À propos de ce livre électronique
À PROPOS DE L'AUTEUR
Universitaire de formation, Jean-Marie Meyer puise son inspiration dans le monde dynamique du textile et de la mode, un domaine sans frontières et riche en personnalités. Témoin d’événements majeurs des dernières décennies, il offre une réflexion unique sur l’interaction entre l’humain et la machine.
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Contresens - Jean-Marie Meyer
Jean-Marie Meyer
Contresens
Essai
ycRfQ7XCWLAnHKAUKxt--ZgA2Tk9nR5ITn66GuqoFd_3JKqp5G702Iw2GnZDhayPX8VaxIzTUfw7T8N2cM0E-uuVpP-H6n77mQdOvpH8GM70YSMgax3FqA4SEYHI6UDg_tU85i1ASbalg068-g© Lys Bleu Éditions – Jean-Marie Meyer
ISBN : 979-10-422-4132-2
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Prologue
Le 20/08/86, 15 h 16
J’espère que vous avez passé de bonnes vacances à Tignes, et que vous êtes vite rentré tellement vous vous emmerdiez.
C’est la meilleure solution.
Nous ne savons pas ce que veut dire exactement « Handeladresse », dès réception de la traduction nous fairons le nécessaire.
Veuillez lire : « ferons ».
Slts. C.F.
Voilà la teneur du télex envoyé par mon P.D.G. et réceptionné à mon bureau durant ma semaine d’absence.
C’est avec ce message que mes vacances de ski d’été à Tignes se sont achevées le vendredi à mon retour. Pendant des années durant, je fus un individu qui prenait au maximum deux semaines de congés, la semaine des fêtes de fin d’année comprise (Noël/Nouvel An). J’étais ce que l’on peut qualifier d’épanoui dans mon travail et heureux de mettre à disposition des usagères de la mode le dernier cri, de permettre à des milliers de consommatrices de porter des vêtements à la mode et de qualité.
J’étais toujours ravi lorsque je pouvais apercevoir un ou plusieurs modèles exposés dans les vitrines d’un Sak’s Fith Avenue à New York, tout comme chez Hennes et Mauritz sur cette même avenue…
Aujourd’hui, cela est, hélas, plus envisageable du fait de multiples raisons. Elles sont industrielles, sociologiques, économiques, culturelles ; mais celles-ci devraient réapparaître et remises en application et actualisés au goût du jour avec l’aide des individus acteurs et usagers après avoir redynamisé l’essentiel.
Nous sommes aujourd’hui au XXIe siècle, un moment sans grande spiritualité sauf chez les extrémistes…
Après nous être battus pendant de longs mois avec une pandémie déferlante et mortelle pour beaucoup, genre grippe espagnole ; celle-ci a été véhiculée via tous les réseaux modernes et elle s’est propagée avec une rapidité, une vitesse sans précédent. Toute la planète a été affectée, dans toutes les strates de la société existante.
Aucune contrée n’a été épargnée, juste l’intensité a varié. Les séquelles ne furent pas uniquement sanitaires, mais aussi sociales, économiques, sociétales ; elle a obligé l’homme à se remettre à sa vraie place, ceci dans un cadre différent, autre que celui d’avant. Cette situation est très nouvelle par rapport aux conditions de l’expansion arrivée lors de l’ère industrielle du XIXe reconduites tacitement au XXe.
En plaçant l’individu contemporain devant un miroir, il sera face à lui-même et il visualisera sa propre personne et les métamorphoses profondes qu’il a subies et éventuellement celles à venir. Selon la date de naissance, le progrès engendré, noté sera linéaire, arithmétique ou exponentiel. Hélas, ce n’est pas une nouveauté, ce progrès pourra être comme une pièce de monnaie avec ses deux faces : pile et face.
C’est-à-dire un côté innovateur et bienfaisant et l’autre côté réducteur et dominateur via les technologies.
Les éléments qui composent ces innovations n’arrêtent pas d’évoluer à un rythme hier percevable et assimilable, aujourd’hui à une vitesse qui nous distance, l’esprit étant dans l’incapacité de suivre le mouvement engendré ; c’est à dire frénétique.
Ces variations selon l’instant, le moment, le lieu auront des degrés d’amplitudes en relation avec les individus concernés. La communication et son intensité viendront jouer le rôle d’arbitre et l’importance de l’évènement fluctuera pendant sa propagation avec trois facteurs qui découleront de concepts fondamentaux qui eux au fil des siècles ont au fur et à mesure que nous approchions du XXIe siècle se sont modifiés pour se transformer à l’aube de l’ère numérique.
