Il se sent comment le bonheur?

Par Nancy Larochelle

Je souhaite véhiculer à travers ce manuscrit, un message bien senti qui s’adresse à tout individu éprouvant le désir de donner simplement un sens à leur vie. Que vous soyez dépendant aux substances, à la cyberdépendance, au sexe ou tout simplement en mal de vivre, ce roman se veut une petite source de fraîcheur vous facilitant l’accès à un processus de pleine conscience en toute
simplicité.

Je désire vous expliquer dans des propos vulgarisés, que les sentiments, les émotions trop souvent inutiles et entretenues en raison de notre programmation dès l’enfance, doivent s’éteindre et disparaître pour faire écho de ce que vous êtes vraiment, dans
l’ici et maintenant.

Tout ceci parce que « vous êtes la personne la plus importante dans votre vie.

• Langue: Français
• Éditeur: Les Éditions Crescendo
• Date de sortie: 31 mai 2023
• ISBN: 9782898312403

Nancy Larochelle

Née à Sorel, je suis la cadette d’une famille de deux enfants. Mon parcours académique m’a amené à travailler auprès d’une clientèle assoiffée de redonner un sens à leur vie. J’ai passé quelques années dans les Centres de réadaptation en dépendance en tant que coordonnatrice clinique. Ces expériences m’ont permis de côtoyer des gens éprouvant de la souffrance émotionnelle à la recherche de leur potentiel humain, et ce, par le biais d’une nouvelle interprétation de leur réalité. La conscientisation du moment présent prend alors tout son sens. Mon approche humaniste amène un brin d’objectivité, empreint de neutralité pour rendre le message accessible à qui veut bien le saisir.

Aperçu du livre

IL SE SENT COMMENT

LE BONHEUR ?

Je n’arrive plus à gérer mes malheurs ni même mon propre BONHEUR ! ! !

Je ne trouve plus ce qui donne du SENS à ma vie. Je veux retrouver un Projet de vie en accord avec qui je suis et qui je veux devenir réellement à travers mes réalisations.

Pourtant, j’ai une belle vie, j’ai tout ce qu’il me faut : un conjoint, des enfants et des petits-enfants qui m’aiment et me respectent. J’occupe un poste valorisant qui me donne de l’importance et me satisfait pleinement, j’ai de bons copains, tout pour être comblée, quoi ! Mais…

Pour trouver ce bonheur, certains vont se lancer tête première dans de hautes études afin d’acquérir un travail plus performant. D’autres vont d’abord avoir l’idée de fonder une famille et espérer avoir des enfants en santé.

Vous, où vous situez-vous dans vos exigences existentielles ? Êtes-vous à la recherche du soi-disant bonheur ? On vous brasse tellement la tête chaque jour qu’il faut absolument tout faire pour trouver votre bonheur. Il vous faut surtout être reconnaissant à tout moment : de ce que vous avez, de ce que vous êtes et de ce que vous avez fait !

AYOYE ! La barre est toujours plus haute…

Lorsque vous réfléchissez à l’obligation d’être heureux à tout prix, vous vous placez dans une position d’incertitude, de vulnérabilité, d’appréhension et de stress, comme si vous étiez au pied d’une montagne qui serait impossible à escalader ou à surmonter. Pour certains, cette obligation au Bonheur peut parfois provoquer de gros vertiges, donnant presque la nausée, jusqu’à provoquer des crises de panique.

Et ça y est, vous avez trouvé le moyen de vous faire sentir cheap, maladroit : le fait de ne pas être capable de trouver le bonheur sur commande devient pour vous un obstacle quasi insurmontable. Parce que franchement, pour être honnête, qui sait ce qu’est vraiment le soi-disant Bonheur ? Qui sait, voire qui peut dire qui sera en mesure de le maintenir au quotidien, ce bel état d’être ?

