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Code naturel de la morale sociale expliqué par la céphalométrie et mis à la portée de tout le monde: Le droit humain
Code naturel de la morale sociale expliqué par la céphalométrie et mis à la portée de tout le monde: Le droit humain
Code naturel de la morale sociale expliqué par la céphalométrie et mis à la portée de tout le monde: Le droit humain
Livre électronique156 pages1 heure

Code naturel de la morale sociale expliqué par la céphalométrie et mis à la portée de tout le monde: Le droit humain

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À propos de ce livre électronique

DigiCat vous présente cette édition spéciale de «Code naturel de la morale sociale expliqué par la céphalométrie et mis à la portée de tout le monde» (Le droit humain), de Armand Harembert. Pour notre maison d'édition, chaque trace écrite appartient au patrimoine de l'humanité. Tous les livres DigiCat ont été soigneusement reproduits, puis réédités dans un nouveau format moderne. Les ouvrages vous sont proposés sous forme imprimée et sous forme électronique. DigiCat espère que vous accorderez à cette oeuvre la reconnaissance et l'enthousiasme qu'elle mérite en tant que classique de la littérature mondiale.
LangueFrançais
ÉditeurDigiCat
Date de sortie6 déc. 2022
ISBN8596547439202
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    Code naturel de la morale sociale expliqué par la céphalométrie et mis à la portée de tout le monde - Armand Harembert

    Armand Harembert

    Code naturel de la morale sociale expliqué par la céphalométrie et mis à la portée de tout le monde

    Le droit humain

    EAN 8596547439202

    DigiCat, 2022

    Contact: DigiCat@okpublishing.info

    Table des matières

    PRÉFACE

    INTRODUCTION

    PRINCIPES GÉNÉRAUX

    CHAPITRE PREMIER

    I

    II

    III

    CHAPITRE II

    I

    II

    III

    IV

    CHAPITRE III

    I

    II

    III

    IV

    CHAPITRE IV

    1

    II

    CHAPITRE V

    CHAPITRE VI

    I

    II

    CHAPITRE VII

    I

    II

    III

    CONCLUSION

    LA RAISON ET LA FOI, L’ÉTAT ET L’ÉGLISE

    1

    II

    III

    DÉFAUTS

    VERTUS

    IV

    V

    VI

    PRÉFACE

    Table des matières

    Je suis de ceux qui pensent, avec Bayle, que l’esprit humain ne peut jamais abdiquer; je suis de ceux qui croient que son examen est de tous les temps, de tous les pays, de toutes les matières, qu’il est perpétuel, permanent, imprescriptible.

    LIOUVILLE.

    Le progrès de la science est compromis si nous ne revenons aux longues réflexions, si chacun croit remplir les devoirs de la vie en ayant, à l’aveugle, sur toutes choses, les opinions d’un parti; si la légèreté, les opinions exclusives, les façons tranchantes et péremptoires viennent supprimer les problèmes au lieu de les résoudre.

    Ernest RENAN, membre de l’Institut. (1862.)

    Il y a une vingtaine d’années, un des princes de la science officielle entra dans un salon au moment où je venais d’y produire et d’y expliquer des phénomènes de magnétisme humain que je dégageais, autant que possible, du merveilleux dont on aime trop à les entourer. Je saisissais alors toutes les occasions d’étudier, par des expériences personnelles, cette science occulte dont tout le monde parlait et que, contrairement à tant d’autres, je n’avais point voulu juger sans connaissance de cause.

    — Vous croyez au magnétisme? me dit le savant.

    — Oui et non, répondis-je; je crois aux phénomènes que je produis: sommeil, insensibilité, somnambulisme, transmission de pensées et de sensations, catalepsie, etc.; je ne crois point à tout ce que disent et prédisent les somnambules impressionnés par des idées et des images que des personnes dans l’erreur peuvent leur communiquer, même à leur insu.

    Mon interlocuteur m’avoua franchement alors. que, ne pouvant admettre ce qu’il savait impossible et ne voulant pas douter de ma bonne foi, il était obligé de croire que mon imagination me rendait visionnaire.

    — Les découvertes les plus importantes, lui dis-je alors, sont souvent celles qu’on admet le plus difficilement. Si la science de Galilée a pu, sans danger pour le triomphe de la vérité, se répandre malgré ceux qui la condamnèrent, il n’en serait pas de même du magnétisme qui, mal étudié, mal enseigné, pourrait produire de faux miracles, de nouvelles superstitions dangereuses, difficiles à déraciner. Permettez-moi, monsieur, de prouver cette assertion en répétant devant vous des expériences assez remarquables sur une somnambule que ces dames m’ont présentée et dont elles viennent d’admirer la lucidité.

    Mais avec un air de supériorité, que jusqu’à ce moment il n’avait pas cru devoir prendre devant des femmes de son intimité, au milieu desquelles nous nous trouvions, le savant prononça ces paroles significatives: Monsieur, je ne veux point voir, parce que je ne veux point croire.

    Je compris alors combien de vérités utiles pouvaient languir dans les cachots d’un despotisme qu’un instant auparavant, respectueux et timide, je croyais impossible.

    A partir de ce jour, je me vouai à l’examen des sciences repoussées par l’Académie et je commençai ma révolte, avec plus de courage peut-être que de force, par l’étude de la phrénologie, que, malgré de nombreux partisans, malgré le succès du cours fait en 1836 par le célèbre Broussais, professeur à la Faculté de médecine de Paris, les immortels avaient la prétention de faire mourir en lui refusant leurs lumières.

