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Observations sur Les Saisons, poème de Saint-Lambert
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Observations sur Les Saisons, poème de Saint-Lambert
Livre électronique31 pages20 minutes

Observations sur Les Saisons, poème de Saint-Lambert

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À propos de ce livre électronique

Extrait de la notice préliminaire : "Après avoir joui du plus grand éclat au moment de son apparition, cet ouvrage semble être entièrement tombé dans l'oubli."
LangueFrançais
ÉditeurLigaran
Date de sortie26 janv. 2015
ISBN9782335001495
Observations sur Les Saisons, poème de Saint-Lambert

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    Observations sur Les Saisons, poème de Saint-Lambert - Ligaran

    EAN : 9782335001495

    ©Ligaran 2015

    Observations sur les saisons

    POÈME PAR M. DE SAINT-LAMBERT

    1769

    Ce poème est précédé d’un discours et suivi de trois petits romans ou contes, de plusieurs pièces fugitives et de quelques fables orientales.

    Après avoir joui du plus grand éclat au moment de son apparition, cet ouvrage semble être entièrement tombé dans l’oubli. C’est, à mon sens, une double injustice : car peut-être mérite-t-il encore moins les dédains affectés des uns que les éloges outrés des autres. Je l’ai lu et relu, et quoique le ton de l’auteur avec moi soit plutôt celui de la protection que de l’amitié, je ne m’en crois pas moins obligé de parler de son ouvrage avec impartialité ; c’est même dans mes principes une raison de plus pour tenir la balance parfaitement égale. Peut-être serais-je plus indulgent, et par conséquent moins juste, s’il était mon ami. Je me suis préparé au jugement que je vais porter des Saisons, par la lecture des Géorgiques de Virgile. Naigeon me l’avait conseillé autrefois, et il avait raison.

    On a demandé, il y a longtemps, si les Français pouvaient avoir des Géorgiques et si leur langue était capable de se plier aux détails de l’économie rustique. J’ai peine à le croire. Successivement guerriers barbares, chevaliers errants, esclaves sous des seigneurs féodaux, sujets sous des rois ou de grands vassaux, nation monarchique ; nous n’avons jamais été peuple purement agricole ; notre idiome usuel n’a point été champêtre. Cependant on ne donne aux champs, aux arbres, aux

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