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Sexe et humanité en devenir
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Livre électronique468 pages6 heures

Sexe et humanité en devenir

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À propos de ce livre électronique

Malgré le changement de coutumes et l'apparente facilitation qui en a résulté en ce qui concerne la relation sexuelle, le sujet a encore besoin d'être approfondi, en vue de son amélioration toujours souhaitable dans la vie interpersonnelle et collective concrète. Ce livre peut être considéré comme le deuxième élément d'un diptyque, avec le précédent OLTRE L’ARENA (2017) dédié à l'innovation du scénario économique et politique. Alors que nous entendons ici analyser et élaborer les données socio-philosophiques et intersubjectives du sexe, aussi des paradigmes métapsychologiques innovants et esquissant de nouvelles réalités interprétatives et donc éducatives, relationnelles et anthropologiques, dans la perspective d'une amélioration générale et particulière de la vie humaine.
Essayer de répondre à ce qui a été initialement exprimé comme suit: «... Beaucoup me semble dépendre de l'authenticité et de la liberté de l'intérêt cognitif, c'est-à-dire de la capacité et de la possibilité d'avoir une compréhension plus profonde, plus complète et responsable; par certaines circonstances qui nous placent ou non en mesure de donner une audience et un ordre à cet espace du «non-dit» mentionné au début de cette introduction; quand on découvre l'admissibilité - comme l'a réussi un philosophe authentique ou chanceux - à regarder les choses qui sont pertinentes à notre vie intelligente avec un regard toujours excité et nouveau, et précisément à les connaître, les garantir, les vivre, les aimer mieux.
Dans cette condition, le non-dit n'est plus et n'est jamais un vestige sombre et inquiétant ou un insignifiant à fuir, ou l'ennemi de la stabilité et de la qualité de l'objet de ce qui a été dit, affirmé et accepté, ou du danger pour perdre la liberté et la joie de redécouvrir et de renouveler les choses qui comptent et qui nous tiennent vraiment à cœur; mais c'est l '«espace» qui nous est nécessaire pour être et devenir, et c'est l'air dont même les susdits ont besoin pour ne pas étouffer et ne pas nous étouffer ... ».
L'auteur, de formation sanitaire et sociologique, a travaillé dans les services de santé mentale de Trieste et de Pérouse.
LangueFrançais
ÉditeurPio Curatolo
Date de sortie15 juin 2021
ISBN9791220815352
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    Aperçu du livre

    Sexe et humanité en devenir - Pio Curatolo

    Saint-Pétersbourg).

    Introduction.

    Nous souhaitons ici aborder un thème qui, de par sa complexité et sa pertinence, implique la responsabilité de l'auteur et du lecteur. C'est-à-dire que tous deux s'engagent à combiner substance et méthode, discours et réflexion, sincérité et compréhension, vie et connaissance.

    Il est évident et indéniable que notre thème place devant sa discussion un horizon conformé de principes d'existence et de vérités consolidées, ainsi qu'un réflexe défensif et conservateur qui se tourne, de manière compréhensible, vers sa revisitation ou sa remise en question. Souvent sans se demander si cet empressement à défendre l'existant peut objectivement en déduire une réelle responsabilité ou, plus encore, une véritable compréhension de ce que cet existant, et sa structure, ont inévitablement relégué dans la sphère du non-dit, de l'inexpérimenté, de l'inexistant.

    Si ce n'est pas sans sens la thèse selon laquelle la précarité, l'insécurité, la douleur, la déception et le désenchantement qui ont historiquement accompagné la vie de l'homme, sont l'effet de tentatives maladroites d'altérer la stabilité du système de significations que l'homme a produit sur lui-même et sur le déroulement dans le monde, cela ne doit pas exclure que l'adhésion et l'adaptation aux logiques transmises par tant de générations, tenues pour acquises et indispensables pour s'insérer dans une coquille d'existence éprouvée, rendent cette insertion exempte de risques et de sophismes. Il ne faut pas non plus qu'une révision et un remaniement des hypothèses traditionnellement acceptées et prescrites soient immédiatement interprétés en termes de préjudice, d'insignifiance ou même de subversion, si l'on donne des raisons et des arguments qui peuvent être différents des habituels.

    Lorsque les individus s'appuient sur les choix réglementaires qui organisent leur existence, ils le font avec le double besoin d'établir une certaine carte des chemins individuels et réciproques, et avec l'espoir de réaliser profitablement et pleinement leur humanité au sein de ces chemins partagés. Un degré plus ou moins élevé de conscience, de culture, ou de passivité, de formalisme et d'incertitude à l'égard de ces choix, ne change pas leur fonction nodale ; même les déceptions ou les incomplétudes historiques dans des vies individuelles concrètes, les nôtres ou celles des autres, n'ont souvent pas assez de force ou de reconnaissance pour inciter à reconsidérer cette structuration enracinée, parce qu'à elle restent confiés les espoirs inaliénables sur la réalisation de ce double besoin.

