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La carte routière de votre succès
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Livre électronique306 pages4 heures

La carte routière de votre succès

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À propos de ce livre électronique

Dans LA Carte routière de VOTRE succès ! John C. Maxwell, auteur renommé de best-seller du New-York Times, vous enseignera des principes pratiques qui vous prépareront pour planifier le voyage vers votre propre succès. Vous apprendrez la façon de vous préparer pour effectuer ce voyage, de dépasser les détours, D’inclure votre famille et de bâtir d’importantes relations professionnelle tout au long de la route. John C. Maxwell vous propose également des questions pertinentes et des exercices qui vous aideront à centrer votre attention sur votre forme de pensée, à planifier votre approche et à progresser.

La Carte routière de VOTRE succès ! est un livre dont la compréhension et la valeur vous aideront à entreprendre un voyage pour lequel vous avez été crée, à continuer d’avancer, à vivre vos rêves et à compléter votre parcours comme le gagnant que vous êtes.

- La définition du succès n’est pas la même pour chacun. D’un autre côté, le processus pour y arriver est le même.
- Réussir, c’est connaître votre objectif de vie, croire afin d’atteindre votre plein potentiel et semer des graines qui profiteront à d’autres personnes.
- Lorsque vous comprenez que le succès est un voyage, vous ne faites plus jamais l’expérience d’essayer d’arriver à une destination finale insaisissable. –John C. Maxwell
LangueFrançais
ÉditeurPerformance
Date de sortie22 nov. 2010
ISBN9782923746210
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    Aperçu du livre

    La carte routière de votre succès - John C. Maxwell

    voyage?

    PRÉFACE

    Il me semble que la plupart des gens se contentent de vivoter. Rares sont ceux qui décident de leur sort dans la vie. Pourtant, il ne suffit pas simplement de rester en vie! Grâce à l’inspiration et au sens de son ministère, John Maxwell nous transmet des enseignements des plus pratiques sur ce que nous pouvons faire de notre vie au lieu de nous laisser emporter par celle-ci.

    John Maxwell exerce son ministère depuis suffisamment longtemps pour savoir qu’un grand nombre de personnes sont à la recherche d’une carte routière qui puisse les diriger dans la vie. Dans les pages qui suivent, John nous offre son aide en posant un regard pénétrant sur la question.

    Dans son roman à succès, The Accidental Tourist, qui fut par la suite porté au grand écran, Ann Tyler nous parle d’un jeune couple dont le fils unique est victime d’un meurtre, ce qui, bien sûr, a des répercussions sur le couple. Mari et femme s’éloignent de plus en plus l’un de l’autre, jusqu’au jour où ils sont sur le point de divorcer. À un certain moment de l’histoire, l’épouse, exaspérée, dit à son mari : « Plus rien ne te touche. Tu te laisses emporter par la vie. » L’homme reste coi un long moment, puis dit, un peu comme s’il se parlait à lui-même : « Je ne me laisse pas emporter par la vie. Je l’endure. »

    John Maxwell et moi avons découvert qu’un bon nombre de personnes partagent ce sentiment sur la vie. Ce que John vous propose dans ces pages est une carte routière qui vous guidera dans un voyage vers la réussite. Génial! John décrit de façon claire et inspirante le processus qui permet de réaliser vos rêves. Vous savez sans doute que je crois que le plus grand pouvoir de ce monde est celui de la pensée des possibilités. Si vos rêves sont inspirés par Dieu, vous n’avez alors qu’à exercer ce pouvoir pour atteindre des objectifs qui semblent hors de votre portée! John Maxwell nous dit comment y arriver.

    En premier lieu, déterminez ce qu’est votre rêve, votre visée, votre objectif, puis embrassez ce rêve et réalisez votre plein potentiel. Ce faisant, vous exercez une influence à la fois positive et rédemptrice sur les personnes qui vous entourent, qui se mettent alors à la recherche du pouvoir d’un rêve et de la carte routière qui saura les guider dans leur quête.

