Le croque-MONSIEUR
Du pain, du jambon et du fromage… Une simplicité qui explique en partie pourquoi le croque-monsieur emporte tous les suffrages au moment de préparer un dîner vite fait, bien fait. Mais qui a eu l’idée brillante de combiner ces trois ingrédients du quotidien pour en faire un délicieux sandwich chaud, à la fois croustillant et moelleux, garni de fromage fondant ?
L’histoire du croque-monsieur
N’en déplaise aux fans de la série d’Alexandre Astier, ce n’est pas Karadoc qui a inventé le « plat national » baptisé croque-monsieur. Ce mets populaire siècle, dans , invitant les lecteurs à préparer un déjeuner rapide avec « le pain à toast, le beurre, le fromage à gruyère, le jambon et un peu de poivre de Cayenne », avant de faire sauter le sandwich à la poêle. Le croque-monsieur serait ensuite devenu populaire grâce à un café parisien situé du côté du boulevard des Capucines, à Paris, proposant ce sandwich chaud à la carte. Le nom « croque-monsieur » viendrait d’une boutade lancée par le serveur, attestant que la viande à l’intérieur du sandwich était de la chair humaine. Le terme « croque-monsieur » a finalement été défini dans le en 1966 comme un « mets composé de deux tranches de pain de mie entre lesquelles on a placé du jambon recouvert de fromage et que l’on passe au four. » Louis Leprince-Ringuet, académicien ayant assisté à cette séance, serait rentré le soir en donnant la nouvelle définition à sa femme, qui lui aurait ri au nez lui expliquant que le croque-monsieur ne se cuisait pas au four, mais à la flamme. Malgré cela, la définition est restée inchangée.
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