    Peut-être est-ce précisément cette inaliénabilité qui ne nous fait pas écarter a priori la nécessité et la possibilité d'approfondir la recherche sur ce que j'ai défini précédemment comme non dit, non vécu, non existant. C'est-à-dire ce fluide sur lequel flotte le navire de la croyance traditionnelle et dans lequel il nous abrite tous. Fluide dans lequel, niée ou oubliée au profit de croyances stables et éprouvées, la mer des possibilités d'évolution manquées est démêlée et disparaît sans cesse et peut-être sans raison. Reste un sillon, derrière la course millénaire de notre vaisseau animé, destiné à se fermer immédiatement après son passage, et dans lequel se noient donc ces réflexions et ces réponses, divergentes du préétabli, ainsi que l'indifférence ou le négationnisme aprioriste dont nous les avons dotées, et dont nous pouvons donc nous absoudre avec la même simplicité de la fermeture de ce sillage, une fois que le vaisseau qui l'a produit est parti, inchangé, en avant.

    Avoir eu à cœur, à juste titre, de maintenir les effets heureux ou commodes découlant de la structuration progressive de la vie sociale et relationnelle que l'histoire a produite au fil du temps, a paradoxalement déterminé une sorte de vidage pré-intentionnel de ce pari, de cette espérance totale qui avait été confiée à l'interface prioritaire entre l'attente de l'épanouissement humain et la création de règles discriminantes. Ce vidage paradoxal ne me semble pas être dû à l'incompréhension d'un extrémisme préjudiciable que certains pourraient préfigurer dans le raisonnement que nous voulons proposer ici, c'est-à-dire à un affrontement hâtif et symptomatique entre des intentions hypothétiques ou vagues et des critères de possibilité réalistes ou partagés. Nous ne voulons pas non plus sous-estimer l'impact négatif que les défauts et les faiblesses humaines ont sur l'imbrication réelle des comportements personnels et sociaux, et nous ne voulons donc pas le moins du monde diminuer l'importance cruciale de l'attention permanente que les sociétés civiles exercent pour défendre et garantir le meilleur qu'elles ont pu produire, en opérant également avec des sanctions contre les déviances dégénératives ou perturbatrices, problématiques ou destructrices. Cependant, ce vidage apparaît de lui-même si l'on compare simplement ce que l'on peut appeler génériquement les attentes d'épanouissement humain avec la part qui parvient à appartenir objectivement et sincèrement aux parcours normatifs et paradigmatiques contingents qui conditionnent et guident les événements individuels, générationnels et socio-historiques.

    Il n'y a certainement pas de dissociation de ma part de l'appréciation de tous les acquis de la civilisation et de l'émancipation sur la base desquels les sociétés humaines tirent une série de bénéfices tangibles et d'arrangements organisationnels plus ou moins fonctionnels, surtout lorsque ceux-ci s'avèrent modifiés par des résidus excessivement extrémistes ou coercitifs, et lorsque, malgré les retards et les imperfections, il y a effectivement en eux un contenu potentiel qui mérite d'être poursuivi, mis en œuvre et défendu. Seulement, et fondamentalement, ici nous avons voulu prendre absolument au sérieux la valeur profonde et la plus authentique de ce que je voudrais appeler le défi de la réalisation humaine globale, en percevant sa nécessité et sa possibilité malgré la prévalence des murs de la satisfaction standardisée et des schémas éprouvés de la réassurance conventionnelle ; en convergeant objectivement dans la détermination d'un écran de défiance aprioriste envers les réflexions qui risquent de modifier le sens préétabli de la réalité humaine et de son auto-justification. Alors qu'il devrait être clair que corroborer l'existence réelle par une meilleure réflexion et une meilleure conscience de soi sur notre mode d'existence actuel, loin de constituer une digression théorique ou une esquisse utopique, représente le premier et le plus authentique lieu à notre disposition, la condition la plus essentielle et la plus réelle de l'existence et du devenir.

    L'objectif de ce livre est d'améliorer la compréhension de la sexualité humaine, de ses implications et de ses expressions. Malgré le fait que la sexualité soit un aspect de la vie qui concerne tout le monde indistinctement, l'interprétation contingente qui en a été donnée ne me semble pas être un fait suffisant ou incontestable en soi, à tel point que j'en conclus qu'il n'y a plus de nécessité ni de possibilité de réflexion à son sujet.

