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La saga de l’univers: Tome complémentaire
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La saga de l’univers: Tome complémentaire
Livre électronique64 pages30 minutes

La saga de l’univers: Tome complémentaire

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À propos de ce livre électronique

La saga de l’univers, comptant plus de 30 000 vers, est une suite de poèmes épiques consacrés à l’histoire, la nature, le cosmos… depuis le Big-bang jusqu’à la fin hypothétique des temps. Elle fut qualifiée par Daniel Madelénat* de légende des siècles acide, intense, pessimiste. Ce volume complémentaire comprend les poèmes épiques écrits par l’auteur après la parution des 17 tomes de cet ensemble. 

La saga des Minoens est certainement la partie la plus marquante de ce tome supplémentaire. Elle relate, entre légende et histoire, les aléas subis par le peuple égéen à la suite de cataclysmes géologiques. L’auteur a tenté de renouveler la veine épique selon une prosodie euphonique particulièrement adaptée à l’expression lyrique au sens musical du terme.

*Daniel Madelénat, professeur honoraire à l’Université Blaise-Pascal (Clermont-Ferrand). Présence paradoxale de l’épopée, hors d’âge et de retour p. 389 in Désirs & débris d’épopée au XX siècle sous la direction de Saulo Neiva – 2009 – Bern – Peter Lang (publication universitaire).

LangueFrançais
Date de sortie28 avr. 2023
ISBN9791037784575
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    Aperçu du livre

    La saga de l’univers - Claude Ferrandeix

    Lumière du Nil

    Adikhalamani

    Adikhalamani, fils d’Arnékhamani

    Dans son riche palais coulait des jours heureux.

    Sa redoutable armée d’archers et de lanciers

    Réduisit les tribus des Rehrehs, des Médeds.

    Son ferme sceptre unit dans la prospérité

    Le pays de Soba, le pays d’Aloa.

    Pnoubs, Atbara, Tokens, Dongola, Napata

    Repoussent la savane, empiètent sur la brousse.

    La faste Méroé dans son île s’étire

    La vaste Méroé dans son île s’étale.

    Adikhalamani, fils d’Arnékhamani

    Dans son riche palais coulait des jours heureux.

    Ses forêts de rôniers, d’ébéniers, baobabs

    Regorgent d’éléphants, de lions et léopards.

    Du sakkieh les godets s’épanchent dans les champs

    Que recouvre un tapis d’orge blond, de mil ocre.

    Dans le fertile roc des abruptes montagnes

    L’on extrait le fer mat, pourvoyeur de coutilles.

    Dans le fertile roc des abruptes montagnes

    L’on extrait l’argent vif, pourvoyeur de bijoux.

    Adikhalamani, fils d’Arnékhamani

    Dans son riche palais coulait des jours heureux.

    Dévotieux, religieux, il redoute les dieux

    L’enfant-oiseau Mercour, Isis au blanc cornage

    Dedoun qui sue l’encens, Amon coiffé de plumes.

    Superstitieux, très pieux, il redoute les dieux.

    Soumis, il obéit aux règles du clergé.

    Son esprit effaré s’émeut des mécréants

    Qui dardent leurs sagaies sur le Soleil haï.

    Déférent, il s’incline au-devant du clergé.

    Adikhalamani, fils d’Arnékhamani

    Dans son riche palais coulait des jours heureux.

    Mais voici qu’un matin, le roi paraît soucieux

    Mais voici qu’un matin, le roi paraît anxieux.

    Mais d’où vient qu’en son front se creuse un amer pli

    Mais d’où vient qu’en son front s’est inscrite une ride ?

    Par son peuple n’est-il estimé, révéré

    Par son peuple n’est-il adoré, vénéré ?

    Nul sujet ne se plaint de ses justes sentences

    Nul courtisan n’ourdit contre lui de complot.

    Adikhalamani, fils d’Arnékhamani

    Dans son riche palais coulait des jours heureux.

    Mais l’officiant d’Amon désavoue ses décrets

    Mais l’officiant d’Amon réprouve ses desseins.

    Le pontife d’Amon contre ses lois s’indigne

    Le pontife d’Amon contre ses lois s’irrite.

    Lors, s’annonçant, voici du prêtre un émissaire

    Qui présente un poignard en un plateau vermeil.

    Mais pourquoi donc survient du prêtre un émissaire

    Qui présente un poignard en un plateau vermeil ?

    Adikhalamani, fils d’Arnékhamani

    Dans son riche palais coulait des jours heureux.

    Le roi se lève alors, puis s’adresse à la reine

    « Las, ma kandaké, las, toi, ma reine adorée

    Las, je vais te quitter, las, je vais te laisser

    Car je sais quelle main doit ce poignard serrer

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