Le guide spirituel Partie 4
Ceux qui sont à la recherche d'un guide spirituel sont particulièrement vulnérables aux sectes. A première vue, les sectes ont bien sûr un sens, puisqu'elles attirent les âmes qui se sentent seules et abandonnées avec des valeurs telles que la communauté, l'harmonie, la cohésion et le sentiment d'appartenance. Les sectes vont également à la rencontre des gens, abordent les candidats potentiels directement dans la rue et courtisent les personnes particulièrement isolées.
Dans un deuxième temps, il est tout à coup question d'argent, le spirituel doit tout de même avoir une valeur, même un enseignant spirituel doit payer son loyer, l'électricité n'est pas gratuite et la voiture ne roule pas non plus à l'eau, point, il faut bien le comprendre ! Et plus le séminaire est cher, plus son contenu est précieux, n'est-ce pas ?
Votre gourou adoré conduit-il peut-être même une Rolls-Royce ? Des frais mensuels sont-ils exigés ou avez-vous l'impression que l'on cherche à tirer profit de la direction spirituelle ?
Ceux qui vous disent qu'une percée spirituelle se fera sans effort ni discipline vous mentent. Un bon guide bouddhiste vous montre la direction à prendre en tendant l'index, mais ce guide n'est qu'un indicateur, il n'est pas la solution en soi.
Celui ou celle qui cherche une présence spirituelle peut volontiers se laisser inspirer, mais il ou elle doit parcourir le chemin lui-même, aucun gourou, aucun guide, aucun enseignant, tout simplement personne n'est en mesure de faire cette partie à notre place. Nous ne sommes pas portés en haut de la montagne, nous devons faire nos propres efforts, l'enseignant ne peut être qu'une sorte de guide de montagne qui (re)guide notre chemin vers la montagne, mais qui ne le parcourt pas.
Un bon guide spirituel vous mettra dans l'ambiance du voyage, vous permettra d'entreprendre le voyage et de l'accomplir.
Le lien entre le maître et l'élève est quelque chose d'unique. Pour ma part, je suis fidèle à mon maître Shi Yan Zi depuis près de 40 ans, nous nous voyons souvent, nous nous téléphonons régulièrement, je vais bientôt retourner lui rendre visite. Quand nous nous voyons, je l'appelle parfois par son nom, mais parfois je l'appelle simplement Maître.
Pour les personnes qui souhaitent avoir un maître, j'aime être le professeur et l'ami virtuel, un compagnon patient, un rocher dans la tempête, vous pouvez lire et entendre mes mots tous les jours, acceptez l'offre, cela ne vous coûte rien (sauf du temps).
Ici aussi, le chemin est le but !
Être riche en vérité, en diligence, en maîtrise vertueuse, tout en tenant de bons propos, voilà ce qui apporte le salut suprême.
- Bouddha - nom d'honneur de Siddharta Gautama - 560 à 480 avant l'an zéro

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