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Les Bucoliques (L'édition intégrale - 10 tomes): L'œuvre pastorale la plus célèbre de l'Antiquité
Les Bucoliques (L'édition intégrale - 10 tomes): L'œuvre pastorale la plus célèbre de l'Antiquité
Les Bucoliques (L'édition intégrale - 10 tomes): L'œuvre pastorale la plus célèbre de l'Antiquité
Livre électronique46 pages34 minutes

Les Bucoliques (L'édition intégrale - 10 tomes): L'œuvre pastorale la plus célèbre de l'Antiquité

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Ce livre numérique présente "Bucoliques (L'édition intégrale - 10 tomes)" avec une table des matières dynamique et détaillée. Notre édition a été spécialement conçue pour votre tablette/liseuse et le texte a été relu et corrigé soigneusement.
Les Bucoliques (ou Églogues) sont un recueil du poète latin Virgile, paru en -37. Elles sont composées de dix pièces rédigées en hexamètres dactyliques. Virgile est le premier auteur latin à adopter cette forme poétique : il s'inspire d'un auteur grec du iiie siècle av. J.-C., Théocrite. Virgile les composa entre -42 et -39. Ces églogues sont de courts dialogues entre bergers, sur le modèle de la poésie pastorale grecque, quoiqu'à ces imitations soient mêlées quelques allusions aux événements politiques contemporains : ainsi, dans la quatrième églogue, le poète compare le règne d'Auguste à un nouvel Âge d'or, glorifiant l'empereur que soutient son ami Mécène. Les Bucoliques inspirèrent les auteurs comme Jacopo Sannazaro ou Dante Alighieri dans des épitres adressés à Jehan de Virgile.
Virgile, en latin Publius Vergilius Maro (70 av. J.-C. - 19 av. J.-C.), est un poète latin contemporain de la fin de la République romaine et du début du règne de l'empereur Auguste. Ayant acquis l'immortalité littéraire grâce à son épopée, Virgile va influencer nombre d'écrivains du Moyen Âge et de la Renaissance, tel Ronsard, qui rédige La Franciade (inachevée) dans la volonté de donner un équivalent français et de l'époque moderne à l'Énéide.
LangueFrançais
Éditeure-artnow
Date de sortie16 déc. 2015
ISBN9788026846864
Les Bucoliques (L'édition intégrale - 10 tomes): L'œuvre pastorale la plus célèbre de l'Antiquité

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    Les Bucoliques (L'édition intégrale - 10 tomes) - Virgile

    I

    Table des matières

    Mélibée et Tityre

    Mélibée

    Couché sous le vaste feuillage de ce hêtre, tu essayes, ô Tityre, un air champêtre sur tes légers pipeaux. Et nous, chassés du pays de nos pères, nous quittons les douces campagnes, nous fuyons notre patrie. Toi, Tityre, étendu sous de frais ombrages, tu apprends aux échos de ces bois à redire le nom de la belle Amaryllis.

    Tityre

    O Mélibée, c'est un dieu qui nous a fait ce sort tranquille. Oui, il sera toujours un dieu pour moi ; souvent un tendre agneau de nos bergeries arrosera ses autels de son sang. Tu vois, il laisse errer mes génisses en ces lieux, et il m'a permis de jouer les airs que je voudrais sur mon rustique chalumeau.

    Mélibée

    Je n'envie point ton bonheur : je m'en étonne plutôt, à la vue de ces champs désolés et pleins de trouble. Moi-même, tout faible que je suis, j'emmène à la hâte mes chèvres ; en voici une que j'ai peine à traîner. Là, entre d'épais coudriers, elle vient, mère plaintive, de mettre bas deux chevreaux, l'espérance de mon troupeau, hélas ! qu'elle a laissés sur une roche nue.

    Je me souviens (mais mon esprit était aveuglé) que ce malheur m'a été plus d'une fois prédit : des chênes ont été frappés de la foudre devant moi ; souvent du creux d'une yeuse une corneille criant à ma gauche me l'avait annoncé : Mais dis-moi, ô Tityre, dis-moi quel est ce dieu ?

    Tityre

    Cette ville qu'on appelle Rome, ô Mélibée, n'étais-je pas assez simple pour me la figurer semblable à celle de nos contrées, où nos bergers ont coutume de mener leurs tendres agneaux ? Ainsi je voyais ressembler à leurs pères les chiens qui viennent de naître, les chevreaux à leurs mères ; ainsi je comparais les petits objets aux grands. Mais Rome élève autant sa tête au-dessus des autres villes, que les cyprès surpassent les vignes flexibles.

    Mélibée

    Et quel motif si grand t'a donné l'envie de voir Rome ?

    Tityre

    La liberté, qui, bien que tardive, m'a regardé dans mon oisif esclavage, quand ma barbe déjà blanchissante tombait sous les ciseaux : enfin elle m'a regardé, enfin elle est venue pour moi, depuis que Galatée m'a quitté, et qu'Amaryllis me tient sous ses lois. Car, je te l'avouerai, tant que Galatée me retenait près d'elle, je n'avais ni l'espérance d'être libre, ni le soin d'augmenter mon épargne ; et quoiqu'il sortît de mes bergeries bon nombre de victimes, quoique ma main ne cessât de presser pour l'ingrate Mantoue le lait le plus savoureux de mes chèvres, elle n'en revenait jamais chargée du plus modique métal.

    Mélibée

    Je m'étonnais, ô Amaryllis, de t'entendre invoquer tristement les dieux ; je me demandais pour qui tu laissais pendre à leurs arbres les fruits mûrs. Tityre était absent

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