Légendes sardes
Par Grazia Deledda
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À propos de ce livre électronique
Grazia Deledda
Grazia Deledda (Nuoro, Cerdeña, 1871 - Roma, 1936). Novelista italiana perteneciente al movimiento naturalista. Después de haber realizado sus estudios de educación primaria, recibió clases particulares de un profesor huésped de un familiar suyo, ya que las costumbres de la época no permitían que las jóvenes recibieran una instrucción que fuera más allá de la escuela primaria. Posteriormente, profundizó como autodidacta sus estudios literarios. Desde su matrimonio, vivió en Roma. Escritora prolífica, produjo muchas novelas y narraciones cortas que evocan la dureza de la vida y los conflictos emocionales de los habitantes de su isla natal. La narrativa de Grazia Deledda se basa en vivencias poderosas de amor, de dolor y de muerte sobre las que planea el sentido del pecado, de la culpa, y la conciencia de una inevitable fatalidad. Sus principales obras son Elías Portolu, La madre y Cósima. En 1926 recibió el Premio Nobel de Literatura.
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Aperçu du livre
Légendes sardes - Grazia Deledda
Grazia Delleda : histoire d’une incompréhension.
Née à Nuoro le 27 septembre 1871, au sein d’une famille aisée, elle fit des études approfondies en littérature sur les mouvements en vogue à cette époque, comme le naturalisme français, mais elle se dédia passionnément à l’histoire de la Sardaigne et celle d’Arborea, l’antique état autochtone sous lequel l’île connut les notions de nation et de peuple.
La jeune Grazia à plusieurs occasions se présente avec ces mots : « Je veux parler de la Sardaigne. Je veux raconter les histoires et les légendes de cette île au croisement des peuples et des civilisations. L’île des Sarrasins et des Juges, des Doria et des Malaspinas. »
Il s’agit d’une Deledda peu connue, une jeune femme qui se dit adepte de l’œuvre de Enrico Costa (Sassari, 11 avril 1841- Sassari 26 mars 1909). Celui-ci, un de ses premiers modèles fut un écrivain et journaliste dont la mission était de faire connaître l’histoire de la Sardaigne. La recherche de Delleda fut aussi alimentée par les publications sardes du XIXe siècle qui, chargées de mettre à jour les anciennes gloires de l’île, redécouvrirent un réel intérêt pour l’Histoire. Les premiers écrits de Delleda sont modestes – elle publia son premier roman à quinze ans- mais n’importe quel admirateur de l’écrivaine a de la sympathie pour une adolescente qui se cherche elle-même avant d’être en quête d’un style narratif propre qui va se manifester pleinement avec « La voie du mal ».
Ce roman est-il le premier pas vers le prix Nobel mérité ou le début d’un grand mensonge ? Il existe un tribunal permanent, désincarné et intemporel, empli de critiques qui prétendent juger le prix Nobel de Littérature Grazia Delleda. Qui est cette femme ? Une écrivaine talentueuse et originale dont le mérite est d’avoir donné sa voix, son cœur et son âme au peuple inconnu de Barbagia ou bien une adepte de l’écriture, avec beaucoup de chance, coupable d’avoir créé une image horrible de l’île ? Peu importe, Grazia Delleda est une écrivaine à records. C’est la deuxième Italienne, après Carducci, qui a obtenu le Nobel, la seconde femme au monde ainsi que la première et dernière écrivaine italienne.
Mais c’est aussi un record d’avoir atteint la notoriété internationale, depuis une petite ville, encore plus minuscule à son époque, telle que Barbagia. Sarde, femme, écrivaine de province et lauréate en 1926 du prix prestigieux qu’elle retira l’année suivante.
En 1896, intervient le changement de cap de la narration de Delleda avec « La voie du mal », où pour la première fois le talent de Delleda rencontre le chemin expressif parfait. Pietro Benu, le protagoniste masculin du roman, est un jeune d’origine pauvre qui va développer une haine tenace de la vie et d’une partie de sa famille. Il s’agit de parents riches qui ne se différencient de lui ni par leur intelligence ni par leur culture mais le destin leur a permis d’acquérir toutes les possessions de la famille. La frustration de Pietro transforme son amour pour Maria sa cousine en obsession et, en même temps sa haine lui donne des forces pour ne pas abandonner. Il lutte, change de vie et parvient même à apprendre l’italien, voyager et dépasser en richesse et érudition la partie fortunée de sa famille. Dans une rencontre magique entre la décadence et le vérisme, « La voie du mal » est le roman historique, peut-être le seul au sens strict, auquel aspirait Delleda. Mais en même temps on peut le voir comme un roman de formation ( Bildungsroman). L’introspection psychologique est objective et désintéressée, dépourvue d’intentions morales. Dans les pages de « La voie du mal », Delleda dessine des personnages vivants, une fresque qui reflète bien la ville de Nuoro de son époque, donc immergée dans l’Italie unifiée et les nouvelles opportunités de vie pour les Sardes qui partiront en masse chercher fortune en Algérie.
Après « La voie du mal » des romans de caractère intimiste suivirent comme l’autobiographie « Cosima », qui ressortent par ses descriptions de paysages inoubliables, fixant Delleda principalement dans la décadence, sans renoncer à une incursion occasionnelle dans le vérisme. Ni le changement de style ni le prix Nobel n’apaisèrent les intellectuels qui lui étaient hostiles. Giuseppe Dessi qui lui était très redevable quant à son style, lui reprocha d’écrire des romans qui représentaient un visage immuable et sombre de l’île.
Cependant le fait d’être sarde, femme et écrivaine provinciale est aussi une malédiction qui a privé Delleda, même aujourd’hui, de la reconnaissance adéquate de ceux – critiques et professeurs- qui construisent le canon littéraire.
Pourquoi cette sous-estimation ? Pourquoi malgré le prix Nobel, elle n’est jamais entrée dans le cercle magique des écrivains italiens ?
Plusieurs facteurs pèsent sur le manque de reconnaissance méritée par Grazia Delleda. Premièrement être une femme, et ceci malgré tous les changements survenus au long du XXe siècle, ne pardonne pas. Eloignée des