La Lyre de l’Espoir

Par Boris Ricardo Kwamen Heudong

La Lyre de l’Espoir est un chant euphonique dont les notes musicales reposent sur l’espoir, le ralliement, le rattachement, la paix… entre les peuples. C’est également une transfiguration du cœur de l’Homme au moyen d’un hommage rendu à la mythologie grecque, passant par la poésie classique pour toucher du doigt une poésie qui se veut moderne. En outre, cette œuvre exprime le cri ras-le-bolien d’un monde malade, en proie aux injustices d’une société stérile et fébrile. Elle dévoile un désir profond de la construction commune d’un avenir idéal pour les générations futures.


À PROPOS DE L'AUTEUR


Pour Boris Ricardo Kwamen Heudong, la littérature est un moyen de lutter contre les offenses de la vie et une expression des passions humaines, des sentiments divers qu’il chante grâce à la poésie. Par le truchement de ce recueil, il rappelle à l’Homme que rien ne peut se construire sans l’amour de son prochain et par ailleurs sans la paix.

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 19 janv. 2023
• ISBN: 9791037777072

Aperçu du livre

Préface

La Lyre de l’espoir, titre d’une expressivité exceptionnelle, est une inspiration du jeune écrivain camerounais Ricardo Kwamen Heudong.

Ayant servi pendant des siècles à accompagner les chants destinés aux divinités et aux héros dans l’antiquité, la lyre, un instrument de musique à cordes, connote également le genre auquel se consacre le poète. En cela, ce titre trahit déjà le genre littéraire auquel ce jeune homme de lettres s’est essayé. L’espoir quant à lui a une double connotation.

Il évoque d’abord la vision du monde de l’auteur. En effet, les quarante poèmes qui composent ce recueil traduisent l’optimisme de Ricardo Kwamen face au combat pour l’humanisation de la société. À partir des évidences de la vie, l’auteur laisse libre cours à ses sentiments et expose l’amour sous toutes ses facettes : amour agape, filial, fraternel, éternel et érotique. Partant de ce noble sentiment, Ricardo fustige les exactions subies par l’Afrique, la mal gouvernance, la guerre et prône la quête du Divin et le retour aux sources susceptibles de redonner à l’homme toute sa dignité. Cette vision de l’auteur de cette œuvre s’illustre par ces vers pris parmi tant d’autres :

1- L’amour sincère ouvre les portes du Divin « À ma muse » ;

2- Je voguerai volontiers sur les étoiles pour servir le monde qui m’entoure ;

3- Je lui dirai que nous sommes l’intérêt commun des peuples du monde ;

4- Nous devons marcher sur les routes de l’oubli et nager sur les océans du pardon « Père, tu me seras fier ».

L’espoir renvoie enfin au souci de pérennisation d’un genre littéraire assez capricieux : la poésie. « À la mère éternelle », poème liminaire de ce recueil, à première vue, pousse à penser que l’auteur fait de la poésie classique car, non seulement sa structure est celle d’un sonnet, mais également la rime y est respectée. Mais avec un peu de recul, l’on découvre qu’il s’agit de la poésie moderne grâce au recours à l’hétérométrie et surtout au laxisme déconcertant dans la ponctuation (seulement deux occurrences de la virgule contre une occurrence du point). KWAMEN, tout le long de ce recueil de poèmes, fait ainsi sienne cette esthétique surréaliste révélée au grand jour par Guillaume Apollinaire, l’ancêtre du Surréalisme. Par ailleurs, le