L’Afrique, un continent oublié
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À propos de ce livre électronique
À PROPOS DE L'AUTRICE
Leader visionnaire, conseillère en affaires et fondatrice de Maisha Planet, Marie Oucar Gomis s’investit dans l’autonomisation des femmes et des jeunes en Afrique. Lauréate d’un trophée panafricain littéraire, elle incarne avec force la détermination et l’innovation pour un avenir meilleur.
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Aperçu du livre
L’Afrique, un continent oublié - Marie Oucar Gomis
L’Afrique, un continent abandonné ?
Depuis des décennies et des décennies, des générations entières se battent pour une amélioration de leurs conditions de vie.
Ces générations de jeunes Africains ont besoin d’être reconnues comme des citoyens de ce monde, et non pas comme des parias. Ils ont les mêmes droits fondamentaux, droits inhérents à tous les êtres humains.
Nous sommes l’Afrique, nous sommes la génération oubliée, la génération asservie.
Aussi loin que se portent nos souvenirs, souvenirs de jeunes Africains, l’Afrique souffre et se meurt.
Nos enfants se perdent dans des combats et des guerres qu’ils ont le plus souvent du mal à déchiffrer et à interpréter, du fait de l’illettrisme et de la désespérance. Et nonobstant ce fait, ils meurent dans les eaux froides de l’Atlantique, voulant rallier l’Europe pour une vie meilleure, et quand bien même certains arrivent en règle dans certains pays, ils sont stigmatisés.
Qu’avons-nous donc fait pour mériter un tel acharnement ?
Tout a commencé par l’esclavage qui nous a asservis et a fait de nous des sous-hommes aux yeux de ceux qui ne nous aiment pas, ceux qui veulent nous voir quitter la surface de la Terre.
Le colonialisme nous a enlevé nos terres, a volé notre économie et a bafoué notre dignité.
Mais au-delà de ces calamités, notre combat reste intact, sans équivoque. Nous sommes des milliers, voire un nombre incalculable à migrer, à la recherche d’un meilleur avenir. Ce combat est quotidien. Il ne prendra fin que le jour où nous y arriverons et que nous aurons pu instaurer le niveau de modernité à l’africaine que nous souhaitons instaurer. Ils peuvent nous détester, nous couvrir d’opprobre, mais nous sommes en route, le retour en arrière est difficile, certes, quasi impossible, mais en précurseurs, ce combat sera gagné.
Le soleil brille pour tout le monde et il est grand temps qu’il brille pour notre terre nourricière, l’Afrique.
La liberté délivre. La liberté économique.
L’immigration n’est pas un fléau, mais un début de quelque chose. Elle aide à apporter cet équilibre détruit, il y a de cela des millénaires. L’immigration est un mal nécessaire.
Il est difficile pour quelqu’un qui n’a jamais quitté son domicile de comprendre les propos qui suivent, de comprendre cette recherche de soi. Notre héritage est lourd à porter.
Alimo, 5 ans, du haut de son jeune âge, goûtait aux joies de la vie. Il faisait beau et chaud, le soleil était à son zénith. Alimo ne pouvait tenir en place. Il jouait, insouciant et content de profiter de cette journée avec toute sa famille. Il était l’insouciance personnifiée, il était heureux.
La plage était son lieu de jeu préféré.
Il ramassait les cailloux et les faisait ricocher sur l’eau, si claire et si bleue.
Chaque fois qu’il y arrivait, son visage arborait un grand sourire.
Il courait dans tous les sens, taquinant ses frères, les invitant à le suivre dans cette frénésie. Ses frères se plaignaient, mais lui en prenait un malin plaisir. Son bonheur était contagieux.
À côté de ses frères, rien ne pouvait lui arriver.
Une famille unie, une famille africaine, en rien différente de celles du monde.
Tout près, Mère Fatou regardait ses enfants, sa progéniture avec amour et tendresse.
Que de chemin parcouru depuis la mort, il y a huit ans, de son mari. Veuve à 36 ans, elle s’était retrouvée toute seule à élever 4 enfants.
Assise sur ce rocher, ses mémoires la ramenèrent quelques années en arrière.
Son mari, Pierre Cissé, était un bel homme, élancé et généreux. Il était d’une tendresse et d’une patience incroyables. Il venait en aide à toute personne qui le sollicitait. Et malgré son petit salaire de fonctionnaire, il avait à cœur d’aider les pauvres et de leur venir en aide. Il se plaignait de leur nombre qui ne cessait de s’accroître, mais rien n’y faisait. Le gouvernement avait d’autres priorités. Et Pierre n’avait aucun moyen de changer et d’améliorer les choses.
Un jour, où il avait fini tard et était en route, dans sa petite voiture usée, il avait été attaqué par des délinquants, qui non contents de lui avoir ôté la vie, avaient pris du plaisir à lui voler tout son salaire et tous les biens qu’il avait sur lui. C’était la fin du mois, et malheureusement, le système bancaire à cette époque n’était pas fiable et beaucoup de fonctionnaires retiraient leur argent dès que le paiement était effectué. Les délinquants n’avaient plus qu’à se servir.
La délinquance était devenue monnaie courante à Dakar.
La perte de son mari, de cette manière si brutale, avait laissé Mère Fatou très amère.
