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Profession AV - 20 adjointes virtuelles racontent leur parcours: Profession AV, #1
Profession AV - 20 adjointes virtuelles racontent leur parcours: Profession AV, #1
Profession AV - 20 adjointes virtuelles racontent leur parcours: Profession AV, #1
Livre électronique197 pages2 heures

Profession AV - 20 adjointes virtuelles racontent leur parcours: Profession AV, #1

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À propos de ce livre électronique

Adjointe virtuelle : se dit d'une entrepreneure qui collabore avec un·e autre entrepreneur·e pour l'aider dans son entreprise par le biais d'outils de collaboration disponibles sur Internet. - Danielle Guérin

Bien que la profession d'adjointe virtuelle ait plus de 25 ans, ce n'est qu'avec la pandémie et la nécessité du télétravail qu'elle a connu un véritable essor, et que le public a enfin compris de quoi il s'agissait.

Les femmes qui choisissent ce métier le font parfois par nécessité, parfois par choix, souvent par désir de s'accomplir de manière indépendante, et les parcours racontés dans ce livre en font foi. Que ce soit pour des raisons de santé physique ou mentale, pour avoir plus de liberté ou parce qu'elles avaient besoin de faire une différence, elles ont toutes su tirer leur épingle du jeu.

Dans ce livre, tu liras une vingtaine d'histoires de femmes d'âges différents, de milieux tout aussi différents, qui ont osé se lancer comme AV, qui avaient envie d'inspirer la relève et qui ne regrettent pas du tout d'avoir fait le saut vers cette belle aventure.

Dans cet ouvrage, tu découvriras les parcours et un peu de la personnalité de :

Katia Albagnac, Anne-Claire Blanchard, Carole Boyer, Sandrine Bruneteau, Marie-Renée Buczkowski, Iliata Djossou, Yannick Dumoulin, Line Dupont, Nathalie Gagnon, Nathalie Gauthier, Julie Gosselin, Micheline Harvey, Valérie La Salle, Valérie Lapointe Gignac, Lyne Lavoie, Lucie L'Espérance, Cathy Martel, Byanca Neveu, Sophie Quan, Danielle Guérin

Danielle Guérin, l'instigatrice de ce projet, est autrice, coach et formatrice. Elle est la doyenne des adjointes virtuelles francophones au Québec. Son titre non-officiel, c'est d'être une défricheuse. Elle aime explorer les sentiers non-battus.

Aujourd'hui, elle partage son expérience et permet à d'autres femmes compétentes et visionnaires, comme toi, peut-être, de réaliser leur rêve de devenir entrepreneure en étant adjointe virtuelle.

LangueFrançais
Date de sortie30 mars 2023
ISBN9798215890622
Profession AV - 20 adjointes virtuelles racontent leur parcours: Profession AV, #1

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    Aperçu du livre

    Profession AV - 20 adjointes virtuelles racontent leur parcours - Danielle Guerin

    Profession AV

    Conception de la couverture : Carolle Bergeron

    Révision : Micheline Harvey

    © 2023 — Danielle Guérin

    ISBN : 978-2-9813505-6-5

    ––––––––

    Dépôts légaux : 2023

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque et Archives Canada

    Tous droits de traduction, reproduction, adaptation, représentation, réservés pour tous pays • Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans l’autorisation de l’auteur, est illicite et constitue une contrefaçon.

    https ://danielleguerin.com

    https ://academiedesadjointes.com

    AVERTISSEMENT

    Les informations présentées se veulent d’ordre général et elles ne se substituent en aucun cas aux conseils d’un professionnel (psychologue, fiscaliste ou comptable). Il est de votre responsabilité d’effectuer vos propres recherches et de consulter un professionnel en cas de besoin.

    Profession AV

    20 adjointes virtuelles racontent leur parcours

    Sous la direction de Danielle Guérin

    Aux femmes qui rêvent de liberté entrepreneuriale.

    À celles et ceux qui les accompagnent

    dans la réalisation de ce rêve.