    Le bilan comparatif des situations historiques que l'humanité a connues dans son ensemble, et celui qui concerne les singularités individuelles considérées dans leur durée de vie contingente, témoignent d'une quantité pertinente et durable d'erreurs, de cercles vicieux, d'ostentations, d'insuffisances, de dogmatismes et de difficultés, mais le lien ultime entre l'espérance humaine globale et le modèle historiquement et culturellement en vigueur reste intact. Parce que cela a également été capable de produire du bonheur, du progrès, de l'utilité, une prévisibilité confortable et une certaine dose de respect mutuel. Cependant, le fait d'avoir eu à cœur, à juste titre, de maintenir les effets heureux ou commodes découlant de cette structuration progressive, a paradoxalement et involontairement induit un vidage ou un échouage du pari lié à l'interface entre la pulsion d'épanouissement humain et le conditionnement des critères de connaissance et des règles discriminantes.

    Sans nier évidemment la juste appréciation de tous les acquis de la civilisation et de l'émancipation sur la base desquels les sociétés et les individus tirent une série de bénéfices tangibles et d'arrangements organisationnels plus ou moins fonctionnels, nous avons voulu ici réfléchir sur la valeur profonde et plus authentique de ce que j'ai appelé le pari de la réalisation humaine intégrale, en percevant sa nécessité malgré la prévalence des murs de la gratification standardisée et des schémas éprouvés de la réassurance conventionnelle. Dans la conscience que ce type de récupération ne s'improvise pas, mais aussi qu'il est tout à fait objectif de constater la difficulté préliminaire qui échoit à ceux qui expriment une nouvelle indication sur ce sujet difficile et central, et se trouvent immédiatement investis par une objection tiède mais corrosive de faire des spéculations ou des utopies stériles et indésirables. Alors qu'il devrait être clair que corroborer l'existence contingente par une meilleure réflexion et une meilleure conscience de soi, représente la première et la plus authentique place à notre disposition.

    Parfois, on peut même avoir un doute fondé sur l'existence d'un besoin cohérent de connaissance à cet égard, si l'on pense à tant de réponses oubliées, exclues ou refoulées sans même les avoir discutées ou comprises, et à d'autres qui, en raison de leur domination croissante, ont fini, intentionnellement ou non, par figer la valeur et la finalité de cette demande cognitive - universelle même si elle est ressentie ou consciente - par des interprétations définitives, standardisées et non modifiables.

    A la fin de cette partie introductive, je voudrais m'adresser brièvement et directement au lecteur afin de me demander, avec lui, s'il y a une contradiction entre l'affirmation selon laquelle le thème que j'entends traiter ne concerne pas un non-lieu indéterminé mais une condition humaine immanente et fondamentale, et celle qui fait allusion à une certaine qualité frontalière ou en quelque sorte novatrice du discours que je vais tenir. Et s'il y a ou non encore quelque chose à dire sur la manière d'aborder cette lecture et s'il y a ou non des choses à faire, plus commodes ou possibles que d'autres, lorsqu'elle sera achevée.

    Je réponds à ces questions d'une manière unifiée, qui ne veut en aucun cas exclure les libres déductions du lecteur. Beaucoup me semble dépendre de l'authenticité de l'intérêt, de la capacité et de la volonté de se disposer à une compréhension plus profonde, plus complète et plus responsable ; de certaines circonstances qui nous mettent ou non en condition de donner audience et ordre à cet espace du non-dit dont nous parlions au début de cette introduction ; du moment où l'on découvre l'admissibilité, comme l'ont fait certains philosophes authentiques ou chanceux, de regarder avec un regard toujours excité et nouveau les choses pertinentes pour notre existence intelligente, et précisément pour les connaître, les garantir, les vivre, les aimer mieux.

    À cette condition, le non-dit n'est plus et ne sera jamais un reste obscur et inquiétant à fuir, ni l'ennemi de la stabilité de ce qui a été dit, affirmé et accepté, ni le danger de perdre la liberté et la joie de répéter et de redécouvrir les choses qui comptent et auxquelles nous tenons vraiment ; mais il est l'espace dont nous avons besoin pour être et devenir, il est l'air dont même le déjà dit a besoin pour ne pas nous étouffer. C'est donc aussi la liberté d'exprimer et de recevoir la découverte que la vie peut être améliorée même si elle est changée - ce qui est considéré comme paradoxal par les majorités et les pouvoirs qui les guident, de l'intérieur ou de l'extérieur -, un mode dont l'homme dispose pour se rapprocher de sa propre condition et y entrer pleinement.

    Enfin, je ne crois pas qu'il faille conseiller davantage au lecteur de toujours savoir distinguer entre la réalité et la réflexion intellectuelle, entre les possibilités de vie accordées par notre horizon socioculturel actuel et celles qui pourraient devenir possibles demain ou plus tard : ce n'est pas, cependant, en limitant ou en réprimant l'exercice de la connaissance, ou parce qu'elle peut paraître limite ou dérangeante, que l'on peut être mieux assuré que les individus savent faire le meilleur usage même de cette connaissance qui apparaît aujourd'hui disponible, approuvée et actuelle.

