Nos larmes d'Aquarelle & Dans les yeux de Cassandre: roman épistolaire suivi d'une nouvelle
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À propos de ce livre électronique
Si son regard dévoile le fond de son âme, Cassandre apprend petit à petit à masquer ses émotions, la rendant insaisissable. Sa douceur légendaire se mue en froideur implacable. Cassandre ne se venge pas, elle se bat pour obtenir sa récompense, infligeant à son tour les tourments subis. Elle affine une stratégie de persévérance et de patience qui consiste à conduire ses ennemis à s'enfoncer de leurs propres mains et en plein coeur, l'épée de la justice.
Cassandre ne réserve désormais sa douceur qu'à quelques personnes très proches. Le reste du monde ne connaîtra qu'une Cassandre froide qui n'hésite pas à déserter le champ de bataille si l'ennemi n'est pas à sa hauteur. Ses yeux ne disent plus rien, Cassandre est imprévisible.
Cette nouvelle s'inscrit parfaitement dans le roman épistolaire "Nos larmes d'Aquarelle". Cette édition réunit les deux volumes.
Cassandre de Leonvago
Cassandre de Leonvago, nom de plume, est née dans une ancienne famille aristocratique sicilienne. De ce temps, il reste les valeurs d'honneur et d'excellence qu'on lui a transmises à travers une éducation stricte mais pétrie de bonté et de droiture. Cassandre a toujours cru aux objectifs qu'on se fixe plus qu'aux rêves auxquels on aspire. Prête à faire voler en éclats tous les interdits, elle a dû apprendre à s'élever contre la manipulation qu'elle a attiré une bonne partie de sa vie à cause de sa douceur et de sa bonté. C'est ce chemin tortueux qui l'ont amenée à écrire pour exorciser le mal qui la rongeait. Mère de deux enfants et grand-mère d'un petit garçon, elle est née et vit en Suisse. Elle réunit dans cette édition son roman épistolaire "Nos larmes d'Aquarelle" qui relate l'amour infini entre Eugène et Cassandre ainsi que "Dans les yeux de Cassandre" sous forme de nouvelle qui relate son combat pour sa liberté suite à un mariage malheureux et les difficultés pour échapper à la manipulation. Elle raconte comment on peut se métamorphoser passant de jeune femme timide et douce à une véritable guerrière assoiffée de justice et de paix.
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Aperçu du livre
Nos larmes d'Aquarelle & Dans les yeux de Cassandre - Cassandre de Leonvago
Sommaire
Partie 1 : Dans les yeux de Cassandre
Chapitre 1: Eté 1861, Le Lac
Chapitre 2: Automne 1862, la séparation
Chapitre 3: Eté 1863, Les voyages
Chapitre 4: Hiver 1864, le retour
Chapitre 5: Printemps 1867, naissance
Chapitre 6: Hiver 1872, la liberté
Chapitre 7: Printemps 1873
Chapitre 8: Automne 1875
Partie 2 : Nos larmes d’Aquarelle
INTRODUCTION
Un été de 1913
Une nuit d’été 1870
Un si bel après-midi d’été 1870
Automne dans un parc, 1871
En plein soleil, été 1913
Les feuilles tombent, 1913
Automne 1892
Automne 1892
Les oiseaux font leur nid, 1895
Si cette lettre timidement rédigée
Un coucher de soleil, fin de l’été 1895
Le bruit des vagues, hiver 1896
Balades et songes, hiver 1896
J’ai planté des fleurs, printemps 1897
C’est l’été, il fait si froid sans toi Cassandre,
Ce qui manque à l’été 1897
Les oiseaux migrent, automne 1897
Des couleurs, automne 1897
La nature s’éveille, printemps 1898
La nature va trop vite, 1898
Je prends la mer, été 1898
Une étoile filante, 1898
Noël, 1898
Mes pas sur la neige, hiver 1898
Il neige dans le parc, hiver 1898
La lune a mis sa robe d’argent, hiver
Printemps 1899, entre joie et tristesse
Tendre Printemps 1899
Un matin de 1899
Brise de mer, été 1899
Abysses, été 1899
Profondeurs, été 1899
L’été s’endort, 1899
Automne 1899
Mes vagues à l’âme, les vagues de ton
Au coin du feu, hiver 1899
Dernier jour de décembre 1899
La nature en couleurs, fin de l’hiver 1900
Comme un chant d’oiseau, printemps
Avril 1900
En cueillant des cerises, été 1900
Au bord du précipice, automne 1903
Joli mois de novembre 1903
Je me moque de la neige, 1903
1905, on se moque des saisons
Un pétale de rose, hiver 1905
Fichu automne où tout se meurt, 1909
Le ciel gronde, hiver 1909
Sur la Terre, automne 1914
Le Lac, novembre 1914
Conclusion
Partie 1 :
Dans les yeux de Cassandre
« A l’Amour pur et innocent. A l’Amour qui dure et traverse le temps.