    Le cours de Broussais, imprimé en 1836, m’apprit ce qui suit: il y a vingt-trois siècles, Pythagore enseignait que l’âme végétative et l’âme sensitive étaient dans le corps, mais que dans la tête était la partie la plus sublime de l’homme, l’âme rationelle. Ce fut aussi l’opinion de Démocrite, et de Platon, qui pensa que la puissance agissant sur le cerveau était tirée du ΠNEΥMA, âme universelle, mouvement de vie animant la nature entière.

    Aristote considérait le ventricule antérieur du cerveau, qu’il supposait correspondre au front, comme le siège du sens commun. Il plaçait ensuite l’imagination, le jugement et la réflexion dans le second ventricule, communiquant avec le premier par une petite ouverture donnant passage aux impressions transmises par les cinq sens.

    Ces notions passèrent de siècle en siècle jusqu’à l’école d’Alexandrie.

    Dans l’ancienne Grèce, ces tendances à la localisation n’étaient pas bornées aux philosophes; les sculpteurs et les peintres les avaient aussi. Ils représentaient le génie, la science, la sagesse avec un front saillant et élevé ; quand ils n’avaient pour but que de montrer la force musculaire, ils faisaient de gros muscles et une tête petite.

    Gall encore enfant remarqua que, parmi ses camarades d’école, ceux qui avaient les yeux gros apprenaient plus facilement leurs leçons que ceux dont la configuration était opposée. Lorsque plus tard il étudia l’anatomie, il constata qu’il y avait un rapport entre les saillies de la surface du crâne et celles de la substance cérébrale. (Voir p. 79, SINUS FRONTAUX.) Il étudia toutes les opinions déjà émises sur les fonctions du cerveau, et bientôt il conçut la possibilité de rectifier les théories régnantes sur les facultés intellectuelles et morales.

    Lorsqu’il eut réuni un assez grand nombre de faits, il harmonisa son système, qu’il vint enseigner à Paris.

    Basés sur l’anatomie, appuyés par une dissection du cerveau plus significative que celle qu’on avait faite avant lui, ses enseignements frappèrent les savants. Il démontra qu’il faut suivre le cerveau dans la direction de ses fibres et ne pas se borner à décrire ce qu’on observe dans des coupes arbitraires. Il insista surtout sur la nécessité de suivre le développement du cerveau depuis l’état d’embryon jusqu’ à celui d’adulte.

    Toutes les idées de Gall furent adoptées.

    Mais, dit Broussais, le grand guerrier, le grand politique, le grand administrateur qui gouvernait alors la France montra quelques répugnances pour les travaux qui tendaient à analyser les facultés de l’homme et à les réduire à des éléments simples. Craignant pour son époque les conséquences de ces sortes de travaux, il supprima l’Académie des sciences morales et politiques, rétablie depuis, et prononça la proscription du système de Gall.

    Je laisse parler Broussais:

    «On a cherché à vérifier si les assertions de Gall étaient justes, et en le faisant on a découvert quelques organes que Gall n’avait pas aperçus ou sur lesquels il était resté en doute.

    «Gall était parti des faits les plus vulgaires; ainsi, en observant des gens qui retenaient bien leurs leçons, il avait dit: mémoire des mots ; en remarquant des gens qui avaient de la tendance à établir des comparaisons, il avait dit: sagacité comparative. En observant que les voleurs déterminés, ceux qui offraient le penchant à un point très-éminent, au point de ne pouvoir le comprimer, avaient une certaine portion du cerveau très-développée, il avait nommé cette partie: organe du vol ; il en avait fait autant pour l’organe qui paraît souvent saillant chez les assassins, et il l’avait appelé : organe du meurtre. Il créa ainsi plusieurs dénominations qui furent prises en mauvaise part, et d’autres qui paraissaient détruire tout le mérite des bonnes actions; par exemple, il admit un organe pour la bonté.

    «On s’écria de plus d’un lieu: Que veut cet homme avec ses organes de vices et de vertus? Il nous considère donc comme des victimes destinées tantôt à commettre des crimes inévitables, tantôt à faire de bonnes actions sans aucun mérite. Que devient notre libre arbitre? Il prêche le fatalisme, il détruit tous les fondements de la morale, il attaque la justice des lois, il avilit la dignité de l’homme.

    «Ce fut précisément à corriger ces vices de la

    nomenclature que Spurzheim, élève et collaborateur

    de Gall, s’attacha. Il dit: Le vol n’est qu’une

    «application de l’organe. On peut très-bien avoir

    «de la tendance à acquérir, à posséder, sans être

    «voleur. On peut être disposé à combattre dans

    «certaines circonstances, même à verser du sang,

    «sans être un criminel.»

    «Il alla plus loin, car il prouva que les organes qui avaient été dénommés d’une manière si défavorable étaient des mobiles nécessaires pour donner de l’activité aux autres organes. Cette remarque s’appliquait très-bien au besoin de la propriété, qui est une des bases de l’état social, à ceux de la rixe et de la destruction, où l’on trouve les éléments du courage militaire, de la défense du pays, de la résistance à l’oppression, etc.

    «Il réforma le mot ruse, qui avait été pris en mauvaise part, et fit voir qu’il est naturel et très-fréquemment nécessaire à l’homme de dissimuler sa pensée

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