Belgique zombies - Tome 1: La chute
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À propos de ce livre électronique
À PROPOS DE L'AUTEUR
Stéphane Maréchal côtoie depuis longtemps les mondes du roman et de la bande dessinée. Fasciné par des univers à la fois mystérieux et terrifiants, il s’imaginait en protagoniste des aventures qu’il lisait. Amoureux des zombies, notamment grâce à Georges Romero, il a été encouragé par ses amis à se lancer dans l’écriture d’ouvrages sur ce thème.
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Avis sur Belgique zombies - Tome 1
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Aperçu du livre
Belgique zombies - Tome 1 - Stéphane Maréchal
Chapitre 1
Quand il n’y aura plus de place en enfer
Jour 1
Cerfontaine août 18 h 30
La voiture de police, sirène hurlante, se gara devant la modeste demeure. Les policiers en descendirent et furent rejoints par les voisins, l’homme de 35 ans et son épouse montrèrent la maison.
— C’est là monsieur l’agent vite !
Pendant que son collègue partit vers la maison, le policier leur parla.
— Qu’est-ce qu’il se passe ?
C’est la femme qui répondit.
— On l’a entendue hurler monsieur l’agent c’était horrible !
— Restez là !
Il rejoignit son collègue, qui attendait devant la porte.
— Allons-y Serge !
Il se mit à défoncer la porte, puis armes aux poings entrèrent dans la maison. L’arme en avant, les deux policiers se dirigèrent vers le salon, ils eurent un haut-le-cœur à cause de l’odeur nauséabonde régnant à l’intérieur. L’instinct et l’entraînement prirent le dessus. Les deux hommes entendirent un bruit étrange venant de la pièce ; avalant leurs salives ils avancèrent tout doucement pour se retrouver soudainement devant une scène macabre. En effet, ne voyant pas leur présence, le vieil homme à genoux mangeait les intestins de son épouse faisant bonne chère. L’un des policiers faillit vomir, son collègue l’horreur sur le visage cria de ne plus bouger ; là le vieil homme se redressa pour les regarder le visage rempli de sang du menton aux cheveux, ses yeux d’un blanc vitreux les dévisagèrent puis il se releva et vint vers eux dans un râle qui glaça le sang.
— En arrière, ne bougez pas (crièrent les policiers) !
Rien à faire, le vieil homme continua d’avancer, l’un des policiers fit le tour et l’attrapa pour le plaquer au sol. Il eut du mal tant le vieil homme avait de la force, c’est à ce moment-là que les yeux de la défunte s’ouvrirent à son tour. Les agents, trop occupés à essayer de maintenir le forcené, ne virent pas que la vieille femme se leva à son tour, il fallut le bruit des boyaux tombant au sol pour qu’ils se retournent. Ils reculèrent d’horreur, heureusement que les caméras de leurs gilets filmèrent la scène. N’ayant plus le choix, ils tirèrent sur les deux corps marchant vers eux, mais rien à faire, dehors de nouvelles sirènes se firent entendre. Puis l’un d’eux se rappela un film sur les zombies que lui et son fils adorent, il visa soigneusement et tira dans la tête des deux créatures s’écroulèrent instantanément. Ils sortirent, pour vomir devant leurs collègues qui entrèrent à leur tour.
La Louvière 19 h
Pierre et Franco deux amis d’enfance se promènent, profitant de ce mois d’août en discutant sur le confinement de l’année passée. Tout en rigolant, ils arrivèrent au bâtiment Keramis. Les voitures étant rares à cette heure tardive, ils virent sur le terrain une femme d’environ la vingtaine marcher d’une manière étrange.
— Tu as vu regarde !
— Ouais à mon avis elle tient une fameuse couche ahahah !
La titubante, la tête baissée, continuait à avancer comme si de rien était. Les deux jeunes hommes allèrent à sa rencontre, Pierre regarda la tenue mini-jupe bottes en cuir et une légère veste d’été la rendant jolie, à part la blancheur de sa peau, le visage caché par ses longs cheveux. Franco, le charmeur du duo d’ami, lui parla, ce qui attira l’attention de la fille.
— Eh ça va ma jolie tu t’es perdue !
La tête se releva doucement, les deux garçons entendirent un râle étrange. Ils s’approchèrent un peu plus pour voir de plus près, Pierre avança un peu plus d’elle.
— Mademoiselle vous allez bien ?