    Table des matières

    Quand le cœur parle fort

    Qu’est-ce qu’une adjointe virtuelle?  Un rappel

    Brève histoire de la profession

    Katia Albagnac

    Le tremplin inespéré dont j’avais besoin

    Anne-Claire Blanchard

    5 ans

    Carole Boyer

    Si c’était à refaire, je le referais !

    Sandrine Bruneteau

    Ils m’ont dit d’envisager de changer  de carrière!

    Marie-Renée Buczkowski

    Une aventure qui dure depuis 20 ans

    Iliata Djossou

    Iliata ou se battre pour ses rêves...

    Yannick Dumoulin

    Devenir entrepreneure après 50 ans? Bien sûr!

    Line Dupont

    Un choix de cœur

    Nathalie Gagnon

    Ma persévérance a payé

    Nathalie Gauthier

    Pas de permission à demander, je suis ma boss.

    Julie Gosselin

    Quand se faire remercier de son travail est une bénédiction déguisée

    Micheline Harvey

    AV, version freestyle

    Valérie La Salle

    Je ne savais pas dans quoi je m’embarquais!

    Valérie Lapointe Gignac

    J’avais fait le tour de la profession

    Lyne Lavoie

    J’en rêvais depuis longtemps

    Lucie L’Espérance

    La meilleure décision pour mon avenir

    Cathy Martel

    La goutte

    Byanca Neveu

    Un bilan plutôt positif

    Sophie Quan

    Quand le corps en décide autrement

    Danielle Guérin

    Je n’ai pas toujours rêvé d’être entrepreneure.

    Conclusion

    Ton bonus

    Quand le cœur parle fort

    Ça fait longtemps que je côtoie des entrepreneures. Je les trouve belles, courageuses, et inspirantes.

    Ma tribu à moi, ce sont les adjointes et assistantes virtuelles. Je suis fière de nous. Nous sommes une communauté où on met de côté la compétition lorsqu’une d’entre nous a besoin d’aide. 

    J’en ai aidé des centaines à démarrer leur entreprise et j’avais envie de faire quelque chose pour faire rayonner encore plus la profession et inspirer les femmes qui songent à se lancer.

    C’est pour ça que j’ai décidé de lancer un cri du cœur à mes collègues pour les inviter à partager leur parcours.

    Dans les pages qui suivent, tu liras des dizaines d’histoires de femmes d’âges différents, de milieux tout aussi différents, qui ont osé se lancer comme AV et qui avaient envie d’inspirer la relève.

    Qui sait? Peut-être que d’ici quelques années, ce sera toi qui raconteras tes débuts comme AV.

    Qu’est-ce qu’une adjointe virtuelle?

    Un rappel

    Une adjointe virtuelle est une entrepreneure. Elle exécute, à partir de son bureau, une variété de services pour le bénéfice d’une entreprise, d’un professionnel ou d’un travailleur autonome. Elle travaille rarement chez le client.

    L’adjointe virtuelle est toutefois bien plus qu’une secrétaire à distance. En travaillant étroitement avec chaque client, elle apprend à bien connaître leur entreprise. Non seulement elle libère du temps pour le client, elle participe aussi à la croissance de l’entreprise de différentes façons.

    Brève histoire de la profession

    Personne ne connaît la vraie histoire des adjointes virtuelles ou depuis combien de temps des secrétaires et tout autre personnel de soutien administratif ont commencé à travailler à la maison. Il y a l’histoire d’une dame qui travaillait à la maison avec une machine à écrire dans les années 70.

    Le terme Virtual Assistant a été utilisé dans les années 80, mais c’est surtout vers le milieu des années 1990 que le concept a pris de l’expansion. Avant, nous étions des secrétaires à distance, des travailleuses autonomes. Selon plusieurs réseaux, c’est Thomas J. Leonard, fondateur de Coach U, qui a rendu le concept populaire en décrivant sa relation de travail avec son adjointe, Anastacia Brice, fondatrice d’Assist U, la première « Université » pour les adjointes virtuelles. Madame Brice travaillait déjà à distance avec plusieurs clients depuis les années 1980 et à la suite de nombreux appels de personnes qui voulaient faire comme elle, elle décida de fonder Assist U en 1997.