Parmi les facteurs agissants, il y a l’essor, la communication, la connaissance, la culture et l’être humain étant à la fois acteur, récipiendaire et spectateur.
Si aujourd’hui nous sommes acculés dans les affres de l’instantané et de la cristallisation surtout médiatique amplifiée par les réseaux de toutes sortes. Cette communication entre les différents courants qui existent ne va, hélas, pas améliorer le contact présentiel et réel. Le mouvement ressenti pourra être et sera mondial. Mais nous pouvons également jeter un œil intéressé sur notre France d’hier et d’aujourd’hui.
Hannah Arendt a écrit sur la Révolution française pas comme une historienne, mais comme une philosophe qu’elle est. Aussi, elle a publié : Essai sur la Révolution et propose donc une contre histoire qui, elle, prend à revers l’historiographie dominante et jacobine, robespierriste et néocommuniste… sinon française… donc parisienne. Elle fait de la liberté le maître mot de son analyse, et j’ai envie de la suivre dans le développement de cet ouvrage.
Hannah Arendt propose de penser l’histoire en relation avec les passions qui, elles, jouent un rôle majeur : le ressentiment, la colère, la vengeance, la peur, l’hypocrisie, la compassion, la pitié, la perfidie, la rage (tous les ingrédients d’une action future).
Notre monde a évolué et est de nos jours devenu un ramassis qualifié de génial de technologies qui obéreront l’esprit, ces technologies véhiculent toujours un certain type d’informations, d’accidents, d’incidents qui ne seront plus locaux, ils seront, deviendront, se métamorphoseront en évènement planétaire et changeront les niveaux de la tragédie, hier uniquement les grandes catastrophes ou grands drames arrivaient à faire la « Une » comme le naufrage du Titanic ou la Seconde Guerre mondiale ou un tremblement de terre à Agadir…
Cependant si aujourd’hui nous avons droit à un incident digne des faits divers et qui, selon le réseau, peut faire le tour de la planète blogueurs à l’appui et instantanément la sauce de la cristallisation va prendre telle une mayonnaise et pourra apporter une note négative qui entravera notre liberté individuelle ou collective future (sans compter sur les fausses nouvelles qui viendront s’y ajouter).
Quand on nous annonce et met à portée d’écran Internet avec une vocation à diffusion mondiale, l’évidence est là ; mais l’identité nationale est une autre histoire : c’est une langue, ce sont des coutumes, ce sont des mœurs, ce sont des paysages, c’est un milieu humain, un patrimoine artistique, littéraire, de gloires passées et de respects.
Cependant, le volume d’audience, le pouvoir de propagande du web va faire que ce que nous avons dans notre patrimoine ou de civilisationnel va se dissoudre dans la sauce de l’égalité en usant de toutes les technologies qui sont disponibles à travers les Big Five. Cela va devenir une sauce insipide et sans saveur aucune. Ainsi, il sera mis en épingle le petit incident insignifiant qui tournera à l’évènement grâce aux réseaux et ses acteurs, et deviendra un accident intégral. Nous nous trouvons aujourd’hui dans une situation dans laquelle nous n’avons plus aucune référence, comme nous effaçons volontairement le passé et occultons de ce fait toute vision de l’avenir.
Nous sommes dans le carcan voulu des écrans qui font ce que nous sommes, nos choix sont mis en évidence à la face du monde (avec les like…), nous réagirons en fonction de ceux-ci, car nous sommes mis en face de notre soi-disant monde. Cela engendrera des joies, des peines, des peurs et surtout peu d’espoirs sous prétexte de ne pas sortir de ce que l’on nomme « le rang ».
Une réflexion de ma philosophe préférée, Hannah Arendt, elle disait et résumait sommairement une partie du développement de cet ouvrage :
La différence décisive entre les outils et la machine trouve peut-être sa meilleure illustration dans la discussion apparemment sans fin sur le point de savoir si la machine doit s’adapter à la nature de l’homme (…). Pareille discussion ne peut être que stérile : si la condition humaine consiste en ce que l’homme est un être conditionné pour qui toute chose, donnée ou fabriquée, devient immédiatement condition de notre existence ultérieure, l’homme s’est « adapté » à un milieu de machines dès le moment où il les a inventées.
C’est le cas de I.phone en 2006/2007.
Si aujourd’hui nous sommes en plein dans cette vision, cette situation-là ; les années de l’instantané, du subi et de la cristallisation entre tous les courants qui circulent autour de nous c’est grâce à nous qui en sommes les géniteurs.