À ce moment-là, elle redressa la tête. Pierre fut frappé de la couleur de ses yeux un blanc vitreux et laiteux puis c’est là qu’il vit la blessure à son torse, on avait dû lui tirer dessus.
— Mon Dieu Franco, appelle les secours elle est blessée !
Franco prit son smartphone et appela les services d’urgences, Pierre lui essaya de prendre la victime dans ses bras. Tout ce qu’il sentit c’est une grosse morsure dans son cou et un gros morceau de chair qui s’arracha de son corps, il tomba avec la fille sur lui en hurlant devant le regard horrifié de son ami. Franco courut et la repoussa sur le côté, la blessée rampa vers lui. Il vit une barre de fer au sol et la prit pour se défendre, il asséna un grand coup sur la tête de la jeune femme qui tomba inerte puis il rejoignit son ami qui tenait sa blessure essayant d’empêcher le sang de sortir, mais celui-ci sortant par jet n’empêcherait pas l’inévitable conclusion. La police et une ambulance arrivèrent un peu après, écarté par les policiers Franco regarda inerte les infirmiers essayer de sauver son ami, mais il était trop tard. Il fut menotté en attendant l’enquête sur ces deux morts ; emmené, il ne verra pas son ami se réveiller et attaquer les infirmiers qui tentaient de le sauver.
Chaussée de Beaumont entre Mons et Givry à 0 h
La voiture de police roula à grande vitesse, on venait de signaler un grave accident de voiture. Sirène hurlante, elle stoppa devant le désastre, les deux policiers sortirent du véhicule et virent, l’ambulance gyrophare allumé, ainsi qu’une autre voiture de police, mais personnes aux alentours. L’inspecteur Bertrand Dumortiez et son collègue Philippe Lemoine se dirigèrent vers les véhicules, les lumières clignotantes donnèrent à l’obscurité un air festif, mais l’appréhension des policiers non. Ils firent le tour main sur la crosse de leur pistolet, c’est alors qu’ils virent des civils dévorer les hommes et femmes en uniformes. Se délectant des entrailles et mangeant goulûment, il y avait du sang partout, sur les brancards, sur le côté de l’ambulance, sur le sol et sur eux. Sortant leurs armes de leurs étuis, les policiers comme à l’entraînement et après des années d’expérience appelèrent des renforts d’urgence ; mais en attendant la voix de l’inspecteur, les créatures se relevèrent et se dirigèrent vers eux.
— Ne bougez plus, arrêtez-vous !
— On fait quoi Bertrand ils sont huit !
Au moment où il allait répondre, ils virent les deux ambulanciers et les deux policiers se relever à leurs tours. L’un d’eux avait un bras en moins et une partie du visage arraché, sa collègue elle marcha avec les boyaux à l’air et ceux-ci tombèrent sur le sol. Les deux policiers que l’inspecteur connaissait bien et tout aussi amochés le regardèrent avec des yeux laiteux, tous avancèrent vers eux.
— Bertrand Bon Dieu on fait quoi !
L’inspecteur n’hésita pas longtemps, la situation étant une première, il prit donc la décision.
— Tire pas le choix !
Les deux policiers tirèrent, mais rien n’y faisait, les créatures avancèrent toujours poussant des râles cauchemardesques. Dumortiez tira une balle dans la tête d’une des victimes de l’accident, une dame de 50 ans environ, elle s’écroula sur le sol, ayant compris les deux policiers tirèrent dans la tête des autres tout en reculant. Quand tout fut fini, les deux hommes se laissèrent tomber au sol restant assis et attendant les renforts.
— Comment on va expliquer ça Bertrand ?
— J’en sais rien !
Au loin les gyrophares commencèrent à approcher. Dans le ciel, les deux policiers, choqués, entendirent les croassements des corbeaux comme s’ils se moquaient d’eux.
St Joseph- Morgue 3 h
Le préposé de nuit fit sa ronde comme chaque jour. Aimant bosser ainsi, d’un c’est plus calme et ensuite plus tranquille pour parler aux infirmières. Après 5 années de service, le vigile connaissait tout le monde et était apprécié pour sa gentillesse et sa disponibilité. Steven Mercier 26 ans aime son travail, il se rappela quand il avait débuté timide avec tout le monde et vénérant les médecins comme des dieux et avec le temps il c’était fait à la vie hospitalière et aussi le travail de nuit moins stressant. Arrivant près de l’entrée de la morgue, il fut attiré par un bruit à l’intérieur. Il entra et alluma, ne voyant rien, il allait repartir quand il fut de nouveau attiré par le même bruit. Avançant doucement, il se dirigea vers une housse mortuaire qui devait sûrement partir vers les pompes funèbres. Le pas lourd, il avança encore et encore, puis il vit soudainement la housse se lever un peu avec à l’intérieur un râle étrange.
