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Phobie: Un roman d'actualité
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Livre électronique68 pages48 minutes

Phobie: Un roman d'actualité

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À propos de ce livre électronique

Sophia est une élève brillante mais, arrivée au collège, tout change.

Ses notes baissent, ses amies l’abandonnent, l’angoisse la ronge. Jusqu’à ce jour où elle ne se sentira plus capable de passer la grille de l’école.
Avec l’aide de ses parents et de ce qu’il reste de ses amies, elle finira par poser des mots sur ses maux : elle souffre de phobie scolaire.

Un roman qui démystifie, invite au partage et à l’échange, sur un sujet qui touche de nombreux ados aujourd’hui. Cet ouvrage a été sélectionné pour le prix Danielle Grondein – littérature jeunesse et le prix Ruralivres 2018-2019

EXTRAIT

Comment ai-je pu passer du statut d’élève qui ne travaille pas et a de bonnes notes, à celui d’élève qui trime mais est à peine moyenne ?
Tout ce qui était facile pour moi en primaire est devenu difficile et obscur. Avant, j’écoutais en classe. S’il arrivait à mon esprit de vagabonder, je parvenais toujours à retenir le cours de la maîtresse.
Aujourd’hui, je ne retiens pas grand-chose. Alors, je l’avoue, j’ai baissé les bras. À quoi sert-il d’écouter si on ne comprend rien et qu’on doit recommencer le même travail à la maison ?
Mes parents, en particulier mon père, ne se sont pas posé la question. Il est clair que je ne travaille pas. Papa a cru que me donner une gifle serait la solution pour que je m’y remette sérieusement.

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Un roman court, juste et réaliste. On suit pas à pas la jeune fille dans cet engrenage. L’écriture sous forme de journal personnel renforce l’impression de véracité. Le lecteur partage ainsi avec l’adolescente son désarroi. - orbe, Babelio

Je me suis aussi rendue compte que le thème n’était jamais abordé directement dans les romans jeunesse, ce qui était dommage car, souvent, les jeunes sont rassurés de lire quand ils se sentent mal que cela n’arrive pas qu’à eux, et qu’une solution est possible. - aufeminin.com

Ce livre s’adressent aussi bien aux parents, aux adolescents, aux enseignants qui doivent mener ensemble le combat contre la phobie scolaire.» - mumu58, Coin lecture d’Arsène

Les mots de Sophia sonnent justes et son regard d’enfant sur les événements nous permet de vraiment nous mettre à sa place. Un roman qui est donc très efficace pour parler de la phobie scolaire. - Tiphanie, Lirado

Un texte clair, court et suffisamment explicite pour me semble t'il parler au plus grand nombre. Enfants et adultes pourront y trouver également des bases pour des échanges constructifs. - Sylvaine, Babelio

Tout sonne juste dans ce texte, des réactions de Sophia à celles, pas franchement à la hauteur mais tellement réalistes, de ses parents. A lire et à faire lire, pour comprendre et discuter, pour ne plus laisser tant d’enfants en souffrance. - Blog D'une berge à l'autre

À PROPOS DE L'AUTEUR

Fanny Vandermeersch est née en 1985 dans le nord de la France. Elle enseigne le français dans un collège et ne se promène jamais sans un livre dans son sac. Lectrice passionnée – elle anime le blog de chroniques littéraires Les billets de Fanny –, elle a décidé de passer de l’autre côté de la page en publiant Phobie, son premier roman.

À PROPOS DE LA COLLECTION

La collection Rester vivant est constituée de nouvelles et de romans qui parlent du monde d’aujourd’hui, en abordant sans détour les questions écologiques, sociales et éthiques qui émergent au sein de la société dans laquelle nous évoluons. Elle s’adresse en priorité aux pré-ados, aux ados… et plus généralement à tous les lecteurs qui résistent encore à l’asservissement des esprits, quel que soit leur âge. Ces livres ont pour ambition, en plus d’attiser l’imaginaire du lecteur, d’éveiller son sens critique et de poser un regard incisif sur nos comportements individuels et collectifs.
LangueFrançais
ÉditeurLe Muscadier
Date de sortie11 mai 2017
ISBN9791090685918
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    Aperçu du livre

    Phobie - Fanny Vandermeersch

    L’auteure

    12 février 7 heures

    Le réveil sonne.

