La saga de l’univers: Tome complémentaire
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À propos de ce livre électronique
La saga de l’univers, comptant plus de 30 000 vers, est une suite de poèmes épiques consacrés à l’histoire, la nature, le cosmos… depuis le Big-bang jusqu’à la fin hypothétique des temps. Elle fut qualifiée par Daniel Madelénat* de légende des siècles acide, intense, pessimiste. Ce volume complémentaire comprend les poèmes épiques écrits par l’auteur après la parution des 17 tomes de cet ensemble.
La saga des Minoens est certainement la partie la plus marquante de ce tome supplémentaire. Elle relate, entre légende et histoire, les aléas subis par le peuple égéen à la suite de cataclysmes géologiques. L’auteur a tenté de renouveler la veine épique selon une prosodie euphonique particulièrement adaptée à l’expression lyrique au sens musical du terme.
*Daniel Madelénat, professeur honoraire à l’Université Blaise-Pascal (Clermont-Ferrand). Présence paradoxale de l’épopée, hors d’âge et de retour p. 389 in Désirs & débris d’épopée au XX siècle sous la direction de Saulo Neiva – 2009 – Bern – Peter Lang (publication universitaire).
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Avis sur La saga de l’univers
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Aperçu du livre
La saga de l’univers - Claude Ferrandeix
Lumière du Nil
Adikhalamani
Adikhalamani, fils d’Arnékhamani
Dans son riche palais coulait des jours heureux.
Sa redoutable armée d’archers et de lanciers
Réduisit les tribus des Rehrehs, des Médeds.
Son ferme sceptre unit dans la prospérité
Le pays de Soba, le pays d’Aloa.
Pnoubs, Atbara, Tokens, Dongola, Napata
Repoussent la savane, empiètent sur la brousse.
La faste Méroé dans son île s’étire
La vaste Méroé dans son île s’étale.
Adikhalamani, fils d’Arnékhamani
Dans son riche palais coulait des jours heureux.
Ses forêts de rôniers, d’ébéniers, baobabs
Regorgent d’éléphants, de lions et léopards.
Du sakkieh les godets s’épanchent dans les champs
Que recouvre un tapis d’orge blond, de mil ocre.
Dans le fertile roc des abruptes montagnes
L’on extrait le fer mat, pourvoyeur de coutilles.
Dans le fertile roc des abruptes montagnes
L’on extrait l’argent vif, pourvoyeur de bijoux.
Adikhalamani, fils d’Arnékhamani
Dans son riche palais coulait des jours heureux.
Dévotieux, religieux, il redoute les dieux
L’enfant-oiseau Mercour, Isis au blanc cornage
Dedoun qui sue l’encens, Amon coiffé de plumes.
Superstitieux, très pieux, il redoute les dieux.
Soumis, il obéit aux règles du clergé.
Son esprit effaré s’émeut des mécréants
Qui dardent leurs sagaies sur le Soleil haï.
Déférent, il s’incline au-devant du clergé.
Adikhalamani, fils d’Arnékhamani
Dans son riche palais coulait des jours heureux.
Mais voici qu’un matin, le roi paraît soucieux
Mais voici qu’un matin, le roi paraît anxieux.
Mais d’où vient qu’en son front se creuse un amer pli
Mais d’où vient qu’en son front s’est inscrite une ride ?
Par son peuple n’est-il estimé, révéré
Par son peuple n’est-il adoré, vénéré ?
Nul sujet ne se plaint de ses justes sentences
Nul courtisan n’ourdit contre lui de complot.
Adikhalamani, fils d’Arnékhamani
Dans son riche palais coulait des jours heureux.
Mais l’officiant d’Amon désavoue ses décrets
Mais l’officiant d’Amon réprouve ses desseins.
Le pontife d’Amon contre ses lois s’indigne
Le pontife d’Amon contre ses lois s’irrite.
Lors, s’annonçant, voici du prêtre un émissaire
Qui présente un poignard en un plateau vermeil.
Mais pourquoi donc survient du prêtre un émissaire
Qui présente un poignard en un plateau vermeil ?
Adikhalamani, fils d’Arnékhamani
Dans son riche palais coulait des jours heureux.
Le roi se lève alors, puis s’adresse à la reine
« Las, ma kandaké, las, toi, ma reine adorée
Las, je vais te quitter, las, je vais te laisser
Car je sais quelle main doit ce poignard serrer