— Mon Dieu !
Pensant à une erreur médicale, le jeune homme tira la tirette pour ouvrir.
— Ne vous inquiétez pas, je vais vous aider !
Une fois fait, il vit une vieille dame qui le regardait avec des yeux laiteux.
— Enfermer une dame âgée et aveugle de surcroît, bande de malades je ferais un rapport attendez je vais vous aider !
Il se pencha pour l’aider à se relever, elle l’attrapa pour le mordre à la gorge, mais heureusement pour lui elle n’avait plus de dents, mais ses ongles entamèrent sérieusement son dos déchirant sa chemise et le griffant. Il cria et avec beaucoup d’effort la repoussant sur la table, chutant il recula et ça cala contre le mur pour voir la vieille dame se redresser et essayer de descendre poussant des cris horribles. Un infirmier arriva et vit la scène, il voulut courir aider la dame, Steven l’en empêcha et lui expliqua montrant ses blessures, l’infirmier décrocha le téléphone mural et appela des renforts. La zombie tomba de la table, rampant vers eux, les jambes prisent dans la housse. Les deux hommes effrayés n’osèrent pas bouger heureusement des vigiles arrivèrent avec des infirmiers et des médecins.
— Attention elle est dangereuse !
Les hommes la clouèrent au sol, se protégeant. Elle fut remise sur un brancard et ligotée pour l’emmener en salle de confinement. Une infirmière Sophie Dubois s’occupa des blessures de son ami.
— Comment tu te sens Steven ?
Le jeune homme poussa un soupir de soulagement.
— J’ai eu la peur de ma vie, c’est quoi ce délire !
Elle commença par désinfecter les plaies, puis posa de la gaze. Elle fit le tour de la table et lui sourit.
— Franchement je n’en sais rien du tout, madame Berthiez est décédée cette nuit j’étais là elle était vraiment morte !
Le jeune homme la regarda, le front baignant de sueur. Son amie pencha la tête sur le côté, s’inquiétant pour le vigile.
— Ça va Steven ?
Le jeune homme se frotta le visage avec un mouchoir.
— Quoi oui oui, j’ai juste chaud, c’est tout ; je crois que je vais rentrer chez moi !
Elle posa sa main sur son front.
— Tu es brûlant, oui rentre chez toi, mais avant passe voir le docteur André il te fera une piqûre pour l’infection !
— OK !
Ils s’en allèrent, remontant aux étages. Une fois devant le bureau du médecin, il entra, celui-ci l’accueillit avec le sourire et lui montra la table.
— Prenez place, je vais vous faire une injection Amoxilline et ensuite rentrez chez vous mon garçon. Une fameuse nuit pour vous et aussi pour nous, j’avoue que je ne comprends rien à cette affaire !
— Je ne comprends pas non plus docteur, comment une femme aveugle déclarée morte se réveille avec une telle agressivité !
Le médecin le regarda, interloqué.
— Madame Berthiez n’est pas aveugle qui vous a dit ça !
Le jeune vigile se gratta le cou.
— C’est ce que j’ai cru en la regardant !
Le docteur André lui fit l’injection, il lui répondit.
— Le regard que vous avez vu est celui de la mort !
— Mais docteur elle est vivante vous le voyez bien non !
Jetant la seringue et les gants, le docteur se lava les mains, ensuite il posa la main sur l’épaule de Steven.
— Rentrez chez vous, demain est un autre jour !
Le jeune homme sortit et rentra chez lui, André lui se dirigea vers la salle de confinement, il n’entra pas, mais regarda par la fenêtre de la porte pour voir des hommes en tenue de contamination essayer d’injecter du produit dans le bras de la patiente très agressive. Le médecin fut appelé pour un patient devenu lui aussi très agressif, il partit en courant, mais que se passe-t-il, dit-il tout en avançant.
