Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Blessure de corps, guérison d’âme: Recueil
Blessure de corps, guérison d’âme: Recueil
Blessure de corps, guérison d’âme: Recueil
Livre électronique145 pages1 heure

Blessure de corps, guérison d’âme: Recueil

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Qu’est-ce qui nous empêche de vivre ? Comment dépasser ce qui nous limite ? Comment devenir un être singulier et libre ? Pourquoi aimer ? Autant de questions et bien d’autres énoncées dans Blessure de corps, guérison d’âme qui nourrissent les réflexions de Céline M. Cet ouvrage nous transporte dans un voyage intérieur en quête de guérison et du chemin qui mène à l’âme, à l’essence de l’être.


À PROPOS DE L'AUTEURE


Blessure de corps, guérison d’âme est écrit à la suite d’un précédent ouvrage dans lequel Céline M. partage son expérience du deuil au travers de la poésie.
LangueFrançais
Date de sortie25 mai 2022
ISBN9791037751683
Blessure de corps, guérison d’âme: Recueil

Auteurs associés

Lié à Blessure de corps, guérison d’âme

Livres électroniques liés

Poésie pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Blessure de corps, guérison d’âme

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Blessure de corps, guérison d’âme - Céline M.

    Céline M.

    Blessure de corps,

    guérison d’âme

    Recueil

    ycRfQ7XCWLAnHKAUKxt--ZgA2Tk9nR5ITn66GuqoFd_3JKqp5G702Iw2GnZDhayPX8VaxIzTUfw7T8N2cM0E-uuVpP-H6n77mQdOvpH8GM70YSMgax3FqA4SEYHI6UDg_tU85i1ASbalg068-g

    © Lys Bleu Éditions – Céline M.

    ISBN : 979-10-377-5168-3

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivante du Code de la propriété intellectuelle.

    Introduction

    Je vous écris parfois mes vagues à l’âme, mes blessures de cœur, les questionnements qui animent mes heures.

    Je vous écris mes rêves, mes cauchemars, mes histoires tristes et mes romans-fleuves.

    Je vous écris comme à un confident, un ami.

    Je vous écris comme une correspondance sans échos, mon chaos, mes souffrances, ma différence.

    Je vous écris comme un remède à l’ignorance, à l’absence, au vide qui a besoin d’être rempli.

    Je vous écris sans savoir qui me lit, ce vous, qui êtes vous ?

    Vous ne répondez jamais, sinon par un sourire.

    Vous ne répondez jamais peut-être par peur, par timidité, ou juste parce qu’il n’y a rien à dire.

    Rien à dire… hum… moi, j’ai toujours quelque chose à dire, trop sans doute, trop de choses qui trottent dans ma tête, alouette ! Trop de questions, trop de doutes, trop de chemins, trop de rêves, trop d’illusions, trop de passions…

    J’écris au rythme de la danse

    Ma danse intérieure

    Qui accélère, ralentit et parfois meurt

    Puis retentit en un immense chœur

    J’écris pour continuer à vivre

    Je m’accroche aux mots comme à la corde d’un bateau quand la mer se déchaîne

    Je retiens les phrases, les points et les virgules jusqu’à ce qu’ils basculent

    Sur la page blanche en habits du dimanche

    Une phrase, puis une autre, une idée, quoi d’autre ?

    J’écris !

    J’ai cri !

    Les mots comme des cris

    Des cris d’espoir ou de désespoir

    Des cris de douleur ou de bonheur

    Ceux qui ne sont jamais sortis avant

    Ceux qui me brûlent depuis que je suis enfant

    Mes maux à moi que je guéris au fil des pages, au fil du temps

    Parce qu’il est temps de sortir de « taire »

    Et de naître par mon propre enfantement.

    J’écris pour ne pas mourir, pour échapper au pire.

    J’écris pour transformer la souffrance en errance solitaire au-delà des apparences.

