Marie reine des Ecossais: Une pièce en trois acte

Par Laurel A. Rockefeller

L'histoire tragique de la reine Marie Stuart est mise en scène dans ce drame fascinant qui met en lumière sa vie, son amour et son règne. Parfait pour les théâtres communautaires et les établissements d'enseignement. Comprend la chronologie et la bibliographie. Durée : 60 à 80 minutes.

• Langue: Français
• Éditeur: Laurel A. Rockefeller Books
• Date de sortie: 18 sept. 2019
• ISBN: 9781071501627

Aperçu du livre

Table des matières

Prologue

Acte I : Reine de France, Reine d'Ecosse

Acte I, Scène I

Acte I, Scène II

Acte I, Scène III

Acte I, Scène IV

Acte I, Scène V

Acte II : La reine Marie doit se remarier

Acte II, Scène I

Acte II, Scène II

Acte II, Scène III

Acte II, Scène IV

Acte II, Scène V

Acte II, Scène VI

Acte III : La perte du trône

Acte III, Scène I

Acte III, Scène II

Acte III, Scène III

Acte III, Scène IV

Acte III, Scène V

Notes de production

Descriptions Des Personnages

Découpage Des Scènes: Personnages

Découpage Des Scènes : Les Réglages

Chronologie

Prières En Latin Et Leurs Traductions

Paroles Originales Des Chanson De Marie Reines Des Ecossais

LECTURE SUGGÉRÉE

À Propos De Cette Série

Prologue

1603, Abbaye de Reims. Les lumières s’allument pour voir Soeur Marie, debout dans l'habit d'une nonne, en bas de la scène.

SOEUR MARIE

(à l'audience)

Malheur à toi, ô Écosse ! Les larmes de nos mères coulent pittoyeusement comme la pluie des hauts plateaux. Car les reines d'autrefois sont oubliées ; leur vaillance est maintenant considérée comme dépravée. Où est votre amour pour vos reines, pour les Pictes et les Ecossaises, les Gaëlles et les Brigantes ? Pour la belle Marie, ta reine, abandonnée. Et louée à la place la main haineuse du Puritain. Tu as conduit la reine la plus belle au loin pour mourir disgraciée sous une hache anglaise. Versant le sang le plus beau et le plus écossais de tous. Et avec elle mourut le cœur écossais : courageux et libre.

––––––––

(FIN DE LA SCÈNE)

Acte I : Reine de France, Reine d'Ecosse

Acte I, Scène I

1553. Palais du Louvre, Paris. Dans l'appartement privé de la reine Marie. LA JEUNE MARIE s'assoit et joue de la luth près d'une fenêtre donnant sur la cour.

LA JEUNE MARIE

(chantant en écossais alors qu'elle joue avec son luth)

DEPAIRTE, DEPAIRTE, ALLACE I MOST DEPAIRTE. FROM HIR THAT HES MY HAIRT WITH HAIRT FULL SOIR; AGAIN’S MY IN DEID AND CAN FIND NO REMEID, I WAIT THE PAN’S OF DEID CAN DO NO MOIR.

(FRANÇOIS ENTRE À GAUCHE, excité)

FRANÇOIS

Marie ! Marie ! Des nouvelles de Londres !

LA JEUNE MARIE

Quelles nouvelles ?

FRANÇOIS

Ton cousin, le roi Edouard VI !

LA JEUNE MARIE

Qu'est-ce qu'il a ?

FRANÇOIS

Il est mort !  Il est mort de consommation il y a trois semaines.

LA JEUNE MARIE

(fait le signe de la croix)

Pauvre garçon !

FRANÇOIS

Il y a plus, ma chère. Votre cousine Lady Jane Grey, petite-fille de votre grand-tante Marie et du duc de Suffolk Charles Brandon, est maintenant emprisonnée dans la tour de Londres !

––––––––

LA JEUNE MARIE

Pour quel crime ?

FRANÇOIS

Le roi a essayé de contourner le testament de son père en faisant d'elle la reine au lieu de la reine Marie. Pendant neuf jours, elle régna en tant que reine Jane devant la reine et sa sœur, Lady Elizabeth, qui entrèrent à Londres pour revendiquer officiellement le trône. Dès l'arrivée de la reine Marie, tout le soutien pour la reine Jane avait disparu.

LA JEUNE MARIE

Le peuple a parlé ! Prions pour que, grâce à la sagesse de la reine Marie, l'Angleterre retrouve sa vraie religion.

FRANÇOIS

(fait le signe de la croix)

In nómine Patris et Fílii et Spíritus Sancti. Amen.

LA JEUNE MARIE

Amen.

––––––––

(FIN DE LA SCÈNE)

Acte I, Scène II

Juillet 1561. Palais du Louvre, Paris. Dans l'appartement privé de la reine Marie. MARIE D’ECOSSE est assise à son bureau en bas de la scène pendant qu'elle écrit un poème. MARIE SETON s'occupe de ranger l'appartement dans l'arrière-scène. SOEUR MARIE se tient dans le fond de la scène, tout près du public.

MARIE D’ECOSSE

(écrivant)

"En mon triste et doux chant. D'un ton fort fort lamentable, je jette d’un oeil tranchant une perte incomparable, et en un soupir cuisant passe mes meilleurs ans. Mon très cher amour !  Comment vais-je vivre sans toi ?  François ! François ! Pourquoi