Steven, une fois sur le parking, entendit un bruit comme un râle, mais n’étant pas bien il monta dans sa voiture mit sa ceinture démarra et s’en alla ; ne voyant pas les deux hommes avancer en titubant vers l’hôpital. Décidément cette blessure lui faisait un mal de chien, il espéra que l’injection lui ferait du bien. Il ne mit pas longtemps à rentrer chez lui, car la circulation à cette heure-là est minime. Il entra et n’essaya pas de faire trop de bruit pour réveiller sa mère, depuis la mort de son père dans un accident de la route il y a 5 ans sa mère et lui étaient les seuls qui restaient. Il monta doucement de plus en plus endoloris dans son dos et la fièvre monta, elle aussi, il voulut en avoir le cœur net et alla dans la salle de bain. Une fois là il enleva sa veste et se regarda dans la glace, il fut stupéfait de la blancheur de sa peau et des cernes noirs autour des yeux, son visage ruisselant de sueur, il tenta d’enlever les gazes de son dos. Après un effort surhumain, il y arriva et c’est là qu’il vit les griffures devenues noires et purulentes, mais ce qui le fit paniquer c’est de voir les veines noires elles aussi tout autour des blessures.
— Mais c’est quoi ce délire putain ?
Se sentant de plus en plus faible, il alla se coucher et s’évanouit dans son lit. Sa mère se leva et le vit couché, le croyant éreinté par son boulot, elle ferma la porte.
Maison le long de la chaussée du Roeulx-Mons, 9 h
Kathy, après avoir fermé la porte, descendit préparer le café pour son fils. Comme d’habitude elle alluma la radio, mais contrairement à l’habitude il n’y eut pas de musique, mais des présentateurs parlant des agressions de plus en plus nombreuses un peu partout en Belgique et en Europe. Au même moment des voitures de police passèrent sirènes hurlantes, la voix à la radio commenta.
— Mais c’est faux de vouloir minimiser la situation, depuis hier les agressions augmentent, elles sont même très violentes les policiers sont débordés, ils doivent même tirer à vue vous vous rendez compte c’est un cauchemar !
— N’exagérez pas voyons, il y a toujours eu des agressions et depuis le confinement les gens sont à bout laissons faire nos forces de police ce n’est qu’une affaire de quelques jours !
— Vous venez d’entendre le commissaire de la police fédérale, veuillez rester pour la suite de notre émission merci commissaire !
Kathy éteignit la radio, elle prit une douche puis une fois habillée, fit le ménage. Elle entendit un bruit à l’étage, son fils serait déjà levé, étrange. Puis encore un, elle décida d’aller voir ce n’était pas normal que Steven soit déjà levé. Son cœur de maman inquiet, elle frappa à la porte, entendant comme un râle elle ouvrit la porte pour voir son fils adoré debout de dos face à la fenêtre. Elle vit aussi l’horrible blessure et la blancheur de sa peau, portant les mains à sa bouche, elle cria.
— Mon Dieu mon chéri tu es blessé !
En entendant la voix, il se retourna doucement. Kathy fut choquée de la blancheur du visage de son fils, elle se rua vers lui.
— Maman, je suis désolé !
Il s’écroula sur le sol.
Dans sa voiture, Sophie se dirigeait vers la maison de Steven voulant savoir comment il allait. Quelle nuit, des patients devenant fous, des médecins et des infirmières et infirmiers submergés et en plus deux hommes blessés devenus fous eux aussi étaient entrés à l’accueil et agressés des vigiles. Deux d’entre eux gravement blessés, les deux forcenés ayant été abattus par la police, Sophie avait décidé de rentrer chez elle, mais avant elle voulut savoir comment son ami se porte. Elle se gara devant la jolie petite maison, entourée d’un beau terrain où Kathy avait planté des fleurs de toutes sortes, aussi des arbres fleuris comme le cerisier du Japon. Sophie en descendant de la voiture fut attirée par les voitures de police qui passèrent en trombe vers la cité du doudou. Elle entra dans la cour, huma la bonne odeur dispensée par les fleurs souriant aux chants des oiseaux. Elle sonna à la porte, entendant des pas de course dans la maison. La porte s’ouvrit d’un coup, montrant le visage d’une mère affolée.
— Sophie mon dieu, viens vite c’est Steven il est mal en point !
L’infirmière la suivit, elles montèrent en courant les marches pour arriver dans la chambre de son ami. En entrant, elle reconnut tout de suite l’odeur de putréfaction dans la pièce.
— Kathy ouvre la fenêtre s’il te plaît !