    Je suis persuadé qu’avec ce livre, issu du cœur d’un excellent pasteur et visionnaire, vous êtes sur le point de parvenir à un tournant de votre vie, un tournant qui vous permettra de découvrir la carte routière qui vous guidera vers la réussite. Ce tournant vous conduira du découragement et de la défaite à l’optimisme et à des victoires inattendues, de degré en degré, jusqu’à des réalisations dont vous n’avez jamais même osé rêver. Les principes d’un voyage réussi se trouvent dans ces pages, et ils sont fantastiques! Prenez-en connaissance. Croyez-y. Mettez-les en application! Ils fonctionneront pour vous en autant que vous vous en serviez.

    Robert H. Schuller

    Crystal Cathedral

    Garden Grove, Californie

    Chapitre

    1

    LE VOYAGE EST BEAUCOUP PLUS INTÉRESSANT LORSQUE VOUS SAVEZ OÙ VOUS ALLEZ

    Il y a de cela de nombreuses années, alors que je feuilletais le magasine Success, je suis tombé sur les résultats d’un sondage de Gallup en relation avec ce que les gens croyaient qu’était le succès. L’idée me plut, car j’ai toujours cherché à aider les autres à connaître la réussite et j’étais donc intéressé à apprendre ce que Gallup avait obtenu comme réponses. Cellesci avaient été réparties en douze catégories, dont la première avait trait à une bonne santé, cinquante-huit pour cent des participants au sondage définissant la santé comme principal facteur de la réussite. Pour ma part, j’attache une grande importance à la santé, surtout depuis mon attaque cardiaque. Mais si je ne jouissais de rien d’autre que d’une bonne santé, je ne crois pas que je serais en mesure de dire que j’ai du succès.

    J’ai découvert que les gens ont souvent de la difficulté à définir ce qu’est le succès. Or, si nous ne savons pas ce que c’est, comment pouvons-nous connaître le succès? Voilà pourquoi je souhaite vous aider à trouver une définition du succès qui aura un sens pour vous : le succès est un voyage.

    Permettez-moi de vous expliquer ce que j’entends par là en vous racontant d’abord une histoire. Il y a quelques années, je me trouvais devant les soixante-quatorze employés d’INJOY, l’organisme que j’ai fondé en 1985 dans le but d’enseigner les principes du leadership et de la croissance personnelle. Je m’apprêtais à leur dire quelque chose qui, je le savais, allait plaire à certains, mais qui en découragerait également plus d’un. Je devais en effet leur apprendre que dans un an, la société allait déménager de San Diego, en Californie, pour s’installer dans la ville d’Atlanta, en Géorgie.

    Mon ami Dick Peterson, président d’INJOY à l’époque, et moi-même discutions de ce déménagement depuis environ six mois. Nous en avions d’abord parlé de façon anodine, du genre « que se passerait-il si?… », puis en étions venus à y songer plus sérieusement, soupesant le pour et le contre, pour finalement demander au directeur financier de nous présenter un bilan financier en ce sens. Nous avons discuté des occasions qui pourraient s’offrir à nous si nous déménagions à Atlanta et nous en sommes venus à la conclusion qu’il s’agissait de la meilleure décision à prendre, professionnellement, logistiquement et économiquement. Nous savions que, pour atteindre un niveau plus élevé dans notre croissance et de notre développement, tant sur le plan de l’organisme que sur le plan individuel, il nous fallait poser ce geste.

    La décision a été difficile, de bien des façons. Il ne m’était jamais venu à l’idée qu’un jour je quitterais San Diego. Mon épouse Margaret et moi étions partis de l’Indiana pour nous installer dans cette ville et nous nous y étions sentis chez nous dès le départ. Nous y avions trouvé une maison dans laquelle avaient grandi nos enfants, Elizabeth et Joel Porter, le seul foyer qu’ils avaient vraiment connu. Mais, en dépit de notre amour pour San Diego, nous étions prêts à faire le sacrifice de déménager pour connaître une plus grande réussite.

