“LE PAYSAGE COMME UN VISAGE DU MONDE” PAR ALEXANDRE LACROIX
« “Parce que c’était lui, parce que c’était moi”: comme dans le cas d’une rencontre avec une personne, d’une amitié, il est difficile de démêler l’écheveau complexe de circonstances qui font que se noue une relation profonde, intérieure entre un paysage et vous. En évoquant mon “paysage préféré”, du moins l’un des paysages dont je me considère vraiment comme l’ami intime, je révèle sans doute autant mon caractère que le sien. De tous les départements français, j’aime celui de Saône-et-Loire où j’ai vécu plusieurs années. Ce n’est pas la région où je suis né, puisque je suis poitevin. J’ai habité ailleurs, à Paris
