Pas le Choix, se Marier par Obligation

Par Vlaucia Campos

Alana se retrouve face à une dette contractée par son père dans un célèbre casino de la ville, où le propriétaire, le père de Benjamin, William, menace de transmettre la dette de son père à la mafia, qui est partenaire de son casino, ou elle devra épouser son fils pour un certain temps. Benjamin doit se marier selon les anciennes règles de son grand-père. Son père William ayant des problèmes de santé et devant s'absenter, Benjamin doit se marier pour un certain temps, pour deux ans, afin de prendre la place de son père.

Alana et Benjamin accepteront-ils la proposition de William et de Luiza, la mère de Benjamin ? Ils ont quelques passions en commun, telles que : la course à pied, les animaux, les enfants, les voitures et les chiffres ! Cependant, ils ont des différences notables. Lui fait la fête du lundi au lundi, avec des femmes qui n'arrêtent pas d'ajouter à sa liste de conquêtes. Elle n'a jamais daté, elle a dû travailler et ne pas faire la fête. Seulement une fois dans sa vie, sans flirter ni séduire, juste en se consacrant à son travail, à son père et à sa sœur. Une histoire qui montre que l'amour peut apparaître là où on ne l'attend pas.

• Langue: Français
• Éditeur: Noveltoon
• Date de sortie: 23 sept. 2024
• ISBN: 9798227141002

Aperçu du livre

Pas le Choix, se Marier par Obligation

Chapitre 1

Alana

5h du matin, je me réveille et je vais courir comme tous les jours. C'est très bon pour moi, ça me fait du bien quand je suis triste et même quand je suis rarement heureuse.

Après deux heures de course à pied - oui, j'ai besoin de garder le rythme car je participe à des marathons, les plus proches et grâce à eux j'ai pu m'acheter ma voiture que j'adore ! Et la seule chose qui me rend heureuse depuis le décès de ma mère, en plus de mon amour pour la vitesse et les voitures, la seule chose que je ne vendrais et ne vendrais pas pour aider mon père.

Après avoir pris un café à 8h00, je vais me promener à Central Park avec mes amis, ce qui m'aide beaucoup en fin de mois. Cacau est un Golden Retriever, Rambo un Berger Allemand, Simba un Bouledogue, Meg un Pitbull, chaque jour du lundi au vendredi je les promène. J'ai commencé à faire ça quand j'avais 15 ans, après avoir gagné un cours de formation. J'allais acheter de la nourriture pour mon chien Bill et chez le vétérinaire, il y avait un concours pour une marque de nourriture. Je me suis inscrite et j'ai gagné. Après le décès de ma mère, ce que j'ai fait le plus, c'est étudier et gagner des concours, ce qui m'a beaucoup aidée.

Ma famille a toujours été humble, on n'a jamais manqué de nourriture, mais presque ! Tout a toujours été très difficile, toujours. Mes vêtements étaient ceux que ma mère recevait lorsqu'elle allait faire des ménages et certaines femmes avaient des filles et finissaient par donner des vêtements qui ne leur allaient plus, beaucoup de vêtements très récents. Ce sont ces vêtements que ma sœur et moi portions quand nous étions petites.

Le pire a été quand ma mère est décédée. J'avais 15 ans, une fille joyeuse, spontanée, désordonnée, mais j'ai toujours excellé en chiffres, ce qui m'a valu de nombreuses bourses. Au moment où ma mère est décédée, je venais d'entrer en première année de lycée. Oui, j'ai sauté des classes parce qu'ils m'ont fait passer des tests et j'ai tout réussi à partir de la 6ème. J'ai sauté en 3ème puis de la seconde, ils m'ont mis en première. J'étais heureuse jusqu'à ce que ma mère Regina découvre qu'elle avait un cancer et ne le dise à personne, elle a souscrit une assurance-vie et quelques mois plus tard, elle nous a quittés. Moi, ma sœur et mon père.

