
LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie26 avr. 2021
ISBN9791037724137
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    L’ombre d’un aveu - Aleyna Yilmaz

    Aleyna Yilmaz

    L’ombre d’un aveu

    Roman

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    © Lys Bleu Éditions – Aleyna Yilmaz

    ISBN : 979-10-377-2413-7

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    Son prénom résonnait en moi comme un doux écho de mots d’amour. Chaque fois que je l’entendais, mon cœur s’emballait et battait tellement fort, tellement vite que j’en perdais mes mots. Chaque fois que je l’entendais, mon corps se figeait, au même moment que mon cerveau. Et quand il était là… quand il était près de moi, je ne contrôlais plus rien.

    Alceden n’était pas mieux que les autres mais il n’était pas le pire non plus. Je n’insinue pas que c’était une mauvaise personne, loin de là, c’est juste qu’il n’existe aucun être humain capable d’être au-dessus des autres. Mais lorsque l’on aime une personne du plus profond de notre être, du plus profond de notre âme, nous ne pouvons pas nous empêcher de la mettre sur un piédestal. Lorsque l’on aime sincèrement une personne, jusqu’à en perdre la tête, nous ne pouvons pas faire autrement que de la surélever. Et c’est exactement ce que je faisais.

    Son physique était des plus banals ; une taille qui entre dans la moyenne, un teint clair mais lumineux, de belles dents droites et alignées, un corps ni trop musclé ni maigrichon, des cheveux bruns un tout petit peu plus longs sur le dessus de sa tête et de magnifiques prunelles claires.

    Son style vestimentaire n’était pas plus compliqué. Il ne portait presque pas de marque ou très peu. Les seules fois où il en achetait, c’était pour avoir des chaussures de qualité. Sinon, je ne le voyais jamais sortir en survêtement mis à part les jours où il avait sport. Il portait souvent des chemises ou des hauts simples, sans dessin ni inscription. En revanche, pour les chemises, il en avait de toutes les couleurs et de tous les motifs. C’était son vêtement favori, un vêtement incontournable.

    Son caractère me plaisait tout autant que le reste mais je ne m’attarderai pas trop dessus. Je dirai simplement que c’était une personne simple, souriante et sensible. Il n’était pas macho, ni vulgaire, ni coureur de jupon. Il était très respectueux et on le respectait beaucoup en retour. Il avait parfois du mal à contrôler ses émotions mais il travaillait toujours dessus. Il essayait de s’améliorer et d’améliorer ce qu’il n’aimait pas en lui. En tout cas, ses petits défauts ne changeaient en rien qui il était et la grandeur de son âme.

    Il n’était pas un tombeur et encore moins la personne que toutes les filles traquent. D’ailleurs, beaucoup d’entre elles ne le trouvaient pas à leurs goûts physiquement. Cependant, même s’il n’était pas aux goûts de tout le monde, on ne pouvait pas dire qu’il était moche. Pour moi, c’était tout le contraire. Il était beau et avait un certain charme. Son caractère jouait beaucoup et sa manière de s’habiller aussi même si elle ne jouait que très peu. En fait, Alceden était la personne que la plupart des gens trouvent attirante mais qu’on ne veut pas pour autant. Je me demande même si la beauté d’une personne peut la rendre inaccessible. Je pense que oui.

    Je parle de lui de cette manière tout simplement parce que c’est de cette façon que je le voyais. Après, libre aux autres d’être de mon avis ou non.

    Pour terminer, Alceden, ce garçon incroyable, était mon premier amour. Je l’ai aimé de tout mon cœur, comme je n’ai jamais aimé et comme je n’aimerai jamais plus.

    À toi, bel ange, que ton âme s’élève

    comme elle aurait dû s’élever.

    Dianthe.

    Chapitre 1

    Tout devient bizarre ces derniers temps. Il se passe quelque chose à l’intérieur de moi que je ne saurais définir. Un amas de sensations étranges et inconnues qui surgissent de je ne sais où. Elles apparaissent comme ça, du jour au lendemain, sans explications logiques et ne me quittent plus. J’essaie de comprendre d’où elles viennent et pourquoi je les ressens mais c’est sans succès. J’essaie de creuser au plus profond de moi, de trouver la raison du comment et de les faire disparaître. Seulement… elles restent là, comme ancrées dans ma peau, dans mon cœur et dans mon esprit.

    Cela fait une demi-heure que je suis planté là, immobile, au plein milieu du chemin. Les passants passent et me scrutent de leurs regards curieux. Certains d’entre eux s’arrêtent, me dévisagent quelques secondes puis repartent sans prononcer un mot. D’autres me bousculent et m’insultent. Mais je ne réagis pas.

    Une montée d’angoisse m’envahit. Personne n’avait essayé de m’aborder jusqu’à maintenant alors pourquoi le fait-il ?

    Pendant que ce vieil homme s’approche lentement vers moi, mon cerveau revient petit à petit à la réalité mais mon esprit reste ailleurs. Il est complètement déconnecté du monde extérieur. Mon corps réagit instantanément et tremble légèrement. Plus le vieillard s’approche de moi, plus mes tremblements s’accentuent. Je ne comprends pas ce qu’il m’arrive à cet instant précis et je n’arrive pas à les faire cesser. J’essaie alors de bouger un bras, une jambe, un doigt mais je n’y arrive pas. Il m’est impossible de bouger. Je suis comme paralysé et je ne peux rien faire. Je ne peux qu’avaler ma salive lorsqu’il s’arrête devant moi. Je ne peux lui rendre ce doux sourire qui s’affiche sur son visage et étire ses traits.

    Aucun son ne veut sortir et je ne peux toujours pas bouger. N’importe quelle autre personne aurait froncé les sourcils, perdu patience et serait partie en m’insultant mais il ne fait rien de tout ça. Il se contente de m’observer et de me sourire, ancrant son regard dans le mien. Ses yeux, plissés de rides, brillent tellement que je peux y discerner un tas d’émotions confondu. Je peux y voir une certaine douleur, encore vive, prête à s’enflammer au moindre incident. Son sourire reflète une sincérité étonnante qu’on ne trouve pas partout, excepté dans celui de Dianthe. Nos regards toujours fixés l’un dans l’autre, comme si nous cherchions tous les deux un petit moment de calme, un refuge pour nous couper du monde quelques instants, ne se quittent pas. Sa façon de me dévisager peut paraître impersonnelle mais elle ne l’est pas pour moi. C’est comme si c’était normal. Je ne sais pas pour quelle raison ni comment il fait mais mon corps se détend peu à peu et mes tremblements cessent progressivement au contact de sa main sur mon épaule. Sans qu’il n’ait besoin de prononcer un mot, uniquement par son mouvement de tête, je comprends et saisis le message qu’il essaie de me faire

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