    PARTIE I - Larguer les amarres.

    Que savons-nous du sexe et de la sexualité ? Si nous essayons d'être honnêtes, nous savons... ce que nous savons. Il y a des choses que seule l'intelligence est capable de chercher, mais que par elle-même elle ne trouvera jamais; seul l'instinct pourrait les découvrir, mais il ne les cherchera jamais, disait Bergson, de manière aphoristique.

    Communément, une évidence d'agent et un entraînement pressant, inhérents à la sexualité, sont des éléments tellement incontestables et autonomes qu'ils répondent à la plupart des questions, ou à celles qui semblent les plus importantes et fondamentales. Il n'est donc pas difficile, et cela va même de soi, d'avoir des convictions fermes à leur sujet, et toute question supplémentaire risque de paraître scandaleuse, dérangeante ou inutile. Mais, tout en tenant compte de cela, c'est précisément cette immanence incontestable, intangible, configurée et ce surplus de conviction et de démonstration du sexe et de la sexualité qui rend ses croyances potentiellement corrompues et tacites par rapport à un examen plus approfondi et révélateur. Sans cet examen, nous aurons des réponses sans questions vraies ou complètes, aussi adéquat que cela puisse paraître : est-ce la meilleure façon d'étayer ce que nous savons?

    Au contraire, il me semble que le thème, et précisément pour respecter son indéniable complexité, mérite et même exige un ensemble de réflexions dédiées, en raison de ce qui a été dit dans l'introduction et aussi en raison d'une nécessité intrinsèque au thème lui-même qui ne tardera pas à se révéler dès les premières pages de cet ouvrage. Je vais dérouler ces réflexions dans une série de pièces successives qui, si d'un côté elles peuvent paraître sans rapport avec une véritable progression des chapitres, d'un autre côté elles correspondront mieux à l'intention réflexive plutôt qu'à celle d'un traité.

    Ces pièces impliqueront quelques-unes des nombreuses questions que le thème exige, selon moi, avec une série de réponses, de clarifications et de références dont le sens résidera dans leur ensemble plutôt que dans leur séparation. C'est pourquoi le lecteur peut, s'il le souhaite, s'attarder sur chacune de ces pages même sans en suivre l'ordre. A condition, je l'espère, que ce choix ne repose pas sur une sélection arbitraire entre le simple et le difficile, ou entre la partie apparemment la plus sympathique et la plus compliquée ou exigeante. Ce qui peut sembler complexe dans l'immédiat deviendra simple au fur et à mesure que la compréhension s'éclaircira, et ce qui peut sembler simple se développera en une articulation globale si l'attention a été plus active et plus libre.

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    1. L'idée et l'expérience de la sexualité sont données par deux extrêmes inséparables: être ceci et au-delà de ceci. Il peut y avoir oscillation, prévalence, sélection entre un extrême et l'autre: et c'est précisément le problème, qui n'existe pas tant que l'évidence n'est pas perturbée ou remise en question ou approfondie. Une évidence devenue si convaincante qu'elle n'a même pas besoin de principes de réalité (c'est ce qu'on fait, on ne peut pas faire autrement). Mais si l'on parle de ces derniers ou si on les met en jeu, on peut douter, à juste titre, que l'évidence de ceci puisse se suffire à elle-même sans avoir besoin de rappels réflexifs, ou s'illusionner sur le fait que l'on peut se passer de l'au-delà de ceci de et dans la sexualité.

    À commencer par l'association évidente de la sexualité au plaisir et au bonheur : la cause (le ceci) et l'effet ou son sens (l'au-delà du ceci). Il n'est pas rare que l'appareil de désir et d'imagination de l'individu, et le fait qu'il assume un rôle de premier référent sélectif et de décideur sur le plan pratique, soit aux prises avec un au-delà de ceci qui, souvent, retarde ou échappe à la réalisation comme le voudrait la conséquence attendue, simple et directe entre la cause et l'effet.

    Mais même le ceci, c'est-à-dire tout ce qui appartient à l'expérience indubitable et concrète du corps, de sa matérialité vitale, de sa destination printanière à des consciences et des expériences qui vont bien au-delà de la corporéité, n'est ni banalisé ni considéré comme allant de soi. Et de même, même si différemment, aussi l'au-delà, c'est-à-dire tout ce qui transcende la corporéité et est assigné à la conviction d'une intimité administrée, libérée ou exhaustivement éprouvée.

