Romantique… et alors ?
Par Valérie Morales
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À propos de ce livre électronique
C’est également un ouvrage en hommage à TOUTES les femmes, d’où qu’elles viennent, émancipées ou non, pour l’Espoir… et pour ceux qui les aiment.
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Aperçu du livre
Romantique… et alors ? - Valérie Morales
Romantique… et alors ?
Valérie Morales
Romantique… et alors ?
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2024
ISBN : 978-2-312-14896-0
Introduction au romantisme
« Quand j’étais petite fille, j’ai été princesse… et tout le monde le disait. A cinq ans. Cela peut sembler surprenant mais…
Celle qui dansait dans sa belle robe blanche et ses souliers vernis, quand le vent de la mer jouait dans ses longs cheveux blonds… c’était moi ! Celle qui virevoltait encore et encore, sur la terrasse du bel hôtel, et attendait le prince charmant… encore moi ! Et qui à dix ans portait des vêtements de marque, des manteaux de fourrure et des parfums de femme…
Pas parce que nous étions riches non. Pour le REVE ! Parce que rien n’était trop beau ni trop grand chez nous. Rien n’était inaccessible. Qu’avec l’envie, la foi, et l’optimisme, on peut TOUT. Telle est l’éducation que j’ai reçue pour une force candide à toute épreuve.
D’une certaine manière, on peut dire que j’ai reçu le romantisme en héritage. Ce sens du romanesque… il me vient donc, je crois, de mes grands-mères, toutes deux amoureuses du Beau et de l’Amour… et qui m’appelaient « leur princesse » !
Quelques années plus tard, je chantais dans ma tête « The man I love ». Je me disais que c’était ça L’AMOUR ! Et que, pour moi aussi, plus tard… Il serait « big and strong » et que je ferais de mon mieux pour le garder près de moi… La vie m’a appris par la suite que cet homme GRAND ET FORT ne se trouve pas exactement à chaque coin de rue… et que les « contes de fées » restent des contes… Mais qu’importe !
Aujourd’hui, comme toutes les « célibattantes » issues de la génération Bridget Jones, je me considère comme une pétillante quinquagénaire, et encore tout à fait « apte » à la vie amoureuse… ou du moins à une certaine idée de l’amour.
Comme elle, je me disais que je rencontrerais un jour quelqu’un qui m’aimerait « TELLE QUE JE SUIS »… Loin de me lamenter sur mon sort, j’avais donc une excellente vision de mon statut et en usais avec malice et bonheur…
Avec un zeste de rébellion et un farouche besoin d’indépendance, j’acceptais l’idée que mon état n’était, premièrement, pas si particulier ni si rare, et deuxièmement, pas du tout significatif d’un manque d’amour.
Instinctive, privilégiant la dérision dans de nombreuses circonstances, je visualisais mon monde comme un immense terrain de jeu, où « qui perd gagne » selon l’angle duquel on le regardait. Et surtout ce qu’on en retirait… Car même si la pire des choses nous arrive, il ne faut jamais arrêter de jouer.
Des « histoires d’amour », j’en avais eu… un certain nombre, en fin de compte. Et internationales s’il vous plaît… Dont quelques-unes dans ma tête aussi, il faut bien le dire. Et mes rêves d’absolu m’avaient transportée il y a longtemps déjà du côté des amoureuses transies, irrécupérables.
J’avais en fait ce qu’on pourrait appeler, « le syndrome de la comédie romantique » avec les scènes au ralenti et les violons en fond musical.
A l’adolescence, j’aimais à la folie les histoires des jeunes anglaises de l’époque victorienne, avec ses héroïnes aux passions intériorisées, esseulées dans leur cottage du bout du monde. Pétrie de cette littérature romantique, je vouais un véritable culte à l’écrivaine Jane Austen avec ses magnifiques personnages féminins avant-gardistes du siècle dernier. Je m’imaginais dans cette nature sauvage où les flots tumultueux viennent frapper la falaise sous un ciel mélancolique… jusqu’à ce que la lande devienne finalement mon alliée. Car j’y étais allée, moi aussi, pleurer un impossible amour… victime d’« Orgueil et de préjugés ».
Plus récemment, j’avais découvert les séries turques intenses avec leurs héros parfaits…
Et les attentes des baisers qui n’arrivent jamais… au point d’en devenir plus émoustillantes que les scènes d’amour les plus torrides. Avec des musiques belles à hurler. Leur poésie, les sentiments intenses et leurs personnages drôles, hauts en couleurs, me rappelaient aussi avec tendresse mes jolies origines méditerranéennes, à la fois espagnoles et grecques…
Avec ma grande et délicieuse famille, toujours prête à se réunir, à s’aimer plus fort, avec mes parents, leurs quêtes de jeunesse éternelle, leurs histoires d’amour toutes également si « fraîches »… Un univers humaniste et décalé à la Franck Capra. Que pouvais-je faire d’autre ? Car pour moi, l’Amour, c’était tout cela à la fois.
Alors qu’est-ce que le romantisme aujourd’hui ?
En tant que femme aimant passionnément l’amour, moi je vous le dis, il existe plusieurs critères incontournables, pour prétendre au titre de personne romantique… Car cela n’est pas donné à tout le monde.
Tout d’abord, il faut être « une princesse » et c’est tout un art de vivre et de penser. Ensuite il faut s’émouvoir facilement… et être intense. Mais surtout, surtout, il faut aimer l’amour difficile à atteindre, l’insolite, l’interdit… avec les challenges et le dragon à combattre.