Ai-je eu besoin de tant d’audace pour me détruire et tant d’outrages pour me construire ! »
Cassandre de Leonvago
« Ô temps ! Suspends ton vol, et vous, heures propices ! Suspendez votre cours : Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux,
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent
Oubliez les heureux.
Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m’échappe et fuit,
Je dis à cette nuit : Sois plus lente, et l’aurore
Va dissiper la nuit.
…….et dans l’aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.
Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,
Tout dise : Ils ont aimé ! »
Le Lac, Lamartine, 1820
« Surveilles ton regard, Cassandre ». S’il n’y avait nul besoin de me rappeler à l’ordre concernant mon langage, il en allait autrement de mes yeux : Toutes mes émotions s’y dévoilaient.
C’est ainsi que j’ai appris à baisser la tête afin d’éviter qu’on ne me lise.
J’étais une enfant obéissante et respectueuse. J’avais peu d’amies : Certaines m’utilisaient comme faire-valoir, d’autres profitaient de ce semblant d’amitié pour m’étudier de près et saisir la formule magique qui faisait de moi la compagnie préférée des jeunes hommes.
Je savais être drôle, joyeuse, indifférente aux remarques acerbes, je me tenais droite dans mes souliers et tenait à distance toute tentative d’irrespect envers moi.
Les discours sur la dernière mode de Paris me fatiguaient vite. Je préférais m’intéresser aux aventures rocambolesques de la gent masculine : Le récit de leurs courses effrénées à travers champs, leurs batailles impitoyables en amour comme à la guerre, leurs commerces qui allaient les rendre fameux ou fortunés et leurs avis cruels mais justes à l’encontre de ces demoiselles.
Ils me trouvaient belle, bien élevée, intelligente, à tel point qu’aucun n’osait me faire la cour.
Comment trouver un amoureux dans ce panier de crabes ?
J’aimais vraiment la compagnie de ces amis; d’ailleurs je les aimais bien aussi.
Mais aucun je n’aimais vraiment.
Je restais pensive, le Lac de Lamartine et mon futur incertain entre les mains.
Je m’appelle Cassandre de Leonvago.
A dix-sept ans, ni le temps qui fuit ni l’espace n’eurent plus jamais d’importance….
Chapitre 1
Eté 1861, Le Lac
« Quel bonheur de respirer un air où elle danse », se dit Eugène en regardant Cassandre virevolter dans les bras de son cousin Joseph.
Il la fixe, l’air sombre.
Un seul homme parmi les convives pressent ce qu’Eugène projette de faire. Cet homme, Otto Ritter, est l’époux de Cassandre depuis tout juste un an. Les épousailles en grande pompe ne servaient que ses propres intérêts, plongeant Cassandre dans un abîme sans fin et un chagrin immense.
Il l’a connue par accident lorsqu’elle n’avait que 16 ans, un accident qu’il aurait pu éviter s’il avait eu un peu d’éducation et d’élégance. Il a tissé sa toile sans jamais lever les yeux de son plan machiavélique.
Les parents de Cassandre avaient fait leur possible afin que ce mariage se fasse dans les règles de l’art pensant que les imperceptibles acquiescements de Cassandre sur le bien-fondé de cette union valaient un « oui, je le veux ».
Ils avaient simplement oublié de la regarder dans les yeux et restaient persuadés que Cassandre avait donné sa voix.