    Entre ces deux polarités, qui ne sont pas immédiatement ou simplement séparables ou coïncidentes, nous nous trouvons, souvent en le niant, comme des sujets un peu autosuffisants et un peu errants, ou comme destinés à entrer dans un rôle de manière disciplinée. Et il y a un espace à explorer et à couvrir, où l'individu est tenté de devenir un opérateur centrifuge de sélectivité intellectuelle et affective, mais aussi un édificateur et un gestionnaire, et un collecteur centripète d'arbitraire jugé justifié et conséquent. Alors que, néanmoins, cet espace, devenu environnement, est chargé d'une circulation diffuse et insistante de chants mélodiques, de suggestions romantiques, ainsi que de stimuli martelants pour vivre et désirer plus loin ou servilement.

    Un espace, dont l'amplitude n'est souvent pas prise en compte; un espace dans lequel recomposer l'excès ou dans lequel accueillir une conclusion personnalisée : d'un possible, auquel le sujet attribuera le juste devoir d'une réalisation pourtant dorée.

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    2. En partant du simple et de l'évident, on peut reconnaître immédiatement deux choses dans la sexualité : la distinction entre pénis et vagin, qui va de soi autant qu'elle doit être prise telle quelle, et la distinction entre mâle et femelle, autre fait presque banalement animal et dichotomiquement élémentaire. Il semble toutefois que la culture humaine trouve dans la distinction homme-femme un terrain plus propice au développement des facultés supérieures qui caractérisent l'espèce humaine, par rapport à la dichotomie pénis-vagin, reléguée au niveau de la primitivité organique et incapable de représenter des significations auxquelles l'intellect peut daigner se comparer.

    Il s'agit d'une évidence immédiate qui ne semble donc pas nécessiter d'autres informations, et ce dès l'enfance et concernant tout autre niveau d'âge et de maturation. Il s'agit d'une donnée constitutive et inhérente qui ne doit pas être comprise, cependant, comme une réduction aux termes minimaux de la sexualité, car leur signification inévitable ne doit pas être inconnue de tous ceux qui, vivant et comprenant, ont expérimenté une certaine collimation entre les aspects élémentaires de l'expérience corporelle et les dimensions de l'émotion, du sentiment et de la pensée, comprises comme plus complexes ou moins liées à la corporéité organique.

    Mais, au-delà de l'évidence ou de l'intuition, une complication reconnaissable ne tarde pas à arriver. Parce qu'il y a comme un destin d'apprentissage interminable et de prise de conscience progressive qui concerne le sujet humain face à sa constitution sexuelle, dès son âge infantile, et que, entre autres, la psychanalyse considère comme constitutif et annonciateur d'une complexité immanente et généralisable, voire paradigmatique. Car malgré l'interdépendance très étroite entre le corps et l'esprit, pour diverses raisons (gêne, coutumes, normalisation, etc.), dans la culture humaine, des motifs peuvent être déclenchés pour séparer ou éloigner ce qui appartient au corps et ce qui appartient à l'esprit, avec des effets psychologiques et pratiques réels et inévitables. Car l'espace, en soi grand, entre les conditions minimales du sexe et la réalité induite ou élaborée de son au-delà, s'élargit et se complique encore si l'on considère non seulement les dilatations contingentes contenues dans ce qui a déjà été dit sur la question, et qui affectent irréversiblement une partie considérable de la vie pratique, mais aussi le développement ultérieur potentiel d'un quotidien dicible mobilisé, dans les expériences et les pensées, comme une flèche en prise constante avec une cible.

    Pour ces raisons, la différence même que les enfants ont appris dès leur plus jeune âge est un thème qui sollicite et occupe la physiologie et la psychologie, et qui reste central et débattu dans la sphère de l'existence et de la conscience spécifiquement adulte des deux sexes. Il y a donc des raisons de ne pas prendre pour acquis ce qui est connu, et de ne pas considérer comme impraticable une réflexion cognitive plus poussée, au-delà de la vulgate d'une rumeur formulée sur l'égalité des sexes ou de son inscription dans le cadre d'une conduite convenue dans une réserve privée.

    Il y a donc quelques raisons de croire qu'il existe une possibilité et un besoin réflexif-existentiel sur la sexualité, qui intègre, tout en les comprenant, les aspects particuliers et presque excentriques qui concernent les traités anatomo-physiologiques et leur profusion dans le langage commun et courant.

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    3. Si la dénomination et la signification dans la sphère sexuelle impliquent un problème linguistique similaire à celui lié aux autres significations, les organes sexuels font partie de ce problème d'une manière particulière. Il s'agit, en effet, d'objets très particuliers par rapport à ceux qui sont communément expérimentés. Tout d'abord, ils font partie intégrante du corps de chaque individu. Il est vrai que d'autres parties du corps peuvent aussi être considérées comme des objets, comme les mains, les yeux, le foie, le crâne, chaque cellule, mais le fait de considérer ces parties du corps comme des objets ne peut que faiblement ajouter ou retrancher à leur définition essentielle.

