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Fouiller les décombres
Fouiller les décombres
Fouiller les décombres
Livre électronique100 pages39 minutes

Fouiller les décombres

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À propos de ce livre électronique

Une fillette grandit sous la dictature. Loin de son pays, elle a cru tout oublier. Quarante ans plus tard, son enfance frappe à la porte. « J’ai fouillé, passé des heures à éplucher les documents, les témoignages, les jugements, les histoires, les photos, les vidéos. Le ventre retourné, j’écrivais des poèmes. »

Point de vue de l’autrice

Je dédie ces poèmes – une potion contre l’indifférence – aux familles qui cherchent encore leurs proches, aux enfants qui n’ont pas connu leurs parents. Je dis, comme eux, comme elles: ni oubli ni pardon.
LangueFrançais
Date de sortie21 mai 2021
ISBN9782897127749
Fouiller les décombres
Auteur

Flavia Garcia

Flavia Garcia est née à Buenos Aires (Argentine), dans le quartier de Saavedra, au sein d’une famille de la classe moyenne. Dès sa tendre enfance, la poésie, la littérature, la musique et surtout la langue française la passionnent. En 1985, elle obtient un diplôme de professeure de français à l’Institut national Supérieur du Professorat en Langues vivantes. Son amour pour le français l’amène au Québec en 1987 où elle rejoint les rangs des professeurs de français. Elle obtient son permis d’enseignement et une maîtrise de l’université McGill en didactique du français langue seconde. En 1994, elle devient professeure permanente en francisations au Ministère de l’Immigration du Québec, métier qu’elle exercice encore aujourd’hui. De 1998 à 2010, elle publie 12 cahiers d’exercices de grammaire aux Éditions Didier, travaille à d’innombrables projets pédagogiques. C’est en 2002 que la poésie commence à occuper une place de plus en plus importante dans sa vie. Elle publie des poèmes dans les revues Brèves littéraires, Estuaire et Apostles revue, participe à des lectures de poésie, traduit des poèmes et des nouvelles en langue espagnole vers le français. En 2007, en complicité avec Hugh Hazelton, elle initie le cycle de lectures de poésie en trois langues LAPALABRAVA qui se poursuit jusqu’à nous jours. Ensemble, ils accueillent de nombreux poètes francophones, hispanophones et anglophones. En 2007 également, elle rencontre le pianiste et compositeur Jose Maria Gianelli. La musique, plus particulièrement le tango, ne la quittera plus. En duo et avec l’ensemble El Trio Argentino, fondé par Jose Maria Gianelli, ils multiplient les concerts à travers le Québec et le Canada en interprétant, lui au piano, elle a la voix, les tangos du répertoire classique ainsi que leurs compositions originales avec textes en français et en espagnol. Flavia Garcia a un profondément attachement pour le Québec ainsi que pour tous ces immigrants qui, comme elle, ont fait le pari de quitter leur pays pour poursuivre leurs rêves en terre étrangère. En 2016, elle publie son premier recueil de poésie, Partir ou mourir un peu plus loin, chez Mémoire d’encrier. Fouiller les décombres, son deuxième recueil, paraît en mai 2021.

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    Aperçu du livre

    Fouiller les décombres - Flavia Garcia

    Alternance verticale de deux couleurs: l'ocre et le jaune moutarde. Logo de Mémoire d'encrier avec la tache d'encre du côté droit qui ressemble à un soleil

    FOUILLER LES DÉCOMBRES

    Flavia Garcia

    FOUILLER LES DÉCOMBRES

    MÉMOIRE D’ENCRIER

    DE LA MÊME AUTEURE

    Partir ou mourir un peu plus loin, Montréal, Mémoire d’encrier, 2016.

    Pour José María

    Prologue

    Il y avait un parc à une rue de la maison, avec un vieux carrousel et d’immenses eucalyptus, un parc pour courir et faire planer des cerfs-volants. J’aimais beaucoup y aller, jouer au foot avec les garçons ou m’étendre sur l’herbe à regarder le ciel. Quand j’ai eu 12 ans, tout a basculé. Interdiction de se promener dans la rue, de marcher jusqu’à l’école. Buenos Aires, d’habitude enjouée, irrévérencieuse, foisonnante, était devenue une ville assiégée. La peur rampait sur les trottoirs. On voyait des chars d’assaut sur les grands boulevards. Des hélicoptères et des avions sillonnaient le ciel.

    J’étais curieuse et rebelle, un peu à la manière de la petite Mafalda. Parfois, au souper, on disait que le fils d’un tel avait disparu, que la fille d’une telle avait dû sauter par la fenêtre de la Faculté de droit pour échapper à une razzia. Ma mère changeait vite de sujet.

    Quand j’ai eu 14 ans, elle m’a laissée aller toute seule au centre-ville, un aller-retour minuté à l’Alliance française, sur la rue Cordoba, une dizaine de rues au nord de l’avenue de Mai, suffisamment loin de la place où les mères, traitées injustement de folles, faisaient leur ronde tous les

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