Notre propos est d’essayer de trouver à l’aide du savoir que nous pouvons déployer et en prenant référence à la culture et au passé l’avenir que nous pouvons construire avec notre présent s’établissant sur les références passées. Il va de soi que tout cela engendrera des idées, des pensées, des réflexions et cela amènera une résultante qui sera effective pas uniquement dans notre simple entourage, mais aussi sur un territoire plus vaste et qui peut-être essaimera sur les continents de manière constructive à l’encontre de ce qui a lieu actuellement avec les mouvements woke et cancel culture dont les origines sont les applications des pensées de Deleuze et Foucault apprivoisées par les puritains de certaines anciennes et réputées universités américaines (Harvard, Yale, Stanford, Princeton, et la liste n’est pas terminée pour ne pas les nommer…)
Cependant, nous devons prendre référence à des idéologies de maîtres à penser dont les thèses nous permettent des réflexions constructives et ce n’est, hélas, pas le cas de l’intelligentsia contemporaine, car à un moment donné ou à un autre ils ne se sont pas trouvés en opposition avec tous ces, les courants modernistes, ils les suivent et les font leurs.
Aussi, nous allons essayer de sortir de ces cadres aujourd’hui connus et traditionnels utilisés par la grande majorité des usagers et des habitants de nos continents. Notre civilisation occidentale et néo-occidentale (les anciennes colonies par exemple…).
Nous fûmes dominateurs, nous sommes devenus suiveurs…
Il est difficilement probable que nous puissions nous passer des axiomes du passé ainsi que de ceux qui nous fournissent l’actualité et ceux à venir, cependant nous les ignorons. Cela peut être considéré comme une simple divagation vulgaire d’un esprit de vieux réac ! Mais nous tenons à effectuer cette réflexion profonde de manière impartiale tout en sachant et essayant de la rendre, elle, la pensée accessible au plus grand nombre avec une recherche, une exploration : elles s’achèveront seulement à la fin de l’humanité.
Nous allons ainsi errer, vagabonder, marauder, traverser tous les continents à tendance occidentale (Asie : – Japon – Chine – Singapour – Australie ; Amérique du Nord et du Sud et Europe).
Ce sont des civilisations importantes à l’échelle du temps pour le développement de notre monde dit contemporain et avoir une synthèse aussi bien sociologique, qu’économique, sociale et matérielle donc dans la réalité humaine.
Albert Camus disait : Supprimez l’espérance c’est ramener la pensée au corps. Et le corps doit mourir. Cela veut dire que la pensée est créatrice, support de l’homme, la pensée restera vivante dans tous les cas de figure.
Jusqu’en 1989, le monde était sujet à deux modes de pensées : le premier capitaliste avec le bloc américain et ses satellites et le deuxième que nous nommons le communiste avec la Russie et la Chine en tant que leaders des non-alignés et de ceux en développement.
La fin de la Perestroïka avec la chute du Mur de Berlin a redistribué les cartes de la géopolitique ; la planète entière se voyait démocrate, néocapitaliste et les socialistes et confrères étaient à la déroute : il n’y avait plus de modèle et la course au profit était engagée chez tous. Après la démocratie occidentale et la démocratie autoritaire communiste sans oublier les quelques territoires où une dictature était en place, il apparut un nouveau monde, ce nouveau monde se nomme totalitarisme et est à ce jour un régime inédit, lié à des conditions qui sont celles spécifiques de la modernité.
Je cite souvent Malraux, Camus, Churchill, de Gaulle, Hannah Arendt dans mes ouvrages, ils furent des lanceurs d’alerte qui éclairèrent de leurs pensées les années durant lesquelles ils furent actifs.
Ainsi, André Malraux disait :
La nature d’une civilisation c’est ce qui s’agrège autour d’une religion. Notre civilisation est incapable de construire un temple ou un tombeau. Elle sera contrainte de trouver sa valeur fondamentale, ou elle se décomposera. C’est le grand phénomène de notre époque que la violence de la poussée islamique.
Il y a, hélas, confirmation de sa vision, les évènements de cette fin de XXe et début XXIe siècles lui ont donné raison ; et, si l’on prend le temps de parcourir, voire lire le Coran, on y découvre à longueur de sourates et de versets des invitations à penser, à agir et œuvrer contre toutes les valeurs héritées de 1789 :
– Égalité ;
– Liberté ;
– Fraternité.
Prenons la liberté : pourquoi faire