    La main ou le foie, par exemple, peuvent être des choses que nous utilisons, que nous voyons, que nous connaissons, qui nous appartiennent ou qui appartiennent à d'autres personnes, ils peuvent avoir un caractère plus ou moins neutre ou non spécifique, ou vital ou organique ou fonctionnel. Ils peuvent nous orienter, selon leur régularité ou leur irrégularité, vers des concepts d'identité générale (capacité vitale ou appartenance à des catégories naturalistes définies mais larges) ou d'identité particulière (capacité, forme, degré individuel de santé ou de force), mais tout cela dénote une certaine laconicité, si articulée, par rapport à la qualité intrinsèque placée non seulement dans la différence sexuelle mais aussi dans les organes sexuels en tant qu'objets spécifiques.

    Alors que l'objet main est maintenant un organe préhensile, maintenant expressif, maintenant capable et fort et maintenant malade et faible, un objet caractéristique et unique pour l'intégrité psychophysique individuelle, indispensable et très utile pour diverses fins instrumentales, l'organe sexuel répond à presque toutes ces caractéristiques, mais en possède deux autres que les autres parties du corps n'ont pas, ou n'ont pas d'une manière aussi potentiellement pertinente. La première est que les organes sexuels masculins et féminins sont différents l'un de l'autre mais complémentaires, la seconde est que le pénis et le vagin sont éminemment des objets pour l'être humain; et ces deux caractéristiques les rendent excédentaires à toute tentative de définition ou de concept d'une image fixe.

    Leur pertinence en tant que partie, propre à l'individualité anatomo-physiologique, même autonome et isolée, est à la fois convaincante mais singulièrement incomplète. Parce que les organes sexuels, par rapport à toutes les autres parties du corps, à l'exception du cerveau, trouvent leur valorisation la plus déterminante dans l'intégration réciproque, dans une complémentarité qui les tourne vers la relation, la recherche, le désir de la contrepartie absente mais implicite. Chacune d'entre elles est donc exposée, destinée, presque justifiée, pour et par une référence au complémentaire ; dont le manque affaiblit presque la propriété centrée de l'individu, problématise cette pertinence naturelle que les autres parties du corps ont paisiblement dans le contexte de la totalité intégrée de l'individu, et que tout autre objet existant dans le monde trouve sans besoin de justification excessive.

    Ces organes sont des parties du corps qui, tout en appartenant à des individus, se présentent d'une certaine manière comme autres, c'est-à-dire comme des entités objectives par rapport à la subjectivité, et pas seulement génériquement ou spécifiquement objectives par rapport à la pensée. Ils déplacent la frontière entre la conscience et l'objet, de la relation entre le sujet et les choses du monde à la relation du sujet avec lui-même et avec les autres sujets. En vue de quoi, et c'est ici que leur objectivité particulière est mise en évidence, tout sujet sexué se comportera alors avec la conscience inéliminable d'une limite, et aussi d'une inclusion-exclusion, conditionnée par la subdivision de l'espèce humaine en deux sexes.

    Une frontière pré-constituée au langage et aux mots, une condition pré-verbale qui se trouve dans la réalité complémentaire et implicative de la dichotomie organique des caractères sexuels et évoquée à partir d'eux, et dans des modalités qui tendent au-delà de l'organique tout en ayant une base irremplaçable en lui. Une frontière qui se montre donc intrinsèquement dynamisante, indirectement aussi par rapport aux opérations de dénomination et de signification que nous effectuons par rapport à la neutralité et à la généralité du terme objet. L'objet sexuel, déjà approprié dans sa nudité, se révèle être une non-fin (non terminé ou résiliable), c'est-à-dire un dilatateur du pouvoir définissant et contraignant des mots et des noms qui lui sont donnés. Les objets existent, ils sont devant nous, et voilà le pouvoir du mot à l'œuvre. Il ouvre un scénario, typique du langage, dans lequel nous sommes constamment immergés et impliqués, interminable mais avec des stations ou des arrêts où nous décidons que ça suffit. Cet aspect nécessiterait, inévitablement, non pas un mais de nombreux livres, mais on ne le retiendra ici que dans sa signification inaliénable.

    Même en ce qui concerne les organes sexuels, compris non seulement comme une évidence objective mais aussi comme une entité à laquelle donner des mots, un langage qui ne s'arrête pas à l'étiquette verbale peut prendre au moins deux directions, en plus de décider éventuellement de s'arrêter. L'une est celle de la description, détaillée et minutieuse ; l'autre est celle de l'évocation et de la conceptualisation de significations qui s'écartent de la description mais que celle-ci seule ne fournit pas. Ce sont deux directions qu'il faut concilier et encadrer mutuellement, afin que les objets de départ ne soient pas paradoxalement étouffés par le discours sur eux, et que celui-ci ne devienne pas assourdissant par rapport à la réalité dont il traite.