    Nous étions davantage préoccupés par les membres de notre équipe. Nous ne savions pas comment ils réagiraient. San Diego compte parmi les plus belles villes au pays et la température y est idéale. Plusieurs de nos employés étaient natifs de cette ville et ils avaient toutes les raisons de vouloir y rester.

    Pendant que je m’apprêtais à m’adresser au personnel, je sentais la pièce s’emplir d’une bruyante énergie. Il y avait près d’un an que nous ne nous étions pas réunis en tous ensemble, et je percevais enthousiasme et anticipation sur bon nombre de visages.

    « Votre attention, s’il vous plaît, dis-je en guise d’introduction. J’ai quelque chose de fort important à vous annoncer. Dans un an, INJOY déménagera à Atlanta. »

    Je pus lire une gamme entière d’émotions sur les visages devant moi. Certains étaient stupéfaits, d’autres donnaient l’impression qu’on les avait frappés au creux de l’estomac. Jane Hansen, qui comptait parmi nos meilleurs représentants du service à la clientèle, écarquilla les yeux en baissant la tête et ne put se retenir de tousser pendant les huit ou dix premières secondes de mon annonce. Les directeurs, pendant ce temps, affichaient un air de soulagement, car ils s’étaient vus obligés de garder le secret pendant des semaines. Durant cinquante minutes, Dick Peterson et moi-même avons expliqué les raisons de cette décision, nous leur avons donné de l’information sur Atlanta et avons projeté une vidéo qui provenait de la Chambre de Commerce d’Atlanta. Nous leur avons alors dit que quiconque était prêt à nous suivre aurait un emploi à son arrivée. Nous leur avons enfin présenté deux personnes qui étaient venues d’Atlanta pour leur parler du secteur immobilier et répondre à leurs questions.

    PRÊTS À ENTREPRENDRE LE VOYAGE

    Nous ne pouvions être certains de la réaction des membres du personnel. Nous leur proposions un changement important qui chamboulerait leur vie. Quelle ne fut pas notre surprise lorsque plus de quatre-vingt-dix pour cent d’entre eux nous avisèrent qu’ils étaient prêts à faire le saut ou, à tout le moins, à prendre notre proposition en considération! Ils étaient prêts à entreprendre le voyage.

    Cela me fit réfléchir. Pourquoi autant de personnes étaient-elles prêtes à être déracinées, à laisser derrière elles tout ce qui leur était cher, y compris famille et amis, pour déménager d’un bout à l’autre du pays? J’en conclus qu’elles étaient prêtes à le faire pour quatre raisons :

    1.  NOUS LEUR AVONS DRESSÉ UN PORTRAIT DE CE QUI LES ATTENDAIT.

    Dick et moi, de concert avec deux agents immobiliers, avons dressé un portrait de notre avenir à Atlanta : le milieu de travail stimulant, le nombre encore plus élevé de vies que nous serions en mesure d’influencer, l’amélioration de notre qualité de vie et l’occasion qui nous était offerte de grandir en tant qu’organisme. Ils ont donc pu voir les avantages que nous pouvions retirer du changement, en tant qu’entreprise et en tant qu’individus.

    2.  NOUS AVONS RÉPONDU À LEURS QUESTIONS.

    Certains peuvent être déstabilisés à l’idée de partir en voyage, ce qui donne lieu à de nombreuses questions. Les membres du personnel voulaient savoir où se situeraient nos bureaux, à quoi ressemblaient les écoles d’Atlanta, quelles étaient les conditions du marché immobilier dans la région, ce que la ville avait à offrir en matière d’attractions culturelles et de divertissements, quelles taxes imposait l’État de la Géorgie et ainsi de suite. Nous fûmes en mesure de répondre à presque toutes ces questions dès la première réunion.

    3.  ILS AVAIENT DÉJÀ DU SUCCÈS DANS LEURS VIES.

    L’équipe avait déjà du succès, tout comme les individus qui la composaient. La société réussissait grâce à l’apport de ces personnes et celles-ci jouissaient du juste fruit de leurs efforts. Elles partageaient un même idéal et croissaient ensemble en aidant autrui.