    Je l’arrête.

    Je profite des dernières minutes de calme avant le début de la journée. Je me sens fatiguée.

    C’est ma dernière semaine avant les vacances. On part au ski et j’ai hâte.

    — Sophia, c’est l’heure !

    Tous les matins, à 7 heures 05 précises, ma mère m’appelle.

    Je sais, je sais… il faut que je me dépêche. Et puis, ce n’est pas trop mon genre de rester au lit longtemps – même si, en ce moment, j’en ai vraiment envie.

    Maman pense que je suis fatiguée parce que je viens d’entrer au collège. Le temps de prendre le rythme. De m’habituer aux changements de salles et de professeurs, à porter mon sac…

    — De toute façon, on sait très bien que tu t’en sortiras avec brio, me répète-t-elle.

    Une chose est sûre, mes parents ne s’inquiétaient pas vraiment pour moi. Alors… pourquoi, moi, m’inquiéterais-je ?

    Je suis ce qu’on appelle une bonne élève. Je me suis toujours située dans le groupe de tête de ma classe – appréciations élogieuses et résultats excellents.

    On ne peut pas dire que je passe du temps à relire ou à apprendre mes leçons. J’ai juste à écouter en cours et je retiens tout.

    Mélodie, ma grande sœur, se demande comment je me débrouille pour mémoriser aussi facilement. Je n’ai pas de recettes ou de secrets à lui proposer. J’écoute et je retiens, c’est à la fois simple et compliqué à expliquer.

    Quand on répète les mêmes choses, je garde un air attentif et intéressé, mais, en réalité, je pars illico dans mes rêveries. Quand je prends de l’avance – ce qui arrive souvent – on me laisse un peu dessiner. On dit que je suis douée. Si on m’interroge alors que je crayonne, je réponds du tac au tac. Je suis pour mon professeur une bouée de secours dans un océan de mauvaises réponses.

    Au collège, c’est différent.

    Je n’ai pas encore osé sortir mon carnet à dessins. Je suis moins à l’aise. Il y a beaucoup plus de monde et je ne suis pas rassurée.

    Heureusement, Agathe et Lætitia, mes deux meilleures amies, sont avec moi, dans la même classe.

    Agathe et moi avons, à quelques détails près, le même profil. On nous associe d’ailleurs souvent l’une et l’autre. « Sophia et Agathe ont réussi. » « Il faut faire comme Sophia et Agathe. » Ce qui a parfois le don d’agacer Lætitia.

    Agathe sait que je suis meilleure qu’elle. Mais elle s’en moque. Ses parents suivent son travail, contrairement aux miens qui semblent trouver cela inutile, sachant que j’y arrive sans leur aide et avec facilité.

    De son côté, Lætitia a toujours été rêveuse. Le professeur de mathématiques lui en a fait la remarque un jour en classe en début d’année, alors qu’elle badait par la fenêtre pendant qu’il expliquait une leçon. Devant toute la classe ! Et elle n’a rien dit, pas même rougi. À sa place, je me serais sentie mal. D’ailleurs, j’ai dû rougir pour elle.

    Au collège, les premières notes tombent. Il y en a davantage qu’à l’école. Notre maître utilisait des autocollants marrants pour nous indiquer si nous avions bon ou pas. Sur mes cahiers, il y avait toujours une petite tête ronde qui tenait dans sa main une pancarte sur laquelle était écrit

    Excellent !

    Pas de ça ici. Ni de longues appréciations, mais des notes qui étaient au début très bonnes. Des 19 ou des 20. Une nouvelle fois, je serai la première de la classe. Avec une petite différence : j’aurai une moyenne générale à la fin de chaque trimestre. Elle varierait selon les différentes notes obtenues dans tout un tas de matières. Une seule erreur, une seule mauvaise note, et tout s’effondrerait !

    Cette erreur, elle ne pourra pas arriver. Elle ne devra pas arriver !

    Dès les premières semaines, ça allait. J’écoutais en classe. J’avais quelques exercices que je résolvais sans perdre trop de temps.

    Mais, depuis les vacances de Noël, je m’aperçois que je ne me souviens plus de ce qui a été

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