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    4. Dire donc pénis ou vagin, ou mâle ou femelle, est une affirmation concluante et en même temps insuffisante. Mais un dire qui ne soit pas seulement une géographie anatomo-physiologique, mais qui serve à corréler et à connoter l'expérience personnelle et la finalité biologique, relationnelle et sociale, reste donc une possibilité inévitable et un devoir indispensable.

    Il s'agit d'un horizon potentiellement large, à l'égard duquel nous recourons souvent à l'ancrage de ces choses sont connues, et leur simplicité ne nécessite pas de considération excessive. Nous faisons l'expérience du désir et de la satisfaction sexuelle, nous nous plaçons disciplinés dans la logique reproductive, et tout cela nous semble offrir beaucoup plus que ce que nous sommes disposés à concevoir comme découvrable ou recherchable, si ce n'était que c'est la nature même du sujet de nous poser des questions inévitables, même à partir de la simple géographie des notions et des expériences communes ou conventionnelles.

    Par exemple, approfondir la description des organes sexuels, considérer que ces détails sont inclus à titre indicatif dans les termes pénis et vagin, ou encore procéder à une évaluation intégrée à la personne, en accentuant leur rôle d'intersection et d'interaction entre les sexes, ce qui les relègue au second plan par rapport à l'événement interpersonnel et à sa pensée, semblent résumer un ensemble exhaustif de connaissances. Mais il suffit de s'attarder, après l'avoir décidé, sur le fait que le vagin, avec son ascosité, sa virtualité, son intériorité, semble être aux antipodes de la visibilité extérieure d'un pénis, qui, pourtant, apparaît aussi objectivement singulier en raison de sa corrélation spécifique et physiologique avec la présence ou l'absence d'érection, pour comprendre combien la convention cognitive sur le donné sexuel ne peut se limiter à l'anatomo-physiologie et aux savoirs partagés et traditionnels. Non pas tant parce que la simple distinction des organes sexuels nous met en présence de certaines caractéristiques effectivement inhabituelles ou singulières d'un point de vue objectif, mais surtout parce que ces caractéristiques offrent aux individus une expérience physique et mentale objectivement et subjectivement stimulante, plus et différemment de tout autre type d'objet ou d'objectivité, y compris la connotation de l'entité substantielle de la personne. Et c'est dans ce sens que les organes sexuels se présentent, comme déjà mentionné, comme des objets éminemment pour les êtres humains, autant que ceux-ci sont destinés à être des sujets pour leur propre objectivité et celle des autres.

    Cette indéniable interdépendance pourrait être banale et considérée comme allant de soi, et pour cette raison très souvent suffisante pour concevoir et clore son discours, s'il n'était pas tout aussi indéniable, quoique moins réfléchi, que le côté objectif et matériel demeure dans sa diversité par rapport au côté mental ou idéationnel; que cette diversité ne configure donc pas nécessairement un objectif d'intégration, mais peut rendre sa réalisation plus difficile et retardée, en raison d'une réapparition des partialités et des différences présumées intégrées, en raison de leur constitution plus que possible en étapes réelles détachées les unes des autres, nécessaires, pour ce reprofilage comme détaché, des opérations qui les relient de manière conventionnelle ou provisoire, ou d'un parcours plus difficile et compliqué de ces étapes, tant en montée qu'en descente, avec l'extension ou la réduction conséquente et inévitable de ce qui peut être dit et de ce qui a déjà été dit, tant en ce qui concerne les parties considérées comme déjà intégrées que comme intégrables d'une autre manière.

    Si l'on considère ensuite comment et dans quelle mesure cette question est, tout comme dans l'expérience, mise en œuvre dans le langage, avec ses attestations verbales et ses ponctuations attributives, et est absorbée dans le processus de procréation, tour à tour d'une part évidente et préconstituée et d'autre part tout aussi intrinsèquement investie par des instances plus mobiles et plus étendues, c'est-à-dire par cette exigence de variabilité génétique supplémentaire que la reproduction sexuelle représente et garantit pour toutes les espèces qui l'utilisent, et, pour l'être humain et pour très peu d'autres espèces, par cette manifestation expressive et réalisable irremplaçable liée à la sexualité non générative, on peut voir comment un discours relatif à ces parties et à leur intégration peut et doit être considéré comme devant être médité en termes de méthodes et de buts.