J'ai réagi en m'enterrant dans mes études, à tel point qu'aujourd'hui, à 24 ans, je ne suis allée qu'une seule fois en boîte, c'était pour mes 19 ans. Ma sœur, Celina, ou comme ma mère l'appelait petite guerrière, avait 13 ans à l'époque, contrairement à moi, elle n'a plus étudié et vivait dans les boîtes, c'est comme ça qu'elle gérait la situation. Et aujourd'hui, elle est mariée, Dieu merci, elle a trouvé un bon gars, ils ont presque le même âge, il est très responsable, il prend bien soin d'elle. Ils ont un garage, je l'aime bien car nous avons une passion commune : les voitures. Et il modifie des voitures pour des gens riches, m'aide avec la mienne et s'occupe de Ce !

Mon père n'a pas bien vécu la mort de ma mère. Je pense qu'il est mort avec elle car il ne fait que boire. Au début, c'était le week-end, mais quand Ce a eu 16 ans et s'est mariée, j'avais 18 ans, il n'a plus arrêté. Il boit tous les jours, a perdu son travail et l'année dernière nous avons perdu la maison, qui avait été achetée avec l'assurance-vie que ma mère nous avait laissée.

À ce jour, il ne m'a pas dit comment nous avons perdu la maison et depuis mes 18 ans, je le prends en charge. Et depuis l'année dernière, je dois payer le loyer aussi ! Ma sœur m'aide quand elle le peut mais c'est difficile pour eux aussi, ils n'ont pas beaucoup et ils ont eu un bébé. J'évite donc de demander de l'aide, c'est pourquoi je travaille dans tout ce que je peux, je promène des chiens le matin, parfois l'après-midi ils m'appellent aussi, et parfois je donne des cours de maths à des enfants et des adolescents. Et le soir, je travaille à la faculté qui m'a sauvée à n'en pas douter, c'était ma facilité avec les chiffres, à apprendre, à étudier et à gérer ça.

Comme j'ai 24 ans mais que j'ai beaucoup de vécu, je fais ce que je peux pour paraître plus âgée. Ma sœur et une amie, qui n'est pas vraiment une amie, mais la seule que j'ai car je la vois très peu et que j'ai rencontrée d'une manière très étrange, n'arrêtent pas de me dire que je ressemble à une vieille dame ! Et c'est le but. Je suis professeur de finances à la fac, je m'en sors très bien, et l'année dernière, ils ont ouvert un cours pour les hommes d'affaires, dont je fais partie de l'équipe pédagogique, et il y a beaucoup d'hommes de tous âges. Alors oui ! J'ai besoin de paraître plus âgée, pas attirante, et d'attirer l'attention par l'intelligence et la compétence.

Je mets mon uniforme de la fac qui est un pantalon et une chemise habillée, je mets mes fausses lunettes qui sont horribles, j'attache mes cheveux, juste un crayon pour les yeux, et pas de maquillage. Je prends mon sac de cadre avec mes affaires et je pars pour une autre nouvelle classe. En plus de ce cours, j'enseigne l'économie et la comptabilité. J'ai cours tous les soirs, ce qui est une bonne chose car sinon, je ne pourrais pas garder la maison.

Alana, comme disait ma mère, celle qui vainc. Je pense qu'elle a bien choisi le nom.

Je prends une profonde inspiration avant d'entrer dans la salle, comme je l'ai appris dans un cours de méditation, et c'est parti. Le premier jour est toujours terrible car ils me jugent sur mon âge, ma taille et mon apparence, surtout qu'il y a des hommes d'affaires de haut rang de NY.

Je mesure 1m60, j'ai les yeux marron clair, certains disent qu'ils sont verdâtres, de longs cheveux châtain clair, la peau très claire. Comme je cours, j'ai un beau corps, mais j'essaie de le cacher le plus possible pour deux raisons : premièrement, les sifflements, et deuxièmement, j'ai besoin de paraître peu attirante pour éviter le harcèlement et les problèmes à la fac.

En fait, je me suis habituée à ne pas trop me soucier des vêtements, les miens sont amples et confortables, ou bien un uniforme. Seuls ceux avec lesquels je dors, pas ceux-là, j'ai une passion, un besoin de me sentir bien. Mais personne ne voit ça, du moins pas encore.

J'entre et je jette un coup d'œil autour de moi. La salle est pleine, principalement des hommes, presque tous en costume, quelques femmes, mais très bien habillées avec des talons très hauts. Certains me regardent.

Je regarde l'horloge, plus que trois minutes avant le début du cours, je me dirige juste vers la table et j'entends des commentaires comme d'habitude.