Résultat ? Quand on ne se sent pas possédé par la satisfaction qu’on éprouve avec le bonheur ou la joie, on finit par se culpabiliser et se sentir mal en dedans. Si on a le malheur de ne pas atteindre le niveau de bonheur souhaité aux yeux des autres, on se sent mal… On éprouve un sentiment de non-satisfaction et de non-réalisation de notre potentiel humain et bang ! On se fait énormément de soucis et on devient malheureux de ne pas être heureux. Mais il y a une distinction importante à faire entre « être heureux » et « se sentir heureux ». On peut être heureux de manière générale, mais ne pas le ressentir de manière intense tous les jours, au même degré, dans sa globalité. Malheureusement, ou heureusement me direz-vous, vous ne trouverez pas de baromètre du BONHEUR ou de guide sur lesquels vous pourriez repérer ce niveau de bonheur à acquérir. Au même titre qu’il n’y a pas plus de guides pour devenir un parfait parent, employé ou amant.

Fort heureusement, vous détenez en vous ce capteur qui vous dira que tout va bien ou que tout va mal. On l’appelle l’état d’être, et il soulève alors une question : comment vous sentez-vous ? Aussi simple que cela.

Par ailleurs, lors de votre minute de vérité, ce sera à vous de décider dans quel sens vous dirigerez cet état. Qu’en ferez-vous de ce ressenti ?

Parce qu’il est vrai qu’avec cette obsession pour ce fameux bonheur, on s’impose une réelle pression sur les épaules, sans nécessairement comprendre ce qu’est réellement le bonheur. Inévitablement, il y a autant de définitions du bonheur qu’on peut compter d’individus dans le monde. Chacun y trouve sa réponse en tentant de l’atteindre le plus possible.

Cependant, peut-être serait-il aussi important de vous donner le droit de ne pas vous sentir heureux à tout moment ni à tous les jours. Dites-vous bien que cet état de béatitude reviendra, comme toute chose. Rien n’est permanent. Tout est temporaire, même les malheurs. Tout part, tout revient. Donc, cessez de vous faire du mauvais sang inutilement et profitez seulement et simplement du bon moment présent lorsqu’il se présente. Dans les vieux continents, en Amérique du Nord et dans l’ensemble des pays développés de ces régions du monde, le bonheur était auparavant basé sur l’accomplissement d’objectifs réalistes et réalisables, c’est-à-dire que l’on poursuivait un but à atteindre. Aujourd’hui, c’est plutôt la réappropriation de votre pouvoir, l’autonomisation, la réalisation de votre potentiel humain. Moi, j’y crois, mais vous, y croyez-vous ? Rassurez-vous, vous y croirez assurément très bientôt !

Je ne sais pas si vous avez remarqué que les plus riches ne sont pas nécessairement à l’abri des problèmes de santé, de colère et/ou de profonde tristesse. Outre le manque d’AVOIR pour assouvir LE PARAÎTRE, il n’en demeure pas moins que ces personnes deviennent elles aussi des assoiffées de l’Amour, du Bonheur, mais surtout de l’état de l’ÊTRE.

Donc, pour monsieur et madame Tout-le-Monde, inspirés la plupart du temps par ces riches en avoir, il n’est pas rare de se mettre à nouveau en quête de nouveauté, espérant encore une fois pouvoir y trouver un certain bonheur, malgré tout assez superficiel. Alors, la signification du bonheur peut sembler différente d’une personne à une autre. Pour l’une, manger du caviar au Château Frontenac représente le summum, et pour l’autre, l’apogée c’est de manger du macaroni au fromage avec ses enfants ou petits-enfants entouré des siens. D’une façon ou d’une autre, votre but est sans aucun doute de trouver le bonheur, de vous sentir heureux et en paix avec vous-même, peu importe de quelles classes sociale ou culturelle vous faites partie.

Étant toujours en quête de quelque chose qui vous rendrait encore plus heureux grâce aux avoirs et aux biens matériels, vous repartez vers d’autres attentes quelquefois complètement irréalistes. Une fois obtenu ce que vous voulez, vous êtes toujours dans une nouvelle recherche utopique dans l’impression de n’avoir jamais atteint votre objectif.

L’histoire se répète, encore et encore, et ce, sans succès. Le bonheur ne peut pas venir de conditions extérieures, car celles-ci sont constamment changeantes, en mutations imprévisibles. Ainsi, l’être humain est continuellement en transformation, en considérant les