Eugène a connu Cassandre un peu avant, ils étaient tous deux des enfants et s’appréciaient plus qu’on ne soit capable de le faire à ce jeune âge. Ils s’étaient comme reconnus, mais ne se posaient pas de questions.
La musique s’arrête et voilà qu’un inconnu s’approche de Cassandre.
Elle sourit, rougit, lance des regards inquiets vers l’endroit où Otto se tient puis un regard tendre vers Eugène.
Ce dernier s’approche : « Bonsoir, Monsieur, nous n’avons pas eu l’honneur d’être présentés ? Eugène de Velasco.
- Je suis honoré : Charles de Bouzac ».
- Voulez-vous m’accompagner ? lança Eugène à l’inconnu. Allons-nous rafraîchir les idées et discuter un peu sur le grand balcon; de nuit la vue est à couper le souffle et donne des envies de s’en aller loin d’ici : Peut-être aurez-vous cette chance ? »
Cassandre qui connaît parfaitement l’ironie des propos d’Eugène, est inquiète. Charles suit Eugène après avoir pris congé de la belle Cassandre.
Eugène dépose un baiser sur sa main et sans un mot de plus, tourne les talons.
Otto saisit Cassandre par le bras :
« Ne sais-tu donc pas garder ta place ? Tu es une femme mariée, avec moi de surcroît et que cela te plaise ou non ne change rien : Tu me dois le respect et cela suppose que tu restes digne, je te défends de me faire passer pour un idiot ! Je rentre, rien n’est intéressant ici, ni les gens ni le buffet ».
Cassandre, habituée à ses violences verbales ne prête pas attention aux propos désobligeants et vulgaires de son époux. Son attention est entièrement captée par ce qui se déroule sur le grand balcon et qu’elle peine à comprendre.
Soudain Charles fait irruption dans la pièce, le regard colérique et s’approche de Cassandre :
« Votre époux Madame est très nerveux et très protecteur, je ne peux pas lui en vouloir.
- Mais ce n’est pas mon époux Monsieur…
- Et bien laissez-moi vous informer qu’il n’est pas du même avis, Bonne nuit Cassandre ».
De là où elle est, Cassandre, pétrifiée, peut voir Eugène lui adresser mille sourires avant de disparaître par-dessus la balustrade du balcon extérieur.
Elle était habituée à ses frasques mais elle ne peut contenir sa peur. Le grand balcon est situé à plusieurs mètres du sol.
Elle se précipite dehors et cherche Eugène, se penche autant que possible et lui adresse des remontrances:
« Remontes voyons, tu as manqué de te briser les os !
- Je ne peux pas, dit-il, montrant du doigt l’exploit qu’il vient d’accomplir et qui le sépare d’elle.
- Par les marches, voyons !
- Non toi descends Cassandre, lui dit-il en tendant les bras pour la rattraper.
- Je ne peux pas, c’est bien trop haut,
- Par les marches alors, soupire-t-il.
Cassandre descend le grand escalier, Eugène la soulève dans les airs.
- Mais que fais-tu ? Questionne Cassandre
- Je vais récupérer mon destrier, Princesse. Il saute sur son cheval et l’emporte dans sa fuite.
-Tu es fou Eugène !
- C’est ce qu’on dit ma Dame, je suis fou, mais de vous !
Les voilà partis au galop dans l’obscurité que seul vient éclairer une lune ronde et blanche et quelques étoiles.
-Que fais-tu, ou vas-tu ? S’inquiète Cassandre.
-Nous construire des rêves ma chérie, ils seront le refuge lorsque tout s’écroule, là où tu me trouveras toujours pour regagner les forces qui fatalement viendront à manquer dans les jours les plus sombres de nos vies.
- Mais ils vont nous chercher ?
- Justement ça les occupera, leur vie est si triste.
- Mais mon époux sera en colère !
- Après cette nuit, sa colère n’aura plus jamais la même importance mon coeur.
Après quelques kilomètres parcourus dans ses bras, le cheval s’arrête net. Devant eux, la lune semble avoir grossi et éclaire un lac tout d’argent vêtu. L’été est vivant et Eugène magnifique.
-Viens Cassandre, viens te baigner et laver toutes tes