C'est une étudiante ? Assistante du professeur ? Elle ne peut pas être le professeur, elle ressemble à une gamine.

Pas question, je refuse qu'une fillette m'apprenne quelque chose qu'elle ne sait probablement même pas.

Comment cette fac, étant la meilleure de NY, peut-elle ouvrir un cours avec ce niveau de professeur ?

J'écoute et je souris un peu.

Je regarde l'horloge et j'attends encore quelques minutes les retardataires, comme toujours, les plus jeunes.

Encore quelques gars et une fille arrivent. Je décide donc de commencer.

Bonsoir, je m'appelle Alana, professeur de finances.

À ce moment-là, j'entends plusieurs insinuations et commentaires.

Et avant tout préjugé, je vous demande de bien vouloir me permettre de vous présenter mon parcours, alors je le mets à l'écran dans la salle.

Alana Milli.

Diplômée en économie, note : l'une des plus jeunes diplômées, étudiante avec mention.

Diplôme de troisième cycle en finance, commerce extérieur et stratégies financières.

Maîtrise en finance, étudiante avec mention, participante à un projet de la Banque centrale.

Poursuit actuellement un doctorat en finance.

Bien, passons à autre chose. Si vous avez des questions concernant mes qualifications, je suis à votre disposition. Sinon, nous pouvons commencer car nous avons beaucoup de choses à couvrir.

Le mieux, c'était de voir les expressions de la plupart d'entre eux qui semblaient ne pas y croire, mais dès les premiers cours, ils se sont rendu compte de mes capacités, et les cours se sont enchaînés, ils étaient excellents. Seuls les premiers ne l'ont jamais été !

Un monsieur a dit Wow, jeune fille, je suis impressionné et il a souri.

Chapitre 2

De l'autre côté, la famille Ficheer

Willian - Tu sais que c'est le moment, Benjamin.

Benjamin - Le moment pour quoi, Papa ? souriant

Willian - Tu connais les règles, Benjamin, tu sais très bien qui nous sommes et comment nous agissons, ou dois-je te l'expliquer sur un ton qui ne te plaira pas ?

Luiza, la mère de Benjamin - Calme-toi !

William - Dis à ce gamin, notre fils, qui ose traîner notre nom de famille dans la boue...

Et regarde ça ! jetant plusieurs journaux et magazines sur la table de réunion Qu'est-ce que nos partenaires vont penser de tout ça ?

Il s'agissait de reportages dans lesquels Benjamin apparaissait avec plusieurs femmes, mannequins, actrices, professionnelles de différents domaines, qui avaient toutes en commun la beauté et le physique.

Benjamin - Papa, ce ne sont que des amies, et tu sais, tu as fait beaucoup de choses comme ça avant d'épouser maman ! Ou pas ? Ou est-ce que tu le fais encore ?

Luiza - Benjamin !!!

William - Fais attention ici, regarde celle d'hier, et dis-moi si tu sais ce qui a causé ça !

Benjamin - Je ne comprends pas.

William - Elle était mariée !

Benjamin - Ok, je ne savais pas que la pauvre était mariée, ça ne se reproduira plus.

William - Si tu veux b, nous avons plusieurs boîtes de nuit avec plusieurs p que tu peux b*, Benjamin !

Tu as 33 ans et tu ne fais que faire la fête ??? Tu dois te marier, et vite !

Benjamin - riant Jamais, j'aime profiter de la vie.

Willian - Ce n'était pas une question, c'était un ordre.

Benjamin - Tu vas me déshériter ?

William - Si tu préfères.

Luiza - Ça suffit !!! Calme-toi, William, et toi, Benjamin, ne me fais pas répéter !

Tu as 33 ans, tu ne fais que faire la fête depuis....toujours !!! Tu as de la chance d'être bon avec les chiffres et les gens, et notre entreprise se porte très, très bien. Mais ce que tu as de maturité au travail, tu en manques dans ta vie personnelle, et comme tu le sais, notre entreprise est très traditionnelle, et parce qu'elle a été fondée par ton arrière-grand-père, elle a des règles. Pour être président, l'une d'elles est d'être marié !

Benjamin - Je ne veux pas être président, Papa, tu peux le faire.

William - Non ! Je suis fatigué, je n'ai pas pris de longues vacances avec ta mère depuis plus de 13 ans, et aussi...