    Katia Albagnac

    Diplômée « adjointe de direction trilingue » en 2005, Katia Albagnac évolue principalement dans l’immobilier en France, puis au Québec à partir de 2010. Encore employée, elle se lance en affaires en 2019 et évolue quelque temps entre son statut de « bébé entrepreneure » et de salariée.

    Aujourd’hui, Katia travaille en toute autonomie depuis deux ans avec une équipe grandissante. Son offre s’est étoffée avec de nouveaux services visant toujours à accompagner au mieux les entrepreneurs du web, répondre à leurs besoins et les guider vers leur expansion, grâce à sa bienveillance, sa proactivité et sa vision de grandeur.

    https://www.facebook.com/KatiaSolutions

    Le tremplin inespéré dont j’avais besoin

    J’ai toujours su que je réaliserais quelque chose de grand. Je ne savais pas quoi, ni quand, ni à quel point ce serait grand.

    Il y a quelques mois, je stressais encore d’avoir créé quelque chose qui me dépasse parfois!

    Tu dois savoir que je n’ai pas décidé de me lancer dans le vide, du jour au lendemain. Oh que non! J’ai pris tout mon temps, les précautions dont j’avais besoin et j’ai ouvert mon parachute en toute sécurité pour sauter dans l’inconnu.

    Avant même d’envisager de partir en business, j’avais fait mes recherches. Je me suis questionnée à plusieurs reprises dans ma carrière. J’avais découvert le métier d’adjointe virtuelle ou de secrétaire indépendante comme on le voit en Europe.

    J’avais lu au complet le blogue d’une française qui s’était lancée à son compte. Je ne me souviens plus de son nom. Et bien sûr, j’avais découvert Danielle Guérin et plongé avec délice dans son univers.

    Rêver, c’était bien beau mais pour mon entourage, il n’y avait pas suffisamment de garanties que cela fonctionne. Je me suis donc tournée vers une réorientation; pourquoi pas? Mais dans quoi? Qu’est-ce qui me faisait vraiment vibrer? Je ne le savais même plus!

    J’ai lu le livre de Danielle, Adjointe virtuelle d’excellence[1]. Au fil de ma lecture, je me sentais pousser des ailes! J’avais tout en moi, hormis la confiance.

    Il faut que tu saches que je suis adjointe administrative depuis 2006. J’ai toujours été secrétaire, adjointe à la direction et même adjointe aux opérations.

    Curieusement, j’ai toujours été dans le domaine de l’immobilier. Résidentiel, locatif, commercial. Ça s’est présenté ainsi et j’aimais ça.

    Avant que je ne démissionne en 2019, cela faisait déjà plusieurs mois, voire années, que je ne ressentais plus la petite flamme à l’intérieur de moi, que je peinais à me lever le matin et que je pleurais souvent le soir après le travail, découragée. Je rêvais d’autre chose.

    Alors que mon ancien conjoint me pressait de démissionner pour « gagner plus », j’aspirais à me sentir plus utile. Je répétais que mon salaire n’était pas le problème, et que je voulais faire une différence, sentir que mon travail aidait réellement. C’était quelque chose que personne autour de moi ne semblait comprendre.

    Ce n’est pas ce qui a eu raison de mon mariage. Toutefois, cela y a contribué.

    Je ne me sentais plus en harmonie nulle part, ni à la maison, ni au travail. Je n’étais pas soutenue dans mes aspirations, je me retrouvais sans but, vide, avec l’impression que ma vie me filait entre les doigts, sans même avoir impacté personne.

    Au bureau, j’avais confié à ma supérieure que j’aspirais à plus. Peut-être me former pour évoluer dans l’entreprise, à mon poste ou un autre, plus élevé. Apprendre!

    Malheureusement, les gens à qui j’en parlais semblaient tous vouloir que je reste à ma place, que je ne pose pas de questions, que je ne fasse pas de vagues et ne sorte surtout pas du moule.