    4.  CES PERSONNES N’ÉTAIENT PLUS LES MÊMES ET ELLES VOULAIENT CONTINUER À AVOIR UN SENS.

    Deux semaines à peine avant que je n’annonce notre déménagement, j’avais entendu l’une de nos employés, Patty Knoll, dire ce qui suit : « J’adore travailler pour INJOY et aider les gens comme nous le faisons. Je ne peux imaginer travailler pour qui que ce soit d’autre. » Ceux qui ont du succès dans la vie et qui sont conscients que les efforts qu’ils déploient ont un sens ne peuvent oublier pareils accomplissements, pas plus qu’ils ne sont prêts à les renier. Faire une réelle différence dans la vie d’autrui change la perspective et les priorités.

    « Fort bien, vous dites-vous peut-être, son personnel a bien voulu le suivre en Géorgie. Et moi, alors? Je ne suis pas du voyage, en fin de compte! Qu’en est-il de cette définition du succès? »

    Bien que vous ne soyez pas en route pour Atlanta, vous êtes sur le point d’entreprendre un voyage qui vous conduira à la réussite et qui est susceptible de vous conduire bien audelà de ce que vous puissiez imaginer. Pour ce faire, vous aurez besoin de ce dont le personnel d’INJOY avait besoin :

    • une description de ce qui vous attend,

    • les réponses à vos questions sur le succès et

    • l’habileté de changer et de poursuivre votre croissance.

    Le succès appartient à chacun.

    Grâce à ce livre, c’est ce que je souhaite vous donner. Je veux vous aider à tracer une carte routière personnelle de votre succès, vous enseigner ce que cela signifie d’être en route vers le succès, répondre à vos questions et vous doter de ce dont vous avez besoin pour effectuer un changement dans votre vie et continuer de croître. Ce faisant, vous découvrirez que le succès appartient à chacun, de la ménagère à l’homme d’affaires, de l’étudiant au retraité, de l’athlète au pasteur de l’église du patelin, du travailleur en usine à l’entrepreneur.

    LA CONCEPTION TRADITIONNELLE DU SUCCÈS

    Pour la plupart de ceux qui souhaitent réussir leur vie, le problème n’est pas qu’il leur est impossible d’y arriver, mais tient plutôt du fait qu’ils ne savent pas ce qu’est le succès. L’une des erreurs les plus communes, et l’une des plus coûteuses, est de croire que le succès relève du génie ou de la magie, et qu’il s’agit de quelque chose qui ne nous appartient pas.

    Qu’est-ce donc que le succès? À quoi peut-il bien ressembler? Bon nombre d’entre nous ont une vague idée de ce que c’est que d’être une personne qui a du succès, qui ressemble plus ou moins à ceci :

    La fortune de Bill Gates,

    le corps d’Arnold Schwarzenegger ou de Cindy Crawford,

    l’intelligence d’Albert Einstein,

    la prouesse athlétique de Michael Jordan,

    le sens des affaires de Donald Trump,

    la grâce sociale de Jackie Kennedy,

    l’imagination de Walt Disney et

    le cœur de Mère Teresa.

    Cela peut nous sembler absurde, mais cette définition est beaucoup plus proche de la vérité qu’il nous plairait de l’admettre. Beaucoup d’entre nous imaginons le succès comme étant à l’image de quelqu’un d’autre que nousmêmes. Nous ne pouvons tout simplement pas être huit personnes à la fois! Plus important encore, nous n’avons pas à souhaiter pareille chose. Si vous tentiez de vous refaire à l’image même d’une seule de ces personnes, vous ne réussiriez pas. Vous ne seriez qu’un pâle reflet de celle-ci et vous élimineriez du coup la possibilité de devenir la personne que vous êtes censée être.