La mère de famille ouvrit et rejoignit son fils lui tenant sa main glacée. Sophie posa la sienne sur le front de Steven, il était glacé, elle l’aida à se retourner pour voir son dos. Tout ce qui entouré les cicatrices, ne ressemblais plus à rien d’autre qu’à un corps en décomposition même l’odeur fit penser à la mort. Elle le replaça tout doucement, regardant ses yeux. De ses beaux yeux d’un brun foncé, il ne restait que des yeux blancs.
— Sophie ?
Elle lui parla d’une voix douce.
— Oui Steven c’est moi, ne t’inquiète pas l’ambulance arrive !
La voix du jeune homme à peine audible semble sortir du néant.
— La fin la fin est proche sauve. Sauve-toi !
Au loin on entendit des sirènes.
— Tu entends ils arrivent, pour te sauver !
Sophie vit que Kathy transpirait un peu plus que d’habitude.
— Kathy, ça va ?
C’est là qu’elle vit, la griffure sur le bras de la femme.
— Tu es blessée ?
La femme regarda son bras.
— C’est en l’aidant à se remettre dans son lit il m’a griffé c’est pas grave !
Dehors des véhicules se garèrent devant la maison, l’infirmière descendit pour aller ouvrir. Elle tomba sur des hommes en tenues de protection escortés par des policiers armés portant des masques chirurgicaux, le plus grand la voix faussée par le casque vitré lui parla.
— Où est le contaminé ?
Elle sentit une angoisse monter en elle, que se passait-il et les paroles de Steven lui revinrent. Elle regarda les marches.
— Au premier, il est très faible !
L’homme fit entrer ses collègues qui montèrent avec une civière.
— Il vous a touchés, blessés ou autre chose ?
— Non, mais il a griffé sa mère au bras pourquoi !
L’homme se tourna vers les policiers.
— La mère est atteinte arrêtez là !
Les policiers entrèrent et montèrent à leur tour, Sophie entendit Kathy crier puis le groupe descendit pour ressortir devant l’infirmière désabusée.
— Sophie que se passe-t-il pourquoi ils m’arrêtent Sophie Sophie !
Elle prit le bras du scientifique.
— Mais enfin que se passe-t-il Docteur André ?
Ayant reconnu le médecin derrière la tenue, elle le regarda de ses yeux bleus fatigués. Il la fit sortir et ferma la porte, un policier posa une banderole collante rouge dessus avec les mots confinement dessus. Il la prit à part, lui parla d’une voix lasse.
— Sophie, nous sommes dépassés. Nous avons analysé ce virus toute la nuit, ce n’est pas le Covid. Cette chose est cent fois plus virulente, c’est un virus cannibale qui une fois entrer dévore toutes les cellules vivantes du corps jusqu’au moment où il ne reste plus rien, puis la victime meurt et on ne sait pour quelle raison elle revient à la vie dotée d’une cruauté sans pareil !
— Que voulez-vous dire ?
— Les vigiles attaqués cette nuit sont morts Sophie, nous les avons mis en quarantaine et ils se sont réveillés 2 heures après pareil pour l’infirmière griffée par accident !
Sophie fit le signe de croix.
— Mon dieu je veux vous aider docteur !
L’homme posa sa main gantée sur son épaule.
— Merci venez, vous dormirez un peu, car ensuite vous allez en baver !
Elle monta avec lui dans le camion, les véhicules retournèrent vers Saint-Joseph.
Ellezelles 10 h 30
Pour les habitants de la petite ville, la journée fut encore agréable. Le soleil déjà haut dans le ciel, avec un petit vent rafraîchissant, bref une belle journée. Les gens se promenés, certains assis en terrasse pour se désaltérer. D’autres regardés la télévision, toutes les chaînes nationales ou étrangères ne parlant que d’une chose les vagues d’agressions inexpliquées dans le monde entier. On vit des reportages venant de France, du Portugal, d’Espagne, des États-Unis, bref de partout, voir des émeutes repoussées par les forces de police et de l’armée dans certains des cas, des gens devenus fous se jeter sur d’autres pour les mordre sauvagement.
— C’est horrible mon dieu !
— Encore un coup des terroristes !
— Mais non même chez eux voyons !