    Début 2019, nouvellement séparée et avec le soutien de mon nouvel amoureux, je démarrais ma business et donnais naissance à Katia Solutions, Soutien Administratif! Plus rien ne pouvait me stopper grâce à une adjointe virtuelle déjà bien établie qui offrait de me prendre sous son aile durant les premiers mois.

    J’étais toujours employée et travaillais sur mon entreprise à temps perdu. Je n’offrais encore que peu de services. Ceux que je pouvais faire le soir, en fin de semaine ou sur mon temps de dîner, soit de la rédaction, de la révision et correction, de la mise en page, de la traduction, de l’administratif pur et simple.

    Puis j’ai découvert d’autres adjointes virtuelles et même des groupes d’adjointes virtuelles, d’autres formations en ligne! C’était un domaine tellement plus développé et en demande qu’il y a quelques années!

    Malgré mon expérience d’adjointe, j’ai suivi une formation de marketing sur le web, histoire de savoir comment lancer mon entreprise en ligne. Ce fut une véritable révélation!

    C’est dans mon tout dernier poste que j’ai appris le plus, surtout au niveau du leadership. Quoi faire, et surtout, quoi ne pas faire... J’allais compléter 10 ans d’ancienneté dans cette compagnie. C’était à quelques mois du début de la pandémie.

    Je commençais à devoir refuser des mandats par manque de temps! C’était un cercle vicieux auquel je devais trouver une fin. Je n’étais plus épanouie dans mon emploi, je développais une entreprise qui ne demandait qu’à grossir mais je me voyais dans l’obligation de refuser des contrats par manque de temps.

    Cependant, je me refusais à quitter mon emploi par manque de sécurité, de stabilité, par peur. Mais tant que je m’y accrochais, mon entreprise n’évoluerait pas.

    Cet événement mondial a été pour moi le tremplin inespéré dont j’avais besoin. Pouvoir tester l’expérience du travail à la maison et l’équilibre entre celui-ci, l’entreprise et ma famille.

    J’assurais l’école à la maison pour cinq enfants, ma job de bureau, le développement de mon entreprise et les petits mandats que j’arrivais à obtenir. Je travaillais la journée et les soirs je participais activement à des événements de réseautage. Autant te dire que cela me sortait royalement de ma zone de confort pour la fille réservée que j’étais encore!

    Septembre 2020. Le retour au bureau et à l’école a été catastrophique après la période de télétravail. Je regrettais la flexibilité de mon horaire à la maison, du champ de possibilités que cela m’offrait! Finalement, me sentant au pied du mur par mon employeur, je décidais de me retirer provisoirement. Un genre de congé sans solde pour prendre soin de moi, savoir vers quoi m’aligner et quoi faire de ma vie professionnelle.

    Devant leur insistance et face à la demande grandissante de la part de mes clients, de nombreux prospects, ainsi que de mon groupe de réseautage, je remettais ma démission une semaine plus tard... sans avoir vraiment pris le temps de souffler!

    J’ai immédiatement plongé avec excitation dans le monde de l’entrepreneuriat. J’ai encore réseauté pendant un an, avant que mon horaire ne soit quasiment complet.

    Au départ, je travaillais un peu dans le flou. Je m’adressais à tout le monde sans trop savoir quels services offrir. Puis je me suis nichée. J’ai précisé mon offre de service. Et en réduisant l’entonnoir, il s’est élargi naturellement.

    Par la suite, j’ai été approchée pour de la gestion de réseaux sociaux. J’utilisais déjà les réseaux pour mes besoins professionnels et personnels, mais je m’y suis davantage penchée. J’ai suivi d’autres formations, écouté beaucoup d’experts sur le sujet, sur les stratégies, la création de contenu etc. Bien que j’aie appris sur le tas, je suis fière aujourd’hui d’affirmer que je maîtrise la gestion des réseaux sociaux, que mes clients en retirent de grands bénéfices et des résultats conséquents.

    La première année après avoir démissionné était peu représentative du revenu que j’étais capable de générer seule, puisque j’étais salariée la moitié du temps. Je gagnais encore ce

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