    J’écris pour changer ce qu’il y a à l’intérieur, cet écueil immobile, plus tranchant qu’une lame de rasoir, cherchant la veine la plus fragile.

    J’écris pour mettre à nu mon histoire, pas celle qui finit bien, celle qui m’usera jusqu’à ce que l’âge vienne mutiler mon visage.

    J’écris pour sortir de moi ce mal inexorable qui brille dans chacune de mes larmes, qui brûle un peu de mon âme quand j’oublie de regarder derrière, qui parfois brise mes os et me met à terre.

    J’écris pour transformer en lumière la douleur que je croyais éphémère, qui nourrit mes ombres et parfois mes colères.

    J’écrirai jusqu’à ce que tout me semble illusoire qu’il n’y ait plus que des mots, des simples mots, vidés de leur mémoire, des mots qui retrouvent l’espoir…

    L’oubli est un abîme

    Où s’entassent mes souvenirs

    Ceux dont je ne veux plus

    Ceux que je voudrais garder

    Les souvenirs douloureux

    les souvenirs de gaieté

    Qui décide de ce qui doit rester ?

    J’oublie sans effort

    Comme si on m’avait jeté un sort

    J’oublie mon enfance

    J’oublie son absence

    Ces jours qui s’effacent

    Comme s’efface la glace

    Histoire du temps qui passe

    De moi, il ne reste que quelques traces

    Quelques photos jaunies par temps

    Me rappellent que nous étions enfants

    Nous avons grandi sans le voir

    Délaissés par nos mémoires

    Comment oublier

    La blessure d’où je viens

    Ce qui m’a fait grandir

    Ce qui m’a fait devenir

    Comment oublier l’amour

    Les mots de ceux que j’aime

    Comment oublier ces liens

    Ceux qui m’ont vu naître

    Pourquoi oublier ?

    Qui décide de ce que je dois retenir

    Qui décide de mes souvenirs

    Qui décide des comment et des pourquoi

    Des hiers et des demains

    De ces morts que je traîne dans ma mémoire

    De ces instants sans gloire

    De mes victoires

    De mes chagrins

    L’oubli me dévaste

    Quand il me parle de mon père

    J’oublie pour ne pas retenir mes larmes

    J’oublie pour ne plus me faire la guerre

    Oublier pour abréger la souffrance

    Oublier pour sortir de l’errance

    L’oubli comme une excuse

    Pour ne pas subir l’usure

    Des regrets

    Pourtant mon cœur n’oublie pas…

    Il garde ses cicatrices

    Comme témoins d’anciens supplices

    Comme pour me rappeler

    Que parfois j’ai pleuré

    Je n’oublierai jamais totalement

    Son prénom reviendra inévitablement

    Au milieu de quelques visages égarés

    J’aurai pardonné

    Est-ce que je me souviendrai de l’amour

    Quand viendra mon dernier jour

    Me souviendrai-je encore de moi

    Après cette vie-là…

    I

    Je me souviens du silence.

    Du silence de mon corps. Un silence où tout s’est éteint : la lumière, le feu, la vie. Une fin en quelque sorte… Je croyais d’ailleurs que c’était LA fin. J’ai compris plus tard, qu’en fait, c’était le commencement !

    Je me souviens du corps qui lâche, d’un seul coup, me sembla-t-il. Et pourtant, cela faisait déjà longtemps qu’il montrait des signes de fatigue, mais que je ne voulais pas voir. Des cris de souffrance que je n’entendais pas, étouffés dans le tourbillon de ma vie trop mouvementée. Pas le temps de m’attarder ! Et puis… Stop ! Brutalement, violemment, le corps ne répond plus. Les gestes se figent, retenus dans leur élan de fausse envie, transfixés par la douleur, dans le mépris total de ma volonté à ignorer son interdit. Le message du corps est clair, sans appel : « tu n’iras pas plus loin ! ».

    Mais j’allais où au fait ?

    Je ne sais

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1