Il bafouille

Benjamin - Quoi, Papa ?

William - Je suis très stressé, et j'ai failli faire une crise cardiaque hier, j'ai besoin d'une pause, fils. Tu as toujours su que nous avions plusieurs entreprises et tu es au courant pour les casinos, nous ne sommes pas des gangsters, mais nous avons quelques affaires avec eux, et ils me font pression, disant que le responsable doit avoir une famille, être marié, tu sais comment ils sont, et tu sais qu'à part Cassiano, ils nous rapportent beaucoup, beaucoup de bénéfices dans les hôtels, où nous laissons passer certaines choses, rien de trop grave. Comme tu le sais, nous ne sommes pas des meurtriers et nous ne faisons pas de mauvaises choses, mais nous avons des partenaires.

Benjamin - Du calme ! Et si j'accepte, qui vais-je épouser ? Les femmes avec qui je sors ne sont pas du genre à se marier.

William - Ta mère et moi pouvons t'aider à trouver une épouse.

Benjamin - Et si je n'approuve pas ?

William - Tu dois être marié pendant au moins deux ans après avoir pris la tête de l'entreprise, ensuite tu divorces, et c'est tout.

Benjamin - D'accord, j'ai donc un an pour profiter de la vie.

William - Tu le pourrais, mais j'ai besoin de me retirer avant cela, tu as 2 à 3 mois au maximum.

Benjamin - Je sors.

Luiza - Où vas-tu ?

Benjamin - Dehors, laissez-moi tranquille, j'ai besoin de respirer, de réfléchir, c'est trop à encaisser.

William - Je vais y aller aussi.

Luiza - Bien, maintenant vous avez réussi.

William - Je vais au Casino pour voir comment vont les choses, tu peux venir si tu veux, tu sais que tu es toujours le bienvenu. J'espère que notre fils aura la même chance que nous en amour car s'il y a bien une chose de bonne en moi, c'est toi, mon amour, seulement toi !

Luiza et William s'embrassent

Luiza était une femme d'environ 55 ans, mais elle ne les faisait pas, blonde, aux yeux bleus, belle, sympathique, calme, intelligente, et capable de lire les gens facilement, disons qu'elle avait un sixième sens très développé.

William, homme froid, grand, 1m85, sérieux, sans beaucoup de sourires, homme d'affaires célèbre, très puissant, et en plus de cela, il avait des casinos et quelques partenariats douteux, mais il était très juste et bien considéré par la société, tout comme leur nom de famille. Amoureux de Luiza, il croyait en l'amour.

Heitor - Ami, conseiller, et cousin de Benjamin, 1m85, yeux marron, blond fort, musclé, intelligent, prudent, enjoué.

Ravi, ami et conseiller, 1m82, brun, yeux verts, cheveux noirs, fort, rapide avec les gens, et avec un visage qui fait peur à la plupart mais en fait très gentil et enjoué.

Benjamin - 1m88, musclé, très fort et imposant, beau, cheveux et yeux marron, extrêmement riche, intelligent, malin, rapide et impitoyable en affaires, ceinture noire dans plusieurs modalités de combat, coureur de jupons et égocentrique.

Les femmes feraient n'importe quoi pour être avec eux, surtout avec Benjamin, encore plus en cause de son nom de famille et de son pouvoir, sans parler de sa beauté et de son charme. Cependant, il ne sort pas avec des femmes, seulement des aventures d'un soir, deux au maximum ; il a beaucoup d'ex pour cette raison. Il ne veut rien de sérieux quand il s'agit d'amour.

Benjamin est un passionné de voitures, il adore ses neveux et ses enfants, il court tous les matins, il a un ami à quatre pattes fidèle, Brutus, que personne ne peut toucher à part lui. Extrêmement féroce, il n'obéit qu'aux ordres de Benjamin, ayant même attaqué quand on le lui a demandé, même son père a peur de Brutus.

Les trois étaient inséparables et causaient beaucoup de problèmes dans tous les sens du terme, mais au travail, ils étaient très bons, ils ne ressemblaient même pas aux mêmes fous qu'ils étaient en dehors de l'entreprise.

Chapitre 3

Hector - qu'est-ce qui s'est passé ? Benjamin a-t-il tué quelqu'un ou va-t-il tuer quelqu'un ?