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    5. Les organes sexuels masculins et féminins sont complémentaires, ce qui semble condenser, et d'une manière que l'on pourrait qualifier de concluante, à la fois leur fonctionnalité et leur finalité. La simplicité de cette affirmation est à la fois vraie mais aussi apparente ou tendanciellement réductrice, pour l'homme et la femme, car leur subjectivité (qui est tout sauf simple) est fatalement et intensément dynamisée par cette constitution. Et il est maintenant évident que dans cette succession de simplicité et de complexité, ou plutôt des différents degrés ou cas de description et d'évocation possibles sur ce thème, il faut essayer de ne pas confondre rigidité et complétude et ultimativité et certitude idéale et pratique.

    De même que tout acte, tout jugement, toute réaction ou impression ayant trait à la confrontation inévitable entre l'intelligence humaine et la réalité, susceptible d'une intentionnalité ou d'une causalité, désireuse de complétude ou de raccourcissement, sont dans l'ensemble un événement qui impose une lecture et une notion de la réalité objective, ou qui la libère de cette imposition, et qui peut être trouvé en ce qui concerne la complémentarité des organes sexuels.

    Une réalité qui n'est pas seulement une donnée physique ou mécanique, parce qu'elle est déjà en elle-même un prototype idéo-pratique de relation, de réciprocité, d'attente complète et de certitude primaire de ce qu'est l'autre ; une chose, à son tour complétée par ce qu'est l'autre. Évidemment, ce fondement premier de la relationnalité et des promesses de bonheur et d'humanisation ne ferme pas l'achèvement relationnel dans la simplicité fortuite de l'accouplement, mais il ne ferme pas non plus la signification des organes eux-mêmes à la pure évidence ou à la simplicité organique.

    L'aspect objectif et mécanique de la complémentarité des organes sexuels n'est pas trivialement préparatoire à la simplicité physique et instinctive de l'accouplement. Le fait qu'ils soient des parties sui generis pour chaque individu implique de raisonner sur leur inéluctable relation, en tant que sortie de ce soi-tout qui circonscrit et maintient ensemble leur soi propriétaire. Ils mettent en marche une machine conceptuelle destinée à s'engager dans une série de catégories (partie-totalité, vide-plénitude, activité-passivité, plaisir-frustration, etc.) dont l'implication prélude à leur développement en élaboration et en conscience.

    En d'autres termes, leur mécanique trouve une corrélation dynamique dans les concepts, au-delà de l'immédiateté d'une palpabilité et d'une action qui, avec leur évidence, pourraient faire taire les éventuelles questions ou la curiosité pour une connaissance plus approfondie, et ce également au-delà des expériences concrètes qui scellent leur exécution gratifiante.

    L'un des termes qui se réfère à la mécanique des organes sexuels est le glissement. Terme qui peut être attribué à divers phénomènes objectifs ou subjectifs (par exemple, l'écoulement du temps ou d'un fleuve) mais qui, dans ce cas particulier, présente un aspect tout à fait propre à la relation entre les objets du monde et l'intellect. Par rapport à d'autres synonymes possibles (frottement, emboîtement, remplissage, croisement, etc.) le terme coulant est intéressant, ainsi qu'approprié, car il indique quelque chose de typique et d'intrinsèque à la vie des organismes dotés d'un système circulatoire, il peut en effet rappeler la circulation du sang. La circulation sanguine fait ressortir quelque chose de plus articulé que la simple progression d'un fluide. Elle ne serait pas possible sans les vaisseaux dans lesquels elle circule et une force qui fait progresser le sang. Le concept d'écoulement rappelle et implique donc un autre concept: la canalisation, ainsi que la poussée.

    Et c'est comme si un concept pouvait être l'enfant d'un autre concept (quelque chose qui s'écoule dans ou autour, de ou vers quelque chose d'autre), et vice versa le parent d'autres concepts, y compris celui qui pourrait être son enfant (le canal permet l'écoulement de quelque chose par rapport à quelque chose d'autre). Dans un croisement significatif où la vie de la corporéité n'est pas exempte d'une conceptualité typique et cohérente même dans les diverses manières concrètes dont elle se manifeste. Le sang circule dans les veines, l'air dans les poumons, les impulsions le long des fibres nerveuses, le pénis dans le vagin, le lait dans les mamelons, et les sentiments et les connaissances circulent d'un individu à l'autre.

    Il existe, pour ainsi dire, une connexion inévitable entre et dans les faits qui appartiennent au vital, qui est accompagnée et superposée par une référence similaire entre les concepts qui s'y rapportent. Leur généalogie réciproque peut paraître forcée ou approximative, mais seulement jusqu'à ce que soit reconnue la nécessité et la possibilité vitale d'une signification dont la lisibilité a à voir non seulement avec les faits mais aussi avec les concepts. L'unité de la vie peut être une affirmation qui n'a pas besoin de mots, elle existe et vit dans les faits et dans le vivant. Mais si, en revanche, les concepts font leur devoir, auquel appartient, surtout dans la sphère du vital, leur généalogie réciproque et ramifiée, la

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