L’histoire du Christmas pudding ou plum-pudding pourrait (presque) se confondre avec celle du Royaume-Uni. Les Britanniques l’auraient découvert grâce au prince Albert, époux de la reine Victoria. D’origine allemande, il aurait fait apprécier à la cour et à ses fidèles sujets les décorations du sapin de Noël et le Christmas pudding ! Ce dessert serait-il allemand ? Que nenni ! Son histoire est beaucoup plus ancienne et Albert n’a permis au peuple britannique que de redécouvrir cet illustre met.
Une recette évolutive au fil des siècles
Au XIVsiècle, une bouillie de bœuf et de mouton, de raisins de Corinthe, de pruneaux, de vin et d’épices, était consommée comme repas de jeûne avant Noël. Au XVIIsiècle, elle fut épaissie avec des œufs, des fruits secs et de la chapelure, agrémentée de bière ou de spiritueux. Mais lesla rétablit. Le Christmas pudding est entouré de légendes et superstitions. L’une d’elles dit qu’il doit contenir treize ingrédients pour représenter Jésus et ses disciples, et que chaque membre de la famille doit le remuer avec une cuillère en bois, d’est en ouest, en faisant un vœu. Le brin de houx fait référence à la couronne de Jésus lors de sa crucifixion. Une autre tradition veut qu’une pièce de cinq pence soit glissée dans l’appareil avant cuisson. Chance à celui qui la trouve.