    UNE FAUSSE IDÉE DU SUCCÈS

    Même si vous échappez au piège de croire que le succès équivaut à ressembler à quelqu’un d’autre, il est tout de même possible que vous vous fassiez une fausse idée du succès. En fait, nombreux sont ceux qui comprennent mal de quoi il s’agit, le définissant à tort comme une réalisation, comme de parvenir à une destination ou d’atteindre un objectif. Voici certaines des idées fausses les plus populaires qui sont véhiculées à propos du succès.

    LA RICHESSE

    La plus commune des méprises sur le succès est de croire que cela équivaut à avoir de l’argent. Bon nombre de personnes croient qu’elles auront du succès dès lors qu’elles auront accumulé de l’argent. Or, l’argent n’est pas synonyme de contentement et de succès.

    L’industriel John D. Rockefeller était si riche qu’il a pu faire don de plus de 350 millions de dollars durant sa vie. On lui a un jour demandé de combien d’argent il avait besoin pour éprouver un sentiment de satisfaction, ce à quoi il a répondu : « Il m’en faut encore un peu plus. » Le roi Salomon, de l’ancienne Israël, l’homme le plus sage et le plus riche de tous les temps, affirmait ce qui suit : « Quiconque aime l’argent n’en a jamais assez; quiconque aime la richesse ne se satisfait jamais de l’argent qu’il a. »

    L’argent, et ce qu’il peut nous procurer, sont des plaisirs bien éphémères. En 1923, un petit groupe d’hommes parmi les plus riches au monde se réunit à l’hôtel Edgewater Beach de Chicago, en Illinois. Il s’agissait du gratin de la richesse et de la puissance. Ces hommes possédaient à eux seuls encore plus d’argent que n’en contenait la trésorerie des États-Unis à l’époque. Voici les noms des hommes qui assistaient à cette réunion et ce qu’il advint de chacun d’eux :

    •  CHARLES SCHWAB, président de la plus importante société indépendante d’acier, mourut sans le sou.

    •  ARTHUR CUTTEN, le plus grand spéculateur de l’industrie du blé, mourut à l’étranger alors qu’il était grevé de dettes.

    •  RICHARD WHITNEY, président de la Bourse de New York, mourut peu après avoir été relâché de la prison de Sing Sing.

    •  ALBERT FALL, qui était membre du cabinet du président des États-Unis, fut gracié pour qu’il puisse rendre l’âme chez lui.

    •  JESS LIVERMORE, homme influent de Wall Street, s’enleva la vie.

    •  LEON FRASER, président de la Bank of International Settlements, s’enleva la vie.

    •  IVAR KRUEGER, dirigeant du plus important monopole au monde, s’enleva la vie.

    Même le richissime grec Aristote Onassis, qui mourut à un âge avancé en possession de tout son argent, reconnaissait que la richesse n’était pas synonyme de succès et il était d’avis « qu’au-delà d’un certain point, l’argent n’a plus d’importance. Tout ce qui compte est la réussite. »

    UN SENTIMENT BIEN SPÉCIAL

    Une autre idée fausse qui est véhiculée sur le succès est que les gens ont atteint le succès quand ils sont heureux ou qu’ils ont l’impression d’avoir réussi. Mais tenter de sentir qu’on a réussi est sans aucun doute aussi difficile à faire que de tenter de devenir riche. Songez à Donald Trump, qui a fait fortune dans l’immobilier. Voici ce qu’il dit : « La véritable mesure du succès est de constater à quel point vous êtes heureux. Plusieurs de mes amis, qui ne disposent pas d’autant d’argent que moi, sont pourtant beaucoup plus heureux que je ne le suis, ce qui me fait dire qu’ils ont, par conséquent, plus de succès que j’en ai. » Monsieur Trump, que beaucoup considère comme ayant réussi dans la vie, croit que le bonheur est en lui-même le succès, alors que ceux de ses amis qui sont heureux croient peut-être de leur côté que c’est lui qui a du succès, ce qui démontre que bon nombre de gens déterminent le succès en fonction de ce qu’ils n’ont pas.