Benjamin buvant du whisky comme si c'était de l'eau

- Je suis foutu, bon sang, je vais devoir me marier

Ravi et Hector éclatent de rire - quelle blague, le jour où tu te marieras, le monde prendra fin

Benjamin - entreprise, PDG, je dois me marier. Des règles, bon sang !

Ravi - qui sera la pauvre chose ?

Hector - cette femme est malchanceuse

Benjamin - tu sais que les femmes font la queue pour que je les emmène au lit

Hector - oui, mais je parie qu'oncle William ne voudra pas de celles-là

Benjamin - moi non plus, j'ai besoin d'une autre, qui me respecte non seulement pour mon argent et mon pouvoir, elle doit être une femme à marier, respectueuse. Comme si ça allait être une façade pendant deux ans, mais imaginez qu'il y a beaucoup en jeu, le nom de famille, la famille, les apparences en société, les partenaires de l'entreprise....

Ravi - tu es foutu

Hector - Je suis d'accord et ils se moquent de lui. Combien de temps as-tu pour en trouver une ? Un an ?

Benjamin - 3 mois maximum

Ravi - même pas le temps d'en commander une

Hector en riant - on va t'aider à en trouver une

Ravi - faisons une liste des épouses possibles de Benjamin et ils se moquent beaucoup de lui

Benjamin finit par rire de la bêtise de la chose et parce qu'il était déjà un peu éméché d'avoir tant bu

La liste comprenait beaucoup, beaucoup de femmes, mais l'une d'entre elles...

Au bureau des parents de Benjamin

William - nous devons trouver une épouse à Benjamin

Luiza - allons-y, je le sens

William - appelant Joseph qui était leur sécurité, conseiller et ami proche

Joseph - bonjour mes amis

Eux - bonjour

Joseph - comment puis-je vous être utile

Luiza - nous devons trouver une épouse à Benjamin

Joseph - mais mes amis, les femmes qui désirent votre fils sont nombreuses, dit-il en riant

William - pas de blagues Joseph, nous avons besoin d'une femme respectable, ça suffit qu'il ait une vie personnelle terrible et vous le savez.

Il sera le futur PDG et vous savez que nous avons de nombreux partenariats et qu'ils n'acceptent pas que le responsable des négociations soit célibataire, il doit se marier. Ce sera une façade, pendant deux ans, mais seuls nos proches peuvent le savoir.

Joseph - de nos jours, il n'est pas très facile de trouver ce type de femme, surtout une qui se soumettra à respecter Benjamin sans poser de questions et vous savez comment est votre fils ! Le plus dur sera pour Benjamin de n'avoir qu'une seule femme, une épouse, oui, mais il n'est pas très bien élevé

Luiza - ne m'en parlez pas, chaque semaine avec une différente et parfois même plus, je ne sais pas où j'ai fait une erreur avec ce garçon, Amanda ne m'a causé aucun problème, elle est déjà mariée et femme d'affaires avec son mari, ils ont du succès et ils ont même des enfants. Et elle n'a que 28 ans.

William - calme-toi, mon amour, crois-moi, nous allons trouver quelqu'un et qui sait, Dieu nous enverra quelqu'un qui le changera.

Luiza - amen à cela !

Joseph - écoutez, vous vous souvenez hier quand nous parlions des comptes du Casino ?

William - oui, qu'en est-il ?

Joseph - vous savez ce M. Henrique ?

William - hmm, je ne vois pas

Joseph - il doit beaucoup, et il a deux filles, l'une d'elles est mariée mais l'autre, d'après ce que j'ai entendu dire, ne l'est pas.

William - renseigne-toi sur tout et dis-moi ensuite

Joseph - j'y vais, j'essaierai d'être rapide et de vous apporter des informations dans deux ou trois jours

William - parfait, et restez à l'écoute, si vous pensez à quelqu'un, faites-le moi savoir

Joseph - accepte et s'en va

William et Luiza restent à parler de quelques amies et filles d'amis qui ont assisté à leurs fêtes les plus intimes et à leur domicile.

Luiza-

Carol, belle, mais très superficielle et Benjamin a été avec elle à quelques reprises, il ne l'aime pas et elle est très ennuyeuse, sourit-elle.

Vivi - belle, mannequin, mais très gourmande, Benjamin a également été avec elle, il la trouve irritante et superficielle, et je dois être d'accord

Isis - trop amie à eux, vous voyez ce que je veux dire, elle était une escort-girl de luxe mais très peu de gens le savent, alors non ! N'y pensez même pas.

Gabi - une bonne amie à eux et aime les mêmes choses qu'eux, alors non

William - oui, tout cela serait un désastre !

Réfléchissons

Chapitre 4

De l'autre côté de la ville, Alana

Alana

Mon père agit très étrangement. J'ai peur parce que lorsqu'il était comme ça, nous avons perdu la maison, et maintenant nous n'avons plus rien à perdre. J'espère que je me trompe car, à ce jour, je ne sais pas comment il a perdu notre maison.

En fait, un mois après avoir rencontré Bianca, il a changé pour le mieux. Il a même commencé à travailler et a arrêté de boire, mais cela ne fait qu'un mois, et je vois qu'il est en proie à l'agonie depuis plus longtemps. Cela me fait peur.

Ma semaine passait littéralement en un éclair.

Benjamin

Cette liste n'a épargné personne.

Heitor – en riant – Tu as mis le doigt dessus, Benjamin.

Isis – Les garçons, qu'est-ce qui se passe ?

Gabi – Je veux savoir aussi.

Eux - Salut.

Heitor - Asseyez-vous, ou vous allez tomber en riant.

Ravi – C'est vrai.

Gabi - Dites-nous maintenant.

Heitor - Alors, les gars, notre cher ami Benjamin va se marier. Puis des rires ont éclaté de tous côtés.

Isis - Comment se fait-il qu'il se marie s'il n'a même pas de petite amie ?

Ravi – C'est bien là le problème. Nous lui cherchons une femme.

Benjamin – Ce n'est pas n'importe quelle femme pour lui. J'ai besoin d'une femme à marier. Je ne peux pas épouser n'importe qui, et encore moins une aventure d'un soir. Je ne peux pas épouser quelqu'un de superficiel qui n'en a que pour mon argent et qui n'est qu'un joli minois. J'ai besoin d'une femme intelligente, qui me respecte, et qui ne se contente pas d'utiliser mon argent.

Isis – Mon ami, tu es mal barré. Je ne pense pas que cette femme existe.

Gabi – Je suis d'accord avec Isis. Ça va être très difficile pour toi de trouver une femme qui voit au-delà de ton corps, au-delà de ton argent parce que, Benjamin, ta réputation est terrible. Tu es l'un des plus grands coureurs de jupons de New York ! Chaque semaine, tu te pointes avec un mannequin, une actrice ou une femme d'affaires, ou en tout cas, de temps en temps, tu apparais avec une femme différente. Mais enfin, pourquoi tu n'en choisis pas une et en finis ? Vous avez oublié de dire que ce n'est que pour deux ans et que c'est une façade.

Benjamin – Exactement ! Maintenant, mets-toi à ma place. Regarde mon nom de famille, la taille de mon entreprise, ou plutôt de l'entreprise de ma famille. On me force à me marier pour devenir PDG de l'entreprise. Je ne veux pas paraître arrogant, mais la plupart, ou la moitié, des femmes de New York postuleraient pour ça. Maintenant dis-moi, est-ce que je pourrais faire confiance à l'une d'elles ? Qu'est-ce qu'elles veulent selon toi ? Le luxe, les bijoux, les voitures, la plus belle maison, les meilleurs voyages, les meilleurs restaurants. D'accord, j'ai l'habitude de tout ça, et j'ai beaucoup d'argent, ça ne me dérangerait pas, mais je ne sais pas, un homme d'affaires ne peut pas se contenter de ça, tu sais ? Je ne sais pas, je n'y ai jamais pensé, je n'ai jamais voulu me marier, mec. Je suis foutu, je suis vraiment foutu.

Isis – en riant d'accord. De nos jours, trouver une femme à épouser est difficile. De la façon dont tu veux qu'elle soit, intelligente, belle, respectueuse, et compatible avec tes goûts, d'après ce que je comprends... Mon Dieu, j'aurais une candidate.

Heitor – Ne plaisante même pas, il va paniquer.

Rave – Allez, dis-nous, personne n'a dit de commencer.