Une fois tous ces critères réunis, alors, et seulement sous ces conditions, une femme peut se targuer d’être romantique. Parce qu’après tout, étant donné les difficultés, c’est un titre qui se mérite.
Et ne vous trompez pas, les nouvelles romantiques n’attendent plus en haut de leur donjon. Elles sont déterminées, vaillantes et cassent les codes. Ce sont des guerrières, des Dianes chasseresses, décochant leurs flèches, au gré de leurs envies. A la conquête de leur Graal, avec Bravoure et Foi, elles choisissent leur Prince, celui qui est Digne de leur Amour, en toute Liberté.
C’est une quête vers la Vérité, qui n’épargne personne, et vous consume corps et âme. Une course folle vers l’inconnu, le danger… jusqu’à la brûlure parfois. Et qui demande un certain courage tout de même, des sacrifices… et occasionne parfois quelques blessures. Cœurs tièdes s’abstenir !
Alors, à ce moment-là, et là seulement, on est en droit de se demander : « Est-ce que Le prince charmant existe ? »
Moi j’y crois… Voulez-vous connaître mon histoire ?
Allez, je vous raconte…
Les Jeunes Princes
J’ai un jour entendu dire que les problèmes aidaient « à grandir »… mais moi je suis restée petite…
Pourtant on a beaucoup tiré sur mes bras et mes jambes quand mes jeunes parents se sont séparés. Ma mère d’un côté et ma grand-mère paternelle de l’autre. Chacun se disputant ma garde. Cette fois-là, c’est ma grand-mère qui avait gagné et cela dura pendant quelques années. Je suppose qu’elles voulaient jouer avec leur gentille poupée le plus longtemps possible. Un peu par excès d’amour sans doute.
Bien plus tard, ce rôle « sur mesure », mon professeur de danse me l’avait lui aussi attribué dans son ballet « La fée des poupées ».
« Tu ressembles à une vraie poupée, tu seras ma danseuse étoile », avait-il dit.
C’était bien gentil tout ça. Sur le moment, j’en avais même été très fière. Sauf que je n’en étais pas une. Non, décidément, je ne serais le jouet de personne, pas question qu’on me contrôle ou qu’on m’enferme. C’était décidé : princesse mais pas poupée. Ne jamais dépendre de personne. Et cette détermination à ne pas se laisser étouffer par l’amour a pris toute sa dimension dès l’adolescence.
J’en avais entendu beaucoup à propos de ma petite taille : « Tout ce qui est petit est mignon », et « Tu n’as pas mangé assez de soupe »… Bien plus tard, on m’avait même qualifiée de mini-guide de poche quand j’étais guide dans les excursions en autocar. Et bien d’autres choses encore, auxquelles je répondais avec candeur : « Tout ça, moi, ça me passe au-dessus ».
La naïveté désarme souvent les plus récalcitrants. Et j’en ai beaucoup joué, souvent j’ai même fait semblant. Ce qui m’a permis de tourner à mon avantage certaines situations… d’en rire, et de ne jamais douter. Et peut-être aussi d’avoir « TOUT D’UNE GRANDE ».
En réalité, j’ai très tôt découvert l’amour…
A quatre ans, j’avais déjà mon premier « fiancé » comme on disait facilement à l’époque.
Il chantait à la télévision et s’appelait Christophe. Avec ses cheveux blonds bouclés et ses jolies marionnettes, il avait ensorcelé la planète. Et moi aussi… bien qu’il y ait une sacrée concurrence. Il était adulé. C’était un vrai poète.
Mais quand je le voyais à la télé, j’en étais sûre, c’est pour moi seule qu’il chantait ses mots bleus. Et j’ai souvent rêvé en tournoyant autour d’une ficelle accrochée à la porte de ma chambre… Oui c’était lui mon cavalier imaginaire, mon prince charmant Yéyé, qui dansait avec moi. Car la musique et l’amour étaient déjà indissociables.
A six ans, mon premier prince était mon voisin de palier.
Comme dans « Jeux interdits », Michel était mon copain préféré et dans la blanchisserie de la tantine qui nous logeait à ce moment-là, on faisait des tas de grosses bêtises. Et quand on se retrouvait pour jouer dans la chambre, il avait l’habitude de me pousser sur le lit dès qu’il en avait l’occasion. Ce jeu un peu étrange s’est poursuivi un certain temps sans que je comprenne vraiment pourquoi. Il y a des interrogations comme ça qu’on garde toute sa vie.
A l’école aussi, les garçons adoraient jouer avec moi. Ils aimaient chahuter, et me soulever de terre en m’appelant « petit bouchon ». J’avais de la chance. Ils s’occupaient beaucoup de moi, sous prétexte de me taquiner.
De toutes façons, Michel, mon preux chevalier venait immanquablement me sauver. Alors j’étais tranquille. Et pendant que les autres garçons courraient après les filles et soulevaient leur jupe, Michel lui, se battait contre eux pour me protéger.
Un jour il m’avait dit d’un air important : « Tu sais, j’ai vu ta culotte sans faire exprès… elle est bien blanche !!! » Je suppose que c’était un compliment…
Par contre ce héros un peu zozotant avait tendance à postillonner au point je m’en étais plainte à la maîtresse pour qu’elle me change de place. Elle m’avait alors expliqué dans le creux de l’oreille que le petit garçon venait de perdre sa maman. Elle l’avait placé à côté de moi pour ça, parce