    La quête constante du bonheur est l’une des principales raisons pour lesquelles tant de gens sont misérables. Si votre but est d’atteindre le bonheur, il est presque certain que vous échouerez, car vous ne connaîtrez dès lors qu’une suite de hauts et de bas, passant de succès en échecs, au gré de vos humeurs. La vie est incertaine et les émotions sont instables. On ne peut tout simplement pas voir le bonheur comme une mesure du succès.

    Si votre but est d’atteindre le bonheur, il est presque certain que vous échouerez.

    DES POSSESSIONS PRÉCISES ET DE VALEUR

    Rappelez-vous ces moments de votre enfance où vous vouliez quelque chose au point de croire qu’un changement significatif se produirait dans votre vie si vous l’aviez en votre possession. Pour ma part, ce fut une bicyclette Schwinn de couleur argent et bourgogne. Quand j’avais neuf ans, l’activité la plus populaire des enfants de mon âge était de faire de la course en vélo dans le quartier. Nous nous mesurions les uns aux autres au cours de brèves compétitions afin de savoir qui était le plus rapide et nous érigions des rampes faites de contreplaqué pour déterminer qui sauterait le plus loin. Nos samedis se passaient à faire le tour de la ville à travers les champs. Bref, nous avions vraiment du bon temps grâce à nos vélos.

    À l’époque, j’avais un vieux vélo qui avait d’abord appartenu à mon frère Larry et j’avais du mal à suivre ceux de mes amis qui avaient des vélos plus récents. Je me mis donc à penser que si j’avais ce nouveau vélo, j’aurais alors tout le succès voulu, car j’aurais le vélo le plus branché, le plus rapide et le plus beau de tous et je pourrais faire mordre la poussière à mes amis.

    Cette année-là, je pus enfin voir sous l’arbre de Noël ce qu’était un véritable vélo. Ceux de l’époque étaient aussi solides qu’un char d’assaut, mais le mien arborait en plus tous les accessoires dont j’avais rêvé : garde-boue, chrome, sonnettes, phares, tout. Pour un certain temps, ce fut le paradis. C’était vraiment génial. J’adorais ce vélo et il m’a procuré d’innombrables heures de plaisir. Mais, j’ai vite su qu’il ne me procurait pas le succès escompté ou le contentement à long terme auquel je m’attendais.

    J’ai ressenti la même chose à d’autres moments de ma vie. Je n’ai pas eu le succès attendu quand je suis devenu la recrue de l’équipe de basket de mon collège, ni quand j’ai été nommé président des étudiants du collège, pas plus que lorsque j’ai acheté ma première maison. Le succès ne m’est jamais venu de choses que je voulais. Les possessions sont, au mieux, une panacée temporaire. Le succès ne peut être atteint ni mesuré de cette manière.

    LE POUVOIR

    « Le pouvoir se reconnaît habituellement par son excellent effet antidépresseur à court terme », dit un jour Charles McElroy à la blague. Cet énoncé a néanmoins beaucoup de vrai, car le pouvoir a souvent l’apparence du succès, mais il n’en demeure pas moins passager.

    Sans doute avez-vous entendu ces paroles de l’historien britannique, Lord Acton : « Le pouvoir tend à mener à la corruption et le pouvoir absolu conduit à la corruption absolue. » Abraham Lincoln y a fait écho en déclarant que tous les hommes pouvaient faire face à l’adversité, mais que si l’on voulait mesurer le caractère d’une personne, donnez-lui du pouvoir. Le pouvoir est un excellent moyen de mettre quelqu’un à l’épreuve. Dans les mains d’une personne intègre, le pouvoir est d’un grand avantage; dans celles d’un tyran, il est terriblement destructif. Le pouvoir n’a rien de bon ou de mauvais en soi, pas plus qu’il ne soit source de sécurité ou de succès. Tous les dictateurs, même les plus bienveillants, en viennent un jour à perdre leur pouvoir.

    L’ACCOMPLISSEMENT

    De nombreuses personnes souffrent de ce que j’appelle la « maladie de la destination ». Elles croient que si elles peuvent en arriver à quelque chose – obtenir un poste, atteindre un objectif, rencontrer

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