Les conversations allèrent bon train, soudain dehors un cri puis d’autres. Les habitués sortirent pour voir les gens partir en courant renversant même les tables de terrasse, ils regardèrent vers le bout de la rue pour voir des contaminés arriver se jetant sur les malheureux ou malheureuses qui n’eurent pas le temps de leur échapper les dévorants faisant gicler le sang. Le tenancier les poussa à l’intérieur, ferma la porte puis ils allèrent dans le fond pour se cacher, dehors les cris d’horreur mélangés à des râles cauchemardesques continuèrent.
Dans les grandes villes comme Bruxelles, les choses dégénérèrent plus vite. Trop de monde et pas assez de forces de l’ordre, le gouvernement mis en état d’alerte les forces antiémeute qui essayèrent de repousser les contaminés au bout d’un moment l’autorisation de tirer à balles réelles fut donnée. Mais pour la population des quartiers dits sensibles, c’était le massacre d’innocents et des émeutes se mêlèrent aux agressions des contaminés. Vers 16 h le gouvernement fédéral décréta la loi martiale et les forces armées furent appelées à l’aide.
Vers 18 h, les habitants des localités, virent passer des hélicoptères militaires et des convois remplis de soldats armés et portant des masques à gaz.
Ellezelles et ses habitants virent arriver ces soldats, ils sautèrent des camions et se mirent à tirer sur les contaminés tout en avançant vers la ville. Infanterie, véhicules blindés, ce fut un massacre. Quand le nettoyage fut terminé, on demanda aux gens de rester chez eux et d’appeler les secours en cas de danger, seul sortie autorisée les besoins essentiels et la moindre faute sera sévèrement sanctionnée. Le tenancier du bistrot ouvrit les portes et fit sortir ses habitués, il vit les corps des tas de corps sur la place, femmes, hommes et enfants il vit aussi un chien attaché à une table, pleurant et aboyant étrange se dit-il pourquoi ils ne l’on pas dévoré, il ferma les portes et remonta chez lui.
Les forces de police et militaires furent très vite débordées entre les contaminés et les casseurs. Puis n’ayant plus le choix, le gouvernement ordonna de tirer à balles réelles sur les manifestants qui tombèrent par centaines et bien évidemment on ne pensa pas à les achever et ils se réveillèrent pour attaquer les vivants. La ville de Durbuy fut détruite, la petite force de police envoyée fut décimée ainsi que les habitants et les touristes ; on envoya deux bataillons de commandos avec leur célèbre béret vert nettoyer la zone. On ordonna le bombardement de la célèbre ville touristique, la menace fut endiguée, mais il y en avait tant d’autres.
À la télévision, les débats houleux entre les scientifiques et les officiers de police et militaires et des députés furent diffusés sur toutes les chaînes de télévision, ça plus des images venant des pays du monde entier. On put voir une ville en Chine bombardée par l’aviation chinoise, en Inde pays surpeuplé ce fut un véritable massacre parmi la population, aux États-Unis l’armée, la garde nationale et les forces de police luttant sur tous les fronts. Si des grands pays comme la Russie et les usa n’arrivaient pas à endiguer ce fléau, que fera un si petit pays comme la Belgique. Les gens écoutèrent donc un scientifique dire la vérité, mais il fut conspué par les présentateurs et les gens en arrière-plan.
— Que vous le vouliez ou non, ces gens sont morts et ils reviennent à la vie pour nous dévorer quelles preuves il vous faut pour admettre la vérité ce sont des zombies pas des contaminés !
Chapitre 2
Chaos
Saint-Joseph 18 h 30
Sophie éreintée, dormant par moment, avait vu les militaires entrer dans l’hôpital et se débarrasser des contaminés. Les corps furent emmenés et brûlés dans le parking, elle avait vu son ami Steven devenir l’un d’eux un peu après son arrivée puis des heures plus tard ce fut sa mère Kathy. Comment un tel carnage avait-il pu arriver en à peine 2 jours, des amis et des amies du boulot qu’elle connaissait depuis des années, transformés et tués, même le médecin André éreinté lui aussi avait fait une erreur stupide et c’était fait mordre au cou. Sophie n’admettait pas son mode de vie, elle avait tant lutté pour les autres. Maintenant elle aidé les militaires à se débarrasser des zombies n’arrivant toujours pas à croire ce mot, elle qui pourtant adore ces films et séries et là maintenant c’est ce qu’il se passe. Se regardant dans la glace des vestiaires, elle ne se reconnaissait plus ayant vieillis de dix ans en deux jours. Ses longs cheveux roux, mis en queue de cheval et ses yeux bleu clair fatigués. Elle se mit à pleurer, libérant toute cette