Benjamin – C'est ça ! Dis-nous, tu connais toutes sortes de femmes, tu es dans ces cercles féminins. Même si la plupart d'entre elles ne savent pas qui tu es vraiment ; sinon, elles t'excluraient tout de suite - et il se moque d'elle.

Isis – Arrête, Benjamin. Comment oses-tu ? Je ne vais pas te la présenter, je ne vais même pas parler de toi. Hors de question, ce n'est pas une option. C'est quelqu'un que j'ai rencontrée et qui m'a beaucoup aidée, et non ! Ce n'est pas une escorte, elle ne l'a jamais été, elle aurait pu l'être, mais elle ne l'a pas été ! C'est une personne qui n'a même jamais eu de petit ami, je crois, mais je ne vais pas te la présenter ; je ne vais pas parler de toi avec elle. Désolé, mon ami, mais cette fille a déjà assez souffert. Je pense même qu'elle est partie d'ici. (Elle ment.)

Benjamin – Oh, allez, Isis.

Isis – Je vais t'aider à trouver quelqu'un, mais pas elle !

Gabi – Je suis d'accord avec Isis. On va t'aider à trouver quelqu'un, et si elle ne veut pas parler de la fille, c'est qu'elle a ses raisons, et tout le monde te connaît très bien, Benjamin. Tu joues toujours sur plusieurs tableaux, et dans deux ans, tu vas ruiner la vie de quelqu'un pendant deux ans ! Non, je suis également d'accord pour dire que ce n'est pas bien que tu joues avec une fille qui n'a jamais eu de petit ami, alors calme-toi, on va t'aider.

Heitor et Rave – Bienvenue au club de la recherche acharnée et perdue – et des rires.

Benjamin – Vous savez quoi ? J'en ai déjà marre de toute cette histoire.

Ils continuent à discuter avec les filles et à débattre de qui pourrait être la future épouse de Benjamin, le célèbre homme d'affaires et célibataire le plus convoité que personne, jusqu'à aujourd'hui, n'a réussi à mettre le grappin dessus. Le gars ne sort pas avec des filles, le gars ne se fiance pas, le gars ne fait que des aventures d'un soir.

Chapitre 5

Après quelques jours, dans le bureau de M. William avec sa femme, Luiza.

Joseph : Bonjour, mes amis. J'ai des nouvelles, qui pourraient être bonnes.

Luiza lâche un petit cri : Joseph, dis-moi que tu as trouvé une future épouse pour mon fils !

William : Du calme, Luiza, ne t'emporte pas, c'est quasiment impossible. (Il rit)

Joseph : Vous croyez en Dieu, n'est-ce pas ?

Luiza : Bien sûr, énormément ! Sans Lui, nous n'aurions même pas la moitié de ce que nous avons, nous n'aurions pas nos enfants, nous n'aurions pas trouvé l'amour, Dieu est tout !

William : Oui, je crois beaucoup en Dieu. Pourquoi cette question ?

Joseph : Eh bien, je pense que Dieu est de votre côté.

William : Qu'est-ce que tu veux dire, Joseph ?

Joseph : Vous vous souvenez que je vous avais dit que j'allais me renseigner sur la fille de ce M. Henrique qui nous doit beaucoup d'argent et qui ne les a pas ? Il est... disons qu'il n'est pas en état de payer.

J'ai fait des recherches sur sa fille. Comme je l'ai dit, l'une est mariée, et l'autre... eh bien, cela va beaucoup vous plaire.

L'autre est professeur d'université, elle a un CV enviable. La jeune femme a 24 ans et fait son doctorat en finance. C'est un génie des chiffres, elle gagne des prix depuis l'école primaire, elle a reçu beaucoup de distinctions en ce qui concerne les chiffres, elle est formidable ! Elle travaille dans la meilleure université et c'est la deuxième année qu'elle donne des cours à un groupe d'hommes d'affaires. Elle est extrêmement responsable. D'après ce que j'ai appris, elle soutient son père depuis ses 18 ans, car sa mère est décédée lorsqu'elle en avait 15. D'après ce que j'ai compris, elle a été obligée de mûrir.

Et le meilleur dans tout ça, mes chers amis, c'est que la jeune femme n'est jamais sortie avec quelqu'un, elle n'a pas de petit ami, elle n'a